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1 - FORMES - Théories et approches formelles en littérature
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 19-06-2015
/ Canal-u.fr
BUCH Esteban, SAPIRO Gisèle, LYON-CAEN Karine, LE BAIL Karine, SCHAEFFER Jean-Marie, ROUSSIN Philippe, PIER John, DUMONT Lucile
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Arts, littérature et sciences sociales
Colloque organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EHESS
Modération : Judith Lyon-Caen (GRIHL/CRH)-EHESS)
Avec :
Lucile Dumont : Théories sans frontières? La place de l'EHESS dans la circulation internationale des discours théoriques en littérature (années 50-années 80)
Jean-Marie Schaeffer : Les vertus du formalisme
Philippe Roussin et John Pier : Qu'est-ce qu'un récit ? Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, sciences humaines et sociales
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"De la sociologie critique faire profession ?"
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
CHATEAURAYNAUD Francis, KEUCHEYAN Razmig, LAVAL Christian, SAPIRO Gisèle
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De la sociologie critique faire profession ?
Coordination : Ruggero Iori (Printemps, UVSQ/CNRS) et Arnaud Saint-Martin (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenants :
- Francis Chateauraynaud (GSPR, EHESS), « Les conséquences de la critique. Retour d'expérience depuis la sociologie argumentative et la pragmatique de la complexité »
- Razmig Keucheyan (GEMASS, Paris-Sorbonne), « La nature de la critique : Une approche marxiste en sociologie de l'environnement »
- Christian Laval (Sophiapol, Université Paris Ouest Nanterre La Défense), « En quel sens la science des institutions peut-elle être critique ? »
- Gisèle Sapiro (CESSP, CNRS-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), « Pour une épistémologie critique »
Les récits des origines de la sociologie tendraient à converger : la vocation critique de la discipline relève de l’évidence naturelle à partager dans les limites d’une profession qui teste ainsi ses marges d’autonomie. Déconstruction, dénaturalisation, dé-essentialisation, historicisation, contextualisation, ou tout simplement objectivation : les mots ne manquent pas pour qualifier une forme de raisonnement critique-réflexif, s’autorisant de méthodes, de modes opératoires et de régimes d’enquête. La rupture à consommer avec le sens commun, les prénotions les plus ancrées, les formes de doxa ou l’« idéologie dominante » assurerait ainsi l’espace épistémique d’un questionnement subversif et corrosif en puissance. De fait, ces manières de confronter le savoir dans la réalité sociale définiraient une condition existentielle particulière, celle d’une sociologie engagée autant qu’engageante, fragilisant les allants de soi d’où qu’ils viennent. Si l’affirmation suivant laquelle la sociologie est critique par définition tient du pléonasme, il est néanmoins toujours bon de rappeler à l’ordre un présupposé constitutif de son épistémologie comme ses attendus normatifs : qu’il est dans sa nature d’être contre nature et dérangeante. Témoignent de ce souci un certain nombre d’initiatives et publications récentes visant à réarmer et à disséminer les instruments de défense contre les formes contemporaines de domination.
Bien que leur ancrage dans les fondements des sciences sociales paraisse évident, cela nous n’interdit pas néanmoins d’y réfléchir à deux fois. Car l’exercice de la sociologie critique court le risque d’une routinisation professionnelle et d’une réification acritique de ses postures, de même qu’il importe de savoir comment et pourquoi les savoirs critiques sont pris et repris dans le monde social, sans parler de la récupération ou de l’endogénéisation de la critique par et pour les dominants. Le temps d’une discussion collective, cette session semi-plénière invite donc à dénaturaliser le lien symbiotique établi entre la sociologie et la critique, non pas pour restaurer une image favorable qui rassurerait un entre-soi menacé ou figerait à l’excès une identité professionnelle et intellectuelle, mais bien plutôt pour envisager à nouveau le pouvoir émancipateur de la sociologie.
Plusieurs axes de réflexion pourraient donner lieu à débats :
1) Des manières de faire (de) la sociologie et des modes d’engagement, à la lumière de la vocationcritique de la discipline ;
2) Les continuités et les ruptures d’une discipline depuis l’émergence d’une tradition sociologiquecritique jusqu’aux développements contemporains des théories sociales critiques ;
3) Des cibles et des fins de la critique ;
4) La diffusion et la performativité publiques de la sociologie. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, épistémologie, critique, théorie sociale, sociologie critique, performativité
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3 - CONDITIONS DE PRODUCTION ET DE CIRCULATION - La littérature et le livre
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 19-06-2015
/ Canal-u.fr
LE BAIL Karine, SAPIRO Gisèle, RIBARD Dinah
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Arts, littérature et sciences sociales
Colloque organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EHESS
3 - CONDITIONS DE PRODUCTION ET DE CIRCULATION - La littérature et le livre
Modération : Karine Le Bail
avec :
Gisèle Sapiro : Le programme de sociologie des œuvres à l’EHESS dans les années 1960-1970
Dinah Ribard : Histoire et littérature
Si les sciences humaines et sociales se sont constituées en s'arrachant à la littérature, celle-ci est devenue, tout comme l'art, la musique, le théâtre et le cinéma, à la fois une source et un objet à part entière de l'histoire, de la sociologie, de l'anthropologie, de la philosophie, du droit, voire de l'économie, qui dialoguent plus ou moins avec les disciplines spécialisées dans ces domaines, à savoir les études littéraires, l'histoire de l'art, la musicologie, les études théâtrales et cinématographiques. Mais l'apport des arts et de la littérature aux sciences humaines et sociales ne se limite pas à leur usage comme source ou leur constitution comme objet. Ils contribuent à structurer notre perception, nos catégorisations cognitives et nos valeurs, donc notre connaissance du monde et nos formes de vie. A l'inverse, les arts et la littérature n'ont cessé de se nourrir des sciences humaines et sociales. L'EHESS a joué et joue encore aujourd'hui un rôle pivot dans ce dialogue interdisciplinaire. Son anniversaire est l'occasion de dresser un état des lieux des acquis de ce dialogue.
Organisateurs
Esteban Buch (musicologie, EHESS-CRAL)
Dinah Ribard (histoire, EHESS-GRIHL)
Karine Le Bail (histoire, EHESS-Centre Georg Simmel)
Gisèle Sapiro (sociologie, EHESS-CESSP)
Jean-Marie Schaeffer (études littéraires, esthétique, EHESS-CRAL)
Colloque co-organisé par le CESSP, le CRAL, le GRIHL et le Centre Georg Simmel
Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, sciences humaines et sociales
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Les projets collaboratifs : témoignages
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 30-09-2015
/ Canal-u.fr
LECHEVALIER Sébastien, HAZARD Benoît, JASMIN David, SAPIRO Gisèle
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REUNION D’INFORMATION PSL
Recherche en sciences humaines et sociales :
Possibilités offertes dès l’automne 2015 par le programme européen Horizon 2020
EHESS
Modérateur: Philippe KERAUDREN, Commission Européenne, DG Recherche et Innovation
Présentation :
Gisèle SAPIRO, EHESS, coordinatrice du projet collaboratif de recherche INTERCO-SSH
Sébastien LECHEVALIER, EHESS, coordinateur du projet collaboratif de mobilité INCAS
Benoît HAZARD, EHESS, partenaire du projet collaboratif de formation doctorale REAL
David JASMIN, Directeur de la Fondation de la Main à la Pâte, coordinateur du projet collaboratif de dissémination scientifique FIBONACCI Mot(s) clés libre(s) : financement, sciences humaines et sociales, recherche, collaboration scientifique
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Après Charlie : Liberté de pensée / Liberté d’expression
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 03-03-2015
/ Canal-u.fr
RECHTMAN Richard, SAPIRO Gisèle, HAMIT Bozarslan, MATONTI Frédérique, GOLE Nilüfer, MOHEN Jean-Pierre, BRAHIMI Mohamed Amine, DUCLOUX Thibault
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L’EHESS poursuit son cycle de débats Les Agendas du Politique sous l’égide du laboratoire d’excellence Tepsis et des Éditions de l’EHESS.
Les attentats contre Charlie Hebdo et les réactions qu'ils ont
suscitées ont ravivé les débats autour de la liberté d'expression et de
ses limites, ainsi que sur les formes de la religiosité et leur
inscription dans l'espace public. L'urgence de condamner ne doit pas
empêcher la prise de recul par rapport à des représentations souvent
caricaturales de part et d'autre. Cette conférence vise à restituer une
réalité plus hétérogène, trop souvent ignorée par des analyses hâtives
et simplificatrices.
Intervenants
Hamit Bozarslan (CETOBAC/EHESS) : Discuter de l’Islam à l’heure de Charlie
Mohamed Amine Brahimi (CESSP-CSE/CETOBAC//EHESS) : Les nouveaux penseurs de l’Islam
Thibault Ducloux (TEPSIS/CMH-ETT/EHESS) : Les usages de la religion en prison
Nilüfer Göle (CESPRA/EHESS) : Avant / Après Charlie
Gisèle Sapiro (CESSP-CSE/EHESS) : Écrivains et artistes face aux limites de la liberté d’expression : perspectives socio-historiques
Discussion et modération
Frédérique Matonti, CESSP/Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Richard Rechtman, Directeur du LabEx TEPSIS Mot(s) clés libre(s) : démocratie, Islam, liberté d'expression, Charlie Hebdo
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7 - ARTS ET CONNAISSANCE - Arts et savoirs
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 20-06-2015
/ Canal-u.fr
SAPIRO Gisèle, JUDET DE LA COMBE Pierre, BENSA Alban
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Arts, littérature et sciences socialesColloque organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EHESS7 - ARTS ET CONNAISSANCE- Arts et savoirs
Modération : Gisèle Sapiro
avec :
Pierre Judet de la Combe La forme comme savoir, sur Homère et la tragédie grecque
Alban Bensa En quoi l'écrivain peut-il être aussi ethnographe ?Antoine Lilti La littérature est-elle une science sociale ? Retour sur « Les savoirs de la
littérature » (2010)
Si les sciences humaines et sociales se sont constituées en s'arrachant à la littérature, celle-ci est devenue, tout comme l'art, la musique, le théâtre et le cinéma, à la fois une source et un objet à part entière de l'histoire, de la sociologie, de l'anthropologie, de la philosophie, du droit, voire de l'économie, qui dialoguent plus ou moins avec les disciplines spécialisées dans ces domaines, à savoir les études littéraires, l'histoire de l'art, la musicologie, les études théâtrales et cinématographiques. Mais l'apport des arts et de la littérature aux sciences humaines et sociales ne se limite pas à leur usage comme source ou leur constitution comme objet. Ils contribuent à structurer notre perception, nos catégorisations cognitives et nos valeurs, donc notre connaissance du monde et nos formes de vie. A l'inverse, les arts et la littérature n'ont cessé de se nourrir des sciences humaines et sociales. L'EHESS a joué et joue encore aujourd'hui un rôle pivot dans ce dialogue interdisciplinaire. Son anniversaire est l'occasion de dresser un état des lieux des acquis de ce dialogue.
OrganisateursEsteban Buch (musicologie, EHESS-CRAL)Dinah Ribard (histoire, EHESS-GRIHL)Karine Le Bail (histoire, EHESS-Centre Georg Simmel)Gisèle Sapiro (sociologie, EHESS-CESSP)Jean-Marie Schaeffer (études littéraires, esthétique, EHESS-CRAL)
Colloque co-organisé par le CESSP, le CRAL, le GRIHL et le Centre Georg Simmel Mot(s) clés libre(s) : fiction, narration, ethnographie, poésie grecque
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8 - ARTS ET CONNAISSANCE - Art et cognition
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 20-06-2015
/ Canal-u.fr
SAPIRO Gisèle, LABORDE Denis, CALAME Claude, DOKIC Jérôme
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Arts, littérature et sciences socialesColloque organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EHESS8- ARTS ET CONNAISSANCE - Arts et savoirs
Modération : Gisèle Sapiro
avec :
Jérôme Dokic Narrations linguistiques et mentales : perspectives croiséesDenis Laborde La Musique au pluriel : enquête sur l'institution des catégoriesClaude Calame Création poétique et savoir partagé : pragmatique des formes poétiques
grecques
Si les sciences humaines et sociales se sont constituées en s'arrachant à la littérature, celle-ci est devenue, tout comme l'art, la musique, le théâtre et le cinéma, à la fois une source et un objet à part entière de l'histoire, de la sociologie, de l'anthropologie, de la philosophie, du droit, voire de l'économie, qui dialoguent plus ou moins avec les disciplines spécialisées dans ces domaines, à savoir les études littéraires, l'histoire de l'art, la musicologie, les études théâtrales et cinématographiques. Mais l'apport des arts et de la littérature aux sciences humaines et sociales ne se limite pas à leur usage comme source ou leur constitution comme objet. Ils contribuent à structurer notre perception, nos catégorisations cognitives et nos valeurs, donc notre connaissance du monde et nos formes de vie. A l'inverse, les arts et la littérature n'ont cessé de se nourrir des sciences humaines et sociales. L'EHESS a joué et joue encore aujourd'hui un rôle pivot dans ce dialogue interdisciplinaire. Son anniversaire est l'occasion de dresser un état des lieux des acquis de ce dialogue.
OrganisateursEsteban Buch (musicologie, EHESS-CRAL)Dinah Ribard (histoire, EHESS-GRIHL)Karine Le Bail (histoire, EHESS-Centre Georg Simmel)Gisèle Sapiro (sociologie, EHESS-CESSP)Jean-Marie Schaeffer (études littéraires, esthétique, EHESS-CRAL)
Colloque co-organisé par le CESSP, le CRAL, le GRIHL et le Centre Georg Simmel Mot(s) clés libre(s) : musique, art et littérature, savoir, poésie
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La responsabilité de l’écrivain aujourd’hui: Rencontre avec Erri de Luca
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 12-01-2015
/ Canal-u.fr
SAPIRO Gisèle, DE LUCA Erri
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Cycle de conférences "Les rendez-vous littéraires de l'EHESS: Écrire le monde, réfléchir l'écriture", en partenariat avec le Labex TEPSIS et la Maison de la Poésie.
Rencontre avec Erri de Luca , autour de son livre La Parole contraire (Gallimard, 2014), animée par Gisèle Sapiro, directrice d’études à l’EHESS.
Cette rencontre est organisée avec le concours des Éditions Gallimard et parrainée par La Nouvelle Quinzaine littéraire et la librairie Tschann.
Erri De Luca soutient depuis des années le combat des habitants de la vallée de Suse dans le Piémont, regroupés dans l'association NO-TAV, pour empêcher la construction de la ligne TGV Lyon-Turin. Au coeur du débat : la préservation de la vallée et le risque que des particules d'amiante soient diffusées suite au percement des tunnels. Cet engagement du côté de NO-TAV mène aujourd'hui l'écrivain italien devant les tribunaux : suite à deux interviews parues dans la presse internationale pendant l’été, Erri De Luca se retrouve sur le banc des accusés pour incitation au sabotage. Son procès s’ouvrira à Turin le 28 janvier 2015. La plainte contre lui a été déposée par la société française en charge des travaux. Erri De Luca risque entre un et cinq ans de prison. La publication de ce pamphlet à la veille du procès par tous ses éditeurs européens intervient donc dans un contexte très particulier.
Revenant sur l’histoire de son engagement et sur ses motivations, Erri de Luca y développe, par-delà l'enjeu écologique, une réflexion sur la liberté d'expression. Contre la conception pénale de la responsabilité, il élabore sa propre vision de la responsabilité morale et sociale de l’écrivain : « Son domaine est la parole, il a donc le devoir de protéger le droit de tous à exprimer leur propre voix ». Revendiquant avec force le droit à « la parole contraire », il réclame aussi le droit d’utiliser les mots dans un sens qui n’est pas celui que leur assigne la justice. Comme ce verbe « saboter », pour lequel il est poursuivi. « J’accepte volontiers une condamnation pénale, mais pas une réduction de vocabulaire. »
Erri De Luca est né à Naples en 1950 et vit à la campagne près de Rome. Aux Éditions Gallimard ont paru notamment Montedidio (2002, prix Femina étranger) ou plus récemment Le poids du papillon (2011) et Le tort du soldat (2014). Auteur d’une œuvre abondante, il est l’un des écrivains italiens les plus lus dans le monde. Mot(s) clés libre(s) : liberté d'expression, engagement, écriture, désobéissance, sabotage
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Le Proust de Bourdieu
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 27-03-2015
/ Canal-u.fr
SAPIRO Gisèle, MACÉ Marielle, SIMON Anne
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Proust et les sciences sociales : allers-retours organisée par Marielle Macé et Anne SimonEHESS, 27 mars 2015, 9h-18h30Salle du Conseil, 190 avenue de France, 75013 ParisJournée organisée dans le cadre du projet « Arts, littérature et sciences sociales » célébrant les quarante ans de la création de l’EHESS« Le Proust de Bourdieu » avec Marielle Macé (CNRS/EHESS) et Gisèle Sapiro (CNRS/EHESS), animée par Anne Simon (CNRS/EHESS). Mot(s) clés libre(s) : Marcel Proust, sociologie, Bourdieu
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Littérature et réflexivité : Camille Laurens en dialogue avec Gisèle Sapiro
/ 07-05-2015
/ Canal-u.fr
SAPIRO Gisèle, LAURENS Camille
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La littérature pense et se pense, elle
observe et s’observe. Cette réflexivité, que la littérature partage avec
les sciences sociales, traverse toute l’œuvre de Camille Laurens :
étude de la condition féminine et de la relation amoureuse dans la
tradition des moralistes, rapports entre fiction et réalité, récit de
soi, dialogue entre le moi et le surmoi, renversement des situations
entre observateur et observé(e), méditations sur la répétition dans
l’art et dans la vie, écriture comme travail de deuil. Alors qu’elle
achève un nouveau roman et prépare une adaptation cinématographique de
Dans ces bras-là, retour réflexif sur une œuvre prolifique, qui sonde
les passions et interroge ce qu’écrire veut dire.
Camille Laurens est l’auteure de : Index (1991), Romance (1992), Les Travaux d'Hercule (1994), Philippe (1995), L'Avenir (1998), Dans ces bras-là (2000, prix Femina), L’Amour roman (2003), Le Grain des mots (2003), Cet absent-là (2004), Ni toi ni moi (2006), Tissé par mille (2008), Romance nerveuse (2010), Les Fiancées du diable (2011), Encore et jamais (2012)… La plupart de ses livres sont publiés ou réédités chez Gallimard.
Gisèle Sapiro est directrice d’études à l’EHESS et directrice de recherche au CNRS. Elle a publié entre autres La Guerre des écrivains, 1940-1953 (Fayard, 1999, rééd. 2006), La Responsabilité de l’écrivain (Seuil, 2011) et Sociologie de la littérature (La Découverte, 2012). Mot(s) clés libre(s) : écriture, roman, critique, réflexivité
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