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Les matériaux biomimétiques
/ UTLS - la suite
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ARRIBART Hervé
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La démarche biomimétique ne date pas d'hier. Que l'on pense à la Chauve-Souris, premier prototype de Clément Ader ! Pour être fructueuse, elle doit passer par une compréhension complète - et critique - du fonctionnement de la structure dont on souhaite s'inspirer. Pourquoi la nature a-t-elle privilégié cette solution là pour résoudre ce problème ci, compte tenu des moyens à sa disposition : matières premières, conditions de température et de pression dans l'environnement,
? Dans le domaine des matériaux, répondre à cette question requiert une caractérisation en profondeur de la structure du matériau considéré. Cette caractérisation doit en général se faire à de nombreuses échelles, du macroscopique au nanométrique. En effet, les matériaux du monde vivant proposent de magnifiques exemples de structures hiérarchiques et sont souvent des nanomatériaux représentatifs. On peut décomposer la démarche biomimétique en trois étapes : 1) l'identification : repérage d'un matériau du vivant présentant une propriété intéressante, 2) la compréhension : sur la base de la connaissance de la structure, comment la propriété en question s'exprime t-elle ? 3) le contretypage, en utilisant des moyens qui sont en général différents des moyens naturels. En effet, les chimistes possèdent des recettes bien plus variées, souvent plus efficientes, que les voies de synthèse naturelles. A titre d'exemple, on verra pourquoi les feuilles de nénuphar servent de modèle à des nouveaux vitrages qui préservent la vision sous la pluie, comment la structure des ailes de papillons inspirent les concepteurs de matériaux aux couleurs chatoyantes, et en quoi les coquilles de mollusques ou de noix fournissent des pistes pour la recherche de matériaux composites très résistants sur le plan mécanique. Mot(s) clés libre(s) : biomimétisme, matériau composite, matériau naturel, monde vivant, nanomatériaux, science des matériaux, structure chimique, synthèse
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3 - La société de l’harmonie universelle (1)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
ARMANDO David
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Bilan d’étape du programme
de recherche sur l’histoire du mesmérisme et de la Société de l’harmonie
universelle Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, sociologie, histoire des sciences, histoire, anthropologie, Histoire Moderne et Contemporaine, Sciences de l’homme, sciences de la société
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Interpréter l'art : entre voir et savoirs
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
ARASSE Daniel
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Pour deux raisons au moins, la présence de l'histoire de l'art dans un cycle consacré aux renouvellements de l'observation dans les sciences a de quoi surprendre. La première tient au statut scientifique de l'histoire de l'art : même si elle veut souvent se donner l'aspect d'une discipline scientifique en reprenant les protocoles d'énoncé des sciences dites exactes, l'histoire de l'art n'est pas la science de l'art (traduction imparfaite de l'allemand Kunstwissenschaft) et, si on doit la compter au nombre des sciences humaines (ce que ne fait pas Lévi-Strauss), elle est la science des comportements artistiques humains , une science des pratiques artistiques dont les critères de scientificité sont loin d'être établis. Par ailleurs, le terme d'observation n'est jamais employé par les historiens de l'art pour qualifier leur relation avec les oeuvres : ils parlent d'étude, d'analyse, ils regardent les oeuvres plus qu'ils ne les observent, et la relation du regardant à l'oeuvre est traditionnellement considérée comme une relation de contemplation - et non d'observation. Parler d'observation de l'oeuvre d'art par son historien revient donc à opérer un glissement sémantique significatif. Malgré les réserves qu'il ne manquerait pas de susciter chez les spécialises attachés à préserver l'aura de l'oeuvre d'art, ce glissement est légitime : il enregistre et met en lumière une transformation effective de notre relation de regard avec les oeuvres d'art. L'historien se doit d'en être conscient et le spectateur non professionnel la subit à son insu. Cette transformation est liée au renouvellement des conditions de perception des oeuvres d'art : mise au point de techniques et de dispositifs spécifiques pour l'étude scientifique des oeuvres comme objets matériels ; conditions dans lesquelles les oeuvres sont présentées au regard - exposition muséale et reproduction technique sous forme, entre autres, photographique, radiographie, photographie à l'infrarouge ou l'ultraviolet, microprélèvement de pigments, etc., ces dispositifs et instruments techniques apportent à l'historien, depuis de nombreuses décennies, des informations parfois décisives sur l'histoire matérielle des oeuvres, sur leur authenticité ou leur genèse, dissimulée dans l'oeuvre finale. On abordera rapidement cet aspect du renouvellement de l'observation de l'art pour s'attarder davantage sur les transformations que connaît la perception normale des oeuvres du fait des conditions de présentation qui sont désormais les leurs. Après avoir évoqué le caractère anachronique de ces conditions de présentation par rapport aux modes initiaux, historiques, de réception des oeuvres, après avoir aussi rappelé comment l'historien se doit de percevoir cet anachronisme pour éviter les effets pervers, on insistera, à l'aide de plusieurs exemples, sur les nouvelles problématiques proprement historiques, que ce même anachronisme suscite en confrontant le voir renouvelé de l'historien à ses savoirs établis. Conditions muséales d'exposition et reproduction photographique permettent en particulier d'observer les oeuvres de la distance à laquelle elles ont été réalisées et de percevoir des éléments qui n'ont pas été peints pour être vus, peints pour ne pas être vus. Parmi les enjeux scientifiques de ce renouvellement de l'observation, on insistera en particulier sur la mise au point de nouveaux modèles théoriques permettant de constituer une microhistoire de l'art - dont un des principes pourrait être, précisément, la confrontation dialectique du voir et des savoirs. Tout en suggérant l'existence de modes de diffusion et de connaissance des images dont on ne peut trouver trace ailleurs, cette microhistoire ouvrirait, entre autres, la possibilité d'une histoire de la relation intime de l'artiste à son travail et de ses modes d'expression dans l'oeuvre, relation au travers de laquelle se préfigure et se configure le sujet classique. Mot(s) clés libre(s) : art, art et sciences, art et technologie, critique d'art, expositions artistiques, histoire de l'art
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Visualisation des réseaux savants / Anthony Andurand, Marion Maisonobe, Laurent Jégou
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-04-2014
/ Canal-u.fr
ANDURAND Anthony, MAISONOBE Marion, JÉGOU Laurent
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Visualisation des réseaux savants / Anthony Andurand, Marion Maisonobe, Laurent Jégou, in colloque "Comprendre les mondes sociaux 2014", organisé par Le Labex Structuration des Mondes Sociaux (SMS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail. Toulouse, Centre de congrès Pierre Baudis, 7-9 avril 2014.L'activité scientifique, comme activité sociale dédiée à la production
et à la diffusion des savoirs, produit à chaque époque d'abondantes
traces documentaires, dont l'exploitation et le traitement permettent de
reconstituer autant de mondes savants, dans la pluralité de leur
organisation et de leur fonctionnement. L'analyse de ces configurations
et de leurs variations, modelées par des contextes et des logiques
spécifiques, est au coeur de la réflexion menée par les chercheurs de
l'opération "Mondes scientifiques" de SMS, élaborée à l'articulation de
plusieurs domaines des sciences sociales. Le croisement de l'analyse
des réseaux et de l'approche spatiale constitue l'un des objectifs de
cette démarche pluridisciplinaire. A l'automne 2013, la préparation
d'une publication collective pour un numéro de la revue "Histoire et informatique",
portant sur la visualisation des données en sciences sociales, à été
l'occasion de tester cette approche sur divers terrains empiriques et
dans différents contextes ou périodes, selon un parcours menant des
banquets de lettrés dans l'Empire romain au très contemporain Web of Science. En revenant sur ce travail qui a permis d'associer dans une réflexion commune historiens et géographes, l'exposé présenté lors du Conseil scientifique de SMS, conçu sous la forme d'un "retour d'expérience", permettra d'envisager les enjeux épistémologiques et méthodologiques propres à une cartographie des mondes savants. Il s'agit d'envisager, à travers la confrontation des résultats produits par cette étude, les matériaux documentaires et les données, les protocoles d'enquête et les outils que peuvent mobiliser les recherches liées au domaine émergent du science mapping. Cette présentation vise également à évaluer l'apport de ces questionnements et de ces méthodes à la compréhension des mondes savants et des logiques sociales de l'activité scientifique. Mot(s) clés libre(s) : histoire (recherche), sciences humaines et sociales (recherche), traitement graphique de l'information, visualisation de données
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Interpréter dans les sciences et les arts : points communs et différences / Catherine Allamel-Raffin
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
ALLAMEL-RAFFIN Catherine
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Interpréter dans les sciences et les arts : points communs et différences / Catherine Allamel-Raffin. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 5 : Transpositions et interprétations. Du macro au nano et inversement : quelles transpositions et interprétations pour le scientifique, l'artiste et le public ?, 10 décembre 2010. Nous employons le même terme "d'interprétation" pour qualifier l'activité à laquelle se livrent les chercheurs lorsqu'ils sont amenés, entre autre, à exploiter les images réalisées dans des laboratoires de nanosciences, et l'activité du critique d'art ou de l'amateur éclairé lorsqu'ils sont confrontés à une œuvre plastique. Quelles leçons peut-on tirer d'une analyse du concept d'interprétation, quant aux points communs et aux différences existant entre ces types de réalisation humaine ? Mot(s) clés libre(s) : arts visuels et sciences, imagerie scientifique (interprétation), nanosciences (réception), sémiologie de l'image, sémiotique et arts
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Cafés des sciences Nancy 2011 - Interface cerveau - machine
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 18-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
ALEXANDRE Frédéric, ANDRIEU Bernard
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Les Cafés des Sciences sont organisés par les Universités de Lorraine en collaboration avec l’INSERM, le CNRS, L’INRIA et l’INRA.Titre : Cafés des Sciences 2010 - Interfaces cerveau - machine : duo gagnant ?Résumé : Les interfaces cerveau-ordinateur permettent aux utilisateurs d'agir sur leur environnement réel ou virtuel en utilisant uniquement l'activité cérébrale. Elles collectent cette activité via des électrodes positionnées sur le crâne, puis l'analysent et la traduisent en commandes permettant de contrôler ordinateurs, prothèses robotisées ou fauteuils roulants... Ces interfaces sont principalement destinées à rétablir la communication et le contrôle chez des personnes souffrant de handicaps moteurs. Quels espoirs sont permis pour l’avenir ? Est-il possible d’envisager des êtres mi humain - mi robot ? La réalité rattrapera-t-elle la fiction ? Venez en débattre en (inter)faces à faces ! Intervenants : • Bernard Andrieu, Philosophe, Pr à la Faculté du sport, Chercheur au LHSP Archives Poincaré . Auteur de l'ouvrage "Philosophie du corps", Paris, Vrin, 2010.• Frédéric Alexandre, directeur de recherches INRIA et responsable de l'équipe-projet Cortex.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : Cafés des Sciences Nancy 2011, communication, handicap moteur, robot
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Le béton
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 01-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ACKER Paul
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Le béton est aujourd'hui le matériau le plus utilisé dans le monde, plus que tous les autres matériaux réunis. Sans le béton, on ne pourrait pas réaliser ce qu'on construit aujourd'hui en matière de logement, d'écoles, d'hôpitaux, d'infrastructures de transport. A la fois robuste et universel - on peut le faire partout, dans tous les pays, dans son jardin - le béton est aussi au début d'une profonde mutation : l'ampleur et l'étendue de ses performances mécaniques et physiques augmentent sans cesse, et sa formulation, jusqu'ici très empirique, est en passe de devenir une démarche rationnelle, avec des outils d'ingénieurs construits sur des bases scientifiques qui font appel à toutes les disciplines qui entrent dans ce qu'on appelle aujourd'hui la Science des matériaux. Ceci est le résultat de profonds progrès dans notre compréhension scientifique des mécanismes de prise, de durcissement, de vieillissement, progrès qui ont accompagné l'émergence de la Science des matériaux - ou science des couplages - dont le béton est aujourd'hui l'archétype, puisqu'il est sans doute le seul à avoir mobilisé toutes les disciplines qui la constituent. Quelques exemples de ces progrès de compréhension seront présentés, et illustrés par leurs conséquences concrètes, parfois spectaculaires, sur les chantiers et les ouvrages d'aujourd'hui. Ces progrès devront aussi se traduire dans la qualité de notre environnement quotidien. Mot(s) clés libre(s) : béton, béton armé, béton précontraint, chimie physique, ciment, comportement mécanique, construction, déformation, fissure, science des matériaux
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XXXVIIe conférence Marc Bloch. Andrew Abbott : L'avenir des sciences sociales
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 18-06-2015
/ Canal-u.fr
ABBOTT Andrew, HAUTCOEUR Pierre-Cyrille
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Conférence de Andrew Abbott University of ChicagoGrand amphithéâtre de la Sorbonne 18 juin 2015“Parmi les tendances susceptibles de produire un changement rapide dans les sciences sociales, le plus important est l’existence d’un décalage entre leurs dimensions empiriques et normatives. On soutiendra ici l’idée que ce décalage entre, d’une part, la diversité des ontologies empiriques à notre disposition et, d’autre part, l’éventail plus réduit des ontologies normatives sur lesquelles nous nous appuyons, est problématique. De fait, la plupart des sciences sociales ont recours à ce qu’on pourrait qualifier de « contractualisme normatif ». Ontologie normative la plus courante dans les sciences sociales, ce dernier n’est cependant pas en mesure de nous permettre d’appréhender correctement les problèmes normatifs soulevés par les notions de « particularité », d’ « historicité » et de « diversité des valeurs ». La communication s’achève par une invitation à une analyse normative de la vie sociale qui soit plus ouverte, et avance l’argument selon lequel une telle analyse doit nécessairement être processuelle”Andrew AbbottPlus d'information Mot(s) clés libre(s) : sciences sociales, avenir
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Sursis
/ Canal-u.fr
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Fragment du film "Sursis"
Produit par l'Association In Carne
réalisé par Adrien Sandrin, Arts & Langages (M1)
musique par MØRSE.
"Quelque chose semble peser dans l'air. Peser sur ces silhouettes que nous suivons. Des visages pleins de leur époque, tendus, comme en sursis... Un court-métrage peut-il en rendre compte, de ce grain de l'air et du temps ?" Mot(s) clés libre(s) : cinéma, sciences sociales, court-métrage
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Session 4 : La prison après la loi pénitentiaire : tendre vers le droit commun
/ Canal-u.fr
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JUSTICE: ÉTAT DES SAVOIRS
Un dialogue entre les chercheurs et le ministère de la justice
Animatrice : Nicole Maestracci, membre du conseil constitutionnel, membre du conseil scientifique de la mission de recherche droit et justice
Isabelle Gorce, Directrice de l’administration pénitentiaire, ministère de la justice
Didier Fassin, Anthropologue, EHESS, institut de recherche interdisciplinaire sur les
enjeux sociaux sciences sociales, politique, santé, Institut d'Etudes
Avancées de Princeton
Philippe Artières, Historien, CNRS, institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain Mot(s) clés libre(s) : recherche en sciences humaines et sociales, justice
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