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Bons et mauvais microbes
/ Mission 2000 en France
/ 07-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DUCLUZEAU Robert
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"Les microbes sont des êtres vivants unicellulaires que leur petite taille ne permet d'observer qu'à l'aide de microscopes optiques ou électroniques. Ce terme s'applique à deux sortes de populations. Les premières sont composées de cellules dont la structure est voisine de celle des organismes supérieurs et qui sont donc classées dans le règne des eucaryotes. Certaines sont proches des cellules des végétaux comme par exemple les champignons microscopiques ; d'autres, comme les protozoaires, se rapprochent des cellules des animaux. Les autres populations de microbes sont classées dans le règne des procaryotes, car le matériel génétique de leurs cellules ne forme pas un noyau distinct limité par une membrane. Ce sont par exemple les virus ou les bactéries qui vont constituer le sujet principal de cette conférence. L'image que nous avons des microbes est souvent associée à un aspect de danger potentiel. Cette connotation négative est en grande partie due au fait que les premières bactéries étudiées par les élèves de Louis Pasteur étaient responsables de maladies redoutables pour l'homme et les animaux. En réalité on constate aujourd'hui que les bactéries pathogènes, responsables de maladies, sont infiniment moins abondantes dans notre environnement que celles qui sont utiles, voire indispensables à l'homme." Mot(s) clés libre(s) : bactérie, bactériologie, immunologie, micro-organisme, microbe, microbiologie, sécurité sanitaire, virus
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Sécurité immunologique des transfusions de globules rouges
/ Annick LECUYER, Bertrand LECUYER
/ 14-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
DAMAIS-CEPITELLI A.
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Les accidents immunologiques en transfusion de globules rouges sont presque toujours dus à une erreur humaine. Ils peuvent être évités par le respect de bonnes pratiques transfusionnelles dans les établissements de santé, que ce soit au niveau de la prescription des produits sanguins ou des soins infirmiers. Ce film récapitule les règles immunologiques de sécurité transfusionnelle : rappel d'immuno-hématologie générale et principaux groupes sanguins, prévention des accidents hémolytiques par incompatibilité ABO ou dus à un anticorps irrégulier, prévention de l'immunisation anti-érythrocytaire. Mot(s) clés libre(s) : globules rouges, immunologie
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Génétique, populations et maladies
/ UTLS - la suite
/ 19-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
CAMBON-THOMSEN Anne
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Gènes, Populations et Maladies : pour aborder ce thème, c'est la vision de la Génétique des populations humaines que j'ai choisie et qui va, à travers quelques exemples de projets de recherche, nous conduire vers la génétique épidémiologique et vers des problématiques desanté publique.La Génétique des Populations, en quelques mots ?Un regard sur l'histoire et la géographie des populations humaines à travers leurs gènes ! C'est notamment à travers le livre de Cavalli-Sforza, Menozzi et Piazza (1994) sur l’histoire et la géographie des gènes humains (1)∗ que cette discipline peut être illustrée. Elle a existé bien avant les apports de la génétique moléculaire. Le message à retenir ? Il est possible, à partir d'études de marqueurs génétiques, tels que groupes sanguins et gènes HLA, de retracer une géographie génétique qui est globalement cohérente avec l'histoire des populations. Mais commençons par quelques définitions (2). Tout d'abord, la Génétique des Populations, c'est l'étude des caractéristiques génétiques des populations, permettant de définir leur structure génétique et de déterminer l'influence de cettestructure génétique sur leur évolution. Deux stratégies, deux approches et deux objectifs sont possibles : Étudier les populations et utiliser les marqueurs génétiques et leurs polymorphismes pour en savoir plus sur l'histoire d'une population et des migrations qui s’y rapportent ou étudier l'évolution du génome, en utilisant les données sur les populations pour révéler les spécificités d'évolution des marqueurs génétiques au sein du génome. Dans un cas la connaissance de la population est le but de la recherche, dans l’autre la population est le moyen de répondre à des questions de recherche sur le génome. Mot(s) clés libre(s) : diversité, épidémiologie, espèce humaine, évolution, génétique, génétique des populations, génome, greffe, immunogénétique humaine, immunologie, maladie, marqueur génétique, physiopathologie, population, santé publique, transplantation
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Philippe KOURILSKY - 19 novembre 2015
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 19 novembrel 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Philippe Kourilsky.
Philippe
Kourilsky, nous sommes très heureux de vous accueillir au Forum pour nous
éclairer sur des problèmes auxquels les chercheurs, et les médecins qui les
accompagnent, sont confrontés constamment, dont le grand public n’est que
vaguement au courant, alors même qu’il attend de la recherche biologique, la
santé, la survie et, pour les plus transhumanistes, la vie presque éternelle.
On peut
presque dire que votre route était tracée
dès votre premier souffle puisque vous êtes fils d’un professeur de
médecine et d’un médecin. An départ, vous avez fait un écart, mais un écart
brillant, car vous êtes entré à Polytechnique, ce qui pouvait vous mener aux
sciences dites dures. Mais vous avez ensuite fait retour à la biologie avec une
thèse sous la direction de François Gros.
Vous avez
effectué la majeure partie de votre carrière au CNRS ou vous avez terminé
évidemment a-t-on envie de dire, Directeur de recherche. Vous êtes membre de l’Académie
des sciences depuis 1997 et vous avez été nommé au Collège de France en 1998,
pour la chaire d’immunologie moléculaire que vous avez occupée jusqu’en 2012. Cette
chaire succédait à celle de biochimie cellulaire de votre maitre de thèse.
L’importance prise par l’immunologie, montre qu’étudiant ses mécanismes au
niveau moléculaire, vous avez ouvert des voies qui s’avèrent essentielle
aujourd’hui. En 2000 vous êtes entré à l’Institut Pasteur dont vous fûtes
directeur général jusqu’en 2005. Vous avez fondé une association Resolis, dont
vous êtes président, qui se donne pour objet de ‘évaluer les solutions
innovantes et sociales. Vous pourrez nous en dire un mot car au-delà de la
présentation de membres très respectables, avec, je l’ai constaté avec plaisir,
autant de femmes su d’hommes, le site de cette association n’est pas très
explicatif.
Vous avez
écrit cinq livres importants, notamment sur le principe de précaution, mais
aussi sur l’altruisme, et sur les essais cliniques dans les populations des
pays pauvres. Le dernier de ces livres « Le jeu du hasard et de la
complexité » (Odile Jacob 2014) est présenté ici par notre libraire Siloe.
Complexité,
précaution éthique. Tels sont les trois termes de votre propos ce soir
Pour la
complexité, nous sommes bien contraints d’aller vers Edgar Morin dont le livre
de 1982 Science et conscience formule la première définition de la pensé
complexe. Je le cite : « Le
but de la recherche n’est pas de trouver un principe unitaire de toute
connaissance, mais d’indiquer les émergences d’une pensée complexe, qui ne se
réduit ni à la science, ni à la philosophie, mais qui permet leur
intercommunication opérant des boucles dialogiques ».
Il y a,
évidemment, l’extrême complexité interne à la biologie elle-même. La complexité
de l’organisme humain, qui est aussi notre capacité à nous maintenir en vie, et
à corriger de nous-mêmes nos déséquilibres. Mais il y a la complexité
inter-disciplinaires, tant la physiologie de l’homme est liée à son milieu, son
comportement. Tout le monde comprend,
plus ou moins vaguement aujourd’hui, que la santé et la thérapie, par exemple,
ne sont pas liées qu’à la biologie, mais aussi à la psychologie, à
l’anthropologie, à la sociologie. Je
voudrais énoncer un fait statistique indiscutable, qui vient d’être révélé pour
Londres, mais l’est aussi pour Paris : l’espérance de vie, et l’espérance
de vie en bonne santé, sont bien plus basses à l’est des capitales, l’East end
de Londres, même s’il se boboïse actuellement, comme l’est de Paris, ce qui recoupe
évidemment la distribution géographiques des revenus.
Bien plus
que les chercheurs en sciences dures, sauf si l’on va au fin fond de la matière
et de l’histoire de l’Univers, les chercheurs en sciences biologiques font face à une énorme
complexité, que, je pense, vous allez exposer mieux que moi.
Précaution !
Vous avez donc, dans un ouvrage fait une critique, au sens philosophique du
mot, du principe de précaution que Jacques Chirac a eu l’imprudence – mais il
n’y a pas eu alors de mouvements populaires contre lui pour cela- d’inscrire
dans la Constitution. L’origine latine du mot, c’est « precavere »
prendre garde. Je pense que tous les médecins prennent spontanément garde
depuis toujours à ne pas tuer le patient pour le guérir. Mais imposé à la biologie,
qui est en amont des soins, avant, bien
avant l’autorisation de pratiquer une thérapie ou de mettre un
médicament sur le marché, elle doit effectivement être très entravant. Vous
allez, je pense, nous le dire.
Enfin,
éthique ! Là nous sommes en pleine « actu » comme disent les
journalistes. Quand commence la vie à laquelle il est interdit de mettre fin ? Comment tester des
thérapies sur l’homme, quand elles ne l’ont été que sur l’animal ? Si
l »’on est certain de l’efficacité d’un traitement mais pas de tous ses
effets secondaires, est-il légitime de pratiquer l’expérience en double
aveugle, bloquant temporairement c’est vrai,l’accès à la guérison pour la
moitié des cobayes ? Ou doit s’arrêter l’« augmentation» de l’homme
que souhaitent les transhumanistes, et au bord de laquelle nous sommes ?
Enfin bien sûr, est-ce encore une vie que l’état d’un patient en coma sans
chances objectives de recouvrer la conscience ? Un patient n’a-t-il pas le
droit quand l’issue est certains à court terme, de mettre lui-même finaux jours
de souffrances ou de dépendance totale qui s’annoncent ?
Vous n’allez
pas ce soir, Philippe Kourilsky, répondre à ces questions remplaçant les
comités divers de bioéthique qui ont déjà bien du mal à proposer des avis.
Mais vous
allez nous décrire, comme vous me l’avez excellemment suggéré, l’écartèlement
de la recherche médicale entre ces réalités et ces impératifs Mot(s) clés libre(s) : biochimie, immunologie, chimie moléculaire
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