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Redécouvrir la biodiversité végétale cultivée - E. Hainzelin, CIRAD
/ Canal-u.fr
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<p>Organisées au sein du Pavillon de la France, ces conférences TAG, courtes et dynamiques, permettent de comprendre les grands enjeux de l’innovation et de la recherche dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation, dans une perspective de développement durable.
Les conférenciers sont issus des grandes institutions de recherche et de formation françaises dans le domaine : universités, établissements publics de recherche, écoles et fondations.
Les thématiques abordées donnent une photographie de la contribution de la France à l’alimentation mondiale, de la gestion et la préservation des ressources naturelles, des nouveaux modèles de l’agriculture, de la sécurité alimentaire... réparties en cinq thèmes : Alimentation, Agriculture, Changement climatique, Environnement, Santé. Mot(s) clés libre(s) : agriculture, variabilité génétique, Agroécologie, sélection végétale, critères de productivité
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Patrick ARTUS - 8 Octobre 2015
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
ARTUS Patrick
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 8 octobre 2015, au lycée Daudet de Nimes Patrick Artus.
Te voici de nouveau parmi nous. Ce soir, le Forum Charles
Gide t’accueille dans le plus ancien Lycée de la Ville, celui sur les bancs
duquel se sont assis ,entre autres,
quatre Gaston célèbres : Gaston
Doumergue, Président de la république de 1924 à 1931, , Gaston Deferre, Gaston
Darboux mathématicien, secrétaire
perpétuel de l'Académie des Sciences, Gaston Boissier écrivain, professeur d'éloquence latine
au Collège de France, et Secrétaire perpétuel de l'Académie Française en 1895 et quelques autres dont Jean-Pierre Serre,
Médaille Fields à l'âge de 28 ans, Professeur au Collège de France...
Nous t’accueillons ici à
la demande de Madame Barbé, le proviseur, et d’enseignants d’économie qui ont
préparé l’écoute de ton intervention
avec quelques élèves.
Tu es l’un de nos grands économistes, l’un de meilleurs
d’entre nous oserais-je dire. Tu es ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de
l’Ecole nationale de la statistique et des études économiques, professeur à
Paris I Panthéon Sorbonne. Tes mérites ont été largement reconnus, puisque tu
es membre de trois viviers des plus grands esprits de l’économie en
France : Le Conseil d’analyse économique, près du Premier ministre, de la
Commission économique de la nation, et, last but not least, du Cercle des
économistes, dont j’essaye de ne manquer aucune manifestation, notamment les
célèbres rencontres d’Aix en Provence.
Ce soir tu viens, avec un livre à l’appui : Croissance zéro. Comment éviter le
chaos, », publié chez Fayard, succédant, il faut le savoir, à un
autre, qui, en quelque sorte l’anticipait, « Les apprentis sorciers. Quarante ans d’échecs de la politique
économique française », nous parler de la croissance. Ou plus précisément du manque de
croissance dont tu crains qu’il ne soit durable. Soyons clair, faudra-t-il que
nous nous contentions définitivement, dois-je dire au mieux, d’une croissance
de 1,5% à 2%, telle que celle que nous espérons encore pour 2016 en
France ? Pourquoi ? Quelles sont ou seraient les causes de cette
anémie pernicieuse, de cette
« languitude économique» en osant ce néologisme.
Et, si c’est le cas, comment doit-on organiser la société,
quelles actions l’Etat doit-il mener pour qu’elle ne se traduise pas, à moyen
terme, par un chaos social.
Sur la première partie du sujet, la croissance languissante,
à titre purement introductif, je voudrais brosser un tableau élémentaire de départ des connaissances sur le sujet. On
apprend à nos étudiants que la croissance a deux facteurs : les hommes,
c’est-à-dire la population active disponible et le capital. En fait, dans cette
optique, elle en a trois, car il faut ajouter le facteur « mystère »,
ou plutôt le « bouche trou », que dans la fonction de production la
plus simpliste, celle a deux facteurs seulement on mesure par la marge
d’erreur, l’écart type de l’ajustement aux deux premiers.
Ce « bouche trou » on l’appelle PGF, productivité
globale des facteurs a, c’est-à-dire la croissance du PIB résultant d’une
augmentation unitaire des deux facteurs de base, travail et capital. Une
question tout de même, qui semble
aujourd’hui « ringarde », le capital peut-il avoir une
productivité ? Une machine, une liasse de billets pour l’acheter, sont-elles
capables de produire sans les hommes ? A cette question les économistes
d’aujourd’hui répondent avec cette productivité globale des facteurs, qui
élimine la question en considérant que les deux facteurs ne font qu’un. En un
sens, c’est tant mieux, car cela évite de délicates questions de doctrine.
C’est sur cette productivité qu’aujourd’hui les questions se
posent. Cette productivité, elle est évidemment liée au progrès technique
incorporé dans le capital, mais aussi à celui qui est dans la tête des
travailleurs. D’ailleurs divers collègues ont écrit, à la suite de Cobb et
Douglas, des fonctions de production incorporant le progrès technique, ou la
quantité d’information technologique présente dans les machines et les têtes.
Devant la difficulté de « mathématifier » des
fonctions de production de plus en plus complexes, nombre de nos collègues ont
d’ailleurs fini par ignorer , en quelque sorte, les deux facteurs, et revenant
au célèbre Joseph Schumpeter, mettre le progrès technique devant, à long terme
au moins, au-delà de la conjoncture, comme seul facteur de croissance donc de
production. Schumpeter, ses grappes d’innovations cycliques, et sa
destruction-créatrice : destruction des vielles entreprises et de leurs
vieilles machines pour les remplacer par des neuves !
Je te laisse le soin de développer ou contredire, mais tu
n’échapperas pas s’agissant de la période actuelle, au paradoxe de Robert Solow,
prix Nobel 1987, qui, la même année, s’étonnait, je cite « que
l’introduction massive des ordinateurs dans l’économie, contrairement aux
attentes ne se traduisait pas par une augmentation statistique de la
productivité » .
Taux de croissance
annuels de la productivité globale des facteurs
1985-90
1990-95
1995-200
2000-07
2007-11
France
1,7
1,1
1,3
0,9
-0,3
Allemagne
1,4
1,1
1,1
0,1
Roy-Uni
0,4
1,6
1,4
1,5
-2,4
Etats-Unis
0,7
0,7
1,5
1,4
0,8
Japon
0,7
0,7
0,7
1,1
0,3
Source : OCDE et autres
Je ne sais pas si tu valides ce tableau de chiffre de la
productivité globale des facteurs. Elle laisse entrevoir un net ralentissement
pour la France, l’Allemagne, et le Japon, moins net pour les Etats-Unis et une
évolution chaotique pour cette Angleterre dont on fait un modèle. Or, effectivement, ces années sont celles de
l’explosion de l’informatisation, celle du passage à la production 2.0 puis
même aujourd’hui à la société 2.0. Comment
se fait-il que cette explosion ne se traduise pas dans les chiffres.
J’avance une explication : sur 2000-2011, il y a eu le
creux de 2008-2009. Or on mesure cette productivité avec une fraction dont,
sous une forme ou une autre, le numérateur est la production. Si elle baisse ou
ralentit, si le numérateur diminue, comme en 2008-2009, la fraction diminue
mécaniquement
Et il y a , je crois , une autre raison, que tu as d’ailleurs
expliquée un jour dans un article du Monde, et que sans doute tu vas
reprendre : l’informatique, c’est non seulement une augmentation de la productivité du travail- j’ai organisé
la dématérialisation des titres dans une banque , des chèques, des retraits
d’espèces et j’ai pu l’observer de près, mais c’est aussi une offre
surabondante de nouvelles informations, dont se servent les entreprises, mais
,qu’elles ne comptent pas dans leur production, et qui est pourtant produite quelque
part. C’est aussi, ces derniers temps, l’horizontalisation des échanges
sociaux, de transports, d’appartements, de repas …qui ne sont pas non plus, en
tous cas pas encore, relevés comme production, puisqu’ils ne sont d’ailleurs
pas encore taxés.
Je crois donc qu’il n’est pas tout à fait exact de dire que
la productivité baisse. Qu’en penses-tu ? Le progrès technique se ralentit-il ?
Avons-nous connu une période exceptionnelle dans l’après-guerre, certains
disent même depuis 250 ans, et rentrons nous dans la grande stagnation. Que
faire ? Mot(s) clés libre(s) : croissance économique, productivité, PIB
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La ville portuaire : modèle de productivité dans la mondialisation (Thierry Baudouin)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 13-11-2008
/ Canal-u.fr
BAUDOUIN Thierry, WORMSER Gérard
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Les villes mondialisées ont besoin d'interfaces de plus en plus complexes : un port maritime, fluvial, aérien, routier, numérique... Disposer de beaucoup de ces ports dépend bien plus des stratégies des villes que de leur taille. La mondialisation est une opportunité à saisir et à construire par chaque acteur. Mais nos villes sont en général mal placées pour organiser les branchements sur les flux de la mondialisation. Le système fordien, jacobin et industriel ne favorise nullement la réussite des villes, parce que jouer la compétition classique entre territoires relativement à un centre permanent n'est pas pertinent dans la concurrence mondiale. Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, productivité, réseaux, responsabilités, risques, ville, port, ville portuaire
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ENS Lyon - La ville portuaire : modèle de productivité dans la mondialisation (Thierry Baudouin)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 13-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BAUDOUIN Thierry, WORMSER Gérard
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Les villes mondialisées ont besoin d'interfaces de plus en plus complexes : un port maritime, fluvial, aérien, routier, numérique... Disposer de beaucoup de ces ports dépend bien plus des stratégies des villes que de leur taille. La mondialisation est une opportunité à saisir et à construire par chaque acteur. Mais nos villes sont en général mal placées pour organiser les branchements sur les flux de la mondialisation. Le système fordien, jacobin et industriel ne favorise nullement la réussite des villes, parce que jouer la compétition classique entre territoires relativement à un centre permanent n'est pas pertinent dans la concurrence mondiale. Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, port, productivité, réseaux, responsabilités, risques, ville, ville portuaire
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Les enjeux présents et futurs de la répartition mondiale des ressources cognitives
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
BLONDEL Danièle
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Théoriciens et praticiens s'accordent aujourd'hui pour voir dans la connaissance le facteur déterminant de la compétitivité des firmes et de la croissance des économies. Les signes sont clairs : tandis que des économistes, de plus en plus nombreux, modélisent la Knowledge-Based Economy, les conseillers d'entreprise en Knowledge Management prennent peu à peu le pas sur ceux qui traitent de la gestion financière. Le problème de la production et de la distribution de cette source de richesse est donc au coeur de la question de l'inégalité entre les nations, entre les firmes et entre les individus. Ce nouveau régime économique que certains ont appelé « capitalisme cognitif » est-il plus ou moins égalitaire que le capitalisme industriel ? La réponse est ambiguë. La connaissance semble- a priori- un bien libre et non-rival : celui qui possède un savoir et le transmet à quelqu'un d'autre ne le perd pas pour autant ; ce pourrait donc être une grande chance pour les pays pauvres puisque leur capacité de développement pourrait être enrichie par des transferts de savoirs gratuits qui ne priveraient en rien leurs donateurs ; en outre, cette diffusion pourrait être accélérée par les nouveaux moyens d'information et de communication, rapides et peu coûteux. Pourtant, une réflexion plus approfondie sur la nature même de la connaissance utile pour créer de la richesse, montre que tous les individus et tous les pays ne sont pas forcément dans de bonnes conditions pour valoriser les informations qu'ils reçoivent. L'appropriation de la connaissance, étape préalable nécessaire à sa valorisation, requiert des compétences très particulières qui ne sont pas transférables en temps réel par les TIC. Le nouveau savoir pour être fructueux doit être ensemencé dans un terreau fertilisé de longue date par l'éducation, la formation et la culture. Confrontés à cette dynamique cumulative qui intègre les différents apprentissages, certains pays en voie de développement ont su profiter du nouveau modèle ; pour d'autres au contraire, l'éviction semble encore plus grave et définitive qu'auparavant. Quelles leçons peut-on tirer de ces expériences pour le rééquilibrage durable du développement mondial ? Mot(s) clés libre(s) : brevet, migration, mondialisation, productivité
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Les enjeux présents et futurs de la répartition mondiale des ressources cognitives
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2003
/ Canal-u.fr
BLONDEL Danièle
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Théoriciens et praticiens s'accordent aujourd'hui pour voir dans la connaissance le facteur déterminant de la compétitivité des firmes et de la croissance des économies. Les signes sont clairs : tandis que des économistes, de plus en plus nombreux, modélisent la Knowledge-Based Economy, les conseillers d'entreprise en Knowledge Management prennent peu à peu le pas sur ceux qui traitent de la gestion financière. Le problème de la production et de la distribution de cette source de richesse est donc au coeur de la question de l'inégalité entre les nations, entre les firmes et entre les individus. Ce nouveau régime économique que certains ont appelé « capitalisme cognitif » est-il plus ou moins égalitaire que le capitalisme industriel ? La réponse est ambiguë. La connaissance semble- a priori- un bien libre et non-rival : celui qui possède un savoir et le transmet à quelqu'un d'autre ne le perd pas pour autant ; ce pourrait donc être une grande chance pour les pays pauvres puisque leur capacité de développement pourrait être enrichie par des transferts de savoirs gratuits qui ne priveraient en rien leurs donateurs ; en outre, cette diffusion pourrait être accélérée par les nouveaux moyens d'information et de communication, rapides et peu coûteux. Pourtant, une réflexion plus approfondie sur la nature même de la connaissance utile pour créer de la richesse, montre que tous les individus et tous les pays ne sont pas forcément dans de bonnes conditions pour valoriser les informations qu'ils reçoivent. L'appropriation de la connaissance, étape préalable nécessaire à sa valorisation, requiert des compétences très particulières qui ne sont pas transférables en temps réel par les TIC. Le nouveau savoir pour être fructueux doit être ensemencé dans un terreau fertilisé de longue date par l'éducation, la formation et la culture. Confrontés à cette dynamique cumulative qui intègre les différents apprentissages, certains pays en voie de développement ont su profiter du nouveau modèle ; pour d'autres au contraire, l'éviction semble encore plus grave et définitive qu'auparavant. Quelles leçons peut-on tirer de ces expériences pour le rééquilibrage durable du développement mondial ? Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, productivité, brevet, migration
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5. Surpêche et effets sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 27-11-2014
/ Canal-u.fr
Cury Philippe
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Philippe Cury explique comment la surpêche atteint les réseaux trophiques marins, et met en évidence certaines conséquences écologiques de cette pratique, comme la prolifération des méduses ou la disparition d'espèces prédatrices des espèces convoitées. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, productivité, stocks, Surpêche, Méduses
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4. Les lagunes littorales : importance pour la productivité côtière des océans
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 05-12-2014
/ Canal-u.fr
Darnaude Audrey
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Audrey Darnaude nous amène à découvrir le rôle et l'importance des lagunes pour le fonctionnement de la biodiversité. Elle montre notamment à l'aide d'exemples dans le Golfe du Lion que la productivité côtière est étroitement liée à ces écosystèmes. Mot(s) clés libre(s) : matière organique, productivité, poissons, Lagunes
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Nouveaux cycles et nouvelle croissance économique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 23-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DIDIER Michel
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"Mesdames, messieurs, existe-t-il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? L'expansion quasi-générale et la vague d'innovation dans les technologies de la communication annoncent-t-elles une phase économique nouvelle ? Après quatre régimes économiques différents au cours du vingtième siècle (une période "" paisible et prospère "" : 1900-1913, une période de repliement conflictuel : 1913-1950, un âge d'or : 1950-1973 et une période de perturbations inflationnistes : 1973 aux années 90), entrons-nous maintenant dans une économie nouvelle ? La clé de la croissance à long terme est la productivité globale des facteurs de production. Le caractère déroutant de certaines observations récentes sur l'économie d'Internet et des nouvelles technologies suggère de nouveaux mécanismes économiques. Il s'avère toutefois qu'on peut en rendre compte par les analyses traditionnelles. Une autre approche consiste à comparer la diffusion de la vague d'innovation actuelle (ordinateurs, téléphones mobiles, Internet) et les vagues antérieures (chemins de fer, électricité, téléphone). On observe des similitudes (effervescence financière, attentes sociales fortes), mais aussi des différences (les vagues antérieures débouchaient sur des monopoles, la vague actuelle se développe dans un contexte d'ouverture à la concurrence). On constate aussi que les innovations mettent généralement des décennies à s'installer. Aujourd'hui, le développement du mobile est plus rapide que toutes les vagues antérieures. En revanche les ordinateurs personnels pénètrent pour l'instant moins vite que la machine à laver. " Mot(s) clés libre(s) : chômage, croissance, économie, inflation, informatique, institution, internet, mondialisation, productivité
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Nouveaux cycles et nouvelle croissance économique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 23-05-2000
/ Canal-u.fr
DIDIER Michel
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Mesdames, messieurs, existe-t-il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? L'expansion quasi-générale et la vague d'innovation dans les technologies de la communication annoncent-t-elles une phase économique nouvelle ? Après quatre régimes économiques différents au cours du vingtième siècle (une période "" paisible et prospère "" : 1900-1913, une période de repliement conflictuel : 1913-1950, un âge d'or : 1950-1973 et une période de perturbations inflationnistes : 1973 aux années 90), entrons-nous maintenant dans une économie nouvelle ? La clé de la croissance à long terme est la productivité globale des facteurs de production. Le caractère déroutant de certaines observations récentes sur l'économie d'Internet et des nouvelles technologies suggère de nouveaux mécanismes économiques. Il s'avère toutefois qu'on peut en rendre compte par les analyses traditionnelles. Une autre approche consiste à comparer la diffusion de la vague d'innovation actuelle (ordinateurs, téléphones mobiles, Internet) et les vagues antérieures (chemins de fer, électricité, téléphone). On observe des similitudes (effervescence financière, attentes sociales fortes), mais aussi des différences (les vagues antérieures débouchaient sur des monopoles, la vague actuelle se développe dans un contexte d'ouverture à la concurrence). On constate aussi que les innovations mettent généralement des décennies à s'installer. Aujourd'hui, le développement du mobile est plus rapide que toutes les vagues antérieures. En revanche les ordinateurs personnels pénètrent pour l'instant moins vite que la machine à laver. Mot(s) clés libre(s) : Internet, mondialisation, croissance, institution, productivité
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