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Y a-t-il une rationalité des coutumes ? Montesquieu / Céline Spector
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SPECTOR Céline
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En minimisant le rôle du droit naturel, désormais dénué de privilège normatif, en accordant une place décisive aux coutumes dans l’histoire juridique européenne, Montesquieu propose une réflexion nouvelle sur la justice et la rationalité du droit.Cette contribution s’interrogera sur la rationalité des coutumes : sont-elles une forme de ratio scripta, du moment où elles deviennent écrites, générales et autorisées par le roi ? La rationalité des coutumes ne tient-elle pas, au contraire, à leur seule adéquation aux circonstances historiques, à leur convenance à l’esprit général d’un peuple ? Il s’agira de s’interroger sur la manière dont, dans l’œuvre de Montesquieu, la rationalité vient aux coutumes, et d’examiner quel rôle joue la romanistique dans ce processus de rationalisation.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : Baron de la Brède et de Montesquieu (1689-1755), coutume (droit), droit (philosophie), droit coutumier, droit naturel, langues romanes (droit), pensée politique et sociale
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Les flux d'images à l'ère du numérique : mort ou Renaissance de l'image ?
/ 25-03-2013
/ Canal-u.fr
SOULAGES François
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La conférence s’intéressera à la fois aux images relevant du « sans-art », telles les images de la télévision et d’internet, et aux images revendiquées par l’art. Dans le domaine du « sans-art », la réception en flux et en zapping des photos numériques via internet et, pour l’art, la pratique de la photographie numérique remplacent souvent l’image elle-même. Ce constat amène à se poser plusieurs questions : l’image serait-elle menacée de disparition ? Un flux d’images est-il encore une image et à quelles conditions ? Quels sont les paradigmes qui conviennent le mieux pour parler des « flux d’images » contemporains ? Quelle est la place de la révolution numérique dans ce renouvellement des questionnements, dans la mesure où elle transforme les usages et les devenirs de l’image, et l’être même de l’image ? L’art contemporain critique parfois l’image au point de la manipuler, de la détruire, voire de la censurer. Cette attitude scelle-t-elle la fin des arts de l’image ou au contraire leur Renaissance ? Une Renaissance qui parierait sur le flux et le devenir, en obligeant à penser autrement l’image et l’art.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : images, art (philosophie)
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Giordano Bruno, entre foi et raison / Philippe Solal
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
SOLAL Philippe
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Giordano Bruno, entre foi et raison / Philippe Solal. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de
Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session 2 : Giordano Bruno philosophe, 10 octobre 2014.Giordano Bruno ne fut pas toujours « l’hérétique » que l’histoire nous a décrit. Il commença par être un dominicain modèle, et il fut même ordonné prêtre en 1573. Deux ans plus tard, il devint lecteur en théologie, et en apparence, il continua à vivre en dominicain modèle, soutenant des thèses sur la pensée de Thomas d’Aquin et de Pierre Lombard. C’est lorsqu’il commença à étudier avec assiduité les œuvres d’Érasme, humaniste considéré par la Sainte Église comme hérétique depuis 1559, et dont les livres étaient interdits, qu’il finit lui-même par entrer silencieusement en rébellion avec le dogme religieux. Par la suite, Giordano Bruno secoua le joug de la théologie, ce qui lui valut ses années d’errance et de clandestinité. Dans une époque où l’on considérait encore que la philosophie devait être « la servante de la théologie », il opéra une véritable subversion dans les rapports de subordination qui étaient alors établis entre foi et raison. Ce sont les moments clefs de cette subversion que cette communication tente de retracer. Mot(s) clés libre(s) : philosophie de la Renaissance, philosophie et religion, Bruno Giordano (1548-1600), foi et raison
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Giordano Bruno, "Le banquet des cendres" : dialogue entre Teofilo et Prudenzio [Lecture] / Philippe Solal
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
SOLAL Philippe
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Giordano Bruno, "Le banquet des cendres" : dialogue entre Teofilo et Prudenzio [Lecture] / Philippe Solal. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de
Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.Dialogue entre Teofilo, le philosophe, et Prudenzio, le pédant, sur la question : comment reconnaitre le savant ? extrait du "Banquet des cendres (1554). Le Banquet des cendres est le compte rendu
d'un échange entre Bruno et deux docteurs de l'université d'Oxford
en Angleterre ayant eu lieu le mercredi des Cendres du 14 février
1584. Bruno l'a rédigé sous forme de dialogue où il tient lui-même
le rôle de Teofilo qui explique ses thèses à trois interlocuteurs.
Les quatre personnages mis en scène s'entretiennent des propos tenus
à la cour Whitehall par le Nolain (Bruno), dont les idées nouvelles
furent malmenées par les théologiens Torquato et Nundinio (John
Underhill). Pour comprendre, il faut savoir que Bruno, le Nolain et
Teofilo sont le même personnage. Mot(s) clés libre(s) : philosophe
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Giordano Bruno philosophe. Table ronde
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
SOLAL Philippe, BARRAU Aurélien
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Giordano Bruno. Table ronde. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratoriode l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du
Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session II : Giordano Bruno philosophe, 10 octobre 2014.Table ronde avec Aurélien Barrau, Philippe Solal et Tristan
Dagron autour des thèmes suivants : l'idée de mondes multiples et l'idée d'univers chez Giordano Bruno, macrocosme, microcosme et cosmos « ordonné », le scepticisme brunien, une représentation cosmogonique à l’aune de la philosophie, l’esthétique de Rabelais et la vision de Giordano Bruno : une culture commune au XVIe siècle, transmission et influence de la pensée brunienne sur la philosophie du XVIIe au XIXe, la théorie des cordes : pratique scientifique et rationalité... Mot(s) clés libre(s) : philosophie de la Renaissance, philosophie et religion, rapport au savoir, Bruno Giordano (1548-1600)
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Giordano Bruno et la science. Table ronde
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 11-10-2014
/ Canal-u.fr
SOLAL Philippe, VAUCLAIR Sylvie, BLANCHARD Alain
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Giordano Bruno et la science. Table ronde. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio
de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du
Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel
italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session III : Giordano Bruno et la science, 11 octobre 2014. Table ronde avec Philippe Solal, Sylvie Vauclair et Alain Blanchard autour des thèmes suivants : héliocentrisme et puissance divine au XVIe, l'influence sur Giordano Bruno des savoirs grecs antiques via les traductions arabes, l'univers infini et la cosmologie moderne (après Epicure et Lucrèce), les relations entre théologie et philosophie, l'humilité chez Giordano Bruno, la position du scientifique, l'observation et l'expérimentation versus la position du philosophe (différence entre Galilée et Giordano Bruno), la science-fiction, l'imaginaire et les sciences, le concept d'univers pour Giordano Bruno, l'influence de Giordano Bruno sur la pensée moderne et contemporaine, etc. Mot(s) clés libre(s) : cosmologie, philosophie de la Renaissance, Bruno Giordano (1548-1600)
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Dogs as Sensory Extensions of Self: A Gift / Scott Slovic
/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 17-06-2016
/ Canal-u.fr
SLOVIC Scott
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Dogs as Sensory Extensions of Self: A Gift / Scott Slovic, Keynote in International Symposium "Companion Species in North American Cultural Productions", organisé, sous la responsabilité scientifique de Claire Cazajous et Wendy Harding, par le Département d'Études du monde anglophone, Université Toulouse Jean Jaurès, 17 juin 2016.
Scholars such as Laurence Goldstein, in The Flying Machine and Modern Literature (1986), have long been thinking of machines, aerial and otherwise, as “protheses,” as empowering extensions of the human self. It is common to think of prosthetic limbs (arms and legs, and these days even hands) as mechanical corrections for disabled bodies—and it makes sense to think of hearing aids and eyeglasses, too, as artifical means of counteracting the effects of aging or accident. But what about the prosthetic contributions companion animals? The “functionality” of pets? Immediately one thinks of
“seeing-eye dogs,” a familiar employment of animals not simply as companions but as “support staff.” If one is blind and makes use of a seeing-eye dog, the dog becomes both friend and guide. Even if a person is fit and fully functional, the companionship of an animal -a falcon, a horse, a cat- can contribute to human wellbeing in a purely practical way (hunting,
transportation, ridding one’s home of mice). But I am particulary interested in the role of dogs as “sensory extensions of self.” When psychologist Alexandra Horowitz describes the way dogs experience the world (what we might call “dog epistemology”) in Inside of a Dog
(2009), she is essentially offering a remarkably non-human world view in terms accessible to human readers—her book itself, based on her life with a particular dog and her research on dogs more generally, works as a sensory extension of the kind I have in mind. When nature writer Richard K. Nelson describes his life with hunting dogs in southeastern Alaska in such works as The Island Within (1989), he reveals these companion animals as sensory prostheses who help him track deer and avoid grizzly bears. When I run with my eyes closed for five minutes at a time along long, flat Heceta Beach on the Oregon Coast, a few steps from the waves, listening to the surf and the sea birds and trusting my companion Hanna to guide me by leash straight ahead, I am relying on my dog as a sensory extension who frees me from my own eyes and enables me to experience the world safely through sound and touch. In this way, companion species can facilitate mind-expanding changes in perspective—I understand this as a gift, an interactive behavior, from my canine companion, not simply as a mechanical
function. Mot(s) clés libre(s) : relations homme-animal, écocritique, philosophie de la nature
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Hommage à Stanley Cavell - Mettre en images la parole des femmes
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon
/ 07-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
SIMON Claire
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mélodrames au planning familial Penser les genres cinématographiques Présidence : Sandra Laugier Un second souffle pour la philosophie du cinéma en France L’ambition de ce colloque interdisciplinaire est de contribuer à la réception de la pensée du cinéma du philosophe américain Stanley Cavell, en interrogeant ses travaux dans une perspective croisant la théorie cinématographique et philosophique avec la création cinématographique. Ce colloque est porté par la section arts de l’École normale supérieure Lyon en collaboration avec la section philosophie. À cette occasion seront présentées au public une nouvelle traduction française et deux rééditions d’ouvrages de Stanley Cavell : Dire et vouloir dire (trad. fr. C. Fournier et S. Laugier, Le Cerf, 2009), Qu’est-ce que la philosophie américaine ? De Wittgenstein à Emerson (trad. fr. C. Fournier et S. Laugier, Folio Gallimard, 2009), et Le cinéma nous rend-il meilleurs ? (éd. augmentée, éd. E. Domenach, trad. fr. E. Domenach et C. Fournier). Ces publications récentes constituent une avancée décisive dans notre connaissance de l’œuvre de Stanley Cavell, puisqu’elles permettront de découvrir en français un aspect méconnu de sa philosophie du langage (constitué de ses lectures d’Austin et de Wittgenstein), et de redécouvrir ses travaux sur les penseurs fondateurs de la philosophie américaine et la réflexion morale engagée à partir des films. Une séance de signature de ces livres, à l’issue du colloque, sera l’occasion de réfléchir à la diffusion de sa pensée en France, alors que ses ouvrages de philosophie de la connaissance (Les Voix de la raison), ses écrits sur Shakespeare (Le Déni de savoir dans six pièces de Shakespeare) et sur Thoreau (The Senses of Walden) sont désormais considérés comme des classiques. Une cérémonie de remise du Doctora Honoris Causa de l’ENS Lyon à Stanley Cavell, en présence de Monsieur le Directeur général de l’ENS Lyon, Olivier Faron, conclura le colloque, et permettra de nouer un dialogue pérenne avec sa pensée au sein de l’École. Cavell est reconnu outre-Atlantique depuis une trentaine d’années déjà pour son apport décisif au champ des études cinématographiques et à la philosophie du langage et de la connaissance, mais la dimension philosophique de ses travaux sur le cinéma n’a pas encore reçu toute l’attention qu’elle mérite, en France ni dans le monde. Promouvoir la philosophie de l’art de Cavell demande un décloisonnement des champs disciplinaires de la littérature, du cinéma, de la philosophie, et l’appropriation des grandes voix de la culture que cette œuvre incorpore ; de la philosophie du langage ordinaire d’Austin et Wittgenstein au transcendantalisme américain d’Emerson et Thoreau, en passant par Shakespeare, Kant, Nietzsche et Freud. L’ENS Lyon s’impose comme le lieu adapté pour créer un espace de pensée ouvert, au croisement des disciplines, pour la philosophie du cinéma. 1999-2009 : les deux actes de la réception de la pensée du cinéma de Cavell en France Dix ans après le premier (et, jusqu’à présent, unique) colloque consacré à la philosophie du cinéma de Stanley Cavell en France (à l’Université de Paris III Sorbonne Nouvelle en 1999, organisé par S. Laugier et M. Cerisuelo. Stanley Cavell. Cinéma et philosophie, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2001), ce colloque permettra de prendre en compte des dernières ressources de la recherche sur Stanley Cavell, en France et dans le monde. Une telle recherche doit se faire dans l’optique d’une collaboration élargie entre laboratoires et institutions. C’est la raison pour laquelle nous mettons en commun les ressources distinctes et les spécialisations complémentaires des sections arts et philosophie au sein de l’ENS Lyon, mais aussi des deux laboratoires de l’École, le CEP, avec sa vocation d'expérimentation poétique et d'engagement dans la création contemporaine, et le CERPHI UMR 5037, avec ses méthodes d'histoire des idées, de contextualisation des textes et des débats qui structurent le champ intellectuel. Trois autres laboratoires français sont associés au colloque (et représentés au comité d’organisation) : le CURAPP de l’Université de Picardie Jules Verne qui associe sociologues, politistes et philosophes dans des travaux sur l’action publique, le politique, et deux laboratoires trans-artistiques, l’ARIAS de l’ENS Ulm/Paris III et le LESA de l’Université d’Aix-Marseille, qui travaillent en esthétique et théorie du cinéma. Enfin, il est décisif que ce colloque se tienne à Lyon, dans la ville du cinéma, et avec le soutien du Département du Rhône. L’écran de nos pensées Considérer le cinéma comme écran de nos pensées implique de corréler la théorie avec la création cinématographique. C’est pourquoi nous sollicitons des cinéastes réalisateurs et scénaristes, lecteurs de Stanley Cavell ; soit qu’ils s’intéressent aux possibilités spécifiques d’expression du medium cinématographique (Luc Dardenne, Jacques Audiard, Agnès Varda), soit qu’ils s’inspirent directement de Stanley Cavell (Claire Simon, Emmanuel Bourdieu) ou ambitionnent d’« adapter » sa pensée à l’écran (comme aime à le dire Arnaud Desplechin). Nous souhaitons faire place à des projections de films et d’extraits de films d’Arnaud Desplechin et de Terrence Malick, tous deux « disciples » de Stanley Cavell, car on ne peut dissocier la pensée cinématographique, critique et philosophique, de l’expérience des films. Cette variété d’approches vise à explorer la manière dont le film devient l’écran de nos pensées. Interroger cette dimension, c’est accepter avec Stanley Cavell une profonde rénovation critique du discours philosophique, l’ancrer dans notre expérience ordinaire du monde et des autres, et mettre en question notre expérience des films, sans préjuger de la clarté de nos pensées projetées, ni des difficultés que l’écran permet ou non de lever. C’est pourquoi nous voulons articuler ce colloque autour des concepts cavelliens de projection, d’éducation, de perception, de mythe pour examiner ce qu’il advient de nos pensées et de leurs objets lors de leurs projections ; ce que la perception cinématographique altère ou révèle de la nature de nos perceptions ordinaires ; ce qui distingue et lie l’expérience cinématographique à l’expérience ordinaire, et l’effet de retour de l’image projetée sur la pensée. Si le cinéma hollywoodien nous fait rêver à la possibilité de réconcilier ses héros, d’éduquer le faible, de moraliser les vilains, c’est pourtant au cinéma que nous trouvons l’expression d’un sentiment d’exil du monde, d’étrangeté, que Cavell a appelé scepticisme, qui traverse nos vies ordinaires. Dans le mélodrame américain, Cavell a poursuivi une interrogation menée d’abord sur le terrain de l’étude des tragédies shakespeariennes, sur nos dénis du monde et des autres. Le cinéma devient ainsi l’écran de nos pensées, parce qu’il s’offre comme le miroir de nos doutes et incertitudes, tout en nous donnant les moyens d’en « guérir », dit Wittgenstein, et Cavell après lui. Il s’agira donc d’interroger ces rapports entre image, émotion, projection et pensée, sur le double versant de la création cinématographique et de la réflexion philosophique. Mot(s) clés libre(s) : Cavell, paroles des femmes, philosophie du cinéma
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SIFEM 2006 - l'éducation médicale vue par un philosophe
/ 31-05-2006
/ Canal-U - OAI Archive
SERRES Michel
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le but de l'enseignant est de former des professionnels à la curiosité sans cesse en éveil. L'OMS a donné une définition du médecin ***** : c'est un dispensateur de soins, un décideur, un communicateur, un membre influent de la communauté, un gestionnaire. Les enseignants de médecine doivent avoir aujourd'hui une formation pédagogique. Selon Michel Serres, philosophe et académicien, les médecins ont une bicephalie : un gros crâne scientifique et un petit crâne empirique.
Origine
CERIMES - Canal-U/Médecine
Générique
SIFEM 1er colloque Beyrouth
Publications
Titre : les cinq sens 1985
Année : 1789
Présentation : publication_presentation
Titre : Petites chroniques du dimanche soir 2006
Année : 1789
Présentation : publication_presentation
Titre : Le contrat naturel
Année : 1789
Présentation : publication_presentation
Titre : Le tiers instruit
Année : 1789
Présentation : publication_presentation
Titre : Récits d'humanisme, 2006
Année : 1789
Présentation : publication_presentation
Titre : Eloge de la philosophie en langue française
Année : 1789
Présentation : publication_presentation Mot(s) clés libre(s) : éducation, humanisme, Liban, Michel, pédagogie médicale, philosophie, Serres, SIFEM
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Sécurité et défense sociale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
SENELLART Michel, Fontana Alessandro
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéCommunication sur le thème Généalogie du discours politique de l'Ecole thématique Violence, consensus, sécurité, le 12 novembre 2001Michel Sénellart, après avoir excusé Laurent Gerbier, introduit Alessandro Fontana. Celui-ci s'attache à décliner les significations de la notion de salus, ou sôteria, et du concept de sécurité : sécurité des états, de la société ou des individus. Il analyse notamment le concept de sécurité chez Machiavel et la façon dont celui-ci se trouve lié chez lui à la notion de puissance : les états, s'ils ne veulent pas périr, sont obligés de s'agrandir. Il élargit sa réflexion à d'autres philosophes (Hegel, Heidegger, Platon...) et à d'autres époques. Il montre notamment que l'articulation machiavélienne sécurité-puissance, si elle est inscrite dans l'histoire même de Rome, ne se retrouve pas dans le discours romain, où la sécurité est associée à la notion de liberté et à la sauvegarde du régime républicain. La conférence est suivie d'une discussion avec le public.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Machiavel, philosophie politique, sécurité
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