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Synthèse des ateliers du colloque « Histoire et littérature » 4/4
/ Christian Bailly, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, ENS de Lyon, Martine Watrelot
/ 28-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
HOLLARD Virginie
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Intervention pour la synthèse des ateliers A1 et B1 Temps et récit ; roman national et culture de l’Autre ; politique/art/littérature ; traumatismes contemporains Mot(s) clés libre(s) : art, littérature, politique, roman national et culture de l’Autre, Temps et récit, traumatismes contemporains
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une tracée de survie pour un usage didactique de la sentimenthèque / Marie-José Fourtanier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-10-2014
/ Canal-u.fr
FOURTANIER Marie-José
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une "tracée de survie" pour un usage didactique de la "sentimenthèque" / Marie-José Fourtanier. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le
laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 2 : Le livre et la parole.Avec
le récit de ses apprentissages, que peut nous apprendre Patrick Chamoiseau pour nous aider à enseigner en
contexte de dissonance culturelle ? Quelle manière d’être, de structurer son
imaginaire et de modeler sa sensibilité ? Quelle façon de grandir entre
des postulations contradictoires ? Julien Gracq, dans "En lisant, en
écrivant", s’interroge sur les influences subies par les écrivains en
cherchant dans les lectures de l’enfance la source de leur créativité :
« Combien il est difficile –et combien il serait intéressant– quand on
étudie un écrivain, de déceler non pas les influences avouées, les grands
intercesseurs dont il se réclame […], mais le tout-venant habituel de ses
lectures de jeunesse, le tuf dont s’est nourrie au jour le jour, pêle-mêle et
au petit bonheur, une adolescence littéraire affamée ». En fait, en
lisant Une Enfance créole, et en
particulier, Chemin d’école, comme
d’autres autobiographies d’écrivains, il semble que la tâche n’est pas aussi
difficile que le suggère Gracq ; les écrivains livrent en effet assez
volontiers le récit de leurs émotions provoquées par leurs lectures et leurs
rêveries d’enfant ou d’adolescent et n’hésitent guère à « déballer »,
comme Walter Benjamin, leurs bibliothèques. Mais de quelles lectures, de
quelles rêveries s’agit-il ? De lectures clairement légitimées par l’école
ou de lectures, et plus largement, de pratiques culturelles buissonnières, plus
hasardeuses et, de ce fait, plus libres, mais aussi plus difficilement
saisissables ? Patrick Chamoiseau raconte ainsi l’univers duel de
son enfance, grandi entre les fables de La Fontaine récitées avec passion par
son père cordonnier ou enseignées par le maître d’école, et la Parole de son
camarade Gros-Lombric qui « à l’ombre des robinets, dans les bougonnements
interdits du créole, nous évoquait des zombis, des Chouval-trois-pattes, des
Manman Dlo, des Volantes, des Soucougnans, des Cercueils-arrêteurs, des
Dormeuses, des mains-noires, des Gardes-corps, des Vieux-livres, des
Chiens-montés… » ou, pour le dire
autrement, dans une tension entre la magie des contes créoles et les
textes choisis des auteurs patrimoniaux de la littérature française. Marie-José Fourtanier cherche moins ici à étudier les arcanes complexes de cette formation qu’à
mettre au jour, à adopter peut-être, une trajectoire et un modèle de réflexion
sur la formation de l’imaginaire et la constitution d’une
« sentimenthèque » à l’usage des adolescents d’aujourd’hui. [Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : lecture (influence), lecture et imagination, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), autobiographie (histoire et critique), roman d'éducation
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Jorge Semprun et le deuil de la République / Sylvain Dreyer
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 07-04-2014
/ Canal-u.fr
DREYER Sylvain
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Jorge Semprun et le deuil de la République / Sylvain Dreyer. In séminaire "Image et mémoire / Imagen y memoria. 3. La reconstruction de la vérité par l'image : l'exhumation du passé" organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) et le Réseau interdisciplinaire sur les vérités de l'image hispanique contemporaines (RIVIC). Université Toulouse II-Le Mirail, 7 avril 2014. « Les anciens combattants m’emmerdent » : cette phrase apparaît dans deux films de Jorge Semprún, La Guerre est finie d’Alain Resnais (1966, scénario de Jorge Semprun) et Les deux mémoires (1972-1974). L’écrivain attend la mort de Franco en 1975 pour évoquer son expérience d’exilé et d’opposant dans un premier texte qui oscille entre roman et autobiographie (Autobiografía de Federico Sánchez (1977). D’autres suivront, en particulier Adieu, vive clarté… (1998), Veinte años y un día (2003) et De l’exil à l’oubli : Camps de réfugiés espagnols en France 1936-1939 (2006). Cependant, dès 1966, en tant que scénariste de fiction puis en tant que documentariste, Semprún s’empare de la mémoire de la guerre civile et de la lutte contre le régime franquiste. Si les deux films "La Guerre est finie" et "Les deux mémoires" partagent la même interrogation historique, le choix de la fiction pour le premier et du documentaire pour le second permet d’examiner la stratégie tant testimoniale qu’esthétique de Semprún. A travers cet examen, nous entendons interroger les choix médiatiques (cinéma et littérature) et linguistiques de l’auteur (présence de l’espagnol et du français), ainsi que ses choix génériques (fiction et documentaire mais aussi régime autobiographique permettant l’énoncé d’une vérité subjective) et les principes historico-politiques qui transparaissent dans ces œuvres et qui, paradoxalement, oscillent entre impératif de la mémoire et nécessité de l’oubli. A travers ces films et ces textes, Semprun semble tenter de dépasser la déploration des « anciens combattants » en jetant un regard neuf sur la dictature, un regard qui permette de penser l’après-Franco. Mot(s) clés libre(s) : mémoire collective, roman autobiographique, cinéma et littérature, Espagne (20e siècle), Jorge Semprún (1923-2011), Guerre civile espagnole (1936-1939), cinéma et histoire, franquisme
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Le genre épistolaire : une voie d'entrée dans le texte du lecteur / Olivier Dezutter
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEZUTTER Olivier
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Le genre épistolaire : une voie d'entrée dans le texte du lecteur / Olivier Dezutter. Aux origines de l’écriture et peut-être même, selon Comte-Sponville, au cœur du secret de la littérature, le genre épistolaire est par essence une littérature adressée, entièrement dépendante de l’existence réelle ou imaginaire d’un lecteur distant. Le fait de cette distance -subie ou voulue- amène le scripteur à multiplier les stratégies pour tenter de s’assurer que son message soit reçu comme il l’entend. L’une d’elles consiste à anticiper la lecture de l’autre et dans un certain nombre de cas à la programmer en la mettant en scène au sein de la lettre. Dans le cas d’échanges de correspondances, l’épistolier témoigne aussi très souvent de son activité de lecture et de son mode de réception des messages de l’autre.Pour ces raisons, le genre épistolaire nous apparaît comme une excellente occasion de travailler avec des élèves sur la question de la lecture et de l’écriture. Nous présenterons un ensemble d’activités conçues au départ d’un corpus de lettres réelles et fictives permettant d’entrer de diverses manières dans le texte du lecteur.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : écriture (pédagogie), lecture (pédagogie), lettres (genre littéraire), réception des oeuvres, roman épistolaire
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Débat entre auteures d’essai historique et de fiction romanesque (part-two)
/ Christian Bailly, ENS de Lyon, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, Martine Watrelot
/ 27-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
De Kerangal Maylis
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Maylis de Kerangal (auteure de Naissance d’un pont) et Michelle Perrot (auteure de Histoire de chambres) débattent des relations entre histoire et littérature telles qu’elles se nouent dans l’écriture professionnelle. Mot(s) clés libre(s) : citations littéraires, écriture, essai, histoire des femmes, histoire du temps présent, modernité, roman, Travail de documentation
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Croisements de l’Histoire et de l’intimité dans la littérature du XXe siècle
/ Christian Bailly, ENS de Lyon, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, Martine Watrelot
/ 28-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
Carlat Dominique
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Poursuivant la réflexion entamée dans Témoins de l'inactuel Dominique Carlat analyse ici les marques laissées par le traumatisme, qu'il soit physique ou psychique, dans l'écriture d'écrivains contemporains. Ceci exige de l'écrivain qu'il réexamine la justification de son exercice de la parole. Mot(s) clés libre(s) : conflit familial, création et processus créatif, écriture, guerre, indicible, mise en mots, psychopathologie, révolution, roman, souffrance, Traumatisme
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Du roman comme laboratoire d'une conscience critique du langage / Jérôme Cabot
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
CABOT Jérôme
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Du roman comme laboratoire d'une conscience critique du langage. Jérôme CABOT. In "Les Humanités pour quoi faire : enjeux et propositions", colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Thème III : L'utilité de la littérature, passé modélisé et fonctions des modèles, 27 mai 2010. Mot(s) clés libre(s) : esthétique de la réception, littérature (étude et enseignement), littérature (histoire et critique), oeuvre littéraire (roman)
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Provenchères, Charles, Jean et Primo Lévi [20ème s.]
/ Catherine BOURDIN, Université Paul Verlaine - Metz (UPV-M)
/ 31-05-1991
/ Canal-U - OAI Archive
BOURDIN Catherine
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Dans son roman Si c'est un homme, Primo Levi évoque parmi d'autres figures celle de Charles Conreau, compagnon de détention au camp d'Auschwitz. Ce film, à la rencontre de Charles, aujourd'hui instituteur retraité d'un petit village vosgien, Provenchères, témoigne de cette relation née dans des conditions exceptionnelles. Mot(s) clés libre(s) : 2ème guerre mondiale, Auschwitz, camps de concentration, Charles Conreau, condition humaine, déportation, détention, Jean Samuel, mémoire, mort, occupation, Primo Levi, Provenchères, résistance, romans biographiques, Vosges
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Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon : La littérature populaire arabe
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BOHAS Georges
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Le roman de BaybarsLe Roman de Baybars fait partie de cet univers qu’on nomme « littérature populaire », produite dans le monde arabe du second Moyen Age, pendant une période qui va du XIIe au XVe siècle, du temps des croisades à celui de l’expansion méditerranéenne de l’Empire ottoman. Cette geste ou sira aux nombreuses variantes est centrée sur les aventures du sultan mamelouk Baybars qui, au XIIIe siècle, reprend la lutte, abandonnée après la mort de Saladin, contre les princes croisés.Directeur de la production : Christophe PorlierInterview et réalisation : Pascal GrzywaczImage et montage : Sébastien BoudinEncodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : littérature populaire arabe, roman de Baybars
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La littérature populaire arabe : Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 23-05-2008
/ Canal-u.fr
BOHAS Georges
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Le roman de Baybars
Le Roman de Baybars fait partie de cet univers qu’on nomme « littérature populaire », produite dans le monde arabe du second Moyen Age, pendant une période qui va du XIIe au XVe siècle, du temps des croisades à celui de l’expansion méditerranéenne de l’Empire ottoman. Cette geste ou sira aux nombreuses variantes est centrée sur les aventures du sultan mamelouk Baybars qui, au XIIIe siècle, reprend la lutte, abandonnée après la mort de Saladin, contre les princes croisés.
Directeur de la production : Christophe Porlier
Interview et réalisation : Pascal Grzywacz
Image et montage : Sébastien Boudin
Encodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : littérature populaire arabe, roman de Baybars
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