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Troubles des interactions sociales/Social interaction impairments
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
HARDY-BAYLE Marie-Christine
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La définition clinique des troubles schizophréniques a toujours accordé une place fondamentale á ce qui, d'un modèle psychologique á l'autre, a été diversement nommé : troubles des associations de la pensée, troubles du langage, troubles dans la théorie de l'esprit, troubles de la communication et plus récemment, troubles des interactions sociales. Les mécanismes cognitifs sous-tendant ces anomalies de la communication ou des interactions sociales ont fait l'objet des recherches de notre équipe depuis plus de 20 ans. Nos travaux ont suivi les avancées en psychologie cognitive puis dans les techniques de neuroimagerie fonctionnelle (technique des potentiels évoqués cognitifs, PET Scan et, plus récemment Magnétoencéphalographie cérébrale) pour préciser les processus spécifiquement atteints chez les schizophrènes et proposer des instruments cliniques d'évaluation plus spécifiques et des techniques de remédiation de ces processus. L'ensemble des données obtenues va dans le sens d'un déficit princeps, le déficit du traitement des indices contextuels chez les patients schizophrènes. Ce déficit explique le trouble de la lecture intentionnelle du sujet mis en situation d'interaction sociale. Selon le modèle de Sperber et Wilson, le sujet va sélectionner, sur la base du traitement des indices contextuels, l'interprétation la plus plausible parmi l'ensemble des hypothèses sur l'intention communicative de l'autre qui peuvent être générées en situation interactive. Une meilleure connaissance de ces mécanismes a permis de répondre á deux des enjeux majeurs de toute recherche médicale - construire une nouvelle clinique, dite cognitive, permettant de construire des instruments diagnostiques spécifiques de cette pathologie - innover en matière thérapeutique en proposant de nouvelles techniques ciblant et remédiant aux déficits cognitifs ainsi définis. The clinical description of schizophrenic disorders always recognized a fundamental role to a set of impairments that received different designation given their respective psychological frameworks: thought association disorders, impairments of basic language processes and of the access to meaning, contextual processing impairment, deficits of theory-of-mind, of intentional consciousness, and more recently, social interaction impairments. This clinical dimension is thought to be highly specific of this clinical population, and, consequently, is essential to define specific phenotypes. Moreover, this dimension should constitute a therapeutic target. The cognitive mechanisms underpinning communication or social interaction disorders have been the aim of our researches for more than 20 years. We believe that a better understanding of those mechanisms should answer two major challenges of medical research: The design of a new "cognitive clinical framework" and of diagnostic tools that will be specific of the illness; The conception of innovative therapeutic procedures based on remediation of specific cognitive deficits. Our work followed the advances in cognitive psychology by delineating the processes specifically impaired in schizophrenic patients and by describing a dedicated remediation technique. Our first results, using lexical decision with semantic priming, confirmed a specific impairment of controlled processes and the preservation of automatic activation in those patients. As expected, those abnormalities exhibited correlation with formal thought disorders. These inaugural results raised both methodological and theoretical issues. Which methods should be used to overcome the limits of behavioral measures in order to determine the very nature of the "impaired controlled processes"? What were the relations between the impairments of elementary cognitive processes and the deficits postulated by Christopher Frith that encompassed high-level cognition (metarepresentation) and theory-of-mind? To answer this question, we derived an original comic-strip paradigm from Frith's model, which allowed to test the attribution of intentions to others. Furthermore, we used brain cartography techniques (event related potentials, positron emission tomography, and more recently, magneto-encephalography) to confirm our hypothesis. Data obtained from these researches are in line with the hypothesis of a primary deficit of contextual processing in schizophrenia. In accordance with Sperber and Wilson's cognitive anthropological model, this deficit may account for the impairment of the attribution of intentions to others that occurs during social interaction. Indeed, this model states that individuals select the most plausible interpretation among several hypotheses on other's communicative intentions, by taking into account contextual cues. Acquired knowledge on the cognitive processes involved during social interactions allowed us: 1. To elaborate an evaluation of the postulated abnormalities. The design of this tool, the SCD, relies on a clinical definition of the consequences of schizophrenic cognitive failures, and, consequently, exemplifies the notion of "cognitive clinical assessment". 2. To elaborate a cognitive remediation method targeting the attribution of intentions to others. Learning procedures aims at improving the generation of hypotheses on others' intentions and the selection of the best hypothesis by taking into account contextual cues. The ecological material consists of short video excerpts of French movies that depict intentional social exchanges. Our current researchs aims at determining more precisely the neurocognitive patterns of schizophrenic patients and at following their evolution with time and major therapeutic events. Moreover, within the scope of the Réseau Thématique de Recherches et de Soins, directed by Pr. Marion Leboyer, we wish to develop genetic and pharmacological observations in order to extend our theoretical framework, and to provide genetic researches on schizophrenia with innovative and specific clinical assessment tools, phenotypes and endophenotype.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Marie-Christine Hardy-Baylé Professeur, Chef du service de Psychiatrie Centre Hospitalier de Versailles Directeur de l'unité de Recherche Mixte Inserm ERI 15 / EA 4047. Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, communication, interactions sociales, langage, psychiatrie, schizophrénie
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La nouvelle norme de vérité : science et philosophie à l’âge classique (P. Guenancia)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 30-03-2015
/ Canal-u.fr
GUENANCIA Pierre
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Les mathématiques, selon la célèbre formule de Spinoza, ont apporté aux hommes une autre norme de vérité. C’est cette norme nouvelle qui a permis la révolution galiléenne suivie par Descartes et tous les savants et philosophes de l’âge classique. « La nature est écrite dans la langue mathématique ». Cette autre formule célèbre de Galilée signifie que la nouvelle science de la nature est fondée sur l’utilisation des mathématiques qui est non seulement la clé de l’explication de tous les phénomènes de la nature, mais qui est aussi le modèle de la certitude. Avant d’être définie par la correspondance avec les choses, la vérité désigne ce que l’esprit humain usant de méthode conçoit clairement et distinctement : ce que Descartes nommera dans les Méditations la règle générale de la vérité.Pierre Guenancia Mot(s) clés libre(s) : langage mathématique, mécanique (science), Regulae ad directionem ingenii, Règles pour la direction de l'esprit, langage des proportions, chute des corps, âge classique, phusis, causalité, phénomène, physique classique
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Espoir et théorie des catastrophes. L’intelligibilité : norme d’une science de l’acceptable ?
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 25-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
GOOTJES Luc
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Fondée dans les années 70 par le mathématicien René Thom, la théorie des catastrophes devient rapidement, malgré l’engouement qu’elle suscite, sujet de controverse et de critique. Visant à décrire les phénomènes discontinus à l'aide de modèles mathématiques continus, elle se définit comme un langage mathématique, un outil d’intelligibilité du monde mais son manque de rigueur et sa nature qualitative laissent sceptique positivistes et mathématiciens purs. Bien que ces critiques n’aient que partiellement entamé son expansion puisque ses domaines d’application s’étendent au fil du temps de la biologie aux disciplines de sciences humaines telles que l’éthologie et la psychologie (théorie de Harry Blum), elles sont à l’origine du désintérêt des chercheurs pour ce langage mathématique apte selon Luc Gootjes à relever de nouveaux défis scientifiques.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2005-2006 sur le thème "L'espoir". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : caractéristique d'Euler-Poincaré, espace, espace multidimensionnel, langage mathématique, modèle dynamique continu, phénomènes discontinus, René Thom, théorie des catastrophes, topologie différentielle
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Les fondements des mathématiques
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 17-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GIRARD Jean-Yves
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"La "" crise des fondements "" s'ouvre en 1897 avec le paradoxe de Burali-Forti, une contradiction dans la toute jeune théorie des Ensembles. Parmi les solutions proposées, le "" Programme de Hilbert "" (~ 1925) accorde un rôle privilégié à la non-contradiction formelle. Le théorème d'incomplétude de Gödel (1931), qui réfute le programme de Hilbert, a fait le désespoir de tous ceux qui cherchaient une réponse définitive à leurs angoisses fondationnelles. Il a aussi gêné ceux qui cherchaient plus simplement à comprendre la nature des objets mathématiques. Ce n'est qu'avec le développement de l'informatique qu'ont pu se dégager de nouveaux axes de lecture, en rupture de plus en plus nette avec le réductionnisme Hilbertien. " Mot(s) clés libre(s) : analyse, arithmétique de Peano, diagonale de Cantor, expansivité, formalisme mathématique, Hilbert, intuitionnisme, langage informatique, paradoxe, Popperisme, récessivité, théorème de Gödel, théorie des ensembles
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Ethos des locuteurs dans des émissions économiques radiophoniques : variables et variations / Nathalie Gerber
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 17-05-2013
/ Canal-u.fr
GERBER Nathalie
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Ethos des locuteurs dans des émissions économiques radiophoniques : variables et variations / Nathalie Gerber, in colloque "Variation et variabilité dans les Sciences du langage : analyser, mesurer, contextualiser", organisé par le Comité d'organisation des Journées d'Études Toulousaines (JETOU), en collaboration avec les laboratoires CLESS-ERSS, Octogone, dont le laboratoire Jacques Lordat, et le Centre Pluridisciplinaire de Sémiotique Textuelle, Université Toulouse II-Le Mirail, 16-17 mai 2013.Cette communication a pour objet l’étude de l’ethos des locuteurs par l’analyse de marques énonciatives dans un corpus d’émissions économiques radiophoniques. Elle explore les variables que sont le genre d’émission et le statut du locuteur dans les variations de l’ethos. Les marques énonciatives mesurées et analysées pour cette exploration sont les pronoms personnels, les questions et les exclamations. Les mesures et les analyses en cotexte posent le problème de la taille du corpus pour l’analyse de marques énonciatives. Au cours des mesures et des analyses, le genre d’émission et le statut du locuteur s’avèrent comprendre plusieurs variables. Mot(s) clés libre(s) : variation linguistique, analyse du discours, énonciation (linguistique), émissions radiophoniques, médias et langage
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Le pouvoir créateur des signes
/ Mission 2000 en France
/ 18-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
FONTANILLE Jacques
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On considère généralement qu'on a affaire à un signe quand une chose est sensée renvoyer à une autre chose ; on précise même parfois que le signe est d'abord signe de l'absence de la chose même, voire qu'on ne peut parler de signe qu'en raison de l'imperfection de notre rapport sensible avec le monde qui nous entoure. Pourtant, les signes d'aujourd'hui, et notamment les images, débordent largement cette propriété restrictive de représentation indirecte de la réalité. Les signes suscitent et inventent notre réalité, et on voudrait montrer ici comment, bien au-delà de leur capacité (imparfaite) à se référer à la réalité, ils agissent sur elle : les signes agissent sur le monde et dans le monde, et modifient notre relation avec lui. L'exposé se limitera à une catégorie de signes, celle des signes visuels (de l'idéogramme au pictogramme, de l'image publicitaire à l'espace architectural). Après avoir défini ces différents types sémiotiques, on s'efforcera de dégager un principe général de fonctionnement.Conférence du 18 février 2000 par Jacques Fontanille. Mot(s) clés libre(s) : communication visuelle, langage publicitaire, sémiotique, signaux et signalisation, signes et symboles
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L'image publicitaire
/ UTLS - la suite
/ 08-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
ERRA Mercedes
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Pas de résumé disponible pour le moment Mot(s) clés libre(s) : communication visuelle, langage publicitaire, publicité
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La révolution française : la thématique de la langue politique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 13-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM, GUILHAUMOU Jacques
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéJacques Guilhaumou s'intéresse ici à l'invention de la langue politique. Il se propose aisni de brosser à grands traits le parcours empirique de la langue politique de 1770 à 1795. Dans cette perspective, il s'appuie sur Le Grand Cahier métaphysique de Siéyès, texte fondamental de 1773 dans lequel il résume ses positions sur la métaphysique et les théories du langage, texte qu'il rapproche des théories de Leibniz et de Condillac. La réflexion sur l'abstraction de la langue et sur la genèse sensualiste de la connaissance, la construction de la langue abstraite dans une théorie de la connaissance sont autant de thèmes abordés. Il explique notamment que la langue politique doit révoquer le verbe être pour se fonder sur le verbe d'action, pivot de la langue métaphysique puis de la langue politique. L'expérience révolutionnaire a pour vocation de faire exister cette langue politique comme langue philosophique. Les "grammairiens patriotes" tentent ainsi de penser la langue politique pour "mettre la langue à la hauteur de la constitution". Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien LOpez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-DiffusionWeb : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : langage politique, révolution française, révolutionnaires
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Le sens
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 17-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DUCROT Oswald
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Conférence du 17 février 2000 par Oswald Ducrot. On admet que la description d'un mot, d'une expression ou d'une phrase ne saurait se réduire à celle de sa prononciation ou de son écriture. Ce que l'on appelle ""sens"", c'est cette insuffisance reconnue à la description de la seule face visible des êtres linguistiques. De là on conclut d'habitude à l'existence d'une face cachée du signe linguistique. De même, ayant observé que le locuteur ou l'écrivain sentent souvent l'impropriété, l'inadéquation de tel ou tel mot d'abord envisagé, on conclut quelquefois qu'il y a, derrière la parole et l'écriture, une pensée, une intention qui obligent à préférer certains mots à d'autres. L'étude du sens viserait ainsi à découvrir une arrière-boutique de la langue, en supposant, au delà des mots, des entités qui ne relèvent pas de la langue. Ces entités supposées, on peut les appeler ""choses réelles"", ou bien "idées", " croyances", "notions", ou encore "attitudes sociales". La description sémantique semble ainsi exiger que l'on sorte de la langue si l'on veut expliquer qu'elle ne se réduit pas à son aspect perceptible. Par définition, la sémantique imposerait donc de renoncer au principe structuraliste, qui interdit de décrire les objets d'un domaine à partir des objets d'un autre domaine. A l'opposé de ces idées, on essayera d'esquisser une autre conception du sens, plus compatible avec le projet structuraliste. Selon celle-ci, l'insuffisance de la description d'un être linguistique par son aspect "visible" tient à ce que cet être est constitué par ses rapports avec d'autres entités de la langue, plus précisément par les rapports qu'il entretient avec elle dans certaines formes de discours. Il se s'agit plus alors de remplir ce vide appelé habituellement "sens", mais de le décrire comme un appel au discours - et non comme le pressentiment d'une chose absente. Mot(s) clés libre(s) : langage et langues, linguistique structurale, sémantique, sens, signe, signifiant et signifié, signification, structuralisme
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Premiers principes des langages de programmation
/ INRIA
/ 09-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DOWEK Gilles
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Dans cette vidéo, Gilles Dowek fait un cours introductif, à destination des Professeurs des Lycées, de la Science Informatique (et de ses quatre piliers: Algorithme, Langage, Machine, Information) complété d'une analyse fine de la sémantique des ingrédients des algorithmes (instruction, affectation de valeurs à une variable, déclaration, séquence, test, boucle, état) indépendamment du langage informatique utilisé. Il donne les fondamentaux qui permettent aux enseignants d'enseigner l'algorithmique en seconde ou de faire connaitre les objets numériques dans les enseignements d'option. Ce cours a été donné en juin 2009 et juin 2010 lors des journées de formation à l'informatique organisées par l'INRIA à destination des professeurs de mathématiques d'Ile de France. Il est composé d'une heure de cours et d'une demi-heure de questions-réponses sur le cours. Mot(s) clés libre(s) : affectation, algorithmique, boucle, déclaration, information, instruction, langage informatique, programmation, séquence, syntaxe
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