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Dawa Drolma (Bay Path University), " The Renaissance of Traditional Dzongsar Craft-making in the Meshö Valley: An Insider’s Perspective on New Economic Processes and Identity Transformations in Sino-Tibetan Borderlands "
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
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As a member of a deeply-rooted traditional craft-making family in the Meshö (Sman Shod) Valley of Kham region, I will present the results of my ongoing fieldwork and academic study on the renaissance of Buddhist craft-making that is beginning to flourish in the Sino-Tibetan borderlands. Meshö is a remote valley in Dergé County (Kandze Tibetan Autonomous Prefecture), Sichuan Province, where the majority of its 5,343 residents are agro-pastoralists. The area is famous for the monastery of Dzongsar, one of the largest monastic universities in Kham during the first half of the twentieth century. In the 1980s, when the renovation of the monastery was permitted, the lack of specialists in traditional handicrafts pushed the monastic authorities to establish workshops headed by the few remaining elderly craftsmen who retained traditional craft-making knowledge and skills. In the early twenty-first century, these workshops have become real schools of traditional crafts through local and foreign funding, and are now managed by a local NGO: Yuthok Yondengonpo Medical Association (YYMA). There are now more than 27 workshops, in which 13 different traditional crafts (lost-wax-casting, pottery, thangka painting, wood carving, etc.) are taught to around 450 apprentices. My paper will focus upon how new trade opportunities are transforming economic, familial, and community networks that surround these craft workshops. I will particularly deal with the demographic profile of teachers and apprentices, the challenges faced by local crafts workshops regarding modernization, and the raise of art and crafts entrepreneurs in Kham. I will also consider the reaction of local authorities to the rapid growth of the crafts industry.
International conference “Territories, Communities, and Exchanges in the
Sino-Tibetan Kham Borderlands,” Februray 18-20, 2016. This conference is
an outcome of a collaborative ERC-funded research project (Starting
grant no. 283870).
For more information, please visit the project's
Website: http://kham.cnrs.fr
Mot(s) clés libre(s) : UPS2259, CEH, Centre d'Etudes Himalayennes, The Renaissance of Traditional Dzongsar Craft-making in the Meshö Valley: An Insider’s Perspective on New Economic Processes and Identity Transformations in Sino-Tibetan Borderlands, Dawa Drolma, Territories, Communities, and Exchanges in the Kham Sino-Tibetan Borderlands, ERC (European Research Council), Bay Path University
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Journées Giordano Bruno : allocutions d'ouverture
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ Canal-u.fr
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Journées Giordano Bruno : allocutions d'ouverture par Anne Maumont, Catherine Gadon, Philippe Solal, in "Journées Giordano Bruno" organisées par l'Université de Toulouse, le Muséum de Toulouse, de Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille, Muséum de Toulouse, 9-11 octobre 2014.Giordano Bruno naît en
janvier 1548, à San Giovanni del Cesco, près de Naples. Le 15 Juin 1565, il entre chez les Frères prêcheurs de San Domenico Maggiore, et il est ordonné prêtre en 1573.Trois ans plus tard, il est accusé d’hérésie et doit quitter l’environnement menaçant de Naples pour entamer une
longue période d’errance qui l’amena à parcourir l’Europe quinze ans durant. Il fréquenta les villes universitaires, et dut souvent changer de lieu pour éviter une arrestation. Il se rend ainsi à Genève, Paris, Toulouse, Londres, Prague, en Allemagne. Au carrefour de la religion, de la
philosophie et de la science, son œuvre, mais aussi sa vie, illustrent le caractère subversif de toute recherche libre, exempte des préjugés qui peuvent brider la construction du savoir. Il paya pourtant de sa vie cette liberté, puisqu’il fut brûlé vif sur le « Campo dei Fiori » de Rome, le 17 février 1600. À travers l’hommage rendu à la vie et à l’œuvre de Giordano Bruno, ces Journées ont pour objectif de présenter la façon dont se
construisent aujourd’hui les connaissances, par comparaison avec celle
de l’humanisme de la Renaissance. Cet humanisme, qui s’est développé dès
le XVe siècle, a placé en son centre le souci de la dignité de l’homme
et de la communication entre les savoirs. Des chercheurs d’horizons
différents, cosmologistes, biologistes, artistes, philosophes,
historiens, psychologues, spécialistes en littérature, tenteront eux
aussi de renouer les liens qui étaient ceux de la science humaniste pour
mieux interroger notre présent. Mot(s) clés libre(s) : cosmologie, philosophie des sciences, humanisme de la Renaissance, philosophie de la Renaissance, philosophie et religion, Bruno Giordano (1548-1600), infini (philosophie)
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Découper l’histoire. Qu’est-ce qu’une période historique ?
/ Serge BLERALD, Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 19-03-2014
/ Canal-u.fr
ANHEIM Étienne, SEBASTIANI Silvia, BOUCHERON Patrick, LAMOUROUX Christian, LE GOFF Jacques
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"Ni thèse, ni synthèse, cet essai peut
être lu comme l’aboutissement d’une longue recherche. Et d’une réflexion
sur l’histoire, sur les périodes de l’histoire occidentale, au centre
de laquelle le Moyen Âge est mon compagnon depuis 1950. Il s’agit donc
d’un ouvrage que je porte en moi depuis longtemps, des idées qui me
tiennent à cœur.
Écrit en 2013, à
l’heure où les effets quotidiens de la mondialisation sont de plus en
plus tangibles, ce livre-parcours pose des questions sur les diverses
manières de concevoir les périodisations dans l’histoire : les
continuités, les ruptures, les manières de repenser la mémoire de
l’histoire.
Traitant du problème
général du passage d’une période à l’autre, j’examine un cas particulier
: la prétendue nouveauté de la « Renaissance » et son rapport au Moyen
Âge auquel j’ai consacré avec passion ma vie de chercheur.
Reste
le problème de savoir si l’histoire est une et continue ou sectionnée
en compartiments ? ou encore : s’il faut vraiment découper l’histoire en
tranches?"
Jacques Le Goff
Intervenants :
Étienne Anheim, Université Saint-Quentin-en-Yvelines ;
Patrick Boucheron, Université Paris I ;
Christian Lamouroux,EHESS ;
Silvia Sebastiani, EHESS. Mot(s) clés libre(s) : Chine, historiographie, continuité, Renaissance, Moyen-Âge, Jacques Le Goff, Lumières
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Giordano Bruno, du monde clos à l'univers infini / Alain Blanchard
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 11-10-2014
/ Canal-u.fr
BLANCHARD Alain
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Giordano Bruno, du monde clos à l'univers infini / Alain Blanchard. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio
de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session III : Giordano Bruno et la science, 11 octobre 2014.Toutes les civilisations
comportent une cosmologie, c'est-à-dire une description de
la géographie et de l'histoire de l'univers dans sa
totalité. Le Modèle géocentrique d'Aristote sera ainsi le
modèle de référence en occident pendant presque deux
millénaires. Il est coutume de dire que Copernic sera
celui qui apportera une nouvelle vision cosmologique plus proche de l'approche moderne. Pourtant le modèle de
Copernic reste proche de celle d'Aristote: un univers fini
et centré (sur la Terre pour Aristote, sur le soleil pour
Copernic). Au contraire, Giordano Bruno va élaborer une
remise en cause bien plus radicale et bien plus profonde.
Sa vision, celle d'un univers infini, dans lequel le
Soleil est un astre analogue à une infinité d'autres, la
plupart invisibles, pose des bases qui sont celles
sur lesquelles seront construites les cosmologies
ultérieures jusqu'au modèle actuel du Big Bang. D'une façon qui peut
paraître paradoxale, la question de l'infinité de l'univers
se pose encore aujourd'hui et échappe peut-être au
champ des investigations scientifiques. Mot(s) clés libre(s) : cosmologie, Bruno Giordano (1548-1600), astronomie de la Renaissance
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Les créatrices silencieuses de la Harlem Renaissance et l'héritage africain : cas de la sculpteuse Augusta Savage et la peintre des "Story Quilt" Faith Ringgold / Cécile Dolisane Ebosse
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
DOLISANE-EBOSSE Cécile
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Les créatrices silencieuses de la Harlem Renaissance et l'héritage africain : cas de la sculpteuse Augusta Savage et la peintre des "Story Quilt" Faith Ringgold / Cécile Dolisane Ebosse, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 2 : Identités relationnelles.Les mémoires oubliées de la création artistique des femmes de la Harlem Renaissance méritent d'être exhumées, vivifiées et édifiées comme appartenant au patrimoine culturel mondial. Carrefour cuturel du monde noir, ce mouvement a fait connaître Langston Hugues, Claude Mac Kay et Alain Lockes et bien d'autres encore. Mais le talent féminin des personnalités telles la sculpteuses Augusta Savage, qui vouait un culte à Léopold sedar Senghor, et Faith Ringgold, qui a dédié un buste à W.E.B Dubois, sont très peu connues dans l'aire francophone. Pourtant leurs productions artistiques étaient essentiellement consacrées à la cause et à la libération des peuples opprimés. Il s'agit, à n'en pas douter, dans une approche socio-historique et genre, de la responsabilité culturelle et politique de la femme créatrice dans l'avancement de l'humanité en arborant la vitalité de l'art nègre. Mais qui se souvient encore de celles qui ont contribué à cet humanisme de la différence ? Quelles sont les raisons de cette amnésie collective ? Mot(s) clés libre(s) : Renaissance de Harlem, femmes artistes noires américaines, Augusta Savage ( 1892-1962), Faith Ringgold (1930-….)
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Le rôle des intellectuelles antillaises dans la création de la négritude / Christine Dualé
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 08-02-2013
/ Canal-u.fr
DUALÉ Christine
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Le rôle des intellectuelles antillaises dans la création de la négritude / Christine Dualé. In journée d'étude "Les Amériques noires : identités et représentations", organisée par l'Institut de Recherches Intersites Études Culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 8 février 2013.Après avoir évoqué la généalogie masculine du concept de négritude, dans la France des années 30, par les intellectuels noirs fancophones (Damas, Césaire, Senghor...), cette communication s'intéresse à la généalogie féminine de la négritude. En effet, développant les thèmes des écrivains américains de la "Harlem Renaissance" (The New Negro, Alan Locke, 1925), les écrivaines antillaises Suzanne Lacascade, Paulette et Jane Nardal ainsi que Suzanne Césaire contribuèrent, dès 1924, à construire et à faire reconnaître une identité nègre. Elles publient, notamment dans La Dépêche Africaine, La Revue du Monde Noir et Tropiques, des textes qui dessinèrent les contours d'un humanisme du monde noir francophone, autour des questions coloniales, de « l'éveil de la conscience raciale », de la place des noirs dans la société française de l'époque, de l'assimilation, du métissage culturel, etc. Le rôle de ces intellectuelles avant-gardistes, qui participèrent aussi au développement de la littérature caribéenne, reste très méconnu. Mot(s) clés libre(s) : France (20e siècle), Renaissance de Harlem, littérature francophone (auteurs noirs), négritude, femmes écrivains noires, Césaire, Suzanne (1915-1966), Nardal, Paulette (1896 -1985 ), Nardal, Jane (190?–1993)
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Bruno et Sanchez, deux philosophes à Toulouse autour de 1580 / Didier Foucault
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
FOUCAULT Didier
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Bruno et Sanchez, deux philosophes à Toulouse autour de 1580 / Didier Foucault. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.
Au cours de sa vie aventureuse, Giordano Bruno n'a fait qu'un court séjour à Toulouse entre 1579 et 1581. De ce passage, il ne reste que peu de traces. Parmi les contacts intellectuels qu'il a eus, le plus notoire concerne Francisco Sanchez (1551?-1623).
Ce médecin probablement d'origine marrane, née à la frontière entre le Portugal et l'Espagne, a effectué l'essentiel de sa carrière à Toulouse. Il s'y installe en 1575 et devient régent puis doyen de la faculté de médecine de la ville. Ses travaux universitaires ont été publiés après sa mort dans les Opera medica (1636). Sanchez est aussi l'auteur d'un traité philosophique, le Quod nihil scitur (Il n'est science de rien) qui le classe, aux côtés de Jean-François Pic de la Mirandole, Corneille, Agrippa et Montaigne, parmi les plus éminents représentants du scepticisme de la Renaissance. Bruno possédait un exemplaire de ce livre mais n'appréciait guère son contenu. En retraçant le parcours intellectuel de Francisco Sanchez, cette communication s'efforce de mettre en évidence l'apport propre du penseur ibérique et ce qui le distinguait de la démarche du philosophe italien dont il a, brièvement, croisé la route. Mot(s) clés libre(s) : humanisme de la Renaissance, philosophie de la Renaissance, Bruno Giordano (1548-1600), Francisco Sánchez (1550?-1623), Toulouse (16e siècle), scepticisme (philosophie)
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Je compare la loy au Roy, & la coustume au tyran... / Stephan Geonget
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GEONGET Stéphan
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Stephan Geonget examine la question de la coutume en la resituant au cœur des débats entre juristes qui avaient lieu alors. De fait, la question du statut juridique de la coutume est d’une actualité brûlante à la fin de la Renaissance et les opinions divergent à son propos. Forme abâtardie du droit pour les uns ou au contraire vrai fondement d’un droit civil français (encore à venir) pour les autres, la coutume suscite un débat virulent. Des juristes aussi éminents que Guy Coquille, Jean Papon, Étienne Pasquier ou Louis le Caron ne disent pas du tout d’elle la même chose. Cette mise en contexte devrait nous permettre d’examiner sur nouveaux frais la singularité de la position de Montaigne. Ses célèbres textes ne se comprennent, ne nous semble-t-il, qu’à partir de cet éclairage et répondent, d’une manière bien particulière, aux questions qui se posaient alors.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : codification du droit, coutume (droit), droit (sources), droit civil, droit coutumier (Renaissance), droit et littérature, Michel de Montaigne (1533-1592)
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Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
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La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
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La coutume : déformation ou formation de l'homme... / Sylvia Giocanti
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GIOCANTI Sylvia
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La culture est le résultat d’un travail exercé sur la nature qui peut à la fois être compris comme dénaturation et comme formation acquise par la coutume. "Le Discours de la servitude volontaire" d’Étienne de La Boétie engage à penser cette ambiguïté. D’un côté, il présente la coutume comme la première raison de la servitude, et stigmatise cette dernière comme cause de la dénaturation ; d’un autre côté, il pose que la nature de l’homme est telle qu’il tient le pli que la coutume lui donne, ce qui remet en cause la pertinence même du concept de nature, qui n’est pas plus tôt posé dans sa normativité qu’il est supprimé dans le fait de la culture. La perplexité de La Boétie face à l’acceptation de la servitude, servitude issue du dressage par la coutume, nous invite ainsi à penser la coutume comme force de formation autant que de déformation, et trace les lignes essentielles de réflexion de Montaigne, Pascal, et Descartes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Étienne de la Boétie (1530-1563), habitude (philosophie), humanisme de la Renaissance
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