Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Les excès du genre : concept, image, nudité / Geneviève Fraisse
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-11-2015
/ Canal-u.fr
FRAISSE Geneviève
Voir le résumé
Voir le résumé
Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, a publié de nombreux ouvrages relatifs à la généalogie de la pensée
féministe ainsi qu'à la controverse sexe/genre d'un point de vue
épistémologique et politique.
Avec "Les Excès du genre" (éd. Lignes, 2014), Geneviève Fraisse offre une perspective sur la
polémique sexe/genre, la critique des stéréotypes et l'usage de la
nudité en politique. Avec l'oeil critique d'une chercheuse, elle privilégie résolument la généalogie de l'émancipation et l'examen de la
tradition philosophique, plutôt que la discussion sur les catégories et
les identités. Le concept de "genre", ni simple outil, ni théorie
radicale, est un pari philosophique. Philosophie pour distinguer
clairement ce qui relève d'un objet de pensée, d'un concept ou d'une
théorie. Et pour toutes disciplines, car l'enjeu est alors de comprendre
ses usages : comme un neutre, le genre, comme un pluriel, les genres
et, avec ou sans le mot "sexe" ? Aussi, ne l'oublions pas, ce mot est en
excès, car ce qu'il traite déborde l'ordre établi.
Conférence présentée à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, le 4 novembre 2015. Mot(s) clés libre(s) : rapports sociaux de sexe (genre), études sur le genre, recherches en sciences humaines et féminisme, sexualité et genre, études féministes (en philosophie)
|
Accéder à la ressource
|
|
Consentement, autonomie, égalité des sexes
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 13-12-2008
/ Canal-u.fr
FRAISSE Geneviève, WORMSER Gérard
Voir le résumé
Voir le résumé
La construction de la pensée de l’émancipation n’est pas seulement un acte de résistance et de subversion, mais aussi un raisonnement, une logique, une stratégie discursive. Les termes d’« autonomie », de « consentement » et d’« égalité » permettent d’éclairer la forme du débat actuel sur la controverse des sexes.
L’autonomie (être source de sa propre loi) est l'aboutissement du « devenir sujet » des femmes à la fin du XXe siècle. Pourtant, ce devenir sujet dans l'autonomie économique et civique, par la maîtrise de la fécondité, le droit à l’avortement... ne supprime pas les relations qui font des femmes autant d'objets (d’échange, de communication, etc.). Le paradigme sujet/objet est aujourd’hui le plus heuristique. Dans ce contexte, il nous faut réfléchir à l’articulation de l’égalité et de la liberté, et ce à partir du mot « consentement ». Mot(s) clés libre(s) : liberté, autonomie, égalité des sexes, consentement, ENS Lyon, Gérard Wormser, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Geneviève Fraisse, philosophie de l’égalité
|
Accéder à la ressource
|
|
Le sage, la loi, la coutume, chez Pierre Charron / Didier Foucault
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FOUCAULT Didier
Voir le résumé
Voir le résumé
Témoin des guerres de religion et disciple de Montaigne, dont il systématise les thèses, Pierre Charron montre dans "La Sagesse" qu’il n’y a rien de plus trompeur que la coutume qui tire son pouvoir de conviction du « général consentement ». Les sages n’en sont pas dupes. Mais ils ne sont qu’une minorité et c’est à ce titre qu’ils considèrent qu’il est nécessaire que le peuple respecte la « législation en vigueur »... Autrement dit : si la coutume et la loi sont respectables en un pays -qu’il s’agisse du régime politique, des mœurs ou même de la religion- ce n’est pas parce qu’elles s’inspireraient d’une vérité supérieure, mais parce que c’est à cette condition que sera préservée la paix civile…Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : droit coutumier, loi (philosophie), Michel de Montaigne (1533-1592), philosophie politique (16e siècle), Pierre Charron (1541-1603)
|
Accéder à la ressource
|
|
Bruno et Sanchez, deux philosophes à Toulouse autour de 1580 / Didier Foucault
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
FOUCAULT Didier
Voir le résumé
Voir le résumé
Bruno et Sanchez, deux philosophes à Toulouse autour de 1580 / Didier Foucault. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.
Au cours de sa vie aventureuse, Giordano Bruno n'a fait qu'un court séjour à Toulouse entre 1579 et 1581. De ce passage, il ne reste que peu de traces. Parmi les contacts intellectuels qu'il a eus, le plus notoire concerne Francisco Sanchez (1551?-1623).
Ce médecin probablement d'origine marrane, née à la frontière entre le Portugal et l'Espagne, a effectué l'essentiel de sa carrière à Toulouse. Il s'y installe en 1575 et devient régent puis doyen de la faculté de médecine de la ville. Ses travaux universitaires ont été publiés après sa mort dans les Opera medica (1636). Sanchez est aussi l'auteur d'un traité philosophique, le Quod nihil scitur (Il n'est science de rien) qui le classe, aux côtés de Jean-François Pic de la Mirandole, Corneille, Agrippa et Montaigne, parmi les plus éminents représentants du scepticisme de la Renaissance. Bruno possédait un exemplaire de ce livre mais n'appréciait guère son contenu. En retraçant le parcours intellectuel de Francisco Sanchez, cette communication s'efforce de mettre en évidence l'apport propre du penseur ibérique et ce qui le distinguait de la démarche du philosophe italien dont il a, brièvement, croisé la route. Mot(s) clés libre(s) : humanisme de la Renaissance, philosophie de la Renaissance, Bruno Giordano (1548-1600), Francisco Sánchez (1550?-1623), Toulouse (16e siècle), scepticisme (philosophie)
|
Accéder à la ressource
|
|
L’individu selon Leibniz (par Michel FICHANT)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 17-03-2015
/ Canal-u.fr
FICHANT Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
L’individu selon LeibnizDans L’ère de l’individu. Contribution à une histoire de la subjectivité (1979), Alain Renaut a voulu voir dans la philosophie de Leibniz une origine de l’« individualisme moderne », caractérisé par la « fragmentation du réel » en unités exclusives les unes des autres, chacune déployant ses dispositions selon son propre plan, la communication ou la connexion entre elles se surajoutant de façon externe par l’artifice de l’harmonie préétablie. Dans mon étude « De l’individuation à l’individualité universelle » (Science et métaphysique dans Descartes et Leibniz, 1998, p. 143-162), j’avais combattu cette thèse, en montrant que la conception leibnizienne de l’individualité est aux antipodes de cet « individualisme », et en m’appuyant principalement sur la notion de « substance individuelle », telle que Leibniz l’a mise en œuvre autour de 1685 (principalement dans le Discours de métaphysique et la première phase de la correspondance avec Arnauld).Je rappellerai les résultats de cette discussion déjà ancienne. Mais la pensée leibnizienne de l’individu s’est aussi développée dans d’autres voies, à partir du moment où se sont mis en place les éléments qui trouveront leur synthèse finale dans la Monadologie (1714). Dans L’ultime raison du sujet (1986, trad. française 1988), Manfred Frank a apporté une réponse négative à la question : « L’individu est-il une monade leibnizienne ? » Je partage cette réponse en en inversant l’énoncé : la monade leibnizienne n’est pas un individu au sens du « sujet moderne ». Comme l’écrit Manfred Frank : « Il apparaît clairement qu’il ne peut au fond pas être question chez Leibniz d’un individualisme — ni même de l’émancipation d’un sujet singulier » (p. 81). En revanche la thèse monadologique proprement dite considère de façon originale une notion riche de l’individualité organique et de son inclusion dans l’unité universelle, sur laquelle j’apporterai quelques précisions en référence à l’état le plus récent des études leibniziennes. Michel Fichant.Lectures préliminaires recommandées :Discours de métaphysique, §§ VIII, IX, XIII, XIV et XV.Nouveaux essais sur l’entendement humain, Livre II, chap. 27, §§ 1 à 9. – Livre III, chap. 3; §§ 6 et 7.Théodicée, §§ 413 à 416. Mot(s) clés libre(s) : individu, sujet (philosophie), monadologie, métaphysique de l'individu, monade, spiritualisation du réel
|
Accéder à la ressource
|
|
Les passions et les erreurs dans les "Essais". Physiologie, psychologie et éthique / Emiliano Ferrari
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
FERRARI Emiliano
Voir le résumé
Voir le résumé
Les passions et les erreurs dans les "Essais". Physiologie, psychologie et éthique / Emiliano Ferrari, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), jugement (philosophie), passions (philosophie)
|
Accéder à la ressource
|
|
11 - Filmer les moines (3)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
FELLOUS Sonia
Voir le résumé
Voir le résumé
Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
|
Accéder à la ressource
|
|
Diversité humaine et qualité de la vie
/ UTLS - la suite
/ 20-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
FAGOT-LARGEAULT Anne
Voir le résumé
Voir le résumé
pas de résumé Mot(s) clés libre(s) : anthropologie bio-médicale, bien-être, bioéthique, diversité humaine, épistémologie biologique, éthique, indicateur statistique, modèle de mesure, philosophie des sciences, qualité de vie, santé
|
Accéder à la ressource
|
|
Le concept d'im-politique
/ Mission 2000 en France
/ 06-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ESPOSITO Robert
Voir le résumé
Voir le résumé
Conférence du 6 décembre 2000 par Robert Esposito. Entre une conception théologique de la politique comme salut de l'humanité et sa réduction à pure technique administrative, la notion d'impolitique renvoie à une possibilité différente que certains auteurs du XXe siècle - de E. Canetti à S. Weil, à G. Bataille - ont saisie sans toutefois parvenir à la définir d'une façon précise. Inassimilable à toute forme de dépoliticisation ou d'antipolitique, la perspective de l'impolitique constitue la modalité la plus intense et radicale de penser la politique dans une phase où tous ses termes traditionnels - liberté, communauté, pouvoir - paraissent avoir égaré leur sens. Mot(s) clés libre(s) : philosophie, politique, science politique
|
Accéder à la ressource
|
|
007 Langue arabe et logique grecque
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ELAMRANI-JAMAL Addelali
Voir le résumé
Voir le résumé
Session Traduction, langage et pensée philosophique Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) L’histoire du thème des rapports entre la langue arabe et la logique grecque est aussi ancien que le début des traductions du corpus du savoir grec à l’arabe. La fameuse controverse entre le grammairien al-Sirafi et le logicien Matta Ibn Yunus (320H = vers 930) rapportée par al-Tawhidi en a structuré par formulation. Depuis le XIXe siècle la tradition d’études européenne a traité des rapports de la langue arabe et de sa grammaire avec la logique aristotélicienne dans deux perspectives en apparence apposées mais en fait solidaires. L’une s’est efforcée d’établir l’influence de la l’ Organon sur l’œuvre des premiers grammairiens ; l’autre systématisant l’incompatibilité de l’Islam avec la philosophie et la rationalité opposa la logique grecque à la langue et la grammaire arabe. L’étude de cerains textes classiques tels que ceux d’al-Farabi ou d’al-Batalyawsi permet de réduire la trop grande part idéologique prise dans la présentation de ce thème dont les termes sont devenus les symboles d’une opposition irréductible entre l’ « occident » et l’Islam.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, langue arabe, logique grecque, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe
|
Accéder à la ressource
|
|