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Le mouvement dans les sociétés hypermodernes - François ASCHER
/ UTLS - la suite
/ 04-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ASCHER François
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La modernité a toujours eu indissolublement partie liée avec le mouvement, qu'il s'agisse du mouvement des idées, des biens, des personnes, des informations, des capitaux
. Mais l'entrée dans la « troisième modernité » - c'est ainsi que François Ascher caractérise les évolutions contemporaines- suscite des développements considérables dans les techniques de transport et de stockage (le stockage est le corrélat du mouvement) des personnes, des biens et surtout des informations. De fait, ces dernières jouent un rôle central dans la dynamique de passage au capitalisme cognitif. Cette extension quantitative et qualitative du mouvement s'ajoute aux dynamiques d'individualisation et de différenciation, et contribue à faire émerger de nouvelles formes de structuration de la société. François Ascher utilise à ce propos la métaphore de l'hypertexte pour rendre compte de ce nouveau type de société constituée d'une sorte de feuilletés de champs sociaux (le travail, la famille, le quartier etc.) qui ont chacun ont chacun leurs propres valeurs et règles sociales et qui sont reliés par des individus qui appartiennent simultanément à ces différents champs. Ainsi, la société est doublement structurée, par les champs sociaux et par les individus, comme les hypertextes sont doublement structurés par les syntaxes des textes et par les mots qui font lien entre les textes. Le préfixe « hyper » de l'hypermodernité exprime ainsi à la fois l'exagération de la modernité et sa structure à « n » dimensions. Mot(s) clés libre(s) : individualisation, métropolisation, mobilité, modernité, transports urbains
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Une anthropologie des moments critiques : Entretien avec Georges Balandier
/ Pierre GAUGE, Marc FERRO
/ 28-11-1995
/ Canal-u.fr
BALANDIER Georges, DOZON Jean-Pierre, TERRAY Emmanuel, M'BOKOLO Elikia, AUGE Marc, GOUSSAULT Bénédicte
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Qu'il s'agisse de l'Afrique ou du monde occidental, Georges Balandier se veut l'observateur attentif et engagé des crises, des conflits, des ruptures qui troublent la vie sociale. Le hasard, l'accident, l'imprévus sont pour lui des objets privilégiés ; il porte le même intérêt à l'inventivité et aux ruses qui permettent aux sociétés de surmonter leurs "moments critiques". Mot(s) clés libre(s) : afrique, modernité, structuralisme, colonisation, crises
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Francophonie MAEE
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES
/ 21-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BENHAMOU Albert-Claude
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Francophonie et modernité sont liées. La réalisation d'un grand portail d'orthophonie aboutira en octobre 2008. Albert Benhamou présente les 6 portails constituant le grand portail. Un effort considérable est donc accompli pour 200 millions de locuteurs en France. Le portail des Lumières francophones répond aux besoins d'informations culturelles et gratuites , sera éditorialisé (musées, bibliothèques, institutions, radios, INA) accessible par le portable et diffusé dans le Sud. Ceux des universités numériques francophones et des Solidarités francophones sont remarquables dans les pathologies mère-enfant. Certes les sites spécialisés sont nombreux mais il est ist i est important de s'y retrouver.
SCD médecine Nancy 1 Mot(s) clés libre(s) : AUF, français accessibilité, Francophonie, Journée internationale, modernité, pays du sud, portail, vidéos
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La pensée chinoise contemporaine : entre modernité et invention d'une tradition
/ UTLS - la suite
/ 13-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CHENG Anne
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Dans quels termes et dans quelles circonstances s'est fait entendre la revendication de modernité au sein de la nouvelle intelligentsia chinoise au début du XXe siècle ? A partir des toutes premières années du siècle s'est imposée en Chine l'idée que la modernité devait obligatoirement passer par l'invention d'une tradition intellectuelle autochtone, prioritairement en termes de "philosophie", laquelle a pris la forme d'une série d'"histoires de la philosophie chinoise" dont la plus connue du public occidental reste sans doute celle de Feng Youlan (1895-1990). Cependant, plutôt que de fournir un descriptif des différents courants intellectuels du XXe siècle chinois, il s'agira pour nous de reconstituer une généalogie de cette revendication de modernité qui semble devoir remonter pour le moins à la deuxième moitié du XIXe siècle, au moment où se fait sentir l'influence des thèses évolutionnistes sur certains lettrés qui, autour de la figure-phare de Kang Youwei (1858-1927), lancent en 1898 la toute première tentative de réforme des institutions impériales sur le modèle de la monarchie constitutionnelle de l'ère Meiji au Japon. L'échec de cette tentative, restée unique dans l'histoire impériale qui prend fin quelques années plus tard, en 1911, met un terme définitif au projet utopique d'un Kang Youwei de mobiliser les ressources canoniques traditionnelles dans le but de réformer les institutions ainsi qu'à la préconisation fictive, entretenue pour répondre au défi de l'Occident, de faire usage de la suprématie matérielle de ce dernier tout en préservant l'essence culturelle de la Chine. Au moment même où la prétention chinoise à l'universalité se trouve contrainte de se réfugier dans le culturalisme et la dynamique réformiste de se décentrer sur le Japon, s'opère la mutation du lettré traditionnel en intellectuel moderne qui trouve son apogée dans le mouvement du 4 mai 1919, sorte de plaque tournante effectuant une polarisation entre les tenants radicaux d'une modernité du "tout occidental" et les conservateurs ralliés à la bannière d'un "nouveau confucianisme" - polarisation accentuée dans la génération suivante par le clivage entre les adeptes de la nouvelle idéologie marxiste et leurs opposants, et encore sensible dans ses effets aujourd'hui. Mot(s) clés libre(s) : Chine, intellectuels, modernité, philosophie, révolution
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Débat entre auteures d’essai historique et de fiction romanesque (part-two)
/ Christian Bailly, ENS de Lyon, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, Martine Watrelot
/ 27-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
De Kerangal Maylis
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Maylis de Kerangal (auteure de Naissance d’un pont) et Michelle Perrot (auteure de Histoire de chambres) débattent des relations entre histoire et littérature telles qu’elles se nouent dans l’écriture professionnelle. Mot(s) clés libre(s) : citations littéraires, écriture, essai, histoire des femmes, histoire du temps présent, modernité, roman, Travail de documentation
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Les enjeux de l’individualisme
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 12-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUBET François
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Jusque dans les années 60, le modèle d’intégration sociale dominant était un modèle « corporatiste » qui assurait une place, une position garantie à chaque individu au sein de la société. Chacun était alors acteur du système, chacun était à sa place: le médecin, l’ouvrier, la femme au foyer…Aujourd’hui cet idéal de stabilité est mis à mal: les catégories sociales sont bousculées (les ouvriers sont moins nombreux, les femmes travaillent de plus en plus), les rôles sociaux éclatent, les institutions « classiques » de socialisation comme la famille ou l’école se transforment et les politiques sociales se déplacent vers l’individu. Notre société actuelle veut faire de l’homme un être toujours plus actif, un acteur responsable. Mais ce gain de liberté le fragilise, l’inquiète. Déjà très ancré dans les pays scandinaves, cet idéal de société fabriquée par des individus qui se mobilisent, induit donc d’armer l’homme en lui fournissant les ressources nécessaires à son action en tant qu’individu, de favoriser la confiance en soi et ce sont là tous les enjeux de ce nouveau modèle.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2007-2008 sur le thème "Demain, Après-demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : anthropologie politique, individu et société, individualisme, intégration sociale, liberté, modernité, narcissisme, socialisation
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Table-ronde 1 - Religion, laïcité, fondamentalismes
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 24-06-2015
/ Canal-u.fr
FROIDEVAUX-METTERIE Camille, GONÇALVÈS Cécile, ZAWADZKI Paul, RAYNAUD Philippe, SHIRAL Mahnaz
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Marcel Gauchet en discussionJournée organisée par le CESPRA et Associaton des Amis de la Mention Etudes Politiques (AMEP)À l'occasion de sa dernière année de séminaire à l'EHESS, le CESPRA et
l'AMEP organisent une journée de débat autour de l'œuvre de Marcel
Gauchet et en sa présence. Il s'agit de mettre en perspective ses
principales propositions dans le cadre de trois tables rondes
thématiques : Religion, laïcité, fondamentalismes ; Mutations
anthropologiques de l'individu contemporain ; Crise de la démocratie.
Les interventions viseront autant à éclairer la fécondité des analyses
gauchetiennes qu'à les soumettre à discussion. Marcel Gauchet prendra
ainsi la parole à l'issue de chacune des tables rondes pour répondre aux
questions qui lui auront été posées, avant de prononcer la conférence
de clôture intitulée Accueil et mot d’ouverture
Table-ronde 1 - Religion, laïcité, fondamentalismes
modérateur Philippe RAYNAUD
Cécile GONÇALVÈS - L’autoritarisme au prisme de la religion séculière
Mahnaz SHIRALI - Les prémisses de la sortie de la religion en terre d’Islam
Paul ZAWADZKI - Dimensions des fanatismes contemporains
réponse de Marcel Gauchet et débat avec le publicAmphithéâtre François Furet - 105 Bd Raspail Paris, France (75006) Mot(s) clés libre(s) : laïcité, modernité, crise, religion, radicalisation
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Istanbul, la ville du "passage" (Christiane Garnero-Morena)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 05-02-2009
/ Canal-u.fr
GARNERO-MORENA Christiane, WORMSER Gérard
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Istanbul conserve la mémoire de la ville, et la nôtre, la mémoire de l’Occident. Mais cette ville vit au jour le jour tant ses changements sont rapides, drastiques. Trop occupées par la quête vers la modernité, et à digérer les cohortes de migrants anatoliens, ou à satisfaire la demande des investisseurs privés, les autorités ont négligé le centre d’Istanbul. Depuis peu, cette expansion excessive et incontrôlable fait sentir que la péninsule historique risque de devenir un simple lieu pour touristes, une parodie de Paris en vis à vis d'un nouveau Dubaï attirant des capitaux étrangers. Mot(s) clés libre(s) : modernité, développement, expansion, mondialisation, ville, istanbul
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ENS Lyon - Istanbul, la ville du "passage" (Christiane Garnero-Morena)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 05-02-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GARNERO-MORENA Christiane, WORMSER Gérard
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Istanbul conserve la mémoire de la ville, et la nôtre, la mémoire de l’Occident. Mais cette ville vit au jour le jour tant ses changements sont rapides, drastiques. Trop occupées par la quête vers la modernité, et à digérer les cohortes de migrants anatoliens, ou à satisfaire la demande des investisseurs privés, les autorités ont négligé le centre d’Istanbul. Depuis peu, cette expansion excessive et incontrôlable fait sentir que la péninsule historique risque de devenir un simple lieu pour touristes, une parodie de Paris en vis à vis d'un nouveau Dubaï attirant des capitaux étrangers. Mot(s) clés libre(s) : développement, expansion, istanbul, modernité, mondialisation, ville
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La religion et ses nouvelles formes
/ Mission 2000 en France
/ 27-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
HERVIEU-LEGER Danielle
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Pendant longtemps, la question des rapports entre la religion et la modernité a été pensée sur le mode de l'exclusion mutuelle. On considérait même que le refoulement de la religion dans la sphère privée constituait, toujours et partout, une condition de la modernisation. Depuis le début des années 1970, cette hypothèse de la perte religieuse des sociétés modernes a été sérieusement ébranlée. Partout, le religieux affirme sa puissance sur la scène politique des sociétés modernes, des formes traditionnelles de religiosité qu'on croyait condamnées par l'avancée de la rationalité scientifique et technique connaissent d'étonnantes reviviscences, des mouvements religieux inédits émergent et l'on découvre que la croyance prolifère au coeur même des activités sociales en principe détachées de toute référence religieuse. Ce constat n'invalide aucunement l'observation majeure selon laquelle les sociétés modernes sont bien des sociétés émancipées de la tutelle englobante des grands "codes de sens" portés par les institutions religieuses. Mais il invite à reconsidérer les processus par lesquels les individus, dans ces sociétés définitivement "sécularisées", produisent les systèmes de signification qui leur permettent de donner un sens à leur existence et - éventuellement - de revendiquer leur appartenance à une lignée croyante particulière. C'est l'identification de ces recompositions du croire qui constitue, aujourd'hui, le programme fort d'une sociologie de la modernité religieuse. Mot(s) clés libre(s) : croyance, modernité, religion, sécularisation
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