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Colloque Dire, taire, masquer les origines dans la Péninsule ibérique : 15e-17e siècle / ouverture
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
Université Toulouse II-Le Mirail
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Dire, taire, masquer les origines dans la péninsule ibérique du Moyen Age au Siècle d'or : ouverture. Colloque international organisé par l'Équipe de recherche "Littérature Espagnole Médiévale et du Siècle d'Or" (LEMSO) du laboratoire France méridionale et Espagne : histoire des sociétés du moyen age à l'époque contemporaine (FRAMESPA) en collaboration avec le département d'études hispaniques et hispano-américaines. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail (UTM), Médiathèque José Cabanis, 22-24 mars 2010.Intervenants : Daniel Filâtre (président de l'Université Toulouse II-Le Mirail), Michel Bertrand (directeur adjoint du laboratoire FRAMESPA, UTM), Alain Cozic (directeur de l'UFR Lettres, Langues et Civilisations étrangères, UTM), Enrique Fraga (directeur du département Études Hispaniques et Hispano-américaines, UTM). Mot(s) clés libre(s) : civilisation ibérique (17e siècle), civilisation ibérique (Moyen Age), conscience historique (péninsule ibérique), histoire des idées (péninsule ibérique), littérature ibérique (15e-17e siècle), mythe et littérature (Espagne), Siècle d'or espagnol
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Barbey d'Aurevilly polémiste (3/3)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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Barbey d'Aurevilly polémiste. Colloque organisé par l'Equipe "Littérature et Herméneutique" (ELH) / Laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH) à l'Université Toulouse-Le Mirail (Toulouse 2), 26-28 mars 2008. "L’histoire de la polémique à notre époque est l’histoire même du journalisme.” C’est sur cette vision d’un XIXe siècle polémique par excellence que Pierre Larousse conclut l’article qu’il consacre à cette notion : un siècle fécond en batailles de mots et d’idées, qui trouvent dans la presse – alors en pleine expansion - un vecteur privilégié et une caisse de résonance sans précédent. Comme beaucoup d’écrivains de l’époque, Barbey d’Aurevilly se jette dans l’arène avec une fougue et une endurance qui le distinguent, et qui lui valent, entre autres, la réputation d’éreinteur que l’on sait. C’est précisément cette image de l’éreinteur que ce colloque sur la polémique permettra d’affiner : en dégageant, à côté de la posture du pamphlétaire, celle d’un écrivain qui discute, argumente et questionne un certain nombre de pratiques et de valeurs selon une démarche dynamique et constructive. Or cette démarche, sans rien perdre de sa véhémence ou de son intransigeance, n’est ni sans évolutions ni sans nuances, ce qui la rend d’autant plus intéressante à observer. Afin de mieux cerner l’importance, les caractères et les enjeux de la polémique aurevillienne, ce colloque organisé à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain avec le soutien des Célébrations nationales se propose d’aborder la question selon les axes suivants :- La place de la polémique dans l’activité critique de Barbey.- Les ressorts ou les soubassements réels et imaginaires de cette attitude et de cette activité polémiques.- Les cibles ou les adversaires de la polémique chez Barbey, et les différents domaines dans lesquels elle s’exerce.- Les objets privilégiés de la polémique aurevillienne- Les formes et les modalités de la polémique aurevillienne.- L’articulation de l’attitude ou du genre de la polémique avec d’autres dimensions que Barbey revendique : la fantaisie, la légèreté, le jeu, la fiction… Mot(s) clés libre(s) : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), littérature française (19e siècle), pamphlétaires
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Barbey d'Aurevilly polémiste (2/3)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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Barbey d'Aurevilly polémiste. Colloque organisé par l'Equipe "Littérature et Herméneutique" (ELH) / Laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH) à l'Université Toulouse-Le Mirail (Toulouse 2), 26-28 mars 2008. "L’histoire de la polémique à notre époque est l’histoire même du journalisme.” C’est sur cette vision d’un XIXe siècle polémique par excellence que Pierre Larousse conclut l’article qu’il consacre à cette notion : un siècle fécond en batailles de mots et d’idées, qui trouvent dans la presse – alors en pleine expansion - un vecteur privilégié et une caisse de résonance sans précédent. Comme beaucoup d’écrivains de l’époque, Barbey d’Aurevilly se jette dans l’arène avec une fougue et une endurance qui le distinguent, et qui lui valent, entre autres, la réputation d’éreinteur que l’on sait. C’est précisément cette image de l’éreinteur que ce colloque sur la polémique permettra d’affiner : en dégageant, à côté de la posture du pamphlétaire, celle d’un écrivain qui discute, argumente et questionne un certain nombre de pratiques et de valeurs selon une démarche dynamique et constructive. Or cette démarche, sans rien perdre de sa véhémence ou de son intransigeance, n’est ni sans évolutions ni sans nuances, ce qui la rend d’autant plus intéressante à observer. Afin de mieux cerner l’importance, les caractères et les enjeux de la polémique aurevillienne, ce colloque organisé à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain avec le soutien des célébrations nationales se propose d’aborder la question selon les axes suivants :- La place de la polémique dans l’activité critique de Barbey.- Les ressorts ou les soubassements réels et imaginaires de cette attitude et de cette activité polémiques.- Les cibles ou les adversaires de la polémique chez Barbey, et les différents domaines dans lesquels elle s’exerce.- Les objets privilégiés de la polémique aurevillienne- Les formes et les modalités de la polémique aurevillienne.- L’articulation de l’attitude ou du genre de la polémique avec d’autres dimensions que Barbey revendique : la fantaisie, la légèreté, le jeu, la fiction… Mot(s) clés libre(s) : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), littérature française (19e siècle), pamphlétaires
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Barbey d'Aurevilly polémiste (1/3)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 26-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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Barbey d'Aurevilly polémiste. Colloque organisé par l'Equipe "Littérature et Herméneutique" (ELH) / Laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH) à l'Université Toulouse-Le Mirail (Toulouse 2), 26-28 mars 2008. “L’histoire de la polémique à notre époque est l’histoire même du journalisme.” C’est sur cette vision d’un XIXe siècle polémique par excellence que Pierre Larousse conclut l’article qu’il consacre à cette notion : un siècle fécond en batailles de mots et d’idées, qui trouvent dans la presse – alors en pleine expansion - un vecteur privilégié et une caisse de résonance sans précédent. Comme beaucoup d’écrivains de l’époque, Barbey d’Aurevilly se jette dans l’arène avec une fougue et une endurance qui le distinguent, et qui lui valent, entre autres, la réputation d’éreinteur que l’on sait. C’est précisément cette image de l’éreinteur que ce colloque sur la polémique permettra d’affiner : en dégageant, à côté de la posture du pamphlétaire, celle d’un écrivain qui discute, argumente et questionne un certain nombre de pratiques et de valeurs selon une démarche dynamique et constructive. Or cette démarche, sans rien perdre de sa véhémence ou de son intransigeance, n’est ni sans évolutions ni sans nuances, ce qui la rend d’autant plus intéressante à observer. Afin de mieux cerner l’importance, les caractères et les enjeux de la polémique aurevillienne, ce colloque organisé à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain avec le soutien des Célébrations nationales se propose d’aborder la question selon les axes suivants :- La place de la polémique dans l’activité critique de Barbey.- Les ressorts ou les soubassements réels et imaginaires de cette attitude et de cette activité polémiques.- Les cibles ou les adversaires de la polémique chez Barbey, et les différents domaines dans lesquels elle s’exerce.- Les objets privilégiés de la polémique aurevillienne- Les formes et les modalités de la polémique aurevillienne.- L’articulation de l’attitude ou du genre de la polémique avec d’autres dimensions que Barbey revendique : la fantaisie, la légèreté, le jeu, la fiction… Mot(s) clés libre(s) : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), littérature française (19e siècle), pamphlétaires
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Généalogies légendaires, parentés fictives: Prosapia de Cristo de Matute de Peñafiel / Hélène Tropé
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
TROPÉ Hélène
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Généalogies légendaires et parentés fictives : Prosapia de Cristo (1616). Hélène TROPÉ. In Dire, taire, masquer les origines dans la péninsule ibérique, du Moyen Age au Siècle d'Or, colloque international organisé par l'Équipe de recherche "Littérature Espagnole Médiévale et du Siècle d'Or" (LEMSO) du laboratoire France méridionale et Espagne : histoire des sociétés du moyen age à l'époque contemporaine (FRAMESPA) en collaboration avec le département d'études hispaniques et hispano-américaines. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail (UTM), Médiathèque José Cabanis, 22-24 mars 2010.Thème 1 : Origine des mots, origine des noms (22 mars 2010).« Généalogies et parentés fabuleuses. L'exaltation du sang divin de Lerma et de sa parenté avec Philippe III dans Prosapia de Christo (1614) de Diego Matute de Peñafiel Contreras ».En lien avec la problématique du colloque "Dire / taire / masquer les origines" et en particulier avec le second point: "généalogies", énoncé dans le deuxième axe du colloque, Hélène Tropé analyse la stratégie de promotion d'une image "royale" du duc de Lerma, favori de Philippe III, mise en œuvre dans l'ouvrage de Diego Matute de Peñafiel Contreras, Prosapia de Christo, publié à Baza en 1614. Les favoris de la Maison des Habsbourg, en particulier à partir de Philippe III, aimaient à faire un large étalage de leur noblesse. Parmi les stratégies mises en place par ces derniers pour se maintenir au pouvoir et tenter d'y rester le plus longtemps possible, se trouve cette revendication d'un haut lignage, celui-ci dût-il être inventé, sinon de toutes pièces, du moins en partie. Le texte qui fait l'objet de notre proposition de communication représente une étape importante dans cette stratégie puisque, dédié à don Francisco Gómez de Sandoval, duc de Lerma, il présente le lignage humain du Christ depuis Adam en montrant que certains ancêtres communs de Philippe III et de Lerma les apparentent. Il s'agira tout d'abord de replacer ce texte dans la double perspective historique qui permet d'en éclairer la genèse: d'abord, nous le situerons dans ce moment historique très particulier qu'est la monarchie de Philippe III, laquelle voit émerger une représentation du valido comme double ou alter ego du monarque, chose impensable sous le règne de son père, le Roi Prudent. Notamment, il s'agira de montrer que ce n'est pas un hasard si ce texte, qui, de façon saugrenue, fait entrer le favori dans la lignée royale, est publié en 1614, c'est-à-dire au moment où les critiques se multiplient contre "le plus grand voleur du monde" - el mayor ladrón del mundo selon le poète gongorin Villamediana-, et où il faut dès lors coûte que coûte renforcer cette image "royale" du favori, attaquée de toutes parts. De façon plus large, j'essaierai de montrer que ce texte s'inscrit aussi dans un mouvement idéologique plus ample, que l'on peut dater de la fin du XVIe siècle et du début du suivant, où les discours sur l'origine, la genèse, la naissance, le début, les généalogies, des mots, des choses et des personnes se multiplient, en relation directe avec une interrogation identitaire sur l'essence de l'Espagne et de "l'être espagnol", et ce depuis au moins les débuts du règne de Charles Quint. De ce point de vue, nous évoquerons aussi d'autres œuvres ayant exalté la grandeur de la généalogie du duc de Lerme et assuré que ses ancêtres avaient du sang royal. Puis, entrant dans ce texte très étrange qu'est La Prosapia de Cristo, et d'abord dans le paratexte, nous nous demanderons quelle part Lerma a pu prendre dans l'initiative de la rédaction de ce livre qui lui est dédié et quels liens pouvaient exister entre son auteur et le célèbre valido. Puis nous analyserons de près les ressorts de cette généalogie fabuleuse et de ces parentés fictives qui, à l'issue des quelques 334 pages que compte le texte, aboutissent à faire de Lerma non seulement le descendant d'Adam et Ève, Mathusalem, Noé, Hercule, sans oublier Enée, lesquels auraient été aussi les ascendants du roi, mais encore à l'insérer avec le monarque, dans le lignage du Christ.Enfin, envisageant ce livre comme le fer de lance d'une stratégie de communication habile, qui loin de désacraliser l'image du monarque au profit de son favori, renforçait au contraire l'image d'un roi de droit divin et faisait un parent de son privado, il s'agira de s'interroger sur la réception de ce texte, tant dans les milieux officiels que de façon plus large. Notamment, il fit l'objet d'une légère censure inquisitoriale, et il nous faudra analyser les modifications apportées. Autre question d'importance touchant à sa réception, nous nous demanderons dans quelle mesure une telle entreprise, certes adroite idéologiquement, mais ô combien tortueuse dans sa démonstration (et pour cause), pouvait être comprise et intégrée par les récepteurs du texte et quel crédit ces derniers pouvaient ajouter à de telles allégations pseudo-historiques sur un même sang divin coulant tant dans les veines du monarque régnant sur l'Empire espagnol que dans celles de son favori, Lerma. Mot(s) clés libre(s) : biographie imaginaire, Diego Matute de Peñafiel, généalogie imaginaire, littérature espagnole (17e siècle), parenté fictive, Philippe III d'Espagne (1578-1621)
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De la difficulté à s'entendre ou L'apparition de l'imbécile / Dominique Triaire
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 15-04-2011
/ Canal-U - OAI Archive
TRIAIRE Dominique
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De la difficulté à s'entendre ou L'apparition de l'imbécile / Dominique Triaire. In colloque "Jean Potocki. Pérégrinations", organisé par la section de slavistique de l'UFR de Langues, Littératures et Civilisations Étrangères de l'Université Toulouse II-Le Mirail dans le cadre de la "Semaine polonaise". Toulouse : Université-Toulouse II-Le Mirail, 14-15 avril 2011.Thématique 5 : Au carrefour des cultures occidentales et orientales, 15 avril 2011. Mot(s) clés libre(s) : Jan Potocki (1761-1815), littérature polonaise (18e siècle)
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L'héritage de l'Espagne des trois cultures : musulmans, juifs et chrétiens. Présentation / I. Touton
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-04-2010
/ Canal-U - OAI Archive
TOUTON Isabelle
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L'héritage de l'Espagne des trois cultures : musulmans, juifs et chrétiens. Présentation / Isabelle Touton. Rencontre-débat organisées par l'Université Toulouse II-Le Mirail, l'Institut Cervantes de Toulouse, en partenariat avec les Presses Universitaires du Mirail et le Centre d'Initiatives artistiques du Mirail (CIAM). Toulouse : Institut Cervantès, 8 avril 2010. Cette journée fête le 25 ème anniversaire de la revue Horizons maghrébins, Le droit à la mémoire avec la sortie de son numéro 61 consacré à cette Espagne des trois cultures. Parallèlement, la bibliothèque universitaire du Mirail présentait une exposition intitulée "L'héritage de l'Espagne des trois cultures, un regard contemporain sur un temps passé" rassemblant des œuvres de l'artiste Cyril Torres créées spécialement pour l'occasion.Isabelle présente la rencontre : Juan Goytisolo évoquera la question de « l’occidentalité nuancée de l’Espagne », Bartolomé Bennassar parlera de « l’islam occidental » en se référant à des textes espagnols, quant à Eva Touboul Tardieu elle traitera de « l’Espagne et les sépharades, une relation basée sur des mythes ».Texte de présentation du n°61 de la revue Horizon maghrébinsLes sept siècles de présence musulmane en Espagne, de 711 à 1492, ont profondément marqué la réalité historique et culturelle de la Péninsule ibérique en rendant possible l'émergence d'une civilisation, celle d'al-Andalus – terme utilisé par les auteurs arabes du Moyen Âge pour désigner l'Espagne musulmane. Les grandes réalisations architecturales, comme la mosquée de Cordoue et l'Alhambra de Grenade, mais aussi l'art mudéjar et, dans le domaine intellectuel, la pensée d'Averroès et celle de Maïmonide, constituent des oeuvres essentielles de l'héritage d'al-Andalus. La Reconquête chrétienne, culminant avec la prise de Grenade par les Rois catholiques en 1492, ouvrit une période sombre placée sous le signe de l'unification politico-religieuse qui tendit à faire disparaître les témoignages et les apports de cet héritage et à soumettre, par la violence et la conversion forcée, les communautés (celle des juifs convertis et des morisques) parties intégrante de ce que l'on appelle depuis le milieu du XXème siècle l'Espagne des « trois cultures ».À la coexistence limitée entre maures, juifs et chrétiens, durant la période médiévale, marquée par des collaborations fécondes et des influences réciproques, succéda alors, dès la fin du XIVème siècle, une longue phase de persécution des minorités (expulsion des juifs dès 1492 et des morisques en 1609) et de mise à l'écart délibérée du legs culturel et identitaire de l'Espagne des trois religions. Depuis la redécouverte par les romantiques, au XIXème siècle, des vestiges et des symboles de cette Espagne médiévale souvent idéalisée, et les vifs débats historiographiques, dès le milieu de ce même siècle, chez les arabisants et les médiévistes qui mettront plus tard en avant l'«orientalisation» ou, selon leurs positions, l'«occidentalité» d'al-Andalus, la question de l'héritage des « trois cultures » en Espagne n'a cessé, à des degrés divers, d'être inscrite au sein de stratégies et d'enjeux idéologiques et politiques. Ces derniers sont présents dans les discussions suscitées par l'entreprise de restauration de l'architecture de cette époque, mais également dans les différentes utilisations des recherches archéologiques qui permettent parfois d'appuyer le travail des historiens pour établir certains faits en s'opposant à l'effacement de ce passé.La question des « trois cultures » en Espagne a ainsi occupé, ces trente dernières années, une place décisive dans les confrontations entre historiens spécialistes de ce champ d'études, mais aussi dans les pratiques culturelles liées à la commémoration de cet héritage parfois valorisé par certaines communautés autonomes (en Andalousie notamment) et, enfin, dans le domaine de la création artistique par son retour à la diversité d'une tradition culturelle dont la « modernité » est continuellement explorée. Sur ce plan artistique, les phénomènes de métissage montrent la vitalité de cet héritage sur les deux rives de la méditerranée comme en témoignent, par exemple, les formes de renouvellement de la musique arabo-andalouse. Héritage contrasté, occulté, redécouvert et réapproprié, l'Espagne des « trois cultures » est indissociable d'une histoire conflictuelle dont la meilleure compréhension peut néanmoins redéfinir les lignes de clivage pour mettre en lumière le rôle et l'influence de cet héritage pluriel, comme lieu de dialogue et d'échange socioculturel, dans l'espace euro-méditerranéen. Mot(s) clés libre(s) : christianisme et civilisation (Espagne), culture arabo-andalouse (Espagne), islam (Espagne), Islam et civilisation (Espagne), judaïsme et civilisation (Espagne), littérature espagnole (XIIIe-XVe siècle), littérature judéo-espagnole, multiculturalisme (Esp
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La coutume : autonomie et aliénation en domaines aléatoires / André Tournon
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
TOURNON André
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Dans "les Essais", la coutume présente deux aspects contrastés. Émanant du « commun consentement » d’une collectivité, elle est l’expression juridique de l’autonomie de cette collectivité, et contribue à l’identifier dans la mesure de sa singularité. Mais cette singularité même l’écarte de la « raison » du philosophe qui voudrait « rapporter les choses à la vérité » ; ce qui la constitue en agent d’aliénation, comme l’a montré La Boétie avant Montaigne. Cette difficulté peut s’éclairer si l’on prend en compte le caractère aléatoire de la formation des collectivités réglées, par « couture fortuite » qui « se forme après en lois » et des crises également aléatoires qui peuvent réduire ces collectivités à transgresser leurs « lois reçues » pour éviter de se disloquer.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), Michel de Montaigne (1533-1592)
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Lieux et itinéraires urbains itératifs dans quelques romans de Claude Simon / Manuel Tost-Planet
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
TOST-PLANET Manuel
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Lieux et itinéraires urbains itératifs dans quelques romans de Claude Simon / Manuel Tost-Planet. In colloque international "Claude Simon géographe" organisé par l'Equipe Littérature et Herméneutique du laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 26-27 mai 2011. Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon (1913-2005), géographie (dans la littérature), littérature française (20e siècle)
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Écrire en pays dominé. Patrick Chamoiseau et la Pologne : lecture postcoloniale / Tomasz Swoboda
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-10-2014
/ Canal-u.fr
SWOBODA Tomasz
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Écrire en pays dominé. Patrick Chamoiseau et la Pologne : lecture postcoloniale / Tomasz Swoboda. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le
laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 1 : Situation de Chamoiseau. Jusqu’à présent, les éditeurs polonais n’ont publié qu’une
traduction des ouvrages de Patrick Chamoiseau, Texaco, et un
recueil d’études consacrés à cet écrivain. Cependant, dans cette communication, il s'agit non seulement d'étudier la réception
de l'oeuvre de Chamoiseau en Pologne mais aussi d'envisager la
situation postcoloniale de ce pays (colonisé jadis par l'Union
Soviétique, relation étudiée notamment par Ewa Thompson) à la
lumière d’Écrire en pays dominé. Cet axe permet
d'examiner le caractère universaliste de la réflexion de Chamoiseau
et, dans le même temps, le statut de la pensée postcoloniale dans
un pays qui semble éloigné des problèmes soulevés par cette
philosophie.
[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : réception des oeuvres, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), littérature postcoloniale
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