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Yango Diallo et le sida, divination par les cauris, Ibel, Sénégal, janvier 2000
/ 08-01-2000
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Divination par les cauris et propos sur le sida de Yango Diallo, devin-guérisseur peul à Ibel (Sénégal oriental) Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin, cauri, Peul, guérissage, guérisseur, divination, film ethnographique, ethnographie, vidéo, Sénégal, Ibel
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Un car rapide sénégalais au Musée de l'Homme de Paris : un chef-d'oeuvre d'art populaire, un “art parlant”
/ Canal-u.fr
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ARTISTES
El Hadj Kane & Pape Omar Pouye
ACTEURS
El Hadj Kane, Pape Omar Pouye, les peintres, Malick Seck, l'apprenti, Pape Sall (mairie SICAP Liberté 3, Dakar), Ibrahima Diop & les voisins du chantieret les sons industriels des menuisiers métalliquesAUTEURS : Alain Epelboin & Ndiabou Sega Touré
COMMENTAIRES : Ndiabou Sega Touré & Alain
Epelboin
CAMÉRA, SON, MONTAGE, RÉALISATION : Alain Epelboin
REMERCIEMENTS : El Hadj Kane, Pape Omar Pouye, Pape Sall, Ibrahima Diop et les voisins du chantier, Alioune Thiam (CETUD Sénégal), la famille du défunt El Hadj El Kaba Touré, Mireille Gruska & Annie Marx, Studio ad hoc France.
RÉSUMÉ :Dans son exposition permanente, dans la partie consacrée à la mondialisation, le nouveau Musée de l'Homme de Paris présente un « car rapide » sénégalais, nommé aussi « super », « ndiaga ndiaye : c’est-à-dire un objet industriel du nord, mis au rebut, réapproprié par les artisans, artistes et tradipraticiens des suds. Ce film suit la réalisation des peintures décoratives et protectrices d’un fourgon Saviem Renailt Super-Goélette SG2 datant des années 1970, par deux peintres, spécialistes de cet art populaire, El Hadj Kane et Pape Omar Pouye, à la demande de deux anthropologues Alain Epelboin (CNRS-MNHN Paris) et Ndiabou Sega Touré (UCAD Dakar) en collaboration avec Studio ad hoc, chargé de la réalisation du projet.
L’action a lieu dans un parking de la mairie de SICAP Liberté 3 de Dakar servant d’entrepôt de matériaux de construction et abritant des ateliers de menuiserie métallique à ciel ouvert, avec une ambiance sonore déchirée régulièrement par les sons des scies, meuleuses et autres appareils à souder.
Tout en travaillant, les artistes se racontent, expliquent ce qu’il font, évoquent leur apprentissage auprès de leurs maitres, leurs propres apports artistiques, « leur touche », leur goût à exercer ce métier, leur fierté d’être des artistes. Les deux peintres soulignent leur conscience de réaliser un chef d’oeuvre d’art populaire sénégalais, qui représente le Sénégal et l’Afrique aux yeux des visiteurs d’un grand musée de Paris, sis face à la Tour Eifel, à proximité de l’esplanade du Trocadéro, le Parvis des droits de l'homme où des colporteurs sénégalais « clandestins » sont pourchassés par la police française.
Un art populaire, c’est-à-dire selon eux un art qui parle à tout le monde, sans distinction de classe ou d’âge, mais aussi un témoignage de l’histoire du Sénégal et de ses relations avec la France depuis le XIX ème siècle.
Il s’agit d’un de ces fourgons Super-Goélette Renault
SG2, peints en jaune et bleu, ornés de multiples motifs, couleurs, écritures, amulettes
et objets magiques. Ils assurent quotidiennement les transport en commun dans
les grandes villes du Sénégal, en concurrence avec les bus des grandes
compagnies étatiques et les taxis collectifs privés, voire les charrettes.
Des milliers de Sénégalais les empruntent chaque jour et nombreux sont ceux qui
en gardent, enfouis dans leur mémoire, des images émouvantes, des scènes, des
sons, des odeurs, des émotions datant de
leur jeunesse.
Les fourgons Super-Goélette Renault SAVIEM SG2 produits
de 1967 à 1982, succédant aux Goélettes Renault (1947-1965), ont été très
populaires, équipant massivement les entreprises, les administrations civiles
et militaires européennes. Au fur et à mesure de leurs mises en réforme, des
lots importants ont été revendus massivement dans les colonies françaises, puis
dans les pays francophones devenus indépendants, essentiellement en tant que
véhicules de transport en commun permettant de charger officiellement 25
passagers, sans compter les personnes debout et d’éventuels occupants de la
galerie ou marche-pied..
Dans chacun de ces pays, ces objets industriels du
Nord mis au rebut, ont été réinvestis par des savoir-faire autochtones,
des techniques, de mécanique, de tôlerie, de menuiserie métallique, qui ont
permis à une flotte importante de continuer à circuler jusqu’à présent, chaque
véhicule cumulant des millions de kilomètres.
Au Sénégal, ils ont été également investis de
générations en générations par un art décoratif et protecteur original, à base
de peintures multicolores, de nombreuses formules sentencieuses, morales, protectrices,
en wolof, arabe et français, mais aussi des amulettes, objets,
écritures, portraits de marabouts, « blindant » le véhicule contre
les jaloux, les malfaisants, les génies, générateurs de malchances, de pannes
et d’accidents.
Enfin, ces cars rapides sénégalais aux peintures caractéristiques
sont aussi devenus des sources d’inspiration de dessinateurs de bandes
dessinées, d'artistes, de peintres de tableaux et de peintures sous verre, suwers vendus
aux touristes.
Depuis 2005, le gouvernement sénégalais a confié au du
Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD) un programme de
renouvellement du parc de transports en commun. Les propriétaires des cars
rapides sont incités à les remplacer par des bus de marques indiennes et
asiatiques. Et c’est dans ce cadre que le CETUD a offert un de ces véhicules au
Musée de l’homme, lors d’une campagne de récupération à Saint Louis. Mot(s) clés libre(s) : pollution, deuxième vie des objets, savoirs populaires, tôlerie, menuiserie métallique, peintures décoratives, peintres, art, urbain, Saviem Super-Goélette SG2, Saint Louis, transport en commun, Sénégal, histoire, vidéo, récupération, Dakar, mécanique, arts et traditions populaires, art populaire, Musée de l'Homme de Paris
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Un "car rapide", un transport en commun sénégalais au Musée de l'Homme de Paris : un chef-d'oeuvre d'art populaire.
Diaporama du 28 juillet 2015
/ 28-07-2015
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Montage de photos de la réalisation des peintures par les peintres El Hadj Kane & Pape Omar Pouye à Dakar, puis arrivée du car au Musée de l'Homme de Paris.Auteurs-réalisateurs Alain Epelboin et Ndiabou Sega TouréPhotos : Alain Epelboin, Jean Christophe Domenech et Vincent BattestiCommentaires de El Hadj Kane & Pape Omar Pouye, extraits du film en cours de production : "Un car rapide au MDH de Paris : un chef d'oeuvre d'art populaire, un art parlant." 46 mnCes "cars rapides", au départ, ce sont des objets du Nord mis au rebut, qui ont été revendus dans les pays du Sud. Mais ils ont été réinvestis à la fois par des savoir-faire techniques, de mécanique, de débrouillardise et en même temps, réinvestis en termes d’objets esthétiques par des peintures spécifiques, mais également par toute une série de protections magiques correspondant aux cultures sénégalaises.Le commentaire des deux peintres, El Hadj Kane & Pape Omar Pouye, soukigne le caractère emblèmatique du chef d'eouvre d'art populaire qu'ils ont réalisés et leur propre fierté d'artiste.Les photos du car montrent :- des motifs ornementaux (fleurs, fruits, oiseaux), comparables à ceux que les jeunes filles éduquées par les religieuses catholiques, puis par leurs grands mères reproduisent sur des draps depuis le début du XX eme siècle- un paon échappé du palais présidentiel sénégalais, un lapin grignotant une carotte, jailli d'un abécédaire...- des évocations historiques d'opposants à la colonisation, Lath Dior sur son cheval, Cheikh Amadou Bamba priant devant une famille de djonns au Gabon, le masssacre de tirailleurs sénégalais à leur retour de guerre en 1944 à Thyaroy, l'Indépendance du Sénégal, la victoire du Sénégal sur la France en 2002, le naufrage du Diola en 2002, les "Barsa barkhat", ceux qui meurent en mer en voulant se rendre en Europe...Il ya aussi de nombreuses formules sentiencieuses, religieuses, protectrices en wolof, arabe et françaishttp://www.ambafrance-sn.org/Un-car-rapide-va-faire-son-entree-au-musee-de-l-Homme-de-Paris Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, chef-d'œuvre, mondialisation muséologie, Musée de l'Homme, Paris, Saint Louis, transport en commun, art populaire, rebut, Saviem Goellette SG2, football, video, Dakar, récupération, histoire, peinture, Camp Thyaroue 1944
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SIFEM 2006 - La FMC en Afrique francophone : l'exemple du Sénégal
/ 02-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
TOURE Meissa
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Aujourd'hui, il y a une évolution rapide des systèmes de santé. La FMC est utile à l'amélioration des pratiques. Il faut faire une analyse régulière des besoins car il y a une absence de programmes coordonnés en FMC. Il faut souligner le rôle central des facultés de médecine avec les Congrès scientifiques, les Journées de département, les rencontres entre spécialistes, l'animation de sociétés savantes et le rôle émergent des Ministères de la santé. Les résultats ont affiché 70 % de réponses triées par sexe, section et grade. Les besoins ont été regroupés par thèmes, ainsi c'est la méthodologie de la recherche qui a remporté le plus de demandes. Néanmoins, la FMC est jugée insuffisante, elle coute cher, et n'est guère valorisée. Enfin les professionnels apprécient surtout les rencontres entre spécialistes.
Origine
CERIMES - Canal-U Médecine et Santé
Générique
SIFEM 1er colloque - Beyrouth SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : FMC, formation médicale continue, Sénégal, SIFEM
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Regards ethnographiques à propos des amulettes et du guérissage. Sénégal, Guinée, Mali, région parisienne 1983-2012.
/ Alain EPELBOIN
/ Canal-u.fr
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Montage d'extraits de films ethnographiques relatifs à la vie quotidienne et aux consultations de devins-guérisseurs, présentant les usages et les fabrications d'amulettes, réalisé pour les projections permanentes de l'exposition de l’Institut du monde arabe de Tourcoing de 2014. :Partie 12001 Epelboin A.,
Musique électrique peule chez les Nyokholonké de Baraboy, janvier 1990. 14
mn 54. Production SMM, CNRS-MNHN.
2014 Epelboin
A. & Epelboin S. Fabrication d’une
cordelette à noeuds, protectrice de grossesse, Ibel, Sénégal oriental 1983.
2 mn 46. Prod. SMM, CNRS-MNHN Paris.
1991 Epelboin A. Du savon dans les yeux :
toilette d'une fillette peul bandé au sein (Ibel, Sénégal oriental, février
1990). 16 mn Coprod. LACITO, MNHN, CNRS AV
http://video.rap.prd.fr/video/mnhn/smm/0128SNsavonyeux.rm
2013 Epelboin A. Ecritures talismaniques sur une
tablette coranique par un marabout Ibel, Sénégal Oriental. 1983, 2 mn 30.
Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/ecritures_talismaniques_sur_une_tablette_coranique_ibel_senegal_oriental.11268
1992
Bouvier S. Écritures talismaniques sur une cuillère de ménage et phytothérapie pour soigner des maux de
dents, Timba, Guinée. 19 mn 46. Production Sylvie Bouvier
SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/ecritures_talismaniques_sur_une_cuillere_de_menage_et_phytotherapie_pour_soigner_des_maux_de_dents_timba_guinee.11239
2013 Epelboin
A. Gainage d'un talisman par un cordonnier de Mbebess, décharge à ordures de Dakar, Sénégal, décembre
2012. 6 mn 02, Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/gainage_d_un_talisman_par_un_cordonnier_de_mbebess_decharge_a_ordures_de_dakar_senegal_decembre_2012.11161
2013 Epelboin A. Yango Diallo et le sida :
divination par les cauris. Ibel, Sénégal oriental, 2001. 3 mn 36. Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/yango_diallo_et_le_sida_divination_par_les_cauris_ibel_senegal_janvier_2000.11265
2011 Epelboin A. Leçon d'humanités à la décharge à
ordures de Dakar : consultation d’un devin-guérisseur sérer. 8 mn 40. SMM, CNRS MNHN
http://www.canal-u.tv/video/smm/consultation_d_un_devin_guerisseur_serer_mbebess_senegal.11217Partie 21995 Epelboin A. Soins des maux de dos de
l’ethnologue par un devin-guérisseur bambara à Bamako. 19 mn 15. Production
SMM CNRS-MNHN Paris
2012 Chronique Aka,
Motonga, 4 décembre 1992 : Monduwa et les djinns d’Hamidu, distribution de
remèdes et divination par le copal dans l’eau. 17 mn 30. Prod. SMM,
CNRS-MNHN Paris
2014 Epelboin A. & Epelboin S. Guérissage de « maux de tout le corps » par effleurements,
verbe et racines Ibel, Sénégal Oriental. 1983. 3 mn 50. Prod. SMM CNRS-MNHN
Paris
1998 Epelboin A. & Boclet D.
Du rite au soin : toilette et guérissage à Joal (Sénégal). 29 mn, Prod. URA 882, LACITO, CNRS AV
http://www.canal-u.tv/video/smm/demonstration_de_blindage_au_couteau_par_un_guerisseur_serer_de_joal_senegal.11261
2013 Epelboin A. Consultations
de Souley Nyakh, tradipraticien à Joal, 2012: 1"versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication
d'amulettes ; 2 visite et
"versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés, 36 mn
40. Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/consultations_de_souley_nyakh_tradipraticien_a_joal_dec_2012_versements_aux_pangols_domestiques_onctions_et_fabrication_d_amulettes_visite_et_versements_aux_habitants_d_une_foret_de_baobabs_sacres.12510
2010 Epelboin A. Petits moments dans une famille de musiciens
sérers : toilette, danse et guérissage, décembre 2009, Joal,
Sénégal. 14 mn 24, Prod. SMM CNRS MNHN Paris
01
Toilette et façonnage d'un nouveau né
sous le regard de ses "tantes"
02 Danse, jeu et sexe pour rire
03 Jouer pour apprendre à danser
04 Soigner des yeux par extraction du malhttp://video.rap.prd.fr/video/mnhn/smm/2009SNjoaltoilettextrac.mp4 Mot(s) clés libre(s) : afrique, phytothérapeute, amulettes, tradipraticien, devin-guérisseur, marabout, Guinée, guérissage, anthropologie médicale, malades, films ethnographiques, ethnomédecine, Mali, enfance, Sénégal, Vie quotidienne, région parisienne
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Ndiabou Toure : "Les discours canoniques - le Taasu : un genre en évolution"
/ Canal-u.fr
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Ndiabou Touré (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) : "Réflexions sur la canonicité à partir de l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal"
Dans le cadre de l’opération de recherche ELLAF "Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques"
"Il s'agit d'un questionnement sur la canonicité à partir de l'étude d'un genre traditionnel wolof, le taasu,
qui relève de la poésie orale. Le taasu, à l'inverse d'autres genres, s'est remarquablement adapté à de
nouveaux contextes, et a investi un nouveau genre poétique moderne, le mbalakh (chant populaire
moderne wolof), et un champ d'application également nouveau, la publicité.
Je m'interrogerai sur la canonicité de ce genre dans une perspective évolutive, et sous un angle
énonciatif (auteur, interprète, récepteur, canal, etc.). Que se passe-t-il lorsque le taasu passe d'un
contexte traditionnel à des contextes différents, complètement modernes et qui répondent à des
modalités n'énonciation complètement différentes ? Cette question est sous-tendue par une
problématique complexe qui concerne toutes les modalités de l'énonciation : l'auteur, dont le statut
peut changer, ce qui a des incidences notamment sur le choix de l'interprète ; la communication de
masse en terme de diffusion ; le canal qui obéit à d'autres règles du point de vue de l'interaction ; le
récepteur, qui doit être abordé à plusieurs niveaux.
Ainsi, en partant de son contexte traditionnel, il est intéressant d'observer l'évolution de ce genre et son
mode de fonctionnement dans sa fusion avec d'autres genres ou dans des contextes comme la publicité". Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, UPS2259, ELLAF, Ndiabou Touré, Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal
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Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentales des étrangers à Dakar / Oumar Barry
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BARRY Oumar
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« Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentale des étrangers à Dakar », Oumar BARRY (psychologue, enseignant-chercheur FLSH, Université Cheikh Anta DIOP, Sénégal). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009.Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A3 : Réaménagements des pratiques de soin et questionnements interculturels.La capitale dakaroise accueille de nouvelles catégories populations, provenant d’horizons très divers, dont un nombre de plus en plus croissant serait confronté à des problèmes de santé mentale avérés ou potentiels. Ces problèmes sont consécutifs à des vécus dramatiques (guerres, viols, catastrophes naturels, assassinats de parents, pauvreté, etc.) qui les ont conduit à migrer vers Dakar. Dans cette ville, elles doivent s’adapter à des situations difficiles de survie au quotidien dans un contexte culturel et linguistique qui leurs est complètement étranger. Elles sont aussi souvent dans une logique de recherche de soins de santé mentale, car dans ce domaine, Dakar garde encore une image valorisée en Afrique subsaharienne avec l’Ecole de Fann. Dans toutes les procédures thérapeutiques, il est reconnu que la parole joue un rôle important dans le processus, aussi bien pour le thérapeute que le patient. Elle permet à l’individu de formuler une demande d’aide en exprimant son vécu en mots, à des professionnels de la santé de poser un diagnostic, d'orienter la personne vers les services requis et de lui proposer un traitement et/ou un accompagnement approprié. Pourtant, nombre de ces étrangers demandent des services d’assistance psychologique et/ou psychiatriques, sans maîtriser les langues d’usage à Dakar, qui sont le français et le wolof. De même, les structures qui offrent ces services, déjà en nombre limité dans la capitale, font aussi face à une nouvelle catégorie de demandeurs au profil particulier qu’il faut prendre en compte. Ces différentes considérations nous amènent à nous poser les questions suivantes :- l’utilisation de langues autres que le français et le wolof par les migrants constitue-t-elle une barrière à l’accès à des services appropriés en santé mentale dans la ville de Dakar ?- au sein des structures sollicitées (hôpitaux, services sociaux, organismes et associations d’appui aux migrants), quelle est la réponse offerte pour accompagner et répondre aux besoins de santé mentale de populations usagères de langues étrangères ?- est ce que cela induit une modification de leurs pratiques ou offres de services ?Les données ici présentées sont collectées par le biais d’une enquête qualitative menée au sein des deux principales structures institutionnelles d’offres de services en santé mentale à Dakar et des organisations d’appui et d’accompagnement des migrants et réfugiés. Nous y avons ciblé des personnels de service, des migrants effectivement utilisateurs, ainsi que des potentiels solliciteurs des services de santé mentale à Dakar.Résultats attendus : les données de cette étude doivent montrer que la méconnaissance de la langue française et celle du wolof par les migrants vivant à Dakar demeure comme une barrière fondamentale à l'obtention de services appropriés en santé mentale. Il n’existe pas encore dans les structures à Dakar de services spécifiques en santé mentale en direction des personnes étrangères utilisant d’autres médiums autres que le français et le wolof. Les limites qu’impose la méconnaissance des langues d’usage appauvrissent toute la dimension « médiatrice » de la relation thérapeute-patient. Ceci a des incidences avérées sur la perception de la qualité des soins aussi bien par les soignants que les patients, et conduit ces derniers à s’orienter vers l’offre de soins de nouveaux acteurs. Néanmoins, le phénomène des mouvements migratoires à Dakar et leurs conséquences en terme de troubles mentaux et comportementaux interpelle de plus en plus le champ sanitaire dakarois. Le besoin de mise en place d’un dispositif d’offres de services spécifiques en santé mentale diversifiant davantage les médiums de communication se fait davantage ressentir. Il est à prévoir que le champ de l’offre de soins se diversifie davantage, avec de nouveaux acteurs. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, barrières linguistiques, communication interculturelle, migration intérieure, réfugiés, relations soignant-soigné, services de santé mentale (Dakar - Sénégal)
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Mission Sénégal, objectif rééducation
/ 14-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
SURY E.
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Il y a trois types de handicaps chez l'enfant au Sénégal : la poliomyélite, virus qui est la 1ère cause de paralysie , l'infirmité motrice cérébrale dûe à une grossesse difficile ou à des fièvres, et la mauvaise calcification des os. 80 % du territoire sénégalais est occupé par la brousse. Les routes qui relient les villes sont en fait des pistes. Un centre a été créé , Handisables, en 2002 dont le but est de maintenir l'enfant debout ; il a mis en place une équipe salariée et l'a formée aux techniques de kinésithérapie et de rééducation ; il compte aussi 1260 dossiers. Les consultations débouchent sur de la kinésithérapie ou de l'ergothérapie et la fabrication d'appareils. Cette mission reste humanitaire, et dépend donc des dons.
Origine
FILMED 2004 - 104 4905 117
Générique
Auteur: Sury E. Co-auteurs: Legrand G.Littame S.Arzt H.Soulary B. Référence Filmed: 104 4905 117 Mot(s) clés libre(s) : appareillage, enfant, FILMED, handicaps, kinésithérapie, rééducation, Sénégal
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Les armes et les défenses de Mamadou Mané Guey
/ Canal-u.fr
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Présentation de ses amulettes, de leurs usages et de ses techniques de protection magiques par un notable, chef de village, mouride et politicien wolof. Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, défense, parole, Afrique de l'Ouest, écrit, médecine traditionnelle, amulette, talisman, film ethnographique, ethnographie, réussite, vidéo, amour, corps, Islam, politique
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Leçons d'humanités à la décharge à ordures de Dakar : consultation d'un devin-guérisseur sérer
/ Alain EPELBOIN
/ Canal-u.fr
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Consultation d'un devin sérer au village de "la montagne" par une jeune femme stérile en companie de Boubacar Diouf qui assure la traduction. Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, devin, médecine traditionnelle, Mbeubeuss, Mbebess, amulette, phytothérapie, divination, ethnomédecine, fièvre, femme, stérilité, guérisseur
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