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"Dénaturaliser les sciences de la nature et du vivant ?", semi-plénière avec la participation de Jacqueline Candau, Valérie Deldrève, Michel Dubois, Marie Jacqué et Pierre-Benoit Joly
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Dénaturaliser les sciences de la nature et du vivant ?
Coordination : RT29, Sciences et techniques en société et RT38, Sociologie de l’environnement etdes risques. Session animée par Ashveen Peerbaye (LISIS, Université Paris Est)
Intervenants :
- Jacqueline Candau (IRSTEA Bordeaux) et Valérie Deldrève (IRSTEA Bordeaux) : "La sociologie critique de l’environnement"
- Michel Dubois (DR CNRS, GEMASS) : "Regénérer les sciences du vivant : cellules souches et stratégies scientifiques de (dé)naturalisation"
- Marie Jacqué (MCF, Aix-Marseille Université) : "La nature des modélisations"
- Pierre-Benoît Joly (DR INRA, LISIS) : "OGM et STS – La sociologie des controverses à l’épreuve"
La sociologie des sciences et des techniques, de l’environnement, de l’innovation et des risques sont des spécialités particulièrement confrontées à la question de la naturalisation des objets, des savoirs et des pratiques. Cette question recouvre toutefois des enjeux et prend des formes qui sont loin d’être univoques. D’une part, la diversité des postures sociologiques – en termes de questions privilégiées, de méthodes d’enquête et de procédures analytiques – renvoie à des conceptions différentes de ce que « naturalisation » et « dénaturaliser » veulent dire, et du rôle assigné aux sciences sociales par rapport à ce sujet. D’autre part, la dénaturalisation, loin de constituer un privilège ou une vocation propres à la sociologie, peut être vue comme pratique constitutive de toute activité scientifique. Le laboratoire, de par le travail expérimental qui s’y déroule, constitue à cet égard un site emblématique de « mise à la question » de la nature, mais aussi de production et de circulation d’artefacts.
Cette session vise à rendre compte de la manière dont la sociologie s’empare aujourd’hui de ces questions, qui touchent aux sciences du vivant, à la biodiversité, aux biotechnologies, aux nanotechnologies, à la biomédecine, aux risques environnementaux et sanitaires. Le déploiement d’une analyse critique des formes de naturalisation des techniques et savoirs scientifiques vise aussi à un questionnement des fondements de la production de ces techniques et savoirs. Le recours de plus en plus systématique à la modélisation comme méthode modifie par exemple tout à la fois l’activité scientifique et la nature des connaissances produites. Quels effets la place prise par la modélisation et les outils règlementaires a-t-elle sur les débats à propos du risque lui-même et des choix technologiques qui lui sont associés ? De ce point de vue, la construction scientifique sous la forme de risque des enjeux environnementaux fait écho aux formes de prises en charge gestionnaire de l’environnement caractérisée par un recours généralisé à des technologies environnementales ou « propres ». La technologie semble dans ce cadre pouvoir se substituer aux formes sociales de gestion de l’environnement et des ressources naturelles. À partir d’exemples issus de recherches sur les cellules souches, les OGM, la biologie de synthèse, l’introduction de technologies génomiques en biologie et en médecine, mais aussi dans le domaine de la gestion des enjeux environnementaux comme la biodiversité, les politiques de développement durable, les questions suivantes seront abordées
- Comment ont évolué les enjeux scientifiques, politico-institutionnels et sociaux dans ces différents domaines, et les manières de les aborder en sociologie ?
- Quelles formes de « naturalisation » et de « dénaturalisation » les sociologues rencontrent-ils sur le terrain, et comment y font-ils face ?
- Quelles stratégies de recueil de données, d’analyse et d’interprétation mettent-ils en place ? En quoi consiste par exemple aujourd’hui de « suivre » en sociologue les acteurs (scientifiques, médecins, technologues, industriels, etc.) ?
- Quelles formes prennent concrètement les collaborations entre sciences sociales et les autres sciences et techniques, avec quelles difficultés (qu’on pense par exemple aux questions d’accès et de compétences nécessaires pour comprendre avec pertinence le travail scientifique contemporain), mais aussi avec quels succès ?
- Quels effets le discours et le regard sociologiques induisent-ils en retour sur les terrains investigués ? Mot(s) clés libre(s) : sociologie des sciences, sciences du vivant, dénaturalisation, sciences de la nature, sociologie de l'environnement
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1- Régulation et recherche
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Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?Ouverture- Engagement et distanciation: à propos de l'expérience des chercheur(e)s. Bernard Fusulier (FNRS-U. de Louvain)Symposium 1 – Régulation et recherche- Qualité de l’emploi et perception d’écart entre les besoins individuels et les caractéristiques de l’emploi chez les doctorants : impact sur l’intention de quitter – Fabrice Travaglianti (U. de Liège)- Les jeunes chercheur(e)s aux prises des mutationsde nos sociétés - Thomas Pierre (U. de Lorraine)- Être jeune chercheur en SHS et boursier CIFRE : quelles motivations, quelle satisfaction, quelle insertion ? – Dagmara Gut (U. de Lille-3)- Précarité à l’université en Allemagne aujourd’hui – Clara Pacquet (U. de Paris-1)Journée d’études - 10-11 mars 2015 / Paris - École des hautes études en sciences sociales
Ce colloque propose de réfléchir à ce que l’université, en tant qu’institution et lieu de carrières scientifiques, fait à celles et ceux qu’elle forme et qui en font un horizon professionnel désiré. Cette réflexion participe d’une analyse de la place et du rôle de la recherche et de l’université dans notre société. Mais elle porte moins le regard sur la « Science » que sur celles et ceux qui la produisent au quotidien. Elle s’impose aujourd’hui car l’université est traversée depuis plusieurs années par diverses transformations touchant son fonctionnement, son rôle, mais aussi ses membres : démocratisation de l’accès à l’université, augmentation du nombre de doctorants et de doctorantes, concurrence élevée dans l’accès à un poste scientifique et/ou universitaire stable, précarisation des emplois scientifiques, nouvelles régulations des politiques scientifiques (financements par appels d’offre, principe d’accountability dans l’allocation des fonds, mesures de la productivité, etc.), internationalisation des activités scientifiques, etc.
L’objectif de ce colloque est d’offrir un espace d’échange et de cumul des savoirs sur l’expérience contemporaine de l’engagement dans la carrière de chercheur ou chercheure, c’est-à-dire l’expérience de jeunes scientifiques en début de socialisation (doctorat), en attente d’une stabilisation (en post-doctorat) ou récemment stabilisés. Cette expérience de l’engagement dans une carrière scientifique sera étudiée dans une perspective pluri-disciplinaire.
Axes du colloque
Les contributions pourront explorer diverses dimensions de la situation des « jeunes » chercheurs et chercheures, quel que soit leur champ disciplinaire. Elles pourront porter sur différents niveaux d’analyse – institutionnel, organisationnel, expérientiel (le vécu) – et sous des angles disciplinaires variés (psychologie, médecine, sociologie, histoire, droit, économie, etc.). Quelles sont les transformations des politiques scientifiques ? Quels effets ont-elles sur le travail, l’emploi et les carrières scientifiques ? Comment l’expérience de la recherche (ses contraintes matérielles, ses gratifications, ses pénibilités) sont-elles vécues et impactent-elles la santé (physique et mentale) des chercheurs et chercheures ? Inversement, comment des problèmes de santé affectent-ils le rapport au travail et à la carrière ? Quels sont les effets de l’organisation universitaire sur les trajectoires et expériences ordinaires ainsi que sur les relations entre l’activité professionnelle et la vie privée ? En quoi l’interférence travail/famille intervient-elle dans le déploiement des carrières ? Quels sont les effets du genre, mais aussi d’autres types de propriétés sociales, dans l’expérience du travail scientifique et dans la dynamique des carrières professionnelles ? Dans une perspective socio-historique, que nous apprend la comparaison entre la socialisation des jeunes chercheur et chercheures d’hier et d’aujourd’hui ? etc.
Les questions explorées pourront s’inscrire dans les thématiques suivantes (liste non exhaustive) :
la régulation des universités et du champ scientifique ;
la santé physique et mentale (bien-être et mal-être) des jeunes scientifiques ;
les facteurs sociaux (genre, origine sociale, ethnicité, âge, etc.) qui influencent l’expérience professionnelle et les carrières des jeunes chercheurs et chercheures ;
l’analyse de l’activité scientifique (conditions de travail et d’emploi, socialisation professionnelle, stress, relations hiérarchiques, etc.) ;
l’interférence entre la vie professionnelle et la vie privée. Mot(s) clés libre(s) : jeunes chercheurs, démarches scientifiques des sciences sociales
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2 – Interférences entre vie privée et vie professionnelle
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Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?- Parentalité et recherche : quelques éléments à partir d’une enquête auprès de jeunes chercheurs en Belgique – Pascal Barbier (U. de Paris-1).- Espace privé, espace caché. Constituer l’environnement privé des chercheur-es en questionnement épistémologique – Paul Cormier (U. de Lausanne/IEP Bordeaux).Journée d’études - 10-11 mars 2015 / Paris - École des hautes études en sciences sociales
Ce colloque propose de réfléchir à ce que l’université, en tant qu’institution et lieu de carrières scientifiques, fait à celles et ceux qu’elle forme et qui en font un horizon professionnel désiré. Cette réflexion participe d’une analyse de la place et du rôle de la recherche et de l’université dans notre société. Mais elle porte moins le regard sur la « Science » que sur celles et ceux qui la produisent au quotidien. Elle s’impose aujourd’hui car l’université est traversée depuis plusieurs années par diverses transformations touchant son fonctionnement, son rôle, mais aussi ses membres : démocratisation de l’accès à l’université, augmentation du nombre de doctorants et de doctorantes, concurrence élevée dans l’accès à un poste scientifique et/ou universitaire stable, précarisation des emplois scientifiques, nouvelles régulations des politiques scientifiques (financements par appels d’offre, principe d’accountability dans l’allocation des fonds, mesures de la productivité, etc.), internationalisation des activités scientifiques, etc.
L’objectif de ce colloque est d’offrir un espace d’échange et de cumul des savoirs sur l’expérience contemporaine de l’engagement dans la carrière de chercheur ou chercheure, c’est-à-dire l’expérience de jeunes scientifiques en début de socialisation (doctorat), en attente d’une stabilisation (en post-doctorat) ou récemment stabilisés. Cette expérience de l’engagement dans une carrière scientifique sera étudiée dans une perspective pluri-disciplinaire.
Axes du colloque
Les contributions pourront explorer diverses dimensions de la situation des « jeunes » chercheurs et chercheures, quel que soit leur champ disciplinaire. Elles pourront porter sur différents niveaux d’analyse – institutionnel, organisationnel, expérientiel (le vécu) – et sous des angles disciplinaires variés (psychologie, médecine, sociologie, histoire, droit, économie, etc.). Quelles sont les transformations des politiques scientifiques ? Quels effets ont-elles sur le travail, l’emploi et les carrières scientifiques ? Comment l’expérience de la recherche (ses contraintes matérielles, ses gratifications, ses pénibilités) sont-elles vécues et impactent-elles la santé (physique et mentale) des chercheurs et chercheures ? Inversement, comment des problèmes de santé affectent-ils le rapport au travail et à la carrière ? Quels sont les effets de l’organisation universitaire sur les trajectoires et expériences ordinaires ainsi que sur les relations entre l’activité professionnelle et la vie privée ? En quoi l’interférence travail/famille intervient-elle dans le déploiement des carrières ? Quels sont les effets du genre, mais aussi d’autres types de propriétés sociales, dans l’expérience du travail scientifique et dans la dynamique des carrières professionnelles ? Dans une perspective socio-historique, que nous apprend la comparaison entre la socialisation des jeunes chercheur et chercheures d’hier et d’aujourd’hui ? etc.
Les questions explorées pourront s’inscrire dans les thématiques suivantes (liste non exhaustive) :
la régulation des universités et du champ scientifique ;
la santé physique et mentale (bien-être et mal-être) des jeunes scientifiques ;
les facteurs sociaux (genre, origine sociale, ethnicité, âge, etc.) qui influencent l’expérience professionnelle et les carrières des jeunes chercheurs et chercheures ;
l’analyse de l’activité scientifique (conditions de travail et d’emploi, socialisation professionnelle, stress, relations hiérarchiques, etc.) ;
l’interférence entre la vie professionnelle et la vie privée. Mot(s) clés libre(s) : jeunes chercheurs, démarches scientifiques des sciences sociales
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3 – L’expérience doctorale
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Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?Symposium 3 – L’expérience doctorale- L’initiation à la recherche – Annick Louis (U. de Reims).- Networking in the digital age?! Le parcours doctoral vu par deux jeunes chercheurs en histoire du droit et des institutions – Nicolas Simon et Quentin Verreycken (U. Saint-Louis, Bruxelles).- Le discours universitaire-scientifique et le malaise subjectif : ce qui ne va pas de soi – Marluza Da Rosa (U. de Campinas, Brésil).
- Déconstruction de l’activité scientifique du doctorant : la construction d’un éthos d’enseignant-chercheur en devenir – Marion Rollandin (U. de Paris 4)
Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?
Journée d’études - 10-11 mars 2015 / Paris - École des hautes études en sciences sociales
Ce colloque propose de réfléchir à ce que l’université, en tant qu’institution et lieu de carrières scientifiques, fait à celles et ceux qu’elle forme et qui en font un horizon professionnel désiré. Cette réflexion participe d’une analyse de la place et du rôle de la recherche et de l’université dans notre société. Mais elle porte moins le regard sur la « Science » que sur celles et ceux qui la produisent au quotidien. Elle s’impose aujourd’hui car l’université est traversée depuis plusieurs années par diverses transformations touchant son fonctionnement, son rôle, mais aussi ses membres : démocratisation de l’accès à l’université, augmentation du nombre de doctorants et de doctorantes, concurrence élevée dans l’accès à un poste scientifique et/ou universitaire stable, précarisation des emplois scientifiques, nouvelles régulations des politiques scientifiques (financements par appels d’offre, principe d’accountability dans l’allocation des fonds, mesures de la productivité, etc.), internationalisation des activités scientifiques, etc.
L’objectif de ce colloque est d’offrir un espace d’échange et de cumul des savoirs sur l’expérience contemporaine de l’engagement dans la carrière de chercheur ou chercheure, c’est-à-dire l’expérience de jeunes scientifiques en début de socialisation (doctorat), en attente d’une stabilisation (en post-doctorat) ou récemment stabilisés. Cette expérience de l’engagement dans une carrière scientifique sera étudiée dans une perspective pluri-disciplinaire.
Axes du colloque
Les contributions pourront explorer diverses dimensions de la situation des « jeunes » chercheurs et chercheures, quel que soit leur champ disciplinaire. Elles pourront porter sur différents niveaux d’analyse – institutionnel, organisationnel, expérientiel (le vécu) – et sous des angles disciplinaires variés (psychologie, médecine, sociologie, histoire, droit, économie, etc.). Quelles sont les transformations des politiques scientifiques ? Quels effets ont-elles sur le travail, l’emploi et les carrières scientifiques ? Comment l’expérience de la recherche (ses contraintes matérielles, ses gratifications, ses pénibilités) sont-elles vécues et impactent-elles la santé (physique et mentale) des chercheurs et chercheures ? Inversement, comment des problèmes de santé affectent-ils le rapport au travail et à la carrière ? Quels sont les effets de l’organisation universitaire sur les trajectoires et expériences ordinaires ainsi que sur les relations entre l’activité professionnelle et la vie privée ? En quoi l’interférence travail/famille intervient-elle dans le déploiement des carrières ? Quels sont les effets du genre, mais aussi d’autres types de propriétés sociales, dans l’expérience du travail scientifique et dans la dynamique des carrières professionnelles ? Dans une perspective socio-historique, que nous apprend la comparaison entre la socialisation des jeunes chercheur et chercheures d’hier et d’aujourd’hui ? etc.
Les questions explorées pourront s’inscrire dans les thématiques suivantes (liste non exhaustive) :
la régulation des universités et du champ scientifique ;
la santé physique et mentale (bien-être et mal-être) des jeunes scientifiques ;
les facteurs sociaux (genre, origine sociale, ethnicité, âge, etc.) qui influencent l’expérience professionnelle et les carrières des jeunes chercheurs et chercheures ;
l’analyse de l’activité scientifique (conditions de travail et d’emploi, socialisation professionnelle, stress, relations hiérarchiques, etc.) ;
l’interférence entre la vie professionnelle et la vie privée. Mot(s) clés libre(s) : jeunes chercheurs, démarches scientifiques des sciences sociales
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Colloque "Ecrire et soigner" : 1ère partie: matin
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Introduction
● Nathalie Chalhoub, responsable de la Cité de la santé
● Christine Paillard, présidente du SIDOC
● Martine Lalande, pour les outils du soin
1.La littérature scientifique
Binôme 1: Marielle BOISSART : Infirmière-Cadre supérieur de santé (Aubagne). PhD et qualifiée aux fonctions de Maître de Conférences en Sciences de l’Éducation. Enseignante-chercheuse au laboratoire CIVIIC (Rouen). Secrétaire de l’Académie des Sciences Infirmières. Vice-Présidente CEFIEC national (responsable des formations AS/AP). Docteuren Sciences de l’Éducation ( Rouen),
Titre de la communication: l’écriture en formation infirmière, en tant qu’outil de professionnalisation
Résumé: L’écriture en formation infirmière se révèle être un outil de la professionnalisation de l’étudiant.e. En effet, des dispositifs tels que la rédaction d’analyses de pratiques sur le portfolio ou l’écriture du mémoire de fin d’études, en fonction des orientations pédagogiques qui leurs sont conférées, favorisent des fonctions de distanciation, d’intégration et de transformation de l’étudiant.e. En formation, l’écriture en soins infirmiers consiste donc à adopter une posture énonciative critique subséquente à la réflexivité. L’utilisation des résultats de recherches alimente cette posture. Cependant, dans le contexte actuel d’évolution des formations de santé, l’atteinte du niveau social de la professionnalisation semble garante d’une articulation « universitarisation/professionnalisation » réussie. Ainsi, la production de savoirs professionnels et scientifiques par les infirmier.e.s représente un levier pour constituer un socle commun épistémologique au sein de la communauté infirmière.
Binôme 1:Christophe DEBOUT : Redacteur en chef adjoint revue Revue francophone internationale de recherche infirmièrel . Directeur Institut de Soins Infirmiers Superieurs (ISIS) infirmier, PhD (Construction des savoirs infirmiers en France : entre art et science ) , membre de la chaire Santé Sciences-Po/IDS UMR Inserm 1145.
Titre de la communication: Diffuser les savoirs scientifiques infirmiers en français
Sous titre: Création de la Revue francophone internationale de recherche infirmière
les publications de Christophe Debout
Binôme 2: Isabelle Colombet est médecin-chercheur (universitaire
en santé publique, hospitalier en soins palliatifs). Elle partage son
activité professionnelle entre l’université René Descartes – Paris 5 et
l’unité fonctionnelle de médecine palliative de l’Hôpital Cochin. Dans
le paradigme de la médecine fondée sur les preuves (EBM), qui consiste à
fonder les décisions médicales sur des preuves scientifiques
authentifiées, le niveau de preuve est établi grâce à des revues
systématiques de la littérature biomédicale. A travers l’élaboration de
ce type de revues, Isabelle Colombet a développé une certaine expertise
de la lecture critique d’articles scientifiques en soins palliatifs et
du monde de l’édition scientifique tant propriétaire
qu’ouverte.
titre de la communication: Lecture critique
d’articles en soins palliatifs
Binôme 2. Caroline Tête
Sous_titre de la communication: Diffuser, pourquoi? Comprendre le système de diffusion
Caroline
est documentaliste au Centre national des soins palliatifs et de la fin
de vie. Elle est chargée de l’animation et de la médiation numérique au
sein du Pôle Documentation Recherche. A ce titre, elle participe à la
formation d'étudiants en proposant un cours sur la recherche
documentaire en soins palliatifs. Elle prend part à
l'enrichissement, l"analyse et la valorisation du fonds
documentaire et contribue à la rédaction d'articles
scientifiques ou documentaires. Elle co-anime également la communauté
Twitter @VigiPallia. Enfin, elle collabore au groupe de travail porté par la SFAP, qui
vise à valoriser, auprès de l’EAPC (Association européenne des soins
palliatifs), les recherches menées en France autour des soins palliatifs.
2. L’écriture engagée sur le Net
Binôme 3. Bernadette Fabregas:
Titre de la communication:
- Ecrire ET soigner : oui
- Écrire POUR SE soigner : parfois
- Soigner SON écriture : toujours
- Soigner l’écriture de l’AUTRE, pour la rendre belle, fluide,lui donner de l’écho et la partager : voilà aussi l’engagementRédacteur en chef infirmiers.com ( IZEOS) succédant à Guy Isambert (décédé cette année). Journaliste spécialisée en santé, elle fut secrétaire de rédaction. acte presse (Santé mentale) . Diplômée IDE à Nîmes (années 80), elle a travaillé dans plusieurs types de services: hémodialyse, réa adulte et réa néonatale, chargée de formation hôpital et une année comme formatrice en IFAS…Après avoir envoyé une lettre spontanée à l'Infirmière Mag pour leur proposer ses services de pigiste, elle a travaillé cinq années en free lance, puis fut pigiste pour la revue SOINS. Elle est restée dix ans comme journaliste/secrétaire de rédaction à la revue Santé mentale. Elle est rédactrice en chef d’infirmiers.com depuis 5 ans.
Binôme 3. Florence: Babeth l’AS
Titre de la communication: Les revues scientifiques à la formation infirmière: N’oublions pas les aides-soignants
Florence fut étudiante en lettres, assistante éducatrice en crèche, monitrice éducatrice, animatrice auprès de personnes souffrant de déficience visuelle, auxiliaire de vie, assistante parentale, zr, aide-soignante…Babeth est aussi blogeuse, présente sur les réseaux sociaux mais collabore aussi à certains articles pour la revue prescrire. Blogeuse: http://www.vieuxetmerveilles.com/
Le blog sur le parcours d'aide-soignante
Le blog de témoignages sur les maltraitances
Twitteuse
Facebook
Participation aux revues: Prescrire: Doc'Éditions (sous mon vrai nom également), l'infirmière magazine (sous pseudo), la revue de la Fnadepa
Les outils du soin Mot(s) clés libre(s) : littérature et sciences, écriture et médecine
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Conclusion : Faire de la recherche sur la justice : méthodes, accès, sources
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JUSTICE: ÉTAT DES SAVOIRS
Un dialogue entre les chercheurs et le ministère de la justiceConclusion: Faire de la recherche sur la justice : méthodes, accès, sources
Animatrice : Laetitia Brunin, vice-présidente au tribunal de Nanterre
Liora Israël, Sociologue, EHESS, centre Maurice Halbwachs,
Evelyne Serverin, Juriste, CNRS, centre de théorie et analyse du droit, université Paris-Ouest Nanterre la Défense
Olivier Cayla, Juriste, EHESS, centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron
Clôture par M.Éric Lucas, Secrétaire général, ministère de la justice Mot(s) clés libre(s) : recherche en sciences humaines et sociales, l'école
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CULTURE G Num
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Les ingénieurs-savants et la science en France Mot(s) clés libre(s) : savants, ingénieurs, histoire, sciences
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Georges Canguilhem, médecin, philosophe et historien des sciences
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Le docteur Kress nous parle de Georges Canguilhem. Mot(s) clés libre(s) : histoire, philosophe, sciences, médecin
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Histoire de Shanghai de Marie-Claire Bergère
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Ville
pionnière, Shanghai l'est depuis longtemps. Son destin est scellé en
1842, quand une poignée de Britanniques, bientôt suivis de Français et
d'Américains, arrachent des "concessions" au gouvernement impérial. Ces
Barbares venus de l'ouest devaient y rester près d'un siècle. Avec les
Chinois, ils allaient faire de Shanghai la capitale d'une autre Chine,
cosmopolite et entreprenante.
Symbole
du capitalisme triomphant, Shanghai est à l'avant-garde des mouvements
de masse : le parti communiste y est fondé en 1921 au moment même où le
parti nationaliste commence à renaître autour de Sun Yat-sen. À partir
de la fin des années 1920, sous l'impulsion de Chiang Kai-shek, elle
devient la vitrine moderne d'un régime qui ne l'est guère. Elle voit
alors s'épanouir le Haipai, une culture populaire influencée par
les modèles importés de l'Occident, mais acquiert la réputation de
capitale de la prostitution et de la mafia. Occupée par l'armée
japonaise dès 1937, elle ne connaît qu'une brève embellie après la
libération et assiste, passive, au triomphe de la révolution communiste.
Mal aimée du régime maoïste qui ne lui pardonne pas son passé
capitaliste et impérialiste, elle rentre en grâce à la fin des années
1990 auprès des dirigeants de Pékin qui veulent en faire la tête d'un
nouveau dragon.Histoire de Shanghai, Marie-Claire Bergère Paris, Fayard, 2002, traduit en 2005 en chinois par Wang Ju et Zhao Nianguo (deuxième édition en 2014).
白吉尔 (Marie-Claire Bergère) 著,«上海史:走向现代之路» Histoire de Shanghai,王菊,赵念国(译),上海,上海社会科学院出版社,2014,365页,ISBN 978-7-5520-0528-8 http://cecmc.hypotheses.org/17775
Table des matières
Introduction : Shanghai et la modernité chinoiseI. Le port ouvert (1842-1911)1. Les étrangers dans la ville (1843-1853)2. Diplomatie locale et politique nationale3. Naissance du capitalisme shanghaien (1860-1911)4. Le kaléidoscope de la société shanghaienne5. Le modèle des concessions6. La révolution de 1911II. La métropole (1912-1937)7. L'Âge d'or du capitalisme shanghaien (1912-1937)8. Le foyer de la révolution (1919-1937)9. Ordre et crime (1927-1937)10. Le Haipai et l'idéal de la modernitéIII. La fin d’un monde (1937-1952)11. La guerre, l'occupation et la fin du statut international12. À reculons dans la révolution (1945-1952)IV. Shanghai sous le communisme 13. La mal-aimée du régime maoïste14. La renaissance (1990-2000)Épilogue : Shanghai à l'orée du XXIe siècle AnnexesBibliographieChronologieIndexTable des cartes et plans
Compte-rendu de Xiaohong Xiao-Planes, « Marie-Claire Bergère, Histoire de Shanghai », Perspectives chinoises, 80 | novembre-decembre 2003 Mot(s) clés libre(s) : Shangai, concession française, Académie des sciences sociales à Shanghai
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La photo ou l’anthropologie comme art : Jean-Paul Colleyn
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Réflexion à partir d’une collaboration étendue sur
30 ans au Mali et au Togo, avec la photographe Catherine De Clippel. Qu’apporte
le noir et blanc par rapport à la couleur et vice versa ? Qu’apporte l’image
fixe par rapport à l’image mouvante, l’image muette par rapport à l’image
sonore ? Comment se situer dans la fausse opposition entre art et
science ?
Vers le texte intégral Mot(s) clés libre(s) : photographie, Afrique de l'Ouest, anthropologie visuelle, art et science
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