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Sommes-nous responsables de nos croyances ?
/ Mission 2000 en France
/ 26-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ENGEL Pascal
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Les croyances ont des causes plutôt que des raisons, et beaucoup d'entres elles sont soumises à des déterminations sociales. Si la croyance n'est pas volontaire, comment pourrions-nous être responsables de nos croyances? Peut-on reprocher à quelqu'un de croire des choses stupides? Et pourtant on peut blâmer un individu pour ses croyances racistes ou pour ses opinions irrationnelles, et nombre de conceptions de la croyance religieuse en font des engagements volontaires. Depuis le fameux argument du pari de Pascal, on a également soutenu que les raisons pratiques de croire pouvaient, dans certains cas, l'emporter sur les raisons théoriques de croire. Y-a-t-il une "éthique de la croyance" au même sens qu'il y a une éthique tout court? Si nous voulons répondre à ces questions, il nous faut d'abord clarifier la psychologie de la croyance, et déterminer si elle relève de la part active ou de la part passive de notre esprit. Alors que l'action est soumise au contrôle, les croyances ne le sont pas. Il faut aussi réviser notre conception usuelle de la liberté dans la croyance. Celle-ci ne repose pas sur la liberté de la volonté ou le libre arbitre, et la raison pratique diffère de la raison théorique. Il ne s'ensuit pas qu'il n'y ait pas de liberté de croire, ni de responsabilité quant aux croyances. Nous devons à la fois renoncer à une conception purement déterministe et causaliste des croyances, du type de celles que défendent nombre d'anthropologues, de sociologues et de psychologues cognitifs, et à une conception purement volontariste. Mot(s) clés libre(s) : croyance, foi, religion
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Identité et communautarisme - Guillaume Dupont
/ UTLS au lycée
/ 01-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
DUPONT Guillaume
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Une conférence de l'UTLS au LycéeIdentité et communautarisme par Guillaume Dupont (philosophe)Lycée Eugène Ionesco (92130 Issy les Moulineaux) Mot(s) clés libre(s) : laïcité, nationalisme, religion
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La démocratie et le pluralisme des valeurs
/ Mission 2000 en France
/ 03-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DUMOUCHEL Paul
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Je voudrais défendre l'idée qu'il y a un lien fondamental entre la démocratie, et plus particulièrement entre la démocratie représentative moderne et le pluralisme des valeurs. On craint souvent que le pluralisme de valeurs, surtout au delà d'un certain seuil, ne constitue une menace pour la démocratie, comme s'il existait une limite naturelle à la quantité de valeurs différentes, ou à l'écart entre elles que la démocratie peut absorber sans risque d'effondrement. Je propose à l'opposé que le pluralisme des valeurs est le résultat normal de l'exercice de la démocratie. Il y a plus, on peut montrer je crois que le fait de se représenter la question difficile du pluralisme en termes de valeurs différentes provient directement de la mise en place d'institutions démocratiques. C'est donc la catégorie même de valeur qui est fille de la démocratie représentative moderne. Il ne s'ensuit pas que le pluralisme des valeurs ne présente aucune difficulté pour les démocraties, mais il faut reconnaître que l'existence de ce lien nécessaire entre démocratie et pluralisme des valeurs permet, je crois, d'affronter ces difficultés de façon plus juste et plus sereine. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, pluralisme politique, politique, problèmes sociaux, religion, valeur
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Paul BERT, de l'école patriotique aux colonies, itinéraire d'un libre penseur (1833-1886)
/ 21-05-2015
/ Canal-u.fr
DALISSON Rémi
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Paul Bert souffre de nos jours d’une mauvaise réputation et est présenté comme l’inventeur du racisme républicain. Pourtant, il illustre à merveille un siècle et une génération républicaine qui a façonné l’école et la France actuelle.Grand scientifique, élu local, ami de Gambetta et Ferry, fondateur des écoles normales républicaines, artisan de la loi Goblet, anticlérical (mais non antireligieux), librepenseur, matérialiste, médecin et partisan de la colonisation, il doit être replacé dans son contexte et son époque. À ce titre il est un objet d’histoire qui en dit long sur les rapports qu’entretient la France avec son histoire et son passé, y compris colonial, ses rapports particuliers à la religion, les détours de la mémoire et les risques de l’anachronisme qui seront combattus dans cette conférence. Mot(s) clés libre(s) : religion, gambetta, france, anticlérical, scientifique, républicain, ferry, racisme, école, colonisation, fondateur
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Demain : laïcité ou barbarie
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 31-03-2004
/ Canal-U - OAI Archive
COIFFET Jean-Claude
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Dans les années 70, la France bousculée par la crise de l’Etat-providence et un fort individualisme voit renaître de très anciens groupes d’appartenance. L’individu, isolé et fragilisé, se retranche dans des communautés qui demandent la reconnaissance de leur identité et des droits spécifiques: on est breton, basque, musulman… Parallèlement, on assiste à un retour aux pratiques sectaires et irrationnelles : le vide laissé par les religions traditionnelles et les idéologies est comblé par les sectes, les religions exotiques. Dans ce contexte d’extinction du moi au profit du nous communautaire, la laïcité perd de sa substance et le communautarisme barbare s’étend. A l’origine du débat actuel sur la laïcité, ces deux phénomènes mettent aujourd’hui en danger démocratie et Etat de droit français. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2003-2004 sur le thème "Demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : démocratie (aspect religieux), laïcité, religion et politique
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Circoncision de rite yakpa chez les Nzakara
/ SFRS-CERIMES
/ 01-01-1963
/ Canal-U - OAI Archive
CLEMENT Pierre
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Ce film présente les cérémonies d'initiation et de passage auxquelles sont soumis les jeunes gens de la société des Nzakara (République Centrafricaine). Le rituel qui nous est montré atteint son point culminant dans la symbolique et l'épreuve de la circoncision. Mot(s) clés libre(s) : Afrique noire, circoncision, ethnologie, religion, rite, rituel
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Confucianisme, post-modernisme et valeurs asiatiques
/ Mission 2000 en France
/ 30-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHENG Anne
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Même si elle apparaît à bien des égards comme accessoire dans les tourmentes révolutionnaires qui ont secoué la Chine tout au long du XXe siècle, la question de la survie du confucianisme dans une société qui se veut moderne, voire post-moderne, ne manque pas de provoquer une certaine perplexité. Comme chacun sait, le confucianisme a fourni pendant deux mille ans un soubassement idéologique et institutionnel à un régime impérial qui n'a définitivement disparu qu'en 1912. À ce titre, l'héritage confucéen, rendu responsable de l'arriération de la Chine et perçu comme la source de tous ses maux, a été la cible privilégiée du mouvement iconoclaste du 4 mai 1919, avant de faire l'objet, entre 1966 et 1976, de destructions systématiques au cours de la Révolution Culturelle. Comment expliquer alors que ce même confucianisme, à partir de la fin des années 1970, soit apparu au contraire comme le moteur de l'essor économique du Japon et des " quatre petits dragons ", jusqu'à devenir, dans la bouche de certains dirigeants connus pour leur autoritarisme, un atout central du discours sur les " valeurs asiatiques " ? Parallèlement à cette instrumentation de toute évidence idéologique s'est développée depuis le début du siècle une réflexion sur la réappropriation de la tradition et des valeurs confucéennes émanant d'intellectuels en Chine d'abord, puis, après la prise du pouvoir par les Communistes en 1949, à Hong Kong et Taiwan, avec un retour actuel en Chine Populaire accompagné d'une diffusion dans la diaspora de culture chinoise, notamment aux États-Unis. En fin de compte, le confucianisme a-t-il perdu définitivement toute assise dans les sociétés chinoises ou sinisées, et a-t-il encore une chance de compter dans les débats de notre " monde global et éclaté " ?. Mot(s) clés libre(s) : Asie, Chine, confucianisme, confucianisme contemporain, religion
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Penser l’islam aujourd’hui - Abdelmajid Charfi
/ UTLS - la suite
/ 03-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
CHARFI Abdelmajid
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Les conditions dans lesquelles s’exerce aujourd’hui la pensée islamique sont caractérisées essentiellement par le retard historique des sociétés musulmanes dans 4 grands domaines :
la vie politique où règnent le despotisme et le recours à la religion en vue d’acquérir une légitimité dont les régimes en place sont dépourvus
la persistance des modes de production archaïques sur lesquels s’est greffée, pour certains pays, la rente pétrolière ;
la situation désastreuse de la culture et de l’éducation : taux élevé d’analphabétisme, nombre insuffisant des publications et des traductions, enseignement faisant appel à la mémoire plus qu’au sens critique, etc. ;
la structure patriarcale de la famille, la condition inférieure de la femme et la pression des chaînes de télévision satellitaire qui véhiculent un discours obscurantiste.
Au vu de ces conditions sont abordées les questions les plus importantes de la pensée islamique :
le rapport à la tradition
le statut du Coran et les problèmes d’interprétation
la déconstruction du processus d’institutionnalisation de la religion
la critique des fondements de ce qu’on appelle la charia
Nous terminerons par quelques propositions concernant les principes majeurs qui devraient guider une nouvelle approche du phénomène islamique. Mot(s) clés libre(s) : Islam, religion
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Le sens de la laïcité
/ Mission 2000 en France
/ 14-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHAMPION Françoise
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"La laïcité n'a cessé d'être en débat. Les conflits des interprétations ont porté et portent encore très principalement sur la question de la " séparation ". Séparation des religions et de l'État, séparation du public et du privé, séparations qui feraient de la France, parmi les pays européens, le seul pays à être laïque. Il est vrai que les termes laïcité et laïcisation sont intraduisibles en anglais, la langue internationale d'aujourd'hui. Le " sens " de la laïcité sera abordé dans la double perspective du temps et de l'espace européen. L'histoire de la laïcité française fut sous-tendue par l'opposition entre deux conceptions, celle d'une laïcisation-combat opposée à une séparation-neutralité. S'imposera de fait un " pacte laïque ", signifiant au fond une orientation juridico-politique libérale. Si la " séparation " à la française est bien sûr une singularité française, toutes les sociétés ouest-européennes (ou presque) se sont émancipées de la tutelle de la religion.Mais cette émancipation s'est effectuée selon des logiques différentes dans les divers pays, fonction notamment de leur tradition religieuse : selon une logique de " laïcisation " dans les pays de tradition catholique, selon une logique de " sécularisation " dans les pays de tradition protestante. Aujourd'hui ce processus d'émancipation est accompli ; est désormais à l'ordre du jour une autre histoire, celle du pluralisme identitaire-égalitaire. " Mot(s) clés libre(s) : église, état, laïcisation, laïcité, religion
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La charia et les transformations du droit dans le monde musulman - Jean-Philippe Bras
/ 09-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
BRAS Jean-Philippe
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Composante essentielle de l’Islam et de l’identité islamique, le droit musulman tire ses fondements du Coran et des hadiths rapportant les dits et actions du Prophète. Droit tributaire de la révélation, il s’appuie sur un corpus de textes de référence, et valorise la tradition (sunna du Prophète) dans les pratiques juridiques. Il en résulte une représentation statique, immuable et unifiée du droit musulman, autour de la notion de charia, un discours récurrent et « purificateur » du retour aux sources, que l’on retrouve dans une part de la rhétorique islamiste mais aussi dans une certaine vision occidentale de l’Islam. Cependant, de manière contrastée, le droit musulman a toujours été travaillé par des processus adaptatifs, dans l’espace et dans le temps. Ce sont ces processus que l’on analysera dans le cadre de cette conférence. Les écoles juridiques, dans lesquelles domine la figure du jurisconsulte, sont un premier exemple d’un pluralisme précoce, exprimant une certaine localisation du droit musulman, et une flexibilité remarquable, que l’on retrouve dans certains instruments juridiques spécifiques, comme les fondations pieuses. Il est également apte à exercer une fonction compensatoire, en produisant des règles là où les textes sacrés sont silencieux, notamment dans le champ du droit public. Cette capacité adaptative trouve encore à s’illustrer dans les débats sur les grandes réformes sociétales entreprises dans le monde musulman contemporain, même si le registre fixiste du droit est toujours très présent. Mot(s) clés libre(s) : charia, islam, religion
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