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L'enseignement des Sciences Médicales en Algérie : Problématique des scicences fondamentales
/ Canal U/Tice Médecine Santé, François KOHLER
/ 07-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SLAMA Abdelhak, MEGUENI Kaouel, BERBER Necib
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Contexte: l'enseignement des sciences fondamentales en médecine représente un pré-requis à la compréhension des aspects pathologiques, avec en perspective l'ouverture d'un champ de recherche infini, mais devant la disparition de certaines de ces disciplines et le désintérêt manifeste suscité par cette situation, se pose la question de l'avenir de ces disciplines.
But: nous tenterons ici de faire l'inventaire de cette situation et de proposer des ébauches de solutions.
Problématique: l'analyse de l'état des lieux met en exergue les points suivants:
des difficultés en rapport avec la langue d'enseignement, une réglementation et programme peu flexibles et l'absence de relation enseignant-enseigné.
des difficultés liées à l'enseignant, en partie l'absence de formation pédagogique, et la faible motivation.
des difficultés liées à l'étudiant, avec un produit non préparé à l'enseignement universitaire, perte de repères, spectateur plutôt qu'acteur, évaluation aléatoire.
Conclusion: une sérieuse prise en charge des problèmes pédagogiques des enseignants et des enseignés, ainsi que plans de carrière permettraient de donner une place à ces disciplines. Mot(s) clés libre(s) : 2008, alégrie, cidmef, lille, médecine, sciences fondamentales, sifem
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SFSP Lille 2011 – L’expertise des produits de santé : intérêt, limites, évolution
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SAUER Fernand
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Titre : SFSP Lille 2011 – L’expertise des produits de santé : intérêt, limites, évolutionIntervenant(s) : Fernand Sauer, Ancien directeur exécutif de l’Agence européenne des médicaments (EMA)Résumé : La mise au point et le suivi des produits de santé ont donné lieu, au cours des trente dernières années, à un développement considérable de l’expertise dans les nombreuses disciplines au sein des industries de santé au sens large (médicaments, produits de diagnostic, appareils médicaux, cosmétiques, produits diététiques). Il sera surtout question ici des médicaments.L’expertise dominante des entreprises multinationales, ainsi que des organismes de recherche préclinique et clinique, a été progressivement encadrée par des exigences de plus en plus strictes émanant de la législation européenne et des guides de bonnes pratiques internationales (guidelines ICH). Les autorités publiques se sont dotées d’agences sanitaires capables de mieux surveiller les activités des opérateurs privés grâce au recrutement de personnel scientifique en interne et au recours à des comités d’experts spécialisés. Le recrutement d’experts compétents met généralement en concurrence le public et le privé du point de vue des rémunérations et du prestige, avec à la clé des problèmes de conflits d’intérêt, y compris entre firmes rivales.Jusqu’au début des années 1990, la capacité d’expertise du ministère de la santé était très limitée et les garanties fournies par les « experts agréés» très faibles. Les défauts de fabrication constituaient alors une préoccupation importante, ce qui a conduit à la mise en place d’une véritable expertise de la qualité pharmaceutique et des bonnes pratiques de fabrication au sein des entreprises européennes, puis au niveau des inspections et des laboratoires de contrôle. Ces besoins d’expertise analytique et biologique se sont accrus avec le développement de la biotechnologie, la délocalisation de la fabrication des matières premières en Inde et en Chine et la multiplication de contrefaçons dans le commerce mondial. Face à l’explosion du coût de la recherche clinique, les méthodologies et les expertises concernant la sécurité des médicaments, notamment en matière de pharmacovigilance et de pharmaco-épidémiologie ont pris du retard. Un renforcement du cadre légal et des outils de recueil et de traitement des données, avec ouverture au public, est en cours.L’affaire du « Médiator » a soulevé de multiples interrogations sur les lacunes éventuelles du système de sécurité sanitaire applicable aux médicaments en France, et par extension, en Europe. Le débat s’est concentré sur l’indépendance de l’expertise interne ou externe disponible au niveau de l’AFSSAPS et les questions complexes relatives aux liens et aux conflits d’intérêt. La mise en cause des responsables techniques au sein de la firme concernée, le rôle des experts auxquels elle a eu recours, relèvent d’un volet contentieux qui devrait fournir d’autres enseignements sur les causes de ce drame.Les compétences et les expertises nécessaires sont en place à l’Agence française comme à l’Agence européenne. Leur indépendance scientifique n’est en principe pas à mettre en cause. Au fil du temps, l’empilement et la complexité des procédures, la crainte des contentieux, la segmentation des tâches et la multiplication des comités ont pu ralentir les travaux et masquer certaines priorités de santé publique. Mieux assurer la circulation, le croisement et la transparence des informations sensibles et rétablir les réflexes de sécurité sanitaire au niveau des experts scientifiques constituent les enjeux principaux des autorités compétentes pour retrouver la confiance du public dans les mois qui viennent.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : session plénière de clôture, expertises et connaissances. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise Mot(s) clés libre(s) : expertise, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Loi de santé publique et expertises - Discussion
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SALAMON Roger, LENOIR Daniel
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Titre : SFSP Lille 2011 – Loi de santé publique et expertisesIntervenant(s) : Roger Salamon, Président du Haut Conseil de la santé publique, Daniel Lenoir, Directeur général de l’ARS Nord Pas-de-CalaisRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Son but est de contribuer à clarifier les différentes définitions de l’expertise et l’organisation de sa production dans notre pays. Seront envisagés le rôle des experts non seulement dans les crises de sécurité sanitaire mais aussi dans la définition des politiques de santé, les relations avec le pouvoir politique et économique, et les nouvelles formes d’expertises.L’expertise mobilise les porteurs de la connaissance scientifique et technique dans leurs disciplines respectives, afin d’analyser au mieux les contextes et de proposer des actions. Elle mobilise également l’approche interdisciplinaire et favorise la préparation de la décision en situation d’incertitude. Mais la décision revient, in fine, au pouvoir politique.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et politiques de santé du national au régional. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : experts, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Loi de santé publique et expertises
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SALAMON Roger
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Titre : SFSP Lille 2011 – Loi de santé publique et expertisesIntervenant(s) : Roger Salamon, Président du Haut Conseil de la santé publiqueRésumé : Le congrès 2011 de la SFSP est centré sur les expertises en santé publique. Son but est de contribuer à clarifier les différentes définitions de l’expertise et l’organisation de sa production dans notre pays. Seront envisagés le rôle des experts non seulement dans les crises de sécurité sanitaire mais aussi dans la définition des politiques de santé, les relations avec le pouvoir politique et économique, et les nouvelles formes d’expertises.L’expertise mobilise les porteurs de la connaissance scientifique et technique dans leurs disciplines respectives, afin d’analyser au mieux les contextes et de proposer des actions. Elle mobilise également l’approche interdisciplinaire et favorise la préparation de la décision en situation d’incertitude. Mais la décision revient, in fine, au pouvoir politique.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et politiques de santé du national au régional. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : experts, santé publique, SFSP Lille 2011
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EEHU Lille 2011 – Conduites addictives au travail : l’alcool au travail.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 31-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SALAMBIER-TRICHART Alexandra
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Titre : EEHU Lille 2011 – Conduites addictives au travail : l’alcool au travail : Intervenants : Alexandra SALEMBIER-TRICHART (Médecin du Travail, CHRU de Lille).Résumé : Les entreprises n’échappent pas aux conduites addictives :Les risques:• dégradation du climat social• absentéisme• malfaçons• accidents (15 à 20% des accidents mortels du travail)• baisse des performancesLes possibilités du médecin du travail :• actions collectives: informations sur les produits, alerter sur les dangers• actions individuelles: réadaptation au travail, repérage précoce, interventions brèves…• aptitude au travail: permet une prise de conscience, en particulier s ’il existe un danger pour les collègues• Mais surtout: « éviter toute altération de la santé du salarié du fait de son travail… »L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors de la réunion de l’EEHU (Espace Ethique Hospitalier et Universitaire de Lille) sur le thème approche clinique de l’éthique en situations cliniques, en formation et en recherche. Lille-Arras le 31mai 2011.Organisé avec le partenariat de l’UNF3S/UMVF et le FSP mère – enfant du ministère des affaires étrangères.Réalisation, production : Canal U/3S Mot(s) clés libre(s) : clinique, EEHU, éthique, génétique, Lille 2011, prévention
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SFSP Lille 2011 – Les produits et services de l’expertise
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 04-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
ROY Denis A.
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Titre : SFSP Lille 2011 – Les produits et services de l’expertise : impératif d’optimisation d’un processus d’affaires scientifiquesIntervenant(s) : Roy Denis A. - Vice président aux Affaires scientifiques, INSPQRésumé : Le processus d’affaires scientifiques de l’INSPQ permet de faire le pont entre la connaissance et l’action en santé publique. Notre démarche scientifique est tributaire de nombreux partenariats formels et informels, en amont et en aval de nos productions, qui nous procurent une capacité considérable de mobilisation des connaissances scientifiques et expérientielles pertinentes à la décision en santé publique. Dans son essence, notre processus d’affaires scientifiques permet de valoriser des données, de l’information et des connaissances en déployant une diversité de processus et méthodes, de manière à dégager une expertise en santé publique qui prend la forme de produits (information spécialisée, information adaptée et instrumentation) et de services (expertise-conseil, formation et analyses spécialisées) distinctifs. Dans sa recherche d’excellence scientifique, l’Institut formalise sa gestion et mobilise divers leviers organisationnels et administratifs. Il doit notamment miser sur des standards explicites de qualité scientifique, des stratégies de développement des compétences du personnel et de transfert des connaissances. Les enjeux scientifiques et éthiques sont nombreux. Les cibles d’améliorations sur lesquelles nous travaillons actuellement seront discutées lors de la session.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : expertise québécoise en santé publique : organisation, gestion, diversité, rôles des experts, relation avec les décideurs et la population. Animation : Hélène Valentini (INSPQ). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, Québec, INSPQ, processus d’affaires scientifiques, partenariats, gestion de l’expertise, éthique Mot(s) clés libre(s) : éthique, expertise, gestion de l’expertise, INSPQ, partenariats, processus d’affaires scientifiques, Québec, santé publique, SFSP Lille 2011
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La vocation médicale....
/ François KOHLER, Canal U/Tice Médecine Santé
/ 07-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ROLAND Jacques
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Lors du colloque de la CIDMEF, SIFEM de Lille 2008, Le Pr Jaques Roland évoque ce qu'est et ce que sont les déterminants de la vocation médicale. Mot(s) clés libre(s) : 2008, cidmef, lille, médecin, sifem, vocation, vocation médicale
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Evaluation de la formation initiale en Odontologie à la faculté de Clermont-Ferrand
/ François KOHLER, Canal U/Tice Médecine Santé
/ 07-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ROGER-LEROIS V
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Contexte : Evaluer la qualité de sa formation est indispensable à un UFR car ce dernier doit en permanence s'interroger sur le profil que doit avoir le jeune diplomé et si celui-ci répond aux besoins en santé de la population.
But : Des étudiants et des jeunes diplômés en odontologie ont évalué leurs compétences professionnelles afin dse mettre en évidence celles qui sont parfaitement acquises et celles qui ne le sont pas, ceci dans un but d'améliorer la formation initiale donnée au sein de l'UFR.
Méthode : Un questionnaire en deux parties a été distribué aux deux premières années du cursus ainsi qu'aux jeunes diplômés sortis depuis un et trois ans. la première partie concernait le profil du répondant (âge, sexe, type d'exercice, habitudes de formation continue...). La deuxième partie permettait au répondant de s'auto-évaluer de 0 à 10 grâce à une échelle analogue visuelle (EVA) sur 52 compétences professionnelles élaborées par le réseau thématique européen DentED. Les répondants devaient également préciser les 5 compétences qui,n selon eux, devaient être approfondies au cours du cursus. Cette étude était anonyme et basée sur le volontariat.
Résultats : Les compétences obtenant les meilleurs scores sont celles généralement reconnues comme étant les plus facilement assimilables dans la littérature. 13 compétences ont obtenus un score inférieur à 5/10 montrant le besoin de formation supplémentaire notamment dans le domaine de l'implantologie, de la chirurgie parodontale, des pathologies de l'articulation temporomandibulaire et de la gestion du cabinet dentaire. parmi ces 13 compétences, on retrouve logiquement les 5 que les répondant veulent voir approfondies. par contre ces 5 compétences ne sont pas obligatoirement celles qui ont obtenues les scores les plus faibles ce qui tendrait à montrer que certaines compétences selon les répondant ne font pas partie du profil du chirurgien dentiste farnçais.
Conclusions : Il est maintenant du devoir de notre UFR d'améliorer la qualité de sa formation notamment en réorganisantrcertains de ses enseignements et en intensifiant la pratique des stages en milieu professionnel qui permettront notamment d'amliorer l'acquisition de compétences difficielemen assimilable en milieu hospitalier comme la gestion du cabinet dentaire Mot(s) clés libre(s) : cidmef, éàà_, évaluation, formation initiale, lille, odontologie, sifem
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SFSP Lille 2011 – Conflits d’intérêts : mise en perspective avec les pratiques dans d’autres pays
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
RODWIN Marc A., SAFRA Edmond J.
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Titre : SFSP Lille 2011 – Conflits d’intérêts : mise en perspective avec les pratiques dans d’autres paysIntervenant(s) : Marc A. Rodwin, Edmond J. Safra Center Research Lab Fellow, Harvard University, Professor of Law, Suffolk University Law SchoolRésumé : En France, le scandale du Mediator mis en lumière les conflits d'intérêts qui gangrènent le système de santé national. De récents rapports officiels montrent que les autorités publiques ont eu recours à des experts en situation de conflit d'intérêts. Mais le scandale révèle également des conflits d'intérêts plus profonds, dus à l'absence de séparation entre les personnes qui développent, qui évalue, qui commercialise et qui prescrivent les nouveaux médicaments. Cette présentation examen les conflits d'intérêts en médecine au sein des systèmes de soins aux États-Unis, en France et au Japon. Aux Etats-Unis, les conflits d'intérêts des médecins résultent : de la pratique de la médecine par des « médecins entrepreneurs » ; des liens entre les médecins et l'industrie pharmaceutique; de la possibilité de posséder des établissements de santé; de l'influence des financeurs des soins (notamment des assureurs) sur les choix des médecins. Les conséquences en sont souvent dévastatrices tant pour les patients que pour la société.Les différences nationales dans l'organisation de la pratique médicale, ainsi que l'articulation entre les possibilités de contrôle de la profession sur les pratiques professionnelles, le jeu du marché et le contrôle de l'État, entraînent des variations dans les types et l'importance des conflits d'intérêts présents dans chaque système. Malheureusement, nombre de propositions pour régler les conflits d'intérêts des médecins n'offrent pas de solutions pertinentes. Mais, il est possible d'atténuer l'importance des conflits d'intérêts grâce à des réformes et des règles soigneusement construites. En prenant une série de mesures à la fois dans le secteur publique et privé, les Etats-Unis, la France et le Japon ont plus d’une ordonnance possible pour guérir de cette maladie perçue comme incurable..L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et déontologie. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : experts, santé publique, SFSP Lille 2011
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SFSP Lille 2011 – Expertises et déontologie en santé publique - Discussion
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 02-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
RODWIN Marc A., MASSÉ Raymond
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Titre : SFSP Lille 2011 – Expertises et déontologie en santé publique - discussionIntervenant(s) : Marc A. Rodwin, Edmond J. Safra Center Research Lab Fellow, Harvard University, Professor of Law, Suffolk University Law School et Raymond Massé, Département d’anthropologie, Université Laval, QuébecRésumé : En France, le scandale du Mediator mis en lumière les conflits d'intérêts qui gangrènent le système de santé national. De récents rapports officiels montrent que les autorités publiques ont eu recours à des experts en situation de conflit d'intérêts. Mais le scandale révèle également des conflits d'intérêts plus profonds, dus à l'absence de séparation entre les personnes qui développent, qui évalue, qui commercialise et qui prescrivent les nouveaux médicaments. Cette présentation examen les conflits d'intérêts en médecine au sein des systèmes de soins aux États-Unis, en France et au Japon. Aux Etats-Unis, les conflits d'intérêts des médecins résultent : de la pratique de la médecine par des « médecins entrepreneurs » ; des liens entre les médecins et l'industrie pharmaceutique; de la possibilité de posséder des établissements de santé; de l'influence des financeurs des soins (notamment des assureurs) sur les choix des médecins. Les conséquences en sont souvent dévastatrices tant pour les patients que pour la société.Les différences nationales dans l'organisation de la pratique médicale, ainsi que l'articulation entre les possibilités de contrôle de la profession sur les pratiques professionnelles, le jeu du marché et le contrôle de l'État, entraînent des variations dans les types et l'importance des conflits d'intérêts présents dans chaque système. Malheureusement, nombre de propositions pour régler les conflits d'intérêts des médecins n'offrent pas de solutions pertinentes. Mais, il est possible d'atténuer l'importance des conflits d'intérêts grâce à des réformes et des règles soigneusement construites. En prenant une série de mesures à la fois dans le secteur publique et privé, les Etats-Unis, la France et le Japon ont plus d’une ordonnance possible pour guérir de cette maladie perçue comme incurable..L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : Les expertises en santé publique. Session : Expertises et déontologie. Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, experts Mot(s) clés libre(s) : experts, santé publique, SFSP Lille 2011
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