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Colloque "Ecrire et soigner" : 1ère partie: matin
/ Canal-u.fr
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Introduction
● Nathalie Chalhoub, responsable de la Cité de la santé
● Christine Paillard, présidente du SIDOC
● Martine Lalande, pour les outils du soin
1.La littérature scientifique
Binôme 1: Marielle BOISSART : Infirmière-Cadre supérieur de santé (Aubagne). PhD et qualifiée aux fonctions de Maître de Conférences en Sciences de l’Éducation. Enseignante-chercheuse au laboratoire CIVIIC (Rouen). Secrétaire de l’Académie des Sciences Infirmières. Vice-Présidente CEFIEC national (responsable des formations AS/AP). Docteuren Sciences de l’Éducation ( Rouen),
Titre de la communication: l’écriture en formation infirmière, en tant qu’outil de professionnalisation
Résumé: L’écriture en formation infirmière se révèle être un outil de la professionnalisation de l’étudiant.e. En effet, des dispositifs tels que la rédaction d’analyses de pratiques sur le portfolio ou l’écriture du mémoire de fin d’études, en fonction des orientations pédagogiques qui leurs sont conférées, favorisent des fonctions de distanciation, d’intégration et de transformation de l’étudiant.e. En formation, l’écriture en soins infirmiers consiste donc à adopter une posture énonciative critique subséquente à la réflexivité. L’utilisation des résultats de recherches alimente cette posture. Cependant, dans le contexte actuel d’évolution des formations de santé, l’atteinte du niveau social de la professionnalisation semble garante d’une articulation « universitarisation/professionnalisation » réussie. Ainsi, la production de savoirs professionnels et scientifiques par les infirmier.e.s représente un levier pour constituer un socle commun épistémologique au sein de la communauté infirmière.
Binôme 1:Christophe DEBOUT : Redacteur en chef adjoint revue Revue francophone internationale de recherche infirmièrel . Directeur Institut de Soins Infirmiers Superieurs (ISIS) infirmier, PhD (Construction des savoirs infirmiers en France : entre art et science ) , membre de la chaire Santé Sciences-Po/IDS UMR Inserm 1145.
Titre de la communication: Diffuser les savoirs scientifiques infirmiers en français
Sous titre: Création de la Revue francophone internationale de recherche infirmière
les publications de Christophe Debout
Binôme 2: Isabelle Colombet est médecin-chercheur (universitaire
en santé publique, hospitalier en soins palliatifs). Elle partage son
activité professionnelle entre l’université René Descartes – Paris 5 et
l’unité fonctionnelle de médecine palliative de l’Hôpital Cochin. Dans
le paradigme de la médecine fondée sur les preuves (EBM), qui consiste à
fonder les décisions médicales sur des preuves scientifiques
authentifiées, le niveau de preuve est établi grâce à des revues
systématiques de la littérature biomédicale. A travers l’élaboration de
ce type de revues, Isabelle Colombet a développé une certaine expertise
de la lecture critique d’articles scientifiques en soins palliatifs et
du monde de l’édition scientifique tant propriétaire
qu’ouverte.
titre de la communication: Lecture critique
d’articles en soins palliatifs
Binôme 2. Caroline Tête
Sous_titre de la communication: Diffuser, pourquoi? Comprendre le système de diffusion
Caroline
est documentaliste au Centre national des soins palliatifs et de la fin
de vie. Elle est chargée de l’animation et de la médiation numérique au
sein du Pôle Documentation Recherche. A ce titre, elle participe à la
formation d'étudiants en proposant un cours sur la recherche
documentaire en soins palliatifs. Elle prend part à
l'enrichissement, l"analyse et la valorisation du fonds
documentaire et contribue à la rédaction d'articles
scientifiques ou documentaires. Elle co-anime également la communauté
Twitter @VigiPallia. Enfin, elle collabore au groupe de travail porté par la SFAP, qui
vise à valoriser, auprès de l’EAPC (Association européenne des soins
palliatifs), les recherches menées en France autour des soins palliatifs.
2. L’écriture engagée sur le Net
Binôme 3. Bernadette Fabregas:
Titre de la communication:
- Ecrire ET soigner : oui
- Écrire POUR SE soigner : parfois
- Soigner SON écriture : toujours
- Soigner l’écriture de l’AUTRE, pour la rendre belle, fluide,lui donner de l’écho et la partager : voilà aussi l’engagementRédacteur en chef infirmiers.com ( IZEOS) succédant à Guy Isambert (décédé cette année). Journaliste spécialisée en santé, elle fut secrétaire de rédaction. acte presse (Santé mentale) . Diplômée IDE à Nîmes (années 80), elle a travaillé dans plusieurs types de services: hémodialyse, réa adulte et réa néonatale, chargée de formation hôpital et une année comme formatrice en IFAS…Après avoir envoyé une lettre spontanée à l'Infirmière Mag pour leur proposer ses services de pigiste, elle a travaillé cinq années en free lance, puis fut pigiste pour la revue SOINS. Elle est restée dix ans comme journaliste/secrétaire de rédaction à la revue Santé mentale. Elle est rédactrice en chef d’infirmiers.com depuis 5 ans.
Binôme 3. Florence: Babeth l’AS
Titre de la communication: Les revues scientifiques à la formation infirmière: N’oublions pas les aides-soignants
Florence fut étudiante en lettres, assistante éducatrice en crèche, monitrice éducatrice, animatrice auprès de personnes souffrant de déficience visuelle, auxiliaire de vie, assistante parentale, zr, aide-soignante…Babeth est aussi blogeuse, présente sur les réseaux sociaux mais collabore aussi à certains articles pour la revue prescrire. Blogeuse: http://www.vieuxetmerveilles.com/
Le blog sur le parcours d'aide-soignante
Le blog de témoignages sur les maltraitances
Twitteuse
Facebook
Participation aux revues: Prescrire: Doc'Éditions (sous mon vrai nom également), l'infirmière magazine (sous pseudo), la revue de la Fnadepa
Les outils du soin Mot(s) clés libre(s) : littérature et sciences, écriture et médecine
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Comparatisme et Antiquité : conférence de Véronique GÉLY
/ Canal-u.fr
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Comparer à l'ère du calcul : Conférence D Milad DOUEIHI
/ Canal-u.fr
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Comparer à l'ère du calcul : Conférence D Milad DOUEIHI Mot(s) clés libre(s) : Littérature comparée
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Conférence "Littérature et médecine"
/ Canal-u.fr
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Conférence organisée le 5 février 2015, par le laboratoire Babel de l'Université de Toulon sur le campus de La Garde. Animée par le Docteur Gérard Danou. Mot(s) clés libre(s) : littérature, médecine
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Entre poésie et bibliothèques : le parcours d’une philologue
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Des enseignants-chercheurs et jeunes chercheurs de l'Université de Strasbourg présentent en 500 secondes leur passion et l'essentiel de leur activité de recherche.Luana Quattrocelli Maître de conférence en grec, chercheuse à l'UMR 7044-ArcHiMèdE Domaine de recherche : Littérature et philologie grecques
Mot(s) clés libre(s) : philologie, littérature
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Espaces géographiques et espaces d’écriture : deuxième partie
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Une table ronde intitulée « Terres littéraires d’aujourd’hui » réunit
cinq écrivains chinois
Mme Tie Ning 铁 凝
M. Zhang Wei 张炜
M. Liu Heng刘恒
M. Lei Pingyang 雷平阳
Mme Sun
Huifen 孙惠芬
cinq écrivains français
Pierrette Fleutiaux
Philippe
Forest
Jacques Jouet
Pierre Jourde
Cécile
Ladjali.
Les écrivains exposent leurs conceptions, en s’appuyant sur leur
écriture propre pour mettre en lumière le lien au(x) lieu(x), local ou
non, dans la réflexion et la conception de l’œuvre.Programme
9h30-13h
Présidence de séance : Pierrette Fleutiaux (romancière), Annie
Bergeret Curien (CNRS-CECMC)
9h30-10h : allocutions
10h-13h : Espaces géographiques et espaces d’écriture
Interventions
Zhang Wei
Jacques Jouet
Pierre Jourde
Lei Pingyang
Liu Heng
14h-17h30 : Quêtes mémorielles, désirs d’existence et d’écriture
Présidence de séance : Philippe Forest (romancier), Annie
Bergeret Curien
Interventions
Tie Ning
Pierrette Fleutiaux
Cécile Ladjali
Sun Huifen
Philippe Forest Mot(s) clés libre(s) : Chine, roman, France, Littérature
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Espaces géographiques et espaces d’écriture : première partie
/ Canal-u.fr
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Une table ronde intitulée « Terres littéraires d’aujourd’hui » réunit
cinq écrivains chinois
Mme Tie Ning 铁 凝
M. Zhang Wei 张炜
M. Liu Heng刘恒
M. Lei Pingyang 雷平阳
Mme Sun
Huifen 孙惠芬
cinq écrivains français
Pierrette Fleutiaux
Philippe
Forest
Jacques Jouet
Pierre Jourde
Cécile
Ladjali.
Les écrivains exposent leurs conceptions, en s’appuyant sur leur
écriture propre pour mettre en lumière le lien au(x) lieu(x), local ou
non, dans la réflexion et la conception de l’œuvre.Programme
9h30-13h
Présidence de séance : Pierrette Fleutiaux (romancière), Annie
Bergeret Curien (CNRS-CECMC)
9h30-10h : allocutions
10h-13h : Espaces géographiques et espaces d’écriture
Interventions
Zhang Wei
Jacques Jouet
Pierre Jourde
Lei Pingyang
Liu Heng
14h-17h30 : Quêtes mémorielles, désirs d’existence et d’écriture
Présidence de séance : Philippe Forest (romancier), Annie
Bergeret Curien
Interventions
Tie Ning
Pierrette Fleutiaux
Cécile Ladjali
Sun Huifen
Philippe Forest Mot(s) clés libre(s) : Chine, roman, France, Littérature
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Régis DEBRAY - 21 octobre 2015
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 21 octobre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Régis Debray.
Nous t’accueillons, Régis, avec d’autant plus de joie que tu
t’es fait rare ces dernières années. On comprend d’ailleurs cette rareté, à la
fois en raison de tes publications très nombreuses – tu en es, je crois, à 57
livres- mais aussi quand on les lit, parce qu’on constate la distance
croissante que tu prends vis-à-vis d’un nombre important des totems de notre époque. J’ai repris deux
de tes phrases dans l’interview récente que tu as accordée à Marianne :
« Il serait temps
qu’arrivent des gens qui vivent contre leur temps et même à contre temps »
Ou
encore
« Si l’époque a tort, un
pseudo républicain peut lui faire des pieds de nez. C’est son droit de l’homme,
son devoir et son plaisir »
Dans cette époque de narcissisme aigu, et du paraître comme
constante comportementale l’un d’ailleurs ne va pas sans l’autre- et Facebook
est un des nouveaux totems, tu préfères te retirer, en plébéien moderne, même
si tu es un patricien des idées, sur ton Aventin littéraire
Mais pour nous cette rareté nous laisse un manque. Après ta
conférence de 2008 sur « Un candide en terre sainte », tu es revenu
une fois, en 2013, pour la semaine de la Fraternité qu’avait organisé le Préfet
Bousiges.
Tu combles notre manque ce soir, disons le modestement,
parce qu’Olivier Abel, ici présent, et que je salue très chaleureusement, t’a
invité et que tu as bien voulu nous proposer de venir aussi devant notre Forum.
Je ne crois pas qu’il soit utile de te présenter. Ton
parcours aussi brillant que varié est
connu de la majorité des présents dans cette salle. Il est d’ailleurs retracé,
par touches successives, dans le livre que tu viens d’écrire, « Madame H », dans lequel les
étapes de ta vie, dans un désordre savant, et avec ton style si particulier,
empreint d’un humour presque churchillien, scandent les grands évènements dont
tu considères qu’ils constituent l’Histoire avec un grand H, celle de Clio,
celle que tu vois aujourd’hui, en un sens, terminée ou évanouie.
Disons même, si tu permets, ta fin de l’Histoire, ou ce que
tu considères, tu vas nous l’exposer, comme la fin d’une Histoire. Des « fins »
de l’Histoire, nombre de tes ancêtres
philosophes en ont définies à partir de ce qu’ils vivaient. Un de tes
anciens à l’Ecole Normale supérieure, Bernard Bourgeois, a même écrit une « Histoire de la pensée
de la fin de l’Histoire » en 2000. Kant
la situa dans l’Etat républicain qui réalisa, selon lui, la raison pratique. Hegel la vit arriver avec Napoléon défilant sur son
cheval devant sa fenêtre au soir de la victoire de Iéna, incarnant à ses yeux l’Etat
robespierrain-bonopartiste. Marx prévoyait la sienne avec le communisme. Comme il serait malheureux d’en constater l’absence.
Sauf, comme Badiou, à envisager de tout recommencer à partir du Manifeste.
Plus récemment, pour le philosophe russe Kojève, devenu en
fin de vie, un de mes brillants collègues et qui porta le GATT sur les fonts
baptismaux, rien de nouveau ne peut plus arriver tant la réalité est devenue
rationnelle. Enfin, le nippo-américain Fukuyama
voit la fin de l’Histoire sous la forme du couple démocratie-marché
qu’il croit en train de se mondialiser après la chute du mur en 1989. Lui aussi
a dû d’ailleurs en revenir : Bosnie, Ukraine, en Europe, les Intifada
successives et l’opération Plomb durci
en Palestine, les détestables interventions, suivies de guerres civiles, en
Afghanistan, Lybie, Irak, des
canonnières en mer de Chine, la sombre menace
de ce qu’Alexandre Adler appelle le Califat du sang.
Après cet énoncé, une première question est : cette
Madame H, qui selon toi nous a quittés, en même temps que les « grands
hommes » que semblent générer les évènements majeurs, est-elle européenne
ou occidentale, de cet « Occident dont tu as disséqué les restes avec le journaliste Renaud Girard
l’an passé ? Ce peut-il donc
qu’une « Madame H » nouvelle, orientale et extrême orientale, soit en train de s’écrire – ou plutôt se
réécrire puisque nous européens, en avions déjà écrit un mauvais chapitre, avec
le colonialisme, au-delà de la méditerranée et du Bosphore ou dans ce
qu’on appelle la « méditerranée chinoise ».
Tu le dis d’ailleurs dans un passage de ton échange
épistolaire avec le philosophe chinois Zhao Tingyang, ton avant dernier
livre : Du ciel à la terre »,
je te cite « Nos derniers
révolutionnaires sont devenus des acteurs sans texte et sans public, du moins
au nord de la Méditerranée. Dans nos sociétés post-industrielles, il y a des
indignés, ou, des grévistes, des contestataires, mais bien rares sont ceux qui
parlent encore de faire la révolution, comme en mai 1968, qui fut à cet égard,
le chant du cygne des espérances de révolution. Fin des grossesses
nerveuses »
Evidemment, je vais simplifier à l’extrême, pour te
provoquer, mais ta Madame H n’est-elle pas la fille de Marianne et de
Mars ? Je ne parle évidemment pas de la Marianne qui trône aujourd’hui
paisiblement dans nos Mairie, mais de
celle de Delacroix, menant le peuple à l’assaut.
Le gréco-américain Robert Kagan, en appui au dangereux imbécile
qu’était Bush junior, a déclaré, pour
stimuler le bellicisme américain, après avoir fustigé le (relatif) pacifisme de
Clinton, que les américains venaient de Mars et les européens de Vénus. Il voulait
évidemment dire que les premiers étaient nés pour continuer l’histoire du monde
par la force et la guerre, tandis que les européens – par parenthèse il vit à
Bruxelles, prudemment, au sein de ces méprisables pacifistes- n’en étaient pas
capables et ne le souhaitaient pas. En 2008, il a persisté en ce sens dans son
livre : Le retour de l’Histoire et la fin
des rêves ».
Finalement, Régis, « ton » histoire n’est-elle pas celle de Mars et Marianne, et notre époque n’en fais plus partie parce
qu’elle est veuve des grands hommes que tu pleures : De Gaulle, Churchill,
Mitterrand, mais aussi, alors, Mao et Staline, ou Trotski. Considères tu que tu
n’es plus dans l’histoire depuis que tu as quitté la Bolivie ou tu tentais avec
le Che d’introduire le « focisme », concept dont tu es l’auteur. Faut-il que tu « pleures », comme tu
l’avouais l’autre soir, dans la nouvelle émission de Franz Olivier Giesbert,
« Les grandes questions », en compagnie d’Edgar Morin, pour qu’un
évènement soit historique.
Je craindrais, si c’était le cas, mais tu vas sûrement nous
rassurer, que ton histoire soit alors purement évènementielle, homologue à
l’histoire par les dates, assez loin de
l’école des annales, et de ta révérence à Marc Bloch ou Lucien Fèvre ? Même si personnellement, je pense que la
datation est très importante surtout quand elle est comparée.
Avant de te passer la parole, je ne résiste pas à te citer
une dernière fois, en lien direct avec ce qui précède. C’est l’épigraphe de
l’un de tes autres derniers livres, Modernes Catacombes, de janvier 2013. Une phrase de Chateaubriand,
que je n’aurais pas trouvée tout seule :
« Pourquoi ais je
survécu aux siècles et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma
vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains les derniers
d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leur os dans
les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie. Je me décourage de
durer »
En métaphore de Madame H, tu aurais d’ailleurs pu titrer ce livre « Madame L nous a quittée , L étant la
littérature.
A toi Régis, à toi « Old lonesome cow-boy » des
prairies du passé ! Mot(s) clés libre(s) : littérature (histoire et critique), Histoire
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Grand entretien : Nancy Huston
/ Canal-u.fr
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Née à Calgary (Canada) en 1953, Nancy Huston passe son adolescence sur la côte est des États-Unis. Elle vient à Paris en 1973 pour une année d'études et décide de s'y installer. En 1976, elle commence à écrire dans sa langue d'adoption, collaborant à plusieurs journaux et revues. Son premier roman Les Variations Goldberg (1981) reflète sa passion (et son ambivalence) vis-à-vis de la musique. À partir de là, elle alterne romans, essais, livres pour jeune public, scénarii, pièces de théâtre... Cantique des plaines (1993), écrit pour une fois dans sa langue maternelle, marque un tournant. Aujourd'hui, elle écrit dans les deux langues et se traduit vice et versa. Dernières parutions : Lignes de faille (2006, Prix Femina), Passions d'Annie Leclerc (2007), L'espèce fabulatrice (2008), Infrarouge (2010). Son dernier ouvrage, Démons quotidiens, avec des dessins de l'artiste américain Ralph Petty, est paru en septembre 2011 chez L'iconoclaste. Excellente musicienne, elle traite de la musique dans plusieurs de ses romans, et donne par ailleurs de nombreuses lectures - concerts. Christine Goémé est journaliste spécialisée en philosophie. Depuis 1978, elle a produit sur France-Culture des émissions pour Les chemins de la connaissance, À voix nue, Le bon plaisir, Radio libre, Une vie, une oeuvre, La matinée des autres... Créatrice de l'émission Les idées en revue (1991-1999). Elle a également produit de nombreuses émissions spéciales sur Michel Foucault, Descartes, Aragon ou encore sur Jacques Lacan, Roland Barthes, Vladimir Jankelevitch. Elle produit aujourdhui, toujours sur France Culture, L'éloge du savoir. Christine Goémé est vice-présidente de la Société des Gens de Lettres de France (SGDL) et présidente de la Commission des Affaires Radiophoniques de la SGDL. Mot(s) clés libre(s) : littérature
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La comparaison des historiens
Conférence de Jean-Frédéric SCHAUB
Directeur d'études à l'EHESS
/ Canal-u.fr
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Le comparatisme comme approche critique. Mot(s) clés libre(s) : Littérature comparée
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