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Pouvoir, langue et coutume au XVIe siècle / Jean-Pierre Cavaillé
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CAVAILLE Jean-Pierre
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Jean-Pierre Cavaillé se propose d'examiner la relation entre langue et coutume au XVIe siècle, qui donne lieu au XVIe siècle à une réflexion particulièrement riche et diversifiée, en prenant en compte les couples notionnels mobilisés à l'époque pour théoriser à la fois la nature des langues, faire leur histoire, assurer leur promotion et penser la juste relation du pouvoir politique aux langues écrites et parlées par les sujets : « langues naturelles » et langues artificielles (ou plutôt langues « d'art »), langues « vulgaires » et langues « nobles », langage « maternel » et celui qui ne l'est pas, enfin « langue du pays » et « langue du roi » ou « langue de la cour ».L'importance assumée dans ces discussion par la notion, à la fois juridique, anthropologique et linguistique de « coutume », permet, entre autres choses de revenir sur le mythe de Villers-Cotterêts (ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539), aujourd'hui plus que jamais opératoire dans les discours publics. Cette déconstruction du mythe nous servira de terrain pour esquisser une première analyse des relations complexes entre langue, coutume, droit et pouvoir politique au moment où le français, comme d'autres langues vulgaires en Europe, à la faveur d'une dynamique indissociablement politique et culturelle, entreprend de rivaliser avec le latin et le grec.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : droit (langage), droit coutumier, français (langue), langage et langues (XVIe siècle), politique linguistique (XVIe siècle), sociolinguistique
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There could be ten seconds where everyone is connected and you feel really joined by the same thread and it’s really magical
/ 06-11-2015
/ Canal-u.fr
CANCE Caroline
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Joint actions require an ability to understand and predict the actions of others far enough into the future to
have time to plan and execute matching motor programs. Here I will review experiments in which we have
tracked information flow from one brain to another to show that the motor system seems to play a key role in
these functions. I will embed this experimental data in a Hebbian learning model, which posits that
predictions are the result of synaptic
plasticity during selfobservation. Jointly this talk will aim to trigger thoughts on how we can study the
involvement of the motor system in coordinating actions across individuals Mot(s) clés libre(s) : interaction linguistique, improvisation
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Deconstructing “joint improvisation”
/ 06-11-2015
/ Canal-u.fr
BROWN Steven
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What is “joint” and what is “improvisational” about joint improvisation? The “joint” aspect can be contrastedwith solo improvisation, such as that of a jazz pianist. Even when jazz pianists improvise in the context of anensemble, the arrangement of these improvisationsis often serial, rather than simultaneous: each instrumentalist improvises in turn while other members of theensemble play relatively fixed parts. This is in contrast to forms of improvisation in which two or moreperformers improvise simultaneously, either as separate entities (as occurs in contemporary dance) or as acollective unit (as in 2personimprov acting or contact improvisation). To understand all of these cases, weneed to think about the partnershiparrangement of the performers and their leader/follower dynamic. Next, to explore the “improvisational”aspect, we need to realize that improvisation is, first and foremost, a form of creativity, in particular the typethat occurs online during performance. This is in contrast to online types of creativity that occur away fromperformance – such as brainstormingsessions – as well as to longterm(offline) forms of group creativity, such as technology development or theproduction of an opera. As such, we need to examine established models of improvisation in order tounderstand how joint improvisation might occur. Influential models from the study of jazz include Pressing’smodel of recombining prelearnedstructures, and JohnsonLaird’smodel of rulebasedimprovisation.
Finally, I will examine neural aspects of the “joint” and the “improvisational” by describing the results of thefirst twopersonfunctional MRI study of improvisation during partnered movement. Mot(s) clés libre(s) : interaction linguistique, improvisation
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Penser en langues | In Sprachen denken - Martina Löw
/ FMSH Production
/ 14-03-2016
/ Canal-u.fr
BOURDIN Alain, Lefeuvre Marie-Pierre, Bretschneider Falk, Renault Didier
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2ème rencontre franco-allemande de traducteurs en sciences humaines et sciences sociales
14, 15 et 16 mars à Paris
Organisée par les Editions Maison des sciences de l'homme, la 2ème rencontre "Penser en langues | In Sprachen denken" propose d’ouvrir une plate-forme de débat sur le statut intellectuel, culturel et social de la traduction et d’initier des coopérations à long terme entre la France et l’Allemagne.
Pendant trois jours, chercheurs, traducteurs et éditeurs discuteront ensemble de la traduction comme élément constitutif de la construction d’une pensée. Outre les conférences et débats ouverts au public, la manifestation mettra également l’accent sur le travail en ateliers.
Découvrez l'intégralité du programme
Bibliothèque allemande
Dans le cadre de cette rencontre, une des dernières publications de la collection Bibliothèque allemande, Sociologie de l'espace de Martina Löw sera présentée et un débat sera organisé à l'Institut Goethe en présence de l’auteur, de Marie-Pierre Lefeuvre (Université François Rabelais, Tours / Maison des Sciences de l’Homme Val de Loire, CITERES Equipe Construction Politique et Sociale des Territoires), d’Alain Bourdin (Lab’urba – École d’urbanisme de Paris- Université de paris Est / Directeur de la Revue Internationale d’urbanisme), modération Falk Bretschneider (EHESS).
Retrouvez toutes les informations sur le site Penser en langues
Lundi, 14 mars 2016
Goethe-Institut Paris // 17, avenue d'Iéna, 75116 Paris
14h00-14h30 : Mot d‘accueil
14h30-15h45 : Heinz Wismann (EHESS) : D’une langue à l’autre: l’Odyssée de la pensée
16h15-18h : Hans-Jörg Rheinberger (Max-Planck-Institut Berlin) : Derrida übersetzen ; en
présence de son traducteur Arthur Lochmann
18h-19h : Apéritif dinatoire
19h-20h30 : Débat autour de la parution en français du livre Sociologie de
l’espace de Martina Löw aux éditions de la maison des sciences de l'homme, traduit
par Didier Renault
en présence de l’auteur, de Marie-Pierre Lefeuvre (Université François Rabelais, Tours /
Maison des Sciences de l'Homme Val de Loire, CITERES Equipe Construction Politique et
Sociale des Territoires), d’Alain Bourdin (Lab'urba - École d'urbanisme de Paris- Université
de paris Est / Directeur de la Revue Internationale d'urbanisme), modération Falk
Bretschneider (EHESS) Mot(s) clés libre(s) : sémiologie, linguistique, littérature
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La linguistique descriptive au 20e siècle
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 13-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BLANCHE-BENVENISTE Claire
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Conférence du 13 février 2000 par Claire Blanche-Benveniste. La linguistique "descriptive", discipline qui se donne pour tâche de décrire les différentes langues parlées par les hommes dans le monde, s'est trouvée au cours du XXème siècle placée au coeur de grandes polémiques. Comme dans d'autres disciplines, les spécialistes ont cherché des méthodes permettant de rendre compte à la fois de la très grande diversité des phénomènes attestés par les langues ("Les langues peuvent différer sans limite"", affirmait M. Joos en 1966 à propos des langues indiennes d'Amériques) et des caractéristiques universelles qu'on pouvait y déceler (par exemple "les propriétés formelles de toute langue humain possible", comme l'écrivait Chomsky en 1957). Parvient-on à concilier la description sur le terrain et la recherche cognitive ? N'a-t-on pas déjà décrit toutes les langues ? Reste-t-il des zones vierges, comme les taches blanches dans les anciennes cartes de géographie ? Ou bien s'agit-il seulement de tout recommencer avec des méthodes nouvelles, y compris pour des langues déjà si souvent décrites au cours des siècles passés, comme le français ?" Mot(s) clés libre(s) : analyse linguistique, langage et langues, langues (diversité), linguistique descriptive, sciences cognitives
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Dialoguer avec l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 12-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
BERTRAND Michel, ALBERT Jean-Pierre, MARIN Richard, MACARY-GARIPUY Pascale
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Journée d'études "Dialoguer avec de l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss", organisée par les Études Doctorales (TESC, CLESCO et ALLPH@) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Partie 1 : Levi-Strauss en contexte : échanges et influences. Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 5 mars 2010. [note : les interventions de l'après-midi n'ont pas été enregistrées].Interventions1. Présentation de la journée d'études / Michel BERTRAND2. Ouverture de la journée d'études : Variations sur un centenaire / Jean-Pierre ALBERT3. Roman Jackobson et Claude Lévi-Strauss : linguistique et anthropologie structurales / Jean-Pierre ALBERT (co-écrit par Jacques DURAND)La rencontre entre Roman Jakobson et Claude Lévi-Strauss à New York pendant la deuxième guerre mondiale et la collaboration entre les deux hommes est connue. Elle a été un de moments fondateurs de ce qu'on a appelé le structuralisme. Quels étaient les concepts de base du structuralisme en linguistique, une science présentée par Claude Lévi-Strauss comme la discipline pilote pour les sciences humaines et sociales ? Comment ces concepts ont-ils pu contribuer à une véritable refondation de domaines de l’anthropologie aussi centraux que les études sur la parenté et le symbolisme des mythes et des rituels ? On cherchera à évaluer les acquis de l’approche structuraliste dans les deux disciplines et aussi ses limites, à la lumière de leurs évolutions ultérieures.4. Lévi-Strauss a-t-il influencé Braudel et la Nouvelle histoire ? / Richard MARINClaude Lévi-Strauss et Fernand Braudel se sont en définitive assez peu côtoyés, exception faite de leur séjour à São Paulo, au milieu des années 1930, mais ils ont pas mal débattu, par textes interposés. Ainsi, en 1958, "Histoire et sciences sociales : la longue durée", le célèbre article rédigé par Braudel pour les Annales, se voulait-il une réponse à l’Anthropologie structurale de Lévi-Strauss, paru la même année et qui contenait de vives critiques à l’égard de l’histoire. En 1983, dans la revue fondée par Marc Bloch et Lucien Febvre, « Histoire et ethnologie », de Lévi-Strauss, revenait sur le rapport entre les deux disciplines. Après avoir présenté à grands traits la teneur de tels échanges, la communication s’efforcera de jauger l’influence de l’anthropologie structurale sur l’auteur de la Méditerranée mais aussi sur le courant de la Nouvelle histoire dominant dans les années 1970.5. La structure et le réel : Lévi-Strauss et Lacan / Pascale MACARY-GARIPUYLa psychanalyse fut une des maîtresses du jeune Lévi-Strauss et si la découverte freudienne fut une référence du début de l’œuvre, il faut bien avouer qu’il s’en éloigna de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de la théorie. Lévi-Strauss dit ne pas entendre le travail de Lacan, son contemporain et son aîné dans l’effervescence de la pensée française des années 60 ; ce dernier en revanche admira profondément l’anthropologue et lui fit de nombreux emprunts. Ainsi la notion de "structure" -toujours langagière- est-elle devenue un concept majeur pour rendre compte des trois façons de soutenir l’existence humaine selon les modes névrotique, psychotique ou pervers, déjà dégagés par Freud ; sans le travail de Lévi-Strauss, Lacan aurait sans doute eu plus de difficulté à produire son fameux « l’inconscient est structuré comme un langage ». Mais la psychanalyse, en gardant toujours vif le concept de structure, a troué cette dernière par le réel, que Lévi-Strauss laissait à l’extérieur, l’abandonnant à son incommensurable ou à son impossible saisie. La communication de Pascale Macary-Garipuy explique en quoi la psychanalyse a dépassé la notion de structure langagière comme prééminente dans l’expérience humaine au profit d’un nouage reliant imaginaire (corps), symbolique (langage), réel (jouissance) et tente de dégager en quoi cela fait anthropologie. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie structurale, Claude Lévi-Strauss (1908-2009), épistémologie des sciences sociales, Fernand Braudel (1902-1985), histoire (science), Jacques Lacan (1901-1981), linguistique structurale, psychanalyse, Roman Jakobson (1896-1982)
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La créolité comme alternative à la mondialisation anglo-saxonne / Jean Bernabé
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
BERNABÉ Jean
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La créolité comme alternative à la mondialisation anglo-saxonne. Jean BERNABÉ. Dans colloque "Identités américaines : relations et interactions - American Identities in relation and interaction" organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.Plus de vingt ans après sa sortie, Jean Bernabé revisite "l’Éloge de la créolité", essai paru en 1988 chez Gallimard sous sa plume et celle de ses cosignataires Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant. Il approfondit les divers contextes et processus de créolisation en faisant un sort particulier au facteur insulaire dans sa dimension physique et géopoétique, elle-même inscrite dans une logique où l’archipel, comme condition incontournable, constitue le symbole du particulier ouvert sur l’universel. Resituant le mouvement de la Créolité par rapport à celui de la Négritude, sa relecture de l’essai met l’accent sur les dérives réelles et potentielles imputables aux notions de diversalité et de cultures mosaïques. Une réflexion sur les concepts d’hominisation, de créolisation et de mondialisation dégage des perspectives politiques sous les espèces du « partage des ancêtres », condition sine qua non, selon lui, du bien-vivre ensemble à l’échelle de la planète. En un mot, "l’Éloge de la créolité" devrait désormais donner lieu à une véritable « épreuve » de la Créolité, dans sa dimension mondiale.[La communication de Jean Bernabé est précédée d'une présentation par Catherine Lanone (univ. Toulouse-Le Mirail, France) et suivie d'un débat avec le public]. Mot(s) clés libre(s) : créolisation, identité (créole), identité (Etats-Unis), langues créoles (linguistique), origine et développement des créoles
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La créolité comme alternative à la mondialisation anglo-saxonne / Jean Bernabé
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
BERNABÉ Jean
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La créolité comme alternative à la mondialisation anglo-saxonne. Jean BERNABÉ. Dans colloque "Identités américaines : relations et interactions - American Identities in relation and interaction" organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.Plus de vingt ans après sa sortie, Jean Bernabé revisite "l’Éloge de la créolité", essai paru en 1988 chez Gallimard sous sa plume et celle de ses cosignataires Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant. Il approfondit les divers contextes et processus de créolisation en faisant un sort particulier au facteur insulaire dans sa dimension physique et géopoétique, elle-même inscrite dans une logique où l’archipel, comme condition incontournable, constitue le symbole du particulier ouvert sur l’universel. Resituant le mouvement de la Créolité par rapport à celui de la Négritude, sa relecture de l’essai met l’accent sur les dérives réelles et potentielles imputables aux notions de diversalité et de cultures mosaïques. Une réflexion sur les concepts d’hominisation, de créolisation et de mondialisation dégage des perspectives politiques sous les espèces du « partage des ancêtres », condition sine qua non, selon lui, du bien-vivre ensemble à l’échelle de la planète. En un mot, "l’Éloge de la créolité" devrait désormais donner lieu à une véritable « épreuve » de la Créolité, dans sa dimension mondiale.[La communication de Jean Bernabé est précédée d'une présentation par Catherine Lanone (univ. Toulouse-Le Mirail, France) et suivie d'un débat avec le public]. Mot(s) clés libre(s) : Origine et développement des créoles, créolisation, identité (créole), identité (Etats-Unis), langues créoles (linguistique)
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Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentales des étrangers à Dakar / Oumar Barry
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BARRY Oumar
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« Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentale des étrangers à Dakar », Oumar BARRY (psychologue, enseignant-chercheur FLSH, Université Cheikh Anta DIOP, Sénégal). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009.Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A3 : Réaménagements des pratiques de soin et questionnements interculturels.La capitale dakaroise accueille de nouvelles catégories populations, provenant d’horizons très divers, dont un nombre de plus en plus croissant serait confronté à des problèmes de santé mentale avérés ou potentiels. Ces problèmes sont consécutifs à des vécus dramatiques (guerres, viols, catastrophes naturels, assassinats de parents, pauvreté, etc.) qui les ont conduit à migrer vers Dakar. Dans cette ville, elles doivent s’adapter à des situations difficiles de survie au quotidien dans un contexte culturel et linguistique qui leurs est complètement étranger. Elles sont aussi souvent dans une logique de recherche de soins de santé mentale, car dans ce domaine, Dakar garde encore une image valorisée en Afrique subsaharienne avec l’Ecole de Fann. Dans toutes les procédures thérapeutiques, il est reconnu que la parole joue un rôle important dans le processus, aussi bien pour le thérapeute que le patient. Elle permet à l’individu de formuler une demande d’aide en exprimant son vécu en mots, à des professionnels de la santé de poser un diagnostic, d'orienter la personne vers les services requis et de lui proposer un traitement et/ou un accompagnement approprié. Pourtant, nombre de ces étrangers demandent des services d’assistance psychologique et/ou psychiatriques, sans maîtriser les langues d’usage à Dakar, qui sont le français et le wolof. De même, les structures qui offrent ces services, déjà en nombre limité dans la capitale, font aussi face à une nouvelle catégorie de demandeurs au profil particulier qu’il faut prendre en compte. Ces différentes considérations nous amènent à nous poser les questions suivantes :- l’utilisation de langues autres que le français et le wolof par les migrants constitue-t-elle une barrière à l’accès à des services appropriés en santé mentale dans la ville de Dakar ?- au sein des structures sollicitées (hôpitaux, services sociaux, organismes et associations d’appui aux migrants), quelle est la réponse offerte pour accompagner et répondre aux besoins de santé mentale de populations usagères de langues étrangères ?- est ce que cela induit une modification de leurs pratiques ou offres de services ?Les données ici présentées sont collectées par le biais d’une enquête qualitative menée au sein des deux principales structures institutionnelles d’offres de services en santé mentale à Dakar et des organisations d’appui et d’accompagnement des migrants et réfugiés. Nous y avons ciblé des personnels de service, des migrants effectivement utilisateurs, ainsi que des potentiels solliciteurs des services de santé mentale à Dakar.Résultats attendus : les données de cette étude doivent montrer que la méconnaissance de la langue française et celle du wolof par les migrants vivant à Dakar demeure comme une barrière fondamentale à l'obtention de services appropriés en santé mentale. Il n’existe pas encore dans les structures à Dakar de services spécifiques en santé mentale en direction des personnes étrangères utilisant d’autres médiums autres que le français et le wolof. Les limites qu’impose la méconnaissance des langues d’usage appauvrissent toute la dimension « médiatrice » de la relation thérapeute-patient. Ceci a des incidences avérées sur la perception de la qualité des soins aussi bien par les soignants que les patients, et conduit ces derniers à s’orienter vers l’offre de soins de nouveaux acteurs. Néanmoins, le phénomène des mouvements migratoires à Dakar et leurs conséquences en terme de troubles mentaux et comportementaux interpelle de plus en plus le champ sanitaire dakarois. Le besoin de mise en place d’un dispositif d’offres de services spécifiques en santé mentale diversifiant davantage les médiums de communication se fait davantage ressentir. Il est à prévoir que le champ de l’offre de soins se diversifie davantage, avec de nouveaux acteurs. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, barrières linguistiques, communication interculturelle, migration intérieure, réfugiés, relations soignant-soigné, services de santé mentale (Dakar - Sénégal)
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Interview de Philippe Barbet, Directeur de l'UFR Eco-Gestion à l'Université Paris 13
/ Université Paris 13
/ 13-06-2014
/ Canal-u.fr
BARBET Philippe
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Philippe Barbet, Directeur de l'UFR Eco-Gestion à l'Université Paris 13 nous présente la nouvelle Licence de la rentrée 2014 avec un parcours "renforcement en langues : anglais et coréen" Mot(s) clés libre(s) : Anglais, science, coréen, langue, renforcement linguistique
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