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FORMATIC - Paris 2011 : Mesure de la performance. L’expérience de L’Hôpital d’Ottawa
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 08-02-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MOYSAN Yvon
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FORMATIC - Paris 2011 : Mesure de la performance. L’expérience de L’Hôpital d’Ottawa.Résumé : Le plan stratégique de l’hôpital• Objectif à 5 ans : faire partie du « top 10 % » en termes de qualité de soins en Amérique du Nord.• Stratégie : créer une culture de la qualité reposant sur 3 piliers :– Engagement à fournir des soins de qualité irréprochable : «Service Excellence»,– Innovations technologiques et mesure de la performance,– Engagement et responsabilisation des médecins.• Problématique : une mise en place plus lente que celle des CHU américains.• Ma mission auprès du CEO : favoriser l’accélération du plan stratégique – Proposition d’une réorganisation, d’un tableau de bord prospectif reposant sur 8 leviers stratégiques et d’indicateurs de mesure de la performance.Intervenant : Yvon MOYSAN (Directeur Général - Hôpital d’Ottawa )Conférence enregistrée lors du congrès international FORMATIC PARIS 2011. Atelier TIC et pratiques innovantes au sein des structures de santé. Réalisation, production : Canalu UN/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : FORMATIC Paris 2011, hôpital, mesure de performance, nouvelles technologies, professionnels de santé, TIC
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Les égouts et l'évacuation des déchets
/ UTLS - la suite
/ 01-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
MOUCHEL Jean-Marie
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Après de nombreux siècles où l'alimentation en eau de Paris, et par voie de conséquence, son réseau d'égout sont restés fort limités, un essor considérable a été donné au réseau au milieu du 19e siècle, et il s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui. Parmi les projets initiaux, certains prévoyaient la création d'une ville souterraine, où seraient réalisées nombreuses des basses besognes nécessaires au fonctionnement et au prestige de la partie visible (et "hygiénisée") de la ville. Les réseaux souterrains devaient ainsi assurer le transport de l'eau mais aussi de nombreuses marchandises ou déchets. Dans le même temps, l'alimentation en eau potable généralisée, et l'élimination des eaux souillées hors de la ville, devenait un objectif prioritaire pour des raisons sanitaires. Les épidémies de choléra du milieu du siècle furent un des facteurs déclenchant le développement des projets de Belgrand à l'époque ou Haussmann rénovait la partie visible de Paris. Une particularité des égouts de Paris est la taille des canalisations, qui les rend en tout point visitables, ce qui leur confère un cachet tout particulier. Ils ont d'ailleurs toujours été visités, par les égoutiers chargés de leur entretien en premier lieu, mais aussi par de nombreux visiteurs qui accèdent aujourd'hui au musée des égouts situé dans le réseau. Dans la dernière partie du 19e siècle fut instauré le principe du tout-à-l'égout, mais sa mise en oeuvre complète, visant à l'élimination de toutes les fosses chez les particuliers, dura plusieurs décennies et se poursuivit au début du 20ième siècle. Le réseau devint unitaire, évacuant à la fois les eaux usées et les eaux de chaussées (eaux du lavage de rues, eaux de ruissellement pluvial etc.). Pour des raisons techniques, et pour éviter des déversements en Seine à l'intérieur de Paris, Belgrand a basé l'architecture du réseau sur un collecteur central qui rejoignait directement la Seine à Clichy. Le développement de la ville, et la mise en oeuvre du tout-à-l'égout ont considérablement augmenté la quantité de pollution déversée. A la fin du 19ième siècle, une solution basée sur l'épuration par le sol fut développée pour traiter les eaux avant leur arrivée en Seine. Des champs d'épandage furent installés dans la presqu'île de Gennevilliers puis plus à l'aval (Achères, Triel
), la ville de Paris devint propriétaire fermier et favorisait une intense activité de maraîchage. Au moment de l'exposition universelle à la toute fin du siècle, presque toutes les eaux collectées étaient envoyées vers les champs d'épandage. Cependant, la course en avant devait continuer, de plus en plus d'eau étant utilisée et devant être évacuée puis traitée dans une ville en constante expansion, alors que la pression foncière réduisait la superficie des champs d'épandage. Dès le début du 20ième, les rejets d'eaux usées en Seine reprirent de plus belle. Après de nombreux essais menés sur les pilotes par la ville de Paris, la première station d'épuration moderne à boues activées fut construite à Achères en 1938 (aujourd'hui "Seine-Aval"), et ne fut réellement alimentée que plusieurs années après la guerre. Dans les filières de traitement d'une telle station, comme dans le sol, des micro-organismes se développent en digérant les matières organiques et les transforment en gaz carbonique et en sels. Les matières solides transportées dans l'eau des égouts et les micro-organismes produits au cours du traitement sont rassemblés pour constituer les boues d'épuration. D'autres filières sont chargées du traitement des boues qui sont épaissies, pressées, éventuellement digérées avant d'être épandues sur des terres agricoles, mises en décharge ou encore incinérées. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, le processus de construction de nouveaux réseaux et de nouvelles stations de traitement des eaux n'a cessé de se développer. A partir des années 70, on cessa de créer des réseaux unitaires pour passer au système séparatif. Dans un réseau séparatif, les eaux pluviales sont collectées dans un réseau séparé des eaux usées domestiques ou industrielles. Les eaux pluviales sont évacuées directement vers le milieu récepteur, alors que les eaux usées sont envoyées vers les stations d'épuration. Un avantage très significatif de ce type de collecte est que les flots reçus par les stations de traitement sont beaucoup plus réguliers, et qu'il n'y a pas de risques de surcharge du système en temps de pluie. Par contre, ce système nécessite une surveillance accrue des "mauvais branchements" d'eaux usées sur le réseau pluvial, et ne permet pas de traiter les eaux de ruissellement qui peuvent être fortement contaminées. Les stations de traitement sont devenues plus efficaces et plus flexibles dans leur gestion, ce qui permet notamment de traiter une fraction toujours croissante des eaux de temps de pluie dans les réseaux anciens unitaires, et de résoudre en grande partie graves problèmes dues aux déversements de temps de pluie dans le réseau unitaire. De nouvelles stations ont été construites en différents points de l'agglomération parisienne pour des raisons techniques, parce qu'il devenait techniquement difficile d'acheminer les eaux sur de très longues distances vers un point de traitement unique à l'aval, mais aussi pour des raisons éthiques et politiques pour que soit mieux partagées les nuisances dues au traitement. Le devenir des boues est toujours un problème aujourd'hui car elles peuvent contenir des contaminants persistants en quantité excessive. Alors que les matières organiques contenues dans les boues constituent des amendements utiles aux cultures, les contaminations doivent être évitées. Des efforts très importants ont été faits dans l'agglomération parisienne pour limiter le rejets de contaminants dans le réseau. Cette politique de réduction à la source a porté ses fruits puisque les teneurs en certains métaux dans les boues de la station "Seine-Aval" ont diminué de plus qu'un facteur 10 en 20 ans. L'évolution actuelle va vers des réseaux et des méthodes de traitement plus diversifiées. Le développement de stations de traitement va se poursuivre en différents points de l'agglomération parisienne, alors que l'interconnexion du réseau unitaire devient une réalité, qui permet une meilleure gestion des eaux en temps de pluie. Dans le même temps les eaux pluviales sont de plus en plus souvent retenues ou traitées à l'amont des bassins versants pour limiter le ruissellement excessif. Il aura donc fallu plus d'un siècle pour que la grande ligne directrice "tout vers l'aval" qui avait été instaurée par Belgrand soit remise en cause. Il aura fallu un siècle également pour que l'objectif "zéro rejets par temps", atteint au début du siècle lors de l'exposition universelle, soit de nouveau atteint. Le réseau d'assainissement fait donc bien partie de ces patrimoines techniques urbains fondamentaux qu'il faut gérer aujourd'hui en pensant aux générations futures.Références utilisées dans cette conférence : "Atlas du Paris Souterrain", par Gilles Thomas et Alain Clément, Ed. Parigramme, 2001. "Paris Sewers and Sewermen, realities and representations", par D. Reid, Harvard University Press, 1991. "Les égouts de Paris, une ville sous la ville", plaquette de présentation des égouts, Mairie de Paris "Rendre l'eau à la vie, 1970/1995, 25ième anniversaire du SIAAP", par M.F. Pointeau, Ed. CEP Euro Editions. "La Seine en son Bassin", M. Maybeck, G. de Marsily et E. Fustec (editeurs), publié par Elsevier en 1998. Mot(s) clés libre(s) : boues d'épuration, collecteur, déchet, eaux usées, égoutiers, égouts de Paris, génie urbain, réseau d'assainissement, station d'épuration, système séparatif, tout-à-l'égout, traitement des eaux
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Actus en Gériatrie 2016 : Implants cochléaires et surdité profonde du sujet âgé
/ 15-06-2016
/ Canal-u.fr
MOSNIER Isabelle
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Titre : Implants cochléaires et surdité profonde du sujet âgé
Auteur(s) : Dr Isabelle
Mosnier (Paris)
PROGRAMME JOURNEE D’ACTUALITES
EN MEDECINE GERIATRIQUE 2016
8h30 ACCUEIL DES PARTICIPANTS
9h00 Session : Droit et justice en gériatrie
Modérateurs : Dr Christophe Bouché (Ivry-sur-Seine) &
Dr Sarah Thomas (Jossigny)
Consentement à entrer en EHPAD :
que dit le droit ? - Dr Véronique Lefebvre des Noettes (Limeil-Brévannes)
Les restrictions d'aller et venir
en hôpital gériatrique - Dr Olivier Drunat (Paris)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la protection juridique
des personnes âgées - Sylvain Bottineau (Lagny-sur-Marne)
11h Session : Avancées en gérontopsychiatrie
Modérateurs : Pr Roland Jouvent (Paris) & Dr Sylvie
Pariel (Ivry-sur-Seine)
rTMS : quel intérêt dans la dépression du sujet âgé - Pr Bruno
Millet (Paris)
rTMS : quel intérêt dans les troubles cognitifs du sujet âgé -
Pr Philippe Fossati (Paris)
rTMS : questions - Pr Bruno Millet (Paris), Pr
PhilippeFossati (Paris)
Quoi de neuf en gérontopsychiatrie? - Dr Christophe Bouché
(Ivry-sur-Seine)
Quoi de neuf dans les maladies neurocognitives ? Pr Joël
Belmin (Ivry-sur-Seine)
14h15 Session : Conférence spéciale Prévention
Modérateurs : Dr Sylvie Pariel & Dr Olivier Drunat
Le point sur la vaccination chez les personnes âgées - Pr
Benoit de Wazières (Nimes)
15h45 Session : Approches interventionnelles : quelles
places en gériatrie
Modérateur : Pr De Wazières (Paris) & Pr Joël Belmin
(Ivry-sur-Seine)
Chirurgie mini invasive des hypertonies déformantes desmembres
en gériatrie - Pr Philippe Denormandie (Paris)
Clôture de l'auricule gauche par voie transcutanée – Nicolas Lellouche
(Nîmes)
Prise en charge de l'AVC à la phase aiguë : quelle place pour
la thrombectomie ? - Dr Frédéric Clarençon (Paris)
La cimentoplastie : une approche pour les douleurs
fracturaires chez les sujets âgés - Pr Jacques Chiras (Paris)
Neurochirurgie fonctionnelle pour le tremblement essentiel -
Dr David Grabli (Paris)
Implants cochléaires et surdité profonde du sujet âgé – Dr Isabelle
Mosnier (Paris)
17h10 Session : TIL en action
Actualités du programme Trans-Innov Longévité
Remise des diplômes de gériatrie – gérontologie 2015
L’auteur
n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées
dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.
Conférence enregistrée le Mercredi 15 juin à la Faculté de Médecine-
Groupe Hospitalier Pietié Salpêtrière, Paris, pendant les XXVI Journées
de Gérontologie de l'Institut Universitaire de Gérontologie Yves Mémin
Réalisation, production : Canal U/3S Mot(s) clés libre(s) : personnes âgées, EHPAD, UNF3S, TIL, gérontopsychiatrie, actualités, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, Technologie, Age, 2016, gérontologie, gériatrie, innovation, neurocognition
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Actualités en Médecine Gériatrique - Paris 2015: Implants cochléaires : une nouvelle approche pour les personnes âgées ayant une surdité sévère
/ 17-06-2015
/ Canal-u.fr
MOSNIER Isabelle
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Titre: Actualités en Médecine Gériatrique - Paris 2015: Implants cochléaires : une nouvelle approche pour les personnes âgées ayant une surdité sévèreConférence filmée le mercredi 17 juin 2015 à la faculté de Médecine Pierre et Marie Curie à Paris dans le cadre de la journée d’Actualités en Médecine Gériatrique qui propose une série de mises au point sur des sujets d’actualité concernant la gérontologie et la médecine des personnes âgées. Vingt-cinquième Journée Médicale de l’Institut Universitaire de Gérontologie Yves Mémin organisée avec l'aide et le soutien de l’Université Paris VI. Comité scientifique: Joël Belmin, Christine Berbezier, Olivier Drunat,
Carmelo Lafuente, Jean Mariani, Christel Oasi, Sylvie ParielIntervenant (e)(s) : Dr Isabelle Mosnier (Paris)Session : Troubles de l’audition en gériatrie.Modérateurs : Dr Isabelle Mosnier & Dr Christine Berbezier- Repérage précoce de l’hypoacousie chez les personnes âgées. Dr Arach Madjlessi (Paris)- Appareillage auditif : les actualités : Dr Didier Boucarra (Paris)- Implants cochléaires : une nouvelle approche pour les personnes âgées ayant une surdité sévère. Dr Isabelle Mosnier (Paris)L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Réalisation, production : Canal U/3S Mot(s) clés libre(s) : gériatrie, Thérapeutique, Belmin, 17 juin, Paris, actualités, 2015, UPMC, médicaments, audition, surdité, gérontologie, Implant cochléaire
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La biodiversité à Paris
/ UTLS - la suite
/ 02-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
MORET Jacques
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Les scientifiques distinguent trois niveaux d'organisation de la biodiversité : la biodiversité au niveau des écosystèmes (les grands systèmes de fonctionnement de la planète, comme l'écosystème forêt tropicale, ou l'écosystème Camargue, par exemple), la biodiversité au niveau des espèces (l'ensemble des espèces animales, végétales, microbiennes qui peuplent un écosystème) et, enfin, la biodiversité au niveau génétique (qui exprime les différences génétiques entre les individus d'une même espèce). En général quand on parle de biodiversité, c'est souvent en référence aux milieux dits « naturels » et peu perturbés par l'homme. Qui n'a pas entendu parler de l'extraordinaire richesse en biodiversité des forêts tropicales ou de la « crise de la biodiversité » que traverse aujourd'hui le monde, du fait de la déforestation, de la disparition des milieux naturels ou des pollutions ? Pourtant la biodiversité est aussi présente dans des espaces très peu naturels où l'action de l'homme est prépondérante, comme les villes. On retrouve en ville, et à Paris, les trois niveaux d'organisation de la biodiversité : - le niveau de l'écosystème. Les villes sont peu à peu devenues des objets d'études pour les scientifiques pour essayer d'appréhender comment les espèces animales, végétales et microbiennes s'organisent pour constituer un véritable écosystème urbain, en réaction, en accompagnement, ou à la faveur de la présence de l'homme et au modelage du paysage qu'il réalise ; - le niveau des espèces. Un autre objet d'étude, en milieu urbain, consiste à recenser la flore et la faune qui peuplent les villes, à analyser leurs fonctionnements, leurs migrations et leurs adaptations à l'écosystème urbain ; - le niveau infra-spécifique. Dans des espaces aussi confinés que les villes, les populations des espèces sont souvent très diversifiées. Etudier les différences génétiques entre individus des différentes espèces, c'est étudier le troisième niveau de la biodiversité. Paris n'est bien entendu pas un milieu purement minéral qui n'héberge que des hommes ! C'est un véritable écosystème avec un fonctionnement complexe, sa flore et sa faune, ses flux entrant et sortant, son évolution au cours du temps. Le niveau de la biodiversité sur lequel on possède le plus d'informations est celui de la diversité spécifique. Quelle biodiversité à Paris aujourd'hui ? Difficile de répondre à cette question, d'une part car certains groupes animaux (comme les invertébrés) ou végétaux (comme les algues) sont mal connus, mais aussi car chaque jour des espèces arrivent ou disparaissent de Paris ! Pour évoquer des groupes sur lesquels on possède des informations fiables, on peut donner les chiffres suivants : - 1382 plantes supérieures (ce qui est à rapprocher des 1800 espèces présentes en Ile-de-France, ou des 6000 espèces de la flore française), - 28 espèces de poissons dans la Seine, - 9 espèces d'amphibiens et 3 de reptiles, - 90 espèces d'oiseaux (dont 49 espèces nicheuses), - 25 espèces de mammifères ; On constate que Paris est loin d'être un désert pour les plantes et les animaux ! Comment est organisée la biodiversité à Paris ? Bien entendu les milieux dits « naturels » n'existent plus à Paris. Même les bois de Boulogne et de Vincennes sont très anthropisés. Les espèces ont donc principalement tendance à se répartir dans les milieux les moins perturbés et il n'étonnera personne de savoir que la biodiversité augmente quand on s'éloigne du centre. Ainsi, pour les plantes, les arrondissements les plus pauvres en espèces sont le 2ème et le 9ème arrondissement. Les 7 arrondissements les plus riches en plantes sont tous situés sur la périphérie. Les bois comportent plus de 300 espèces de plantes, soit plus que beaucoup des communes de banlieue ! Une autre tendance consiste pour la faune et la flore à coloniser des milieux propres aux villes et qui offrent des conditions de vie locales différentes des conditions générales ambiantes. Ainsi, le grillon domestique, qui s'accommodait par le passé du four du boulanger, a rejoint le métro. Le renard aussi a su tirer parti du réseau souterrain métropolitain pour se maintenir en ville. L'humidité et la chaleur dispensées par nos appareils managers ont générés des conditions de vie idéales pour la blatte germanique qui s'y installe. La biodiversité n'est donc pas distribuée au hasard à Paris, elle est organisée en un véritable écosystème urbain. Quelles tendances pour l'évolution de la biodiversité à Paris ? Sur le plan historique nous avons la chance de disposer d'informations relativement précises depuis le 17ème siècle qui permettent de reconstituer l'évolution de la biodiversité à Paris. Les publications anciennes, mais aussi les collections principalement conservées au Muséum national d'Histoire naturelle, nous renseignent bien. Pour la flore, nous disposons pour le 17ème siècle de descriptions très précises, comme dans les ouvrages de CORNUT (1635) ou de TOURNEFORT (1698) qui dressent de véritables « états des lieux » de référence pour apprécier l'évolution de la biodiversité. La description de la flore du secteur « à côté du Cours la Reine, dans le Bois qu'on appelle les Champs Elysées » est d'une rare précision. Mais l'apogée des observations se situe vers le milieu du 19ème siècle, où la ville n'a pas encore le visage moderne que lui donneront les transformations du baron HAUSSMANN. Paris dispose, avec ces observations, de photographies de sa biodiversité au cours des temps. En fait, deux tendances contradictoires s'affrontent au niveau l'évolution de la biodiversité à Paris. La première est bien entendu la disparition des espèces les plus fragiles, celles qui nécessitent des conditions de vie très particulières ou de grands espaces. Les plantes des milieux humides du « bois dit des Champs Elysées » n'existent plus et Paris n'héberge plus que 50% de la faune des grands mammifères, 50% de la faune des amphibiens ou 20% de la faune des reptiles qui étaient présentes au 18ème siècle. Le dernier chevreuil a été observé au bois de Boulogne en 1935. Le blaireau vivait au niveau de l'actuel jardin des Tuileries au 12e siècle, il a disparu du bois de Boulogne dans les années 40-50. Pour la salamandre tachetée et lézard vert, les disparitions datent de la première moitié du 20eme siècle
Et la disparition de ces espèces semble difficile à enrayer. Dernière en date, une espèce de fougère observée aux arènes de Lutèce et disparue en 2000. C'était la seule station connue de cette espèce pour toute l'Ile-de-France ! Mais une deuxième tendance, plus surprenante, s'observe en parallèle : c'est l'arrivée à Paris, puis la dissémination en Ile-de-France, puis souvent dans toute la France d'espèces « exotiques » ! De nombreuses espèces sont arrivées de tous temps en France par Paris, que ce soient par exemple les espèces de plantes amenés dans les fourrages des armées d'occupation après la guerre de 1870, ou plus récemment la Renouée du japon ou de la Vergerette de Sumatra. Les termites sont arrivées à Paris en gare d'Austerlitz dans des pins des Landes, avant de coloniser toute l'Ile-de-France. Sans compter avec toutes les espèces dites « de compagnie » qui constituent l'univers quotidien de nombreux parisiens et qui sont parfois relâchées dans le milieu urbain quand elles deviennent trop encombrantes. On ne compte plus, par exemple, les tortues de Florides dans les points d'eau parisiens ! Fennec, genette, écureuil de Corée ou encore maki ont été observés plus ou moins longuement dans Paris. « Paris terre d'asile », également pour la biodiversité ! Quel bilan ? Le bilan est mitigé. Le nombre global d'espèces présentes à Paris n'a pas tendance à trop diminuer. Par contre, si on analyse en détail la composition de la biodiversité de Paris aujourd'hui par rapport à ce qu'elle était il y a un siècle, on constate que ce ne sont pas les mêmes espèces : bon nombre d'espèces indigènes n'existent plus, remplacées par des espèces exotiques. Ceci pose d'ailleurs quelques problèmes : l'analyse des situations d'introduction d'espèces au cours des siècles a montré que peu d'entre-elles arrivent à se stabiliser à long terme dans le milieu, mais, a contrario, certaines espèces en se naturalisant deviennent parfois « envahissantes », perturbant fortement les écosystèmes autochtones. Parallèlement à cette tendance, les efforts entrepris pour améliorer la qualité de certains milieux (comme par exemple les eaux de la Seine) depuis quelques années, ceux destinés à protéger activement certains biotopes favorables (comme les aires de nidification de certains rapaces), ou ceux mis en oeuvre pour réduire l'apport des désherbants dans les parcs et jardins, conduisent à une recolonisation de Paris par des espèces qui l'avaient déserté dans les années soixante. Ainsi, une trentaines d'espèces de poissons s'observent dans la Seine, la fouine et le renard sont de retour dans Paris intra-muros, les pigeons ramiers et les mouettes rieuses volent sur la capitale
Certes Paris n'est pas encore à l'image de certaines autres capitales européennes pour lesquelles on a désigné des secteurs protégés destinés à préserver des espèces (comme Bruxelles pour les chauve-souris) ou d'autres où vivent en pleine ville d'abondantes populations viables de renard (comme Genève), mais peu à peu des tendances positives s'observent pour un maintien, voire une augmentation, de la biodiversité à Paris. Sauver la biodiversité, c'est bien sûr mettre en place des réglementations, mettre en oeuvre des plans d'action et mettre à disposition des moyens financiers, mais cela passe aussi par une prise de conscience de tous les citoyens : la préservation de la biodiversité c'est l'affaire de chacun d'entre-nous ! Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, diversité biologique, écologie, écosystème, espèce vivante, faune, flore, génétique, Paris, ressource biologique
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Actualités en Médecine Gériatrique - Paris 2015: Spécificités du syndrome d’apnée du sommeil chez les sujets âgés
/ 17-06-2015
/ Canal-u.fr
MONTI Alexandra
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Titre: Actualités en Médecine Gériatrique - Paris 2015: Spécificités du syndrome d’apnée du sommeil chez les sujets âgésConférence filmée le mercredi 17 juin 2015 à la faculté de Médecine Pierre et Marie Curie à Paris dans le cadre de la journée d’Actualités en Médecine Gériatrique qui propose une série de mises au point sur des sujets d’actualité concernant la gérontologie et la médecine des personnes âgées. Vingt-cinquième Journée Médicale de l’Institut Universitaire de Gérontologie Yves Mémin organisée avec l'aide et le soutien de l’Université Paris VI. Comité scientifique: Joël Belmin, Christine Berbezier, Olivier Drunat,
Carmelo Lafuente, Jean Mariani, Christel Oasi, Sylvie ParieIntervenant (e)(s) : Dr Alexandra Monti (Ivry-sur-Seine)Session du DHU FASTModérateur Pr Jean Mariani & Pr Eric Pautas- Formation à la révision de l’ordonnance en gériatrie. Dr Witold Jarzebowski (Ivry-sur-Seine)- Spécificités du syndrome d’apnée du sommeil chez les sujets âgés. Dr Alexandra Monti (Ivry-sur-Seine)- Retentissement cognitif du syndrome d’apnée du sommeil chez les personnes âgées. Dr Kiyoka Kunigawa (Ivry-sur-Seine)L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Réalisation, production : Canal U/3S Mot(s) clés libre(s) : gériatrie, Belmin, 17 juin, Paris, actualités, 2015, Syndrome, apnée du sommeil, UPMC, médicaments, gérontologie, DHU FAST
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HIT Paris 2009 - Réussir le DMP
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 28-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MONNIER Anne
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Thème : Des organisation plus performantesF1 Solution pour la coordination autour du parcours du patient : services régionaux, convergence nationaleTitre : HIT Paris 2009 - Réussir le DMP et créer les conditions d'un développement des systèmes d'information de santéPublic cible : managers hospitaliers, ingénieurs, professionnels de santé, industriels, institutionnels, associations et réseauxRésumé : La mise en place de l’Agence des Systèmes d’Information Partagés de Santé répond à un besoin de mise en cohérence des initiatives jusqu’à présent portées par les régions en matière de partage et d’échange des données de santé. La définition de référentiels nationaux et d’un cadre d’interopérabilité guide désormais la construction des solutions destinées à faciliter la coordination autour du parcours du patient. Comment doivent alors évoluer les services apportés par les plates-formes régionales ? Quel calendrier, quelles modalités de convergence sont aujourd’hui mis en œuvre ? Quelles conséquences sur les systèmes d’information des établissements, des réseaux, et de leurs groupements ? Quelles réponses les industriels peuvent-ils apporter à cette nouvelle dynamique ?Intervenant(s) : Anne Monnier : Directrice du déploiement du GIP-DMP.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : convergence, coordination, DMP, dossier médical personnel, HIT Paris 2009, interopérabilité, organisation, référentiels, réseaux, santé, SI, TIC
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FORMATIC 2016 : FUN MOOC : un outil numérique public au service de politiques de formation
/ 04-02-2016
/ Canal-u.fr
MONGENET Catherine
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FORMATIC
Paris 2016 : " Les MOOCs, une révolution dans la e-santé "
Titre : FUN MOOC : un outil numérique public au service de politiques de formation
Auteur (s) : Catherine Mongenet – Responsable de la plateforme FUN– France Université numérique au Ministère de l’ enseignement supérieur
---------- Programme du 4 février 2016 ----------
Les MOOCs, une révolution dans la e-santé
A partir de 8 h 30 – Accueil des participants
9 h – Ouverture de la journée
Lisette Cazellet – Responsable de formation Association FORMATICSanté
9 h 15 – Les MOOC, évolution ou révolution pédagogique ?
Christine Vaufrey – Consultante, pionnière dans le déploiement des MOOC en France
Rédactrice en chef de Thot Cursus
10 h – Apports des MOOCs dans le domaine de la santé -
Albert Claude Benhamou – Professeur UPMC – Chargé de mission au Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur- Directeur UMVF et UNF3S
10 h 45 Pause – Visite des stands des partenaires
11 h 15 – Table ronde – Les MOOCs au service de la santé publique
Animation ; Géraldine Goulinet, Chargée d’études Projet de recherche Usic@re, Université de Bordeaux Montaigne
Avec la participation de :
- Arnaud Fontanet – Institut Pasteur/CNAM Santé publique – Responsable du MOOC
« Epidémiologie »
- Stéphanie Régat - INPES - Responsable du MOOC ICAPS « Promouvoir l’activité physique et limiter la sédentarité chez les jeunes »
- Philippe Marin – Directeur des études à l’EHESP – MOOC «Comprendre la santé publique et le système de santé »
- Lisette Cazellet – Responsable formation Association FORMATICSanté – MOOC « Initiation à la e-santé »
12 h 30 à 13 h 45 – Pause buffet – Visite des stands des partenaires
13 h 45 – Les MOOC - Paroles d’acteurs !
Animation ; Evelyne Fossé – Consultant Responsable R&D – Département e-learning GRIEPS
Avec la participation de :
- Catherine Mongenet – Responsable de la plateforme FUN– France Université numérique au Ministère de l’ enseignement supérieur
- Karl-William Sherlaw,– Ingénieur pédagogique au Centre Virchow-Villermé.- Retour sur la MOOC Factory du Centre
- Nicole Servera et Virginie Leconte, cadres formateurs IRFSS LR - Apprenants et formateurs tuteurs de MOOC
- Michel Sabouret, administrateur référent « Formation » au CISS RA, organisateur du prochain « MOOC Droits des usagers en santé » avec l’Université Lyon 1
15 h 15 – Table ronde – Des MOOCs pour enrichir les connaissances et compétences métiers
Animation : Didier Mennecier – Médecin hépato-gastro-enterologue – Directeur du Centre de Traitement de l'Information Médicale des Armées (CeTIMA)
Avec la participation de :
- Sylvie Fourcade – Professeur à l'HES Genève –MOOC « Au cœur de l’hypertension »
- Joêl Belmin, Professeur UPMC – Responsable du MOOC « La maladie d'Alzheimer, tout ce que vous avez voulu savoir»
- Henri-Jean Philippe, Professeur, Coordinateur,responsable pédagogique APHP du MOOC « Chirurgie ambulatoire »
- Célya Gruson-Daniel, Professeur Centre Virchow-Villermé- responsable du MOOC «Numérique, recherche en santé et sciences du vivant »
16 h 45 – Clôture du Colloque – Jean Pierre Grangier – Président de l’association FORMATICSanté
L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant
les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.
Réalisation, production : Canal U/3S
Mots clés : FORMATIC, Paris, 2015, TIC, Santé, communication, compétences,
e-formation, e-learning, e-Santé, objets connectés, solutions, professionnels,
médecine, patients
http://www.colloqueticsante.fr/
http://www.formaticsante.com/
Tous droits réservés. Mot(s) clés libre(s) : communication, vie privée, FORMATIC, Paris, TIC, Santé, e-Santé, connectée, télé-médecine, professionnels, e-learning, compétences, coordination, base de données, e-formation, coopération, accès aux données, patients, 2016
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FORMATIC - Paris 2011 : ADS - Aide à la Décision sur Site et e-learning en kinésithérapie.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 08-02-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MIZERA Dominique, FOUCAULT Romain
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FORMATIC - Paris 2011 : ADS - Aide à la Décision sur Site et e-learning en kinésithérapie.Conférence enregistrée lors du congrès international FORMATIC PARIS 2011. Atelier TIC et pratiques innovantes au service de la formation des professionnels de la santé. Président de séance : Antoine TESNIERE (Université Paris Descartes projet ILumens), modérateur : Lisette CAZELLET (Consultant formateur TIC Santé), auteur : MIZERA Dominique, FOUCAULT Romain.Réalisation, production : Canalu UN/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : e-learning, FORMATIC Paris 2011, kinésithérapie, multimédia, TIC
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HIT Paris 2009 - Pistes méthodologiques pour les établissements de proximité.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 28-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MIREBEAU Sylvie
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Thème : Des organisation plus performantesF3 Outils de pilotage, indicateurs de performance, système d'information décisionnel : mieux décider avec les TICTitre : HIT Paris 2009 - Les outils de contrôle de gestion : Pistes méthodologiques pour une mise en place dans les établissements de proximité.Intervenant : Sylvie Mirebeau, directrice de l’hôpital local de Tarascon-sur-AriègeSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : contrôle de gestion, HIT Paris 2009, interopérabilité, référentiels, réseaux, santé, SI, TIC
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