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Réalisation d'un conformateur pour la compression des brûlures de la face en Centre Aigu
/ Canal U/Tice Médecine Santé, Jean-Pierre GIRBON, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 15-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Canal U/Tice Médecine Santé, GIRBON Jean-Pierre
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Réalisation d'un conformateur pour la compression des brûlures de la face en Centre Aigu Mot(s) clés libre(s) : brûlure, Centre Aigu, conformateur, face, Hôpital Edouard Herriot Lyon, masque
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Chronique aka, Motonga, RCA, 6 décembre 1992 : zengi, cérémonie de danse de l'esprit de la forêt zengi
/ 06-12-1992
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Thomas
J.M.C., Bahuchet S, Epelboin A. (depuis 1993) & Fürniss S. (depuis 2003)
(éds.) (Arom, Bahuchet, Cloarec-Heiss, Epelboin, Fürniss, Guillaume, Motte,
Sénéchal & Thomas), 1981-2014, Encyclopédie des
Pygmées Aka : techniques, langage et société des chasseurs-cueilleurs de la
forêt centrafricaine (Sud-Centrafrique et Nord-Congo), Paris, Editions
Peeters-SELAF, 11 volumes (3130 p). p 234-238 in volume II (8) K
[SELAF 436], 2007, 182 fig., 385 p.
.kondi (N :
3/4 = mò.kondi / mè.kondi
1.
rituel à l'esprit de la forêt .zengi,
rituel de renouveau
Ce rituel étant destiné à obtenir
de l'esprit suprême lui-même sa bienveillance, sous la forme d'abondance de
vivres et d'enfants, il sera utilisé pour deux fonctions principales : rendre favorable une nouvelle
installation et restaurer les conditions optimales après un bouleversement, un
décès ou, pire, une série de décès. Il s'agit en effet de toute une période qui
regroupe non seulement des actes rituels en tant que tels, mais aussi les
préparatifs du point culminant du rituel qu'est une cérémonie publique.
Elle comprend la préparation des jeunes
adultes à la fin de leur initiation, qui sanctionne leur intégration dans le
monde des adultes, et le renforcement de la cohésion sociale entre les
campements d'un même territoire, .banze,
regroupés pour l'occasion, au moyen, notamment, des concours de chant .kpakpale, et des chasses collectives.
Ces chasses procurent par ailleurs l'abondance de viande nécessaire à
l'approvisionnement de cette concentration de participants et à la réussite des
festivités.
Le rituel s'étend sur tout un cycle annuel ou bisannuel. C'est à
partir du début de la saison sèche que prend place le regroupement des
campements en un camp du territoire, .sambà,
qui peut durer jusqu'à deux ou trois lunes.
Les préparatifs ainsi que la cérémonie sont sous la
responsabilité de l'aîné du territoire, .mbai-wa-bòle.
Sans en être la seule cause, elle intervient lors de la nouvelle installation
d'un campement. C'est en effet après la période des grandes expéditions de
chasse aux filets qu'on fonde un nouveau campement permanent pour la saison des
pluies. Les vivres et le gibier sont alors abondants. À Zinga en 1994, on célèbre même ce rituel en fin de
saison des pluies, après la chasse fructueuse de plusieurs éléphants, également
synonyme de nourriture abondante.
Lorsque la cérémonie a lieu pour l'installation de nouveaux
campements dans le territoire, elle visera à rendre ceux-ci prospères sous le
double aspect d'une nombreuse progéniture et d'une abondance de gibier. Elle
peut cependant être réalisée pour des campements déjà installés, surtout dans
le contexte actuel de sédentarisation progressive, sans que son sens
fondamental de rite de fécondité et d'abondance en soit modifié : il s'agit alors de maintenir et de
restaurer l'ordre original et d'assurer des conditions optimales pour la perpétuation
et la prospérité du groupe.
De même en est-il, lorsqu'après un décès, l'ordre perturbé par la
mort doit être rétabli. On abandonne l'ancien campement où est enterré le mort
pour en fonder un nouveau où on réaménage la disposition du campement
sédentaire. Outre les rituels de levée du deuil, .kanu, dont c'est la fonction au
niveau de l'individu et de sa réinsertion dans le groupe, le .kondi assurera le rétablissement de
l'équilibre vital de la communauté entière.
La cérémonie est également la face visible d'une initiation qui
concerne les jeunes garçons depuis la puberté. La fin de l'initiation,
secrète, a lieu en forêt hors du campement, en saison des pluies, pendant la
période de chasse à la sagaie où les hommes vivent seuls ensembles durant
plusieurs semaines. C'est alors que les nouveaux adultes.bòlà, apprennent de quoi sont faits les
masques qui apparaissent dans diverses cérémonies.
Dans certaines régions, des voisins Villageois (Kaka, Ngundi…)
sont admis à l'initiation par les Aka.
2. cérémonie du
rituel de renouveau
La cérémonie publique a lieu à la fin de l'initiation. Son
efficacité rituelle nécessite un grand rassemblement où hommes et femmes se
retrouvent en une fête de la fécondité et de l'abondance. Elle a donc lieu
après une période intense de chasses au filets. Elle se déroule dans le
campement du mbài-wà.bòle, au sein
du camp du territoire, .sambà. Dans le
contexte de la sédentariation croissante, la cérémonie peut également avoir
lieu dans le campement permanent de l'aîné du territoire et impliquer un nombre
réduit de participants venant des campements alentours.
Pendant la cérémonie, attiré par les chants et le jeu des
tambours et machettes, l'esprit, supérieur .zengi apparaît et danse parmi les humains. Quand l'esprit désire se présenter de
lui-même, il fait le .vango (claquement rituel d'une feuille sur la main) pour avertir de sa venue et demander qu'on prépare la cérémonie; sinon l'aîné
du rassemblement des campements l'appelle de la même façon, pour le faire
venir.
L'esprit est personnifié par le danseur .omba, revêtu du costume-masque en raphia .pùndù / .kùndù, .ndimba {Mongoumba}.
L'esprit réside alors dans un camp, .zanga,
dressé en forêt, à l'écart du campement, interdit aux femmes, où se retrouvent
les initiés, où le costume du masque est fabriqué et conservé et où le danseur
le revêt, en même temps que la personnalité de l'esprit qu'il incarne.
La fonction de danseur du masque est tenue par un nouvel initié
de force de caractère particulière. Les nouveaux initiés sont entièrement
décorés de motifs géométriques peints sur le visage, les membres et le torse.
Il marquent par ailleurs leur état de nouveaux adultes en rasant leurs sourcils
en pointillé, .kiki.
À Bagandou, le masque qui venait danser était .ziàkpokpo, probablement
personnification de l'esprit du même nom, lui-même esprit de Tônzanga, frère
cadet de Tôle dont l'esprit est .zengi.
syn .zengi {Ndélé-Bayanga},
.omba {Mga} // var .zengi
3. danse de l'esprit
de la forêt .zengi
Elle constitue le point central de la cérémonie publique.
Un seul danseur, .omba,
l'exécute, en général un adolescent nouvellement initié, masqué par un costume
de raphia, .pùndù, qui le cache
entièrement. Le masque représente et incarne alors l'esprit de la forêt, .zengi, maître des mânes .diò.
Il tournoie sur lui-même en se
déplaçant rapidement, faisant voler les fibres de raphia; puis il s'accroupit
et s'immobilise en un tas compact de raphia avant de reprendre son déplacement
virevoltant. De temps en temps il se retire dans l'enclos .zanga qui lui est réservé, accompagné
seulement des hommes et des jeunes nouvellement initiés. Les femmes se tiennent
à une distance respectueuse, fuient devant son avancée et le suivent en courant
sur la place.
4.
répertoire de chants et formule rythmique (sp.)
Le répertoire de chants connu à ce jour comprend cinq
chants, .ndòmbóyè (cf. Anthologie
de la musique aka, CD II, pl. 1), .lembe-ya-di.bala,
.yòmbò, .yeba
et .nzibo
(tons et signification inconnus). Leur structure est fondée sur quatre
parties vocales qui se superposent de façon complémentaire en contrepoint (cf. § .lembò). Exécutés collectivement, les
chants préparent et accompagnent la danse de l'esprit de la forêt .zengi.
Ils sont soutenus par une formule
polyrythmique spécifique faisant appel à deux tambours, .kinda, une paire de baguettes de
frappe, .kpàkpà, et les
machettes entrechoquées, .keto.
Les battements de mains des chanteurs marquent la pulsation :
pulsations
1
2
3
4
5
6
7
8
valeurs minimales
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
tambour-mère
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
tambour-enfant
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
baguettes
y
y
y
y
y
y
y
y
y
machettes
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
mains
xx
xx
xx
xx
xx
xx
xx
xx
5.
esprit de la forêt, maître des .diò
{Mongoumba}
NB. Les enquêtes ayant été très
intensives dans l'est de l'aire aka, nous disposons d'une terminologie plus
abondante pour cette zone, ce qui ne signifie pas que les termes n'existent pas
dans l'ouest. Chez les Baka, bien que le terme mò.kondi soit attesté, il ne renvoie pas au même complexe rituel que leur (è)jengi,
qui correspond au .zengi des Aka. Mot(s) clés libre(s) : masque, zengi, initiation, raphia, Motonga, esprit de la forêt, Mongoumba, aka, République Centrafricaine, video, rituel, chant, performance, alcool, pygmées, musique, danse, Encyclopédie des Pygmées aka
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Sortie du masque mokuya
/ 28-02-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Quartier Babongo de Makoula 28 février 2007 ( Ogoué Lolo, préfécture de Koulamoutou, Gabon)
Rangés devant le corps de garde du quartier babongo, les hommes appellent le masque (= l'esprit) mokuya par la danse et le chant. Les femmes et les enfants, assis sur le côté, devant les maisons, soutiennent les hommes par le chant et la frappe des mains
Le masque est précédé par son héraut, un adolescent costumé, tenant des feuillages sp. dans chaque main, qui fait le tour du corps de garde en courant, puis revient en accompagnant la danse du masque, ajustant son costume quand il se défait.
Le masque, c'est-à-dire une présentification d'un esprit de la forêt, le seul qui danse en plein jour, une personne excellent danseur, au corps serré dans un costume sp. de feuillages et de raphia tissé, des sonnailles suspendues aux chevilles et à la ceinture. Le visage est un masque facial en bois recouvert de kaolin blanc, aux traits stylisés, surmonté de quelques grandes plumes blanches et noires.
Après une exhibition rapide, dunr remarquable performance de danse, le masque s'en retourne par le même chemin qu'à l'aller, toujours suivi par son héraut-gardien.
Au cours de cette séance, le masque sort trois fois.
Jean-Blaise Matzanga, qui est ici dans le village de sa première épouse, participe activement à l'action. Mot(s) clés libre(s) : masque, tambour, Babongo, cloche, états modifiés de conscience, nzebi, Ogooué Lolo, sonailles, trompe, Makoula, feuillage, mokuya, pygmée, ethnomusicologie, danse, musique, forêt, esprit, vidéo, chant, Gabon, rituel, film ethnographique, guérissage, Afrique, bidon
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Le masque en Europe Occidentale (2002)
/ Jean-Christian NICAISE, C.N.R.S Images
/ 01-01-2002
/ Canal-U - OAI Archive
GAIGNEBET Claude
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Tourné pendant la période des 12 jours (période calendaire située entre Noël et Epiphanie, mais aussi période dite de « raccord » entre le calendrier lunaire et le calendrier solaire), cet interview de Claude Gaignebet montre à lévidence que les masques occidentaux trouvent leurs sources principalement dans la mythologie grecque et Romaine, que létymologie du mot masque éclaire le sens profond du rituel masqué et que le masque est laspect visible de toute une culture, voire dune religion pré-chrétienne. En tant que folkloriste et chercheur, Claude Gaignebet enseigne à lUniversité de Nice et est actuellement considéré comme le meilleur spécialiste des Mythes Européens. Il est à noter que ce qui est dit dans cet interview rejoint tout à fait les recherches faites sur dautre terrain que lEurope, comme en Afrique par exemple en particulier en ce qui concerne le culte des morts. Mais bien dautres aspects des rituels masqués sont ici entrevus et ouvrent des portes inattendues sur des univers que la littérature classique Grecque et Romaine(Platon, Vitruve) avaient évoqué, dune façon plus ou moins codée. Cet entretien (rare et précieux) avec Claude Gaignebet servira de base à toute théorisation sur les rituels et les masques.
Générique
Auteur : Claude Gaignebet Réalisateur : Jean-Christian Nicaise Production : CNRS Images / media Copyright CNRS Images / media 2002 Mot(s) clés libre(s) : masque
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Le syndrôme d'apnées du sommeil et son traitement
/ 14-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
GAUCHET L.
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Débordant très largement le cadre de l'historique syndrome de Pickwik, le syndrome d'apnées du sommeil (S.A.S.) constitue une entité pathologique touchant 2 % des femmes et 4 % des hommes que l'on ne doit plus méconnaître. Liées à un collapsus inspiratoire complet de l'entonnoir pharyngolaryngé, les apnées obstructives répétées vont être à l'origine de périodes de désaturation nocturne parfois sévères, désorganiser le sommeil. L' asthénie dans la journée, les endormissements intempestifs et la perte de vigilance en sont les signes diurnes les plus constants. La polygraphie nocturne permettra d'affirmer le SAS. On enregistre aussi l'électro-encéphalogramme. Un patient peut connaitre 10 pauses respiratoires par heure de sommeil, parfois 30 à 40 pauses. l'ORL pourra parfois effectuer une correction chirurgicale en cas d'obstruction anatomique importante, mais le traitement de référence reste actuellement l'utilisation d'une pression positive continue nocturne. Les appareils se sont miniaturisés, ils doivent etre parfaitement transportables. Les masques doivent etre sans fuite.
Origine
FILMED 1996 - 96 5101 280
Générique
Auteur: Gaucher L. Co-auteurs: Arair Centre - le Technople Référence Filmed: 96 5101 280 SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : apnée, arrêt respiratoire, chirurgie, effets indésirables, FILMED, masque, pneumologie, ronflement, SAS, sommeil, thérapie
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Les Tsogho du Gabon, initiation au Bwiti
/ 16-06-2002
/ Canal-u.fr
LE BOMIN Sylvie
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Initiation de jeunes garçons tsogho au culte du Bwiti Mot(s) clés libre(s) : masque, Temple, iboga, harpe, bwiti, initiation, tsogho, culte des ancêtres, arc musical,, tambour, film ethnographique, afrique, danse, vidéo, homme, cérémonie, chant, Gabon, rituel, mythe des origines
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Le Grand Masque Molo (1968)
/ Guy Le Moal, C.N.R.S Images
/ 31-12-1969
/ Canal-U - OAI Archive
Le Moal Guy
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A Silenkoro en Haute-Volta (actuellement Burkina Faso), une copie du Grand Masque Molo de la famille des forgerons Samu va être fabriquée pour la famille Traore. La fabrication du masque dure quinze jours. Toutes les phases de la réalisation, du choix de l'arbre (un afzelia) jusqu'à la taille précise des différentes parties du bois à l'endroit où doivent être taillés les cornes du masque. Les dieux et les ancêtres, en refusant les sacrifices, s'opposent à la réalisation d'une copi d'un masque aussi puissant. Néanmoins la taille du masque reprend, il est enfin terminé et réussi. Le masque est alors enterré près du village pour quinze jours. Après l'avoir déterré, on lui donne la vie en lui perçant des yeux.
Générique
Auteur, réalisateur : Guy Le Moal Production : CNRS AV / CFE Diffusion : CNRS Diffusion (videotheque@cnrs-bellevue.fr). Copyright CNRS AV / CFE 1968 Mot(s) clés libre(s) : art africain, culture, masques
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Chronique des Pygmées baka : Le masque d'Edzengui
/ Laurent MAGET
/ 23-04-2010
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Village de Mayang. est du Cameroun à 45 km de Lomié.
Edzengui est l'esprit de la forêt qui veille sur les Baka. Il
soigne, conseille, protège.
Edzengui est également une pratique rituelle
dont les manifestations sont essentiellement réservées aux seuls
initiés.
Les enfants de Mayang, village de Pygmées Baka, partent en forêt récolter le raphia pour réaliser le masque de cérémonie d'Edzengui. Il s’agit souvent d’endroits marécageux. Les fibres jaunes qui constituent le masque sont récoltées sur les branches du palmier raphia laurentii. Des lianes sont arrachées puis tendues d’un arbre à un autre pour constituer la structure sur laquelle ces fibres seront tissées. Ce sont surtout les hommes qui réalisent le tissage de la parure, les femmes chantent et aident à l’extraction des fibres ; il est nécessaire de séparer les petites tiges dures des fibres afin de n’en garder que les longues parties souples. Ces opérations sont délicates dans la mesure où les extrémités des fibres sont très coupantes, mais cela n’empêche pas les jeunes, filles ou garçons, de s’amuser à confectionner des bracelets ou autres coiffes. Le trajet du retour est l'occasion de jeux et de chants. Une fois arrivés au coeur du village, les enfants effectuent une ultime danse tournoyante avant de disparaître dans la forêt.
CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
Production : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS
ACTEURS, les enfants et adolescents du village de Mayang Mot(s) clés libre(s) : masque, raphia laurentii, palmier raphia, edzengui, baka, cérémonie, Cameroun, jeux, jeunesse, fabrication, pygmées, afrique, mythlogie pygmées
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Filmer les masques, la musique et la danse (2002)
/ Jean-Christian NICAISE, C.N.R.S Images
/ 31-12-1969
/ Canal-U - OAI Archive
NICAISE Jean-Christian, ZEMP Hugo
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Hugo Zemp, ethnomusicologue du CNRS de réputation internationale, nous parle brièvement de son expérience de terrain en ce qui concerne l'approche et la déontologie du chercheur qui assiste a des cérémonies religieuses comprenant des tabous très importants, souvent liés à des sociétés secrètes initiatiques, déterminant ce que l'on doit et ce que l'on ne doit pas filmer. La première partie de l'entretien est consacrée aux rites funéraires chez les Sénoufo de Côte d'Ivoire, desquels il a tiré quatre films exceptionnels, dont la série s'intitule « Les Maîtres du Balafon » (voir générique pour distributeur). Ces rites funéraires sont sévèrement réglementés par le masque du « bois sacré ». Celui-ci ne doit pas être vu des femmes qui doivent s'éloigner lorsqu'il paraît et sort du bois. Certains rituels sur le cadavre enveloppé de draps doivent absolument ne pas être vus, encore moins filmés ou photographiés par des non-initiés. La deuxième partie est une approche très brève sur des masques uniquement sonores chez les Dan de Côte d'Ivoire. La puissance des masques et leur hiérarchie ne dépend pas du fait qu'il soit nus ou habillés (On distingue ainsi les deux sortes de masques s'ils sont uniquement sonores ou en plus habillés de différentes façons selon leur fonction.), Cette partie du montage consacrée au travail merveilleux d' Hugo Zemp est à mettre en relation avec le disque réalisé dans les années 60 sur ce sujet.
Générique
Réalisation pour Science en cours : Jean-Christian Nicaise. Production de l'entretien avec Hugo Zemp : CNRS Images / media. Copyright CNRS Images / media 2001. Photographies : Hugo Zemp. D'après le film "Les maîtres du balafon" de Hugo Zemp produit par Sélénium Films et distribué par Süpor XAO. Contact : suporxao@free.fr. Mot(s) clés libre(s) : danse, masques, musique
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La Danse des dieux (2002)
/ Marie-Claire QUIQUEMELLE
/ 03-01-2002
/ Canal-U - OAI Archive
QUIQUEMELLE Marie-Claire
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Résultat de trois séjours dans la région d'Anshun, à 80km de Guiyang, ce film présente le "di xi" un théâtre masqué que les troupes villageoises interprètent deux fois l'an, au moment de la Fête du Printemps, et au milieu du septième mois du calendrier lunaire, quand le riz est en fleur. Ce théâtre dont l'origine remonte au danses d'exorcisme de la Chine antique, a d'abord une fonction religieuse. Son but est de chasser les mauvais esprits, et d'honorer les dieux pour que les récoltes soient bonnes et l'année heureuse. A travers des extraits de représentations et des interviews, on aborde l'histoire de ce théâtre, son répertoire, le jeu des acteurs, , la fabrication des masques et leur symbolisme... Les représentations théâtrales sont intégrées dans un ensemble de cérémonies rituelles qui conportent notament "l'ouverture de la malle" etc... Des images inédites permettent de découvrir une région mal connu de la Chine, isolée au milieu des montagnes, véritable conservatoire de traditions qu'on croyait depuis longtemps disparues.
Générique
Auteur, réalisateur :Marie-Claire Quiquemelle Production : Top Films Post-production : Université Paris 7 - Denis Diderot Copyright Top Films 1993 Mot(s) clés libre(s) : Chine, masques, symbolisme, Théatre
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