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Le PMSI, outil au service d'autres fonctionnalités que la tarification
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 23-04-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FOSSE Sandrine, METRAL Pierre, PERRIN Michèle, EXERTIER Albane, MINODIER Christelle
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Congrès ADELF-EMOIS 2010Au-delà des fins budgétaires, l’exploitation des données de l’information médicale et en particulier du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) est croissante dans le cadre des prévisions d’activité et pour les décisions stratégiques d’investissement des établissements de santé. Un premier progrès avait été introduit avec la notion de chaînage des résumés qui permet ainsi de suivre les résumés d’un même patient, et d’envisager des études épidémiologiques plus poussées. Le lien avec les données de l’Assurance Maladie, et notamment les données sur les prescriptions et les consultations rendu possible par le SNIIRAM (Système National d’Information Inter Régimes de l’Assurance Maladie), et autorisé par l’Institut des Données de Santé constitue une nouvelle étape et ouvre de réelles perspectives de recherche.PMSI, outil au service d’autres fonctionnalités que la tarificationCertaines des conférences données lors de cette session révèlent différentes fonctionnalités des données issues du PMSI, qu’il s’agisse d’études sur le taux d’incidence des amputations chez les diabétiques, de la mise en place et de l’évaluation de centres de référence ou de la réalisation d’une typologie des activités hospitalières. Y sont également présentées une enquête sur la mise en place du programme de gestion des risques par les établissements de santé et une étude sur la restructuration des maternités au cours des 30 dernières années. Mot(s) clés libre(s) : gestion hospitalière, PMSI, programme de médicalisation des systèmes d'information
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EMOIS Nancy 2011 - A quelle distance de chez soi se fait-on hospitaliser ?
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 17-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MINODIER Christelle
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Titre : A quelle distance de chez soi se fait-on hospitaliser ?Résumé : L’accessibilité géographique aux services de santé peut être définie de deux façons différentes : théorique en mesurant la distance à l’établissement le plus proche et effective en calculant la distance réellement parcourue par un patient pour se faire soigner. C’est à cette dernière que l’on s’intéresse ici, en essayant d’identifier les inégalités territoriales.Méthode : Une méthode d’imputation aléatoire pondérée a tout d’abord été utilisée pour affecter un code communal de résidence du patient à chaque séjour du PMSI-MCO 2008. Grâce au logiciel Odomatrix de l’INRA, un temps de trajet est ensuite calculé entre commune de résidence du patient et commune d’implantation de l’établissement. Les temps par discipline (médecine, chirurgie, obstétrique), pathologie (produit OAP), région ou département sont enfin déterminés en calculant les temps de parcours médians plutôt que moyens, de manière à neutraliser les temps atypiques obtenus pour les vacanciers.Résultats : Le temps de parcours médian toutes pathologies confondues est de 21 minutes. Il est logiquement plus faible pour les patients atteints de pathologies bénignes que pour ceux touchés par des pathologies complexes. Les premiers vont majoritairement se faire soigner dans des centres hospitaliers, tandis que les seconds n’ont d’autre choix que de se rendre dans un centre hospitalier universitaire ou régional, souvent plus éloigné.Au niveau géographique, il y a peu d’écarts entre les régions. L’hétérogénéité s’observe davantage entre les départements, y compris parfois ceux d’une même région. Les temps de parcours sont ainsi plus faibles dans les départements très urbanisés, denses en population et en capacités d’accueil.Discussion/Conclusion : Le choix d'un individu en matière de recours hospitalier n'est pas nécessairement celui du service le plus proche. Il est basé sur le rapport entre la distance, la qualité des services offerts, l'accessibilité, la réputation… Il serait utile de mesurer les écarts entre distances théorique et effective et d’en connaître les principaux déterminants.Intervenant : MINODIER Christelle (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques - Ministère chargé de la santé, Paris).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : utilisation de l’information médicale pour la prévision d’activités (nouveaux SROS, EPRD, CPOM) ; analyse de l’activitéModérateurs : Michel NAIDITCH (IRDES - Paris), Philippe OBERLIN (chargé de recherche, ministère de la santé et des sports - Paris).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, hospitalisation, imputation aléatoire pondérée, inégalités territoriales, PMSI
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