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Pourquoi parler d'anthropocène ?
/ 08-03-2016
/ Canal-u.fr
LARRÈRE Catherine, LARRÈRE Raphaël
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L’appellation d’anthropocène désigne une nouvelle ère géologique dont l’humanité serait la force principale. À ce jour, ce terme n’a pas été adopté par le Congrès de géologie internationale, mais les spécialistes du climat s’accordent à considérer que nous vivons à une époque où les humains, par leur utilisation massive de combustibles fossiles, agissent collectivement avec la puissance d’une force géophysique qui détermine le climat dans son ensemble. Parler d’anthropocène, c’est donc dire le caractère global des problèmes environnementaux, que la frontière entre l’histoire humaine et l’histoire de la nature n’a plus lieu d’être : là où l’on croit avoir affaire à la nature, on trouve l’homme, et là où l’on cherche les hommes, on découvre la nature.
Quelles sont les conséquences d’un tel effacement des distinctions dualistes ? Cela conduit-il à une vision renouvelée de l’humanité ? Ou à une conception différente des époques géologiques ? En quoi cela affecte-t-il notre façon de nous situer par rapport aux vivants et à la Terre ? Comment prendre en compte que les sociétés qui ont déjà le plus à pâtir du changement climatique ne sont pas celles qui, historiquement, en sont les plus responsables ? Mot(s) clés libre(s) : climat, anthropocène, ère géologique, problèmes environnementaux, histoire humaine, histoire de la nature
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Éthiques environnementales et wilderness / Catherine Larrère
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Jean JIMENEZ, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 27-03-2015
/ Canal-u.fr
LARRÈRE Catherine
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Éthiques environnementales et wilderness / Catherine Larrère, in "Espaces sanctuarisés aux États-Unis", Journée d'études organisée, sous la responsabilité d'Aurélie Guillain (axe « Poéthiques », laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, CAS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 27 mars 2015.
* Illustration : "Jupiter terraces" (Mammoth Hot springs-Yellowstone), peinture de Thomas
Moran, 1893.
Cette
journée d'études se propose d'étudier les zones qui ont pu être désignées comme
des “espaces sanctuarisés” aux Etats-Unis, soit parce qu'elles ont fait l'objet
de certaines mesures de protection les soustrayant à la logique de la propriété
privée et de la libre exploitation des ressources naturelles (dans le cas des
parcs nationaux par exemple), soit parce qu'elles ont été considérées par des
écrivains nord-américains comme le lieu privilégié où peuvent s'exprimer des
valeurs religieuses ou spiritualistes. Le terme “sanctuarisé” connote ici une vision
sinon religieuse, du moins sacralisante, d'un espace où se manifeste une
hétérogénéité fondamentale : d'une part, l'espace profane, de l'autre, l'espace
sacré que des interdits spécifiques viennent protéger de l'espace profane et de
ses logiques propres.
Dans
la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, l'expansion territoriale des
Etats-Unis s'est accompagnée de la création de parcs nationaux qui permettaient
d'empêcher la surexploitation des ressources naturelles du continent, mais
aussi de préserver la possibilité même, pour les citoyens des Etats-Unis, d'être
exposés à un environnement naturel perçu comme un espace peu modifié par l'être
humain – et ainsi de préserver une “relation originelle” avec le monde. Pour
certaines figures fondatrices telles que John Muir, la référence consciente à
la vision émersonienne de la “Surâme” se mêle à une version personnelle du
mysticisme chrétien et de la fonction sacramentelle de la rencontre avec la Nature.
Muir s'inspire également de l'exemple de Thoreau, qui prône non seulement la
création d'espaces protégés de la convoitise privée, mais aussi une certaine
attitude éthique et scripturaire devant le lieu naturel habité. Lorsque les écrivains nord-américains
contemporains décrivent tel lieu sous les espèces d'un espace sanctuarisé, il
n'est pas rare de percevoir des échos intertextuels avec les textes de Thoreau,
et le désir d'inscrire dans le langage l'expérience du numineux.
Cependant,
des débats récents ont mis en avant les diverses limites qui peuvent être
associées aux notions connexes d'“espace sanctuarisé”, de nature sauvage et de
“wilderness”. Certains auteurs ont suggéré que le terme de sanctuaire connotait
une vision européanocentrique des lieux qui tendrait à compartimenter l'espace
aussi bien que l'expérience (Hultkrantz, Hugues & Swan). Dans d'autres
débats récents, qui portent sur les stratégies de protection de la
biodiversité, la notion même d'espace sanctuarisé a pu être critiquée en faveur
d'une conception plus intégrée de la protection des espèces. Mais, avant tout,
c'est l'espace sauvage monumentalisé des parcs nationaux américains qui a pu
faire l'objet de critiques (Cronon) et même de traitements satiriques, dans la mesure
où l'image fabriquée d'une nature intacte peut revêtir une fonction rassurante
et anesthésiante dans le débat écologique et détourner l'attention des
géographies locales au profit de l'image mythifiée d'un paysage national
(Lopez).
L'objectif
de cette journée d'études est donc double : se pencher sur la manière
singulière dont l'expérience du numineux peut continuer de s'inscrire dans les
textes des écrivains nordaméricains, mais proposer également de faire le
point sur les réflexions philosophiques, historiques et géographiques qui
problématisent la notion même d'espace sauvage sacralisé. Mot(s) clés libre(s) : éthique environnementale, philosophie de la nature, nature (esthétique)
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EN-2. Ethics and the safeguarding of nature: preservation or conservation ?
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 24-04-2015
/ Canal-u.fr
LARRERE Catherine
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Catherine Larrère discusses the distinction which can be made between two very different ideas of nature protection: preservation and conservation. She relies on the works of John Muir and Gifford Pinchot. Mot(s) clés libre(s) : conservation, ethics, environment, preservation
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EN-1. Environmental ethics
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 24-04-2015
/ Canal-u.fr
LARRERE Catherine
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Catherine Larrère discusses environmental ethics, especially relying on the work of Aldo Leopold. She addresses the issue of environmental value, of bio- and anthropo-centrism, and concludes with a presentation of the two founding principles of environmental ethics. Mot(s) clés libre(s) : ethics, environment
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Actualité de l'animal-machine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LARRERE Catherine, LARRERE Raphael
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureOn a pu croire que la théorie cartésienne de l’animal-machine avait perdu toute vertu heuristique, et que l’animal était, depuis lors, considéré comme un être sensible doté d’états mentaux. Or, on assiste avec le développement des techno-sciences, à une nouvelle réification de l’animal.Déjà la zootechnie moderne considère l'animal comme une «machine vivante à aptitude multiple». Certes, il ne s'agit plus de l'automate cartésien : l'animal de la zootechnie est une machine thermodynamique dotée de mécanismes d'autorégulation, un engin cybernétique. On tente d'en améliorer le rendement énergétique, on tend à maximiser l'efficacité de toutes ses fonctions (nutrition, croissance, reproduction).En décomposant ses besoins (glucides, lipides, protides) en éléments simples, appelant des rations alimentaires elles aussi décomposées en éléments simples, on a obtenu une augmentation considérable de productivité … et l’on a recyclé des prions. Si les vaches peuvent devenir «folles» c’est peut-être que ce ne sont pas que des machines thermodynamiques.La génétique contemporaine travaille sur une autre analogie : l’animal n’est plus une machine thermodynamique, mais un programme d’ordinateur, que l’on peut à loisir enrichir d’informations nouvelles. Les biotechnologies prétendent ainsi «fabriquer» des animaux «programmés» pour développer des caractéristiques intéressantes, soit pour la recherche médicale, soit pour la production. L’espoir est même de parvenir à cloner ces animaux transgéniques, et donc de pouvoir les dupliquer à volonté. Pourtant, jusqu’à maintenant, ces «constructions génétiques» sont des bricolages mal maîtrisés, dont on ignore encore largement les effets sur la physiologie et le comportement de l’animal. Combien d’échecs et d’embryons non viables pour un résultat spectaculaire ? S’il y a tant de casse, c’est peut-être que les animaux (comme les végétaux d’ailleurs) ne sont pas réductibles à leur «programme génétique».Enfin, l’animal est en première ligne du programme de naturalisation de l’esprit. L’analogie du cerveau et de l’ordinateur invite à analyser le comportement des animaux comme le traitement, plus ou moins complexe, des informations stockées dans certains lobes de leur cerveau, et de celles qui leur parviennent du contexte dans lequel ils se trouvent. D’une part, ces recherches tendent à établir une continuité entre le fonctionnement du cerveau des mammifères et des hommes – et en ce sens brouillent les frontières entre humain et non-humain. D’autre part, elles ont aidé la robotique à «fabriquer» des automates se comportant comme des animaux domestiques, et brouillent les frontières entre l’animal et la machine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Amélioration génétique, Animal-machine, Animalité (philosophie), Biologie -- Philosophie, Biotechnologies, Génétique animale, Homme -- Animalité, Identité humaine, Théories du vivant, Zootechnie
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2. Éthiques de la protection de la nature : préservation ou conservation
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 24-04-2015
/ Canal-u.fr
LARRERE Catherine
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Dans cette vidéo, Catherine Larrère discute de la distinction qui peut être faite entre deux conceptions très différentes de la protection de la nature : la préservation et la conservation. Pour ce faire, elle s'appuie sur les oeuvre de John Muir et de Gifford Pinchot. Mot(s) clés libre(s) : environnement, éthique, conservation, préservation
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1. Éthiques environnementales
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 24-04-2015
/ Canal-u.fr
LARRERE Catherine
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Dans cette vidéo, Catherine Larrère discute de l'éthique environnementale, en s'appuyant notamment sur l'oeuvre d'Aldo Léopold. Elle se penche sur les questions de valeur de l'environnement, de bio- et d'anthropo-centrisme, et conclut par une présentation des deux fondements des éthiques environnementales. Mot(s) clés libre(s) : environnement, éthique
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