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Forum Nîmois - Charles GIDE - SERVAN SCHREIBER - 28 avril 2016
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 28 avril 2016, à la maison du protestantisme à Nîmes Jean
Louis Servan Schreiber.
Pour que nul ne s’étonne que je te tutoie, je révèle en
exergue de ta conférence que nous nous connaissons depuis 70 ans sauf erreur et
notre entrée à St Louis de Gonzague. C’est un bail ! C’est rare que des
amitiés durent aussi longtemps
J’ai eu du mal à te convaincre de venir ! Ta vie a été
tellement remplie ! Tu as été, en premier
lieu, un journaliste et un « patron de presse » plein de dynamisme et
de réussite. Il faut dire que tu as baigné dans ce milieu des ta naissance.
C’est en effet, en 1908 que ton père Emile Schreiber et ton oncle Robert,
créèrent le mensuel Les Echos, qui a servi d’abord d’outil de promotion à la
vente de leur matériels divers. En 1913
il devient hebdomadaire sous le titre« Les Echos de l’exportation ».C’est
en 1937 qu’il devient un quotidien généraliste de l’économie et des affaires. Suspendu
évidemment pendant la guerre, il reparait en 1945, ses fondateurs ayant modifié
leur nom pour des raisons évidentes, en y ajoutant Servan. Tu y entreras en
1960. Il sera vendu à la famille Beytout en 1963, laquelle le revendra au
groupe Financial Times en 1988.
Mais entretemps ton frère Jean Jacques a, en 1954, créé
L’Express qui reste le grand hebdomadaire que l’on connait aujourd’hui, avec sa
devise si objective : Dire la
vérité, telle que nous la voyons
Après un stage dans la presse américaine, tu y entres en
1964, et y parfait ta formation, puis
en, 1967, renouant avec la tradition économique familiale, tu crées
l’Expansion, avec Jean Boissonnat comme directeur de la rédaction. Création
précédé d’une étude très précise du futur lectorat, menée par la SEMA. Cette
prudence méthodologique explique sans doute ton premier très grand succès. J’ai
eu l’honneur d’y écrire. Il devient Groupexpansion, en absorbant L’Entreprise,
la Vie financière et La Tribune. Il fera ensuite, par le hasard des mouvements
capitalistique, après un passage chez Vivendi, retour dans le groupe
Express-Expansion. Tu en es resté président jusqu’en 1999.
Mais toi-même, entre temps, en tant que patron de presse, tu
auras déjà vogué vers de nouveaux rivages, au sens propre, puisque tu auras
créé au Maroc, le premier hebdomadaire
économique du pays : « La vie économique ». Tu la revendras
trois ans plus tard – certains bonnes langues à ton égard disent que la clarté et la franchise des
analyses du journal ne plaisaient pas trop à Hassan II-, et va racheter alors,
en 1997, Psychologie. Ce magazine avait été créé en 1970, et tu allais en faire
un nouveau succès d’édition sous le titre
Psychologies magazine, dont le tirage, de 70.000 à l’achat est passé, disent les gazettes, à 350.000 exemplaires et
dans la gestion duquel on voit nettement la patte experte de ton épouse Perla.
Le groupe Lagardère y prend 49% en 2004, ce qui te permet de décliner le
magazine en Italie, Espagne, Belgique, Grande Bretagne, Russie, Chine. Bref un
troisième succès de presse !
Peu d’hommes, Jean Louis, peuvent se targuer d’avoir ainsi
réussi d’eux-mêmes trois succès de ce type. Certes, comme je le disais au
début, tu es né avec une plume dans la bouche, et quelques moyens financiers.
Mais ces succès ne sont pas ceux d’un fils à papa ! Ils sont ton œuvre. Tu
as eu, chaque fois, l’intuition d’un « besoin » nouveau en termes
culturels. Tu étais, comme on dit, parfaitement dans l’air du temps en 1967,
époque d’émergence de ceux qu’on appelait les cadres, qui se souciaient de
mieux comprendre le développement économiques, quand tu as créé l’Expansion
qui, sans l’astreinte de la lecture quotidienne, permettait à ces cadres de se
tenir informés
De même que tu as humé intelligemment l’air culturel du Maroc
en 1994, alors qu’apparaissait aussi , dans ce pays en émergence, le souci de
comprendre l’économie. De même, en cette fin du vingtième siècle, tu avais
senti la vogue nouvelle de la psychologie, la psychanalyse, et ce besoin subtil
de se « connaitre soi-même, le « gnoti séauton » de Socrate, d’aller
au-delà de la confrontation directe avec autrui, en cherchant comment cet
autrui construit lui-même sa pensée. J’ose dire aussi que tu as bénéficié de ce
début de développement d’un narcissisme assez généralisé, dont Facebook et les
selfies sont les expressions les plus courantes. Mais je puis témoigner, pour
avoir très longtemps lu ce magazine, que même ceux qui, depuis toujours,
avaient les plus grandes réserves sur la masse d’étudiants qui se ruaient sur
la « psycho-socio », trouvaient un grand intérêt théorique à ce
magazine.
Enfin, en 2010, avec Perla vous repreniez le magazine
« Nouvelles clés » de Marc de Smedt, que vous rebaptisiez « Clés »,
qui, à l’origine était dit « de développement spirituel et
spiritualité » destiné principalement aux créatifs culturels. Je n’ai
aucunement la prétention d’être un créatif culturel. Je serais déjà heureux si
j’avais pu créer un concept en sciences économiques. Mais je dois dire que la
lecture de « Clés » tous les mois est toujours un grand moment, et
aussi une source abondante de personnes à connaître et, si possible, à inviter
au Forum, et d’idées pour mes propres productions intellectuelles. Si le tirage
n’a pas été ce que tu espérais, je dis que c’est encore, qualitativement, une très
grande réussite indiscutable de vous deux.
Durant ces trois aventures, tu avais, par ailleurs écris
quatorze livres. Trois d’entre eux ont trait à la gestion du temps :
« L’Art du temps » en 1983, puis « Le nouvel art du temps »
en 2000, puis « Trop vite » en 2010. Le temps qui passe trop vite
quand on agit et qui est si long quand on s’ennuie, est ton thème préféré. J’avais
été très impressionné par le premier, m’avouant cependant vite incapable de
respecter la discipline que tu y préconisais. En 1977, ton « A mie
vie », m’avait laissé rêveur. J’avais 40 ans comme toi, et les quatre-vingt
ans que tu visais implicitement me paraissaient bien loin. En même temps à l’époque,
c’était plutôt un horizon long, donc plein d’espoir. On mourrait autour de nous
plus jeune en moyenne. Eh, bien Jean Louis, nous y sommes ou presque ! En
2014, « Pourquoi les riches ont gagné » m’a beaucoup plus car c’est
une analyse sans concessions d’un milieu que tu as toujours tangenté, mais sans
t’y perdre.
Ton dernier livre est « C’est la vie ». Pourquoi
avais-tu choisi comme thème de ce soir « Eloge de l’ignorance », et
quel est le rapport avec ce livre. Est-ce une réminiscence de la deuxième béatitude
de Mathieu : « Heureux les pauvres d’esprit, car le Royaume des cieux
est à eux ». Le savoir est-il un
tel puits sans fond qu’il rend malheureux ? Vaste débat depuis 2000 ans,
vaste sujet. A toi Jean Louis, old chap ! Mot(s) clés libre(s) : journalisme, journalisme d'information
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La voix des médias
/ Canal-u.fr
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La parole en Afrique, c'est fondamental. Et les médias ont largement réinvestit la parole. La radio demeure le média le plus répandu sur le continent, mais d’autres comme la télévision ou l’internet prennent de plus en plus d’importance. La parole circule alors, grâce à eux, avec autant d’efficacité, mais plus d’envergure qu’en recourant au crieur public. La circulation de la parole se fait mondiale et ces médias – instruments de socialisation – permettent une ouverture au monde.Avec Annie Lenoble-Bart, professeur émérite en Sciences de l'Information et de la
Communication Université Bordeaux-Montaigne
Mot(s) clés libre(s) : communication, crieur public, kikanga, journal kenyan kikanga, science des médias et de l'information, Annie Lenobre Bart, journaux, UPS2259, LLACAN, Paroles d'Afrique
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Le climat : quel traitement par les médias ?
/ Canal-u.fr
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Isabelle Veyrat-Masson distingue quatre fonctions des
médias français dans l’espace public. Cette distinction s’appuie sur
les travaux de Guillaume Sainteny de 1994, sur les médias français et
l’écologisme.
Tout d’abord, les médias ont une fonction d’agenda :
ils sélectionnent les thèmes qu’ils considèrent comme méritant
l’attention du public et traitent surtout les grands évènements
climatiques, en particulier les catastrophes (tempêtes, inondations,
incendies...). Ces questions du quotidien choisies par les médias sont
ainsi des questions qui ont rapport avec l’environnement. Elles font
émerger la première écologie politique. Autre aspect important lié
à cette fonction d’agenda : la question climatique passe dans les
années 1970 des journaux spécialisés à la grande presse. Ainsi les
médias se dotent de journalistes spécialisés et des tribunes
d’experts sont publiées.
La deuxième fonction est celle de l’amorçage :
c’est-à-dire que les médias proposent un cadrage, une prise de
position. Des propos engagés et militants qui vont dans le sens de la
dénonciation du réchauffement climatique voient le jour. Cela pose un
problème aux journalistes qui veulent rester objectifs et éviter le
cadrage. Ils doivent donc choisir entre ces deux attitudes : engagement
ou objectivité. Les effets de cet amorçage sont que les faits divers
climatiques sont présentés comme des conséquences du réchauffement
climatique alors que certains scientifiques se refusent de faire ce lien
de causalité directe.
La troisième fonction est celle de la légitimation et le l’institutionnalisation des questions liées à l’environnement et au climat.
Elle se fait principalement par l’image (télévision) car elle a un
effet de représentativité important. Il y a également une
augmentation des rubriques dans les journaux qui légitimise ces
questions.
Enfin, la quatrième fonction est celle de
la mobilisation : elle concerne la capacité des médias à mobiliser
les citoyens sur certaines questions liées au climat. L’apparition des
nouvelles technologies de communication a permis de développer
considérablement ce phénomène. Cette mobilisation se fait aussi via
des documentaires marquants (ex : Al Gore, Yann Arthus Bertrand).
Certains journalistes utilisent aussi leur notoriété afin de mobiliser
le plus grand nombre. Enfin, internet et les réseaux sociaux sont des
vecteurs importants permettant la mobilisation citoyenne. Mot(s) clés libre(s) : communication, changement climatique, journalisme, mass media, controverse
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Leçon de journalisme avec José-Luis Balbin
/ Canal-u.fr
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Entretien de Sergio Rochera (EA4376 C.H.E.R.), doctorant Université de Strasbourg) avec José Luis Balbín, personnalité importante de la Transition démocratique espagnole, directeur de lémission de télévision « La Clave », la première à promouvoir le débat contradictoire en Espagne (1973-1985 puis 1990-1993) Proposé par lÉquipe de recherches EA4376 - Culture et Histoire dans lEspace Roman (C.H.E.R.) de lUniversité de Strasbourg. Mot(s) clés libre(s) : journalisme, La Clave, Transition démocratique espagnole
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Journal d’une recherche-création en interprétation
/ Estelle COLL
/ Canal-u.fr
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Au département de danse de l’UQAM, la recherche-création représente presque la moitié des
recherches effectuées par les étudiants à la maîtrise et au doctorat. Dans cette effervescence inscrite
dans un contexte de recherche francophone nord-américaine, la recherche-création portant sur
l’interprétation se voit devenir un champ d’intérêt privilégié (Harbonnier, 2013). Si cette pratique se
développe, elle n’en présente pas moins de nombreux défis. Car pourquoi et comment parler du lieu de
son expérience en danse dans une perspective de théorisation ?
Johanna Bienaise est professeure en interprétation au Département de danse de l’Université du
Québec à Montréal depuis juin 2012. Elle œuvre à titre d’interprète professionnelle dans le milieu
montréalais depuis 2002 et termine actuellement un Doctorat en Études et Pratiques des Arts à
l’UQAM.
COLLOQUE INTERNATIONAL
La recherche en danse entre France et Italie : approches, méthodes et objets
Nice, 2-4 avril 2014 Torino, 5-6 aprile 2014 Mot(s) clés libre(s) : danse, création, journal, interprétation, recherche
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Presse écrite, presse numérique et opinion publique - Serge Champeau
/ UTLS au lycée
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
Champeau Serge
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Une conférence de l'UTLS au LycéePresse écrite, presse numérique et opinion publique par Serge Champeau (philosophe)Lycée Georges Sand (47 Nérac) Mot(s) clés libre(s) : information, journalisme
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La presse : qui fait l'info ? - Valerie de Senneville
/ UTLS au lycée
/ 26-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DE SENNEVILLE Valérie
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Une conférence de l'UTLS au LycéeLa presse : qui fait l'info ? Différence entre information et communication ? par Valerie de Senneville, journalisteLycées des Graves (33 Gradignan) Mot(s) clés libre(s) : communication, information, journalisme, mass media
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Le traitement de l'information - Valérie Senneville
/ UTLS au lycée
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
DE SENNEVILLE Valérie
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Une conférence de l'UTLS au LycéeLe traitement de l'information par Valérie SennevilleLycée Jean Perrin (59 Lambersart) Mot(s) clés libre(s) : information, journalisme, média
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L'autobiographie - Philippe Lejeune
/ UTLS - la suite
/ 26-04-2007
/ Canal-U - OAI Archive
LEJEUNE Phillipe
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Espace de liberté permettant à chacun de mettre sa vie par écrit, l'autobiographie est, avant d'être un genre littéraire, une pratique. A l'origine du concept du "pacte autobiographique" et spécialiste du genre, Philippe Lejeune nous livre ici son expérience personnelle de la pratique autobiographique. Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, genres littéraires, journaux intimes, narration à la première personne, philippe lejeune (1938-....), récits personnels
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L'autobiographie - Philippe Lejeune
/ UTLS - la suite
/ 26-04-2007
/ Canal-u.fr
LEJEUNE Phillipe
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Espace de liberté permettant à chacun de mettre sa vie par écrit, l'autobiographie est, avant d'être un genre littéraire, une pratique. A l'origine du concept du "pacte autobiographique" et spécialiste du genre, Philippe Lejeune nous livre ici son expérience personnelle de la pratique autobiographique. Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, genres littéraires, journaux intimes, narration à la première personne, philippe lejeune (1938-....), récits personnels
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