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Adapter les organisations de santé et prise en charge des nouveaux arrivants au Québec/ Lara Maillet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MAILLET Lara
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« De la pratique à la gouverne, adapter les organisations de santé de première ligne à la prise en charge de nouveaux arrivants au Québec : un modèle novateur », Lara MAILLET (Etudiante au PhD Santé Publique, Université de Montréal, Québec, Canada.) Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.Les réformes des dernières années à travers le système de santé québécois visent à améliorer l'accessibilité et la continuité des services offerts aux populations. C’est dans cette optique que les Centres de santé et de services sociaux (CSSS), les Groupes de médecin de famille (GMF) ainsi que les Cliniques réseaux affiliés (CRA) ont été créés. Cet ensemble de services de santé doivent à présent travailler en collaboration et en réseau via la création et l’application des Réseaux locaux de services (RLS). Dans ce cadre, la coordination des services de première ligne est mise de l’avant afin d’améliorer l’accessibilité de la population à l’ensemble des services offert (MSSS, 2006). Du point de vue législatif, ces nouvelles structures deviennent imputables de la santé de la population de leur territoire : c’est l’officialisation du concept de responsabilité populationnelle. Plus spécifiquement, l’approche populationnelle préconisée au niveau des soins de santé de première ligne exige également de réfléchir aux stratégies de prise en charge au sein d’une population qui se diversifie culturellement (Faist, 2009; Frohlich & Potvin, 2008). Si la dynamique du processus migratoire est de mieux en mieux documentée, les capacités et les besoins organisationnelspermettant un ajustement et une adaptation des services le sont beaucoup moins (Green-Hernandez, Quinn, Denman-Vitale, Falkenstern, & Judge-Ellis, 2004; Rosenheck, 2001).Le but de notre présentation sera de décrire un cadre conceptuel novateur, permettant l’analyse des processus d’adaptation et de changement vécus à travers la pratique et la gouverne des organisations de santé de première ligne, en lien avec la prise en charge de nouveaux arrivants, et le mandat de responsabilité populationnelle. Ce cadre s’appuie notamment sur des concepts tels que les « CSSS promoteurs de santé » (Dedobbeleer et al., 2008), la gouvernance clinique (Pomey, Denis, & Contandriopoulos, 2008) et le processus d’institutionnalisation de nouvelles pratiques au sein d’une organisation (Barley & Tolbert, 1997; Lounsbury & Crumley, 2007) . Une grande importance est aussi apportée au contexte. Nous souhaitons donc analyser les pratiques et la gouverne sous différents angles (tactique, stratégique et opérationnel) (Glouberman & Mintzberg, 2001) afin de refléter au mieux la complexité que représente l’ajout de la variable « nouveaux arrivants » au sein des organisation de santé de première ligne au Québec. Ce projet novateur permettra de mettre en lumière les interactions et les niveaux d’intégration existant entre les différents paliers organisationnels et professionnels de l’organisation de santé. L’analyse du processus d’adaptation des établissements de santé à la prise en charge de nouveaux arrivants n’en sera que plus riche. Il pourra engendrer, d’un point de vue théorique, une réflexion quant aux différents cadres organisationnels et systémiques capables de s’adapter à de nouveaux défis, tant au niveau de la pratique que de la gouverne. À la suite du projet doctoral, des recommandations seront formulées à différents niveaux : d'une part, au niveau opérationnel (clinique) et d’autre part, aux niveaux tactique et stratégique. Nous croyons que la majorité des professionnels du réseau de la santé au Québec ne sont pas suffisamment outillés pour répondre, dans un souci constant de justice et d’équité des soins donnés à l’ensemble de la population, aux besoins spécifiques de certaines populations dont les nouveaux arrivants. De plus, ces résultatspourront être utilisés et s'appliquer à une mise en place future d’établissements « Amis des migrants », dans le cadre de l’implantation de plus en plus répandue de CSSS et d’hôpitaux « promoteurs de santé » au Québec. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, Canada), immigrés (Québec, personnel médical, politique sanitaire, services de santé (Québec
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Des hôpitaux thaïlandais au carrefour de mobilités de santé / Audrey Bochaton
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BOCHATON Audrey
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« Des hôpitaux thaïlandais au carrefour de nouvelles mobilités de santé : tourisme médical et recours transfrontaliers », Audrey BOCHATON (doctorante en géographie de la santé, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense, laboratoire Espace, Santé et Territoire (EST). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Session C: Circulations des malades et des thérapeuthes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques. Atelier C1 : Tourisme médical et migrations sanitaires.Dans un contexte de mondialisation, les pratiques de santé des acteurs évoluent sous l’effet conjugué de l’ouverture des frontières, la croissance des échanges et l’intensification des mobilités. Aujourd’hui le tourisme médical est la pratique thérapeutique qui illustre le mieux la globalisation des soins. Son expansion rapide soulève de nombreuses réflexions quant à l’évolution du rapport à la santé et les comportements médicaux. Le phénomène se déploie à l’échelle planétaire et génère de nouvelles proximités entre des patients et des infrastructures de soins situés aux quatre coins du globe dans des contextes culturels différents. Parmi les pays récepteurs de patients voyageurs, la Thaïlande, avec son rôle pionnier dans l’essor de cette pratique thérapeutique récente, capte aujourd’hui la quasi-totalité des flux de touristes médicaux en direction du sud-est asiatique.Outre l’attractivité des structures de soins thaïlandaises à l’échelle mondiale, il est intéressant aussi d’analyser les recompositions des pratiques sanitaires à l’échelle régionale, en étudiant plus particulièrement l’espace frontalier entre la Thaïlande et le Laos et l’émergence d’une nouvelle dynamique thérapeutique : des recours aux soins transfrontaliers initiés par des patients laotiens vers des hôpitaux frontaliers thaïlandais. Si ces mobilités de santé ne s’inscrivent pas dans la même logique que les recours thérapeutiques des patients issus des pays développés, nous verrons toutefois que ces pratiques initiées par une partie de la population laotienne accompagnent l’ouverture des frontières du pays et incarnent plus largement son entrée dans la mondialisation. A l’aide d’enquêtes de terrain réalisées en plusieurs lieux de passage le long de la frontière laothaïlandaise, nous décrirons les formes socio-spatiales de ces recours, les profils de patients impliqués afin de mettre en évidence à travers la pluralité des pratiques la réalité d’une société laotienne à deux vitesses et des impacts sur le système de soins thaïlandais différenciés.Nous proposons ici une réflexion centrée sur la Thaïlande et son système de soins afin d’appréhender les bouleversements qui s’opèrent aujourd’hui dans la sphère médicale aussi bien à l’échelle mondiale, régionale que locale. Comment sont générées et se déploient les mobilités de santé d’un nouveau genre ? Quelles sont les répercussions sur le système de soins du pays récepteur et sur les systèmes de soins des pays dont sont originaires les patients? Dans quelle mesure ces nouvelles pratiques de santé liées à la mobilité participent-elles à une déterritorialisation et une reterritorialisation des espaces de santé ? Enfin peut-on parler d’une tendance à l’uniformisation des pratiques thérapeutiques à l’échelle mondiale ? Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, émigration et immigration, géographie de la santé, Laos, services de santé (Thaïlande), tourisme médical
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Emois 2005 : Bilan de l'expérimentation du PMSI en psychiatrie
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 18-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
BOUCHARRACHOT V.
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L'expérimentation, menée entre 1997 et 2004, a 3 objectifs : - fiabiliser un recueil d'informations utiles à l'ensemble des établissements ayant une activité de psychiatrie en France - améliorer et préparer l'évolution de la classification médico-économique en psychiatrie - prendre en compte les spécificités de la psychiatrie
Origine
Journées émois 2005. XVIIIè Congrès national, Nancy
Générique
Indexation : SCD Médecine Nancy I Mot(s) clés libre(s) : classification, emois, groupes homogènes malades, psychiatrie, service santé mentale, statistique, système information
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Emois 2005 : Facteurs associés à la durée de séjour dans un établissement de santé en psychiatrie
/ 18-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
PARIENTE Philippe-Dan
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La durée de séjour dans un établissement psychiatrique est-elle associée statistiquement à des facteurs à des variables socio-économiques, diagnostiques ou de prise en charge ? Etude menée à l'Institut Marcel Rivière, le Mesnil Saint Denis (Ile de France) en 2003. Présentation suivie de questions.
Origine
Journées émois 2005. XVIIIè Congrès national, Nancy
Générique
Indexation : SCD Médecine Nancy I Mot(s) clés libre(s) : analyse statistique factorielle, emois, psychiatrie, service santé mentale, statistique
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Emois 2005 : Valorisation du recueil complémentaire PMSI psychiatrie
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 18-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
CHOMON F.
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Etablissement Public de Santé Mentale de la Réunion
Origine
Journées émois 2005. XVIIIè Congrès national, Nancy
Générique
Indexation : SCD Médecine Nancy I Mot(s) clés libre(s) : emois, groupes homogènes malades, psychiatrie, service santé mentale, statistique
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Histoire de l’Ecole du Service de Santé des Armées de Bordeaux : Apports à la Communauté Médicale
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 11-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CAMILLERI Gérard
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Créée en 1890 afin d’assurer la formation de médecins militaires de haut niveau, l’Ecole du Service de Santé des Armées de Bordeaux (E.S.S.A.) se développe au gré des guerres et des conflits et joue très vite un rôle prépondérant dans le développement sanitaire outre-mer. Fidèles à leur devise « Sur mer et au-delà des mers toujours au service des hommes », les « Navalais », assurent, hier comme aujourd’hui, le soutien médical et sanitaire et luttent contre les endémies en Afrique, en Asie…
Commandant de l’Ecole du Service de Santé des Armées de Bordeaux (E.S.S.A.) et médecin général inspecteur, Gérard Camilleri retrace les grands événements qui ont marqués cette institution.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 à l'occasion du 58ème Congrès de la Société Nationale Française de Médécine Interne (S.N.F.M.I.) le 11 décembre 2008. Mot(s) clés libre(s) : armée française (service de santé), armées (services médicaux et sanitaires), école du service de santé des armées (bordeaux), école du service de santé des armées (lyon), médecine (étude et enseignement), médecine militaire (histoire), médecine navale, s
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Indiens urbanisés et système de santé en Amazonie brésilienne / Evelyne Mainbourg
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MAINBOURG Evelyne
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« Migrations et pratiques de santé : Indiens urbanisés et systèmes de santé en Amazonie brésilienne », Evelyne Marie Thérèse MAINBOURG (Instituto Leônidas e Maria Deane de la Fundação Oswaldo Cruz, Manaus, Brésil). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A3 : Réaménagement des pratiques de soin et questionnements interculturels.«Au Brésil, la santé des populations indiennes a été ces vingt dernières années le centre de débats quant aux stratégies du système de santé. Après des décennies d´actions immédiatistes et d´alternance de ministères en charge de la politique de santé des Indiens, un nouveau sous-système de santé spécifique pour ces populations a été créé en 1999, en relation directe avec le SUS (Système Unique de Santé national). Ce sous-système spécifique est basé sur 34 Districts Sanitaires Indiens qui correspondent chacun à une région géographique, aux ethnies qui y habitent et à un ou deux centres urbains à peu près équipés en hôpital et laboratoire qui déterminent le profil géographique, ethnique et épidémiologique de chaque district. Dans chacun d´eux, une équipe de médecin et infirmières, basée dans la ville principale, travaille en circulant d´un village à l´autre, appuyée par les agents communautaires de santé indiens qui réalisent des activités de prévention, de diagnostic précoce et de suivi de traitements, chacun dans leur village. La population indienne qui habite les villes, soit pour y avoir émigré, soit pour y être née, n´est pas incluse dans ce système de santé puisqu´il est fait pour les populations indiennes qui résident dans les territoires indiens et qui sont trop éloignées des villes et ont donc difficilement accès au SUS. Tous cesIndiens émigrés ou nés dans la ville se trouvent donc dans la situation générale (SUS), sans assistance sanitaire spécifique. Or, on sait que le SUS permet difficilement de prendre en compte les caractéristiques culturelles et parfois lingüistiques de cette population : interprétation de la maladie et des mesures thérapeutiques spécifiques, itinéraires thérapeutiques, régime alimentaire durant l´hospitalisation, thérapies chamaniques parallèles... Les efforts réalisés pour dépasser ces difficultés, par les professionnels de santé et les Secrétariats à la Santé de chaque commune ou État sont encore limités et informels. Mais les tentatives d´insertion de cette problématique dans la formation des personnels de santé sont chaque fois plus importantes.La migration des populations indigènes au Brésil est un phénomène récent encore peu étudié, surtout celle en direction des villes. Les causes en sont diverses : conflits ou limitation des moyens de subsistance sur les territoires indigènes, infrastructures et services publics essentiels insuffisants (enseignement scolaire et centres de santé)... De plus, on observe une certaine hétérogénéité entre les différentes ethnies qui ont émigré ou émigrent vers les villes. Quelques ethnies comme celle des Baré ont une longue histoire de contact avec la société nationale. Par ailleurs, l´histoire de migration et de colonisation vécue par le Brésil montre, à travers la figure du caboclo (descendant d´indien et d´européen mélangés) que de nombreux traits culturels empruntés aux peuples indigènes sont encore très présents dans la culture urbaine de la population non indienne. Témoin en est l´usage des plantes médicinales par les populations urbaines.A partir de deux études réalisées en Amazonie, l´une à Manaus, capitale de l´État d´Amazonas qui compte environ 11.000 Indiens sur une population de 1.800.000 habitants, et l´autre dans la région de São Gabriel da Cachoeira, commune d´Amazonas située au nord-ouest et peuplée de 17 ethnies (dont les Baré), nous nous proposons de montrer comment, par l´effet de la migration des indiens vers la ville et celui de séjours temporaires de professionnels de santé dans les territoires indigènes on observe une imprégnation des pratiques de santé traditionnelles par le système de santé général et, réciproquement, une influence de la biomédecine sur les pratiques traditionnelles. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, ethnomédecine, interculturalité, migration intérieure (Brésil), politique sanitaire, services de santé (Amazonie-Brésil)
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Les familles migrantes dans les consultations de Protection infantile / Cyril Farnarier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
FARNARIER Cyril
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« De l'adaptation au public au questionnement politique. Les familles migrantes dans les consultations de Protection Infantile », Cyril FARNARIER (SHADyC-EHESSS / CNRS, Marseille). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.À partir de l’exemple des consultations gratuites de protection infantile en France et des adaptations de ce service aux besoins et demandes du publique auquel il s’adresse, cette communication interroge les évolutions et la portée de l’action d’une politique de santé publique préventive. Pour cela notre communication se comprendra deux parties. Dans un premier temps, nous retracerons rapidement le parcours intellectuel et le "retournement" de sujet de recherche que nous avons connu lors de notre enquête de terrain. Nous avons débuté notre recherche dans les consultations de Protection Maternelle et Infantile (PMI) pour y étudier les modifications de pratiques de soin à l’enfant opérées par les familles migrantes ou issues de l’immigration à la suite de leur rencontre avec les professionnels de ces consultations, porteurs d’une "puériculture à la française". Après une première période d’observation, notre travail de recherche fut réorienté sur l’adaptation du service et de ses intervenants aux conditions économiques, familiales, culturelles et sociales des familles ayant recours aux consultations.Dans un second temps, nous analyserons alors le sens que recouvrent ces adaptations du service en termes de pratiques de prévention à la santé globale de l’enfant, plus particulièrement lorsqu’elles s’adressent à des populations migrantes ou issues de l’immigration. Nous verrons qu’à travers ces négociations du quotidien s’effectue une redéfinition partielle du rôle des consultations de Protection Infantile. Un questionnement général se pose alors à ces structures de santé publique. Quelle est la part à accorder au travail d’investigation mené sur les conditions de vie des familles dans la mission de prévention socio-sanitaire de ces consultations de protection infantile ? D’autre part, alors que la "culture d’origine" des familles est encore souvent présentée, de prime abord, comme une des principales difficultés à surmonter dans la relation usager/intervenant du service, l’analyse montre que les conditions socio-économiques dans lesquelles elles vivent posent des problèmes généralement bien plus importants que les questions d’ordre culturel.Face à cette double contrainte du travail quotidien, les intervenants des services de PMI en viennent à remettre en cause les formes et la légitimité de leurs interventions. Ainsi, dans les consultations de protection infantile, au "faux problème" de la culture des migrants s’opposent les vraies questions des conditions de leur insertion dans la société d’accueil. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, familles immigrées (France), personnel médical, politique sanitaire, protection maternelle et infantile, services de santé (France)
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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, Congo (République), guerre (aspect médical), personnel médical, politique sanitaire, services de santé
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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-u.fr
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : politique sanitaire, services de santé, anthropologie de la santé, personnel médical, Congo (République), guerre (aspect médical)
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