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Barbey d'Aurevilly polémiste (1/3)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 26-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Université Toulouse II-Le Mirail
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Barbey d'Aurevilly polémiste. Colloque organisé par l'Equipe "Littérature et Herméneutique" (ELH) / Laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH) à l'Université Toulouse-Le Mirail (Toulouse 2), 26-28 mars 2008. “L’histoire de la polémique à notre époque est l’histoire même du journalisme.” C’est sur cette vision d’un XIXe siècle polémique par excellence que Pierre Larousse conclut l’article qu’il consacre à cette notion : un siècle fécond en batailles de mots et d’idées, qui trouvent dans la presse – alors en pleine expansion - un vecteur privilégié et une caisse de résonance sans précédent. Comme beaucoup d’écrivains de l’époque, Barbey d’Aurevilly se jette dans l’arène avec une fougue et une endurance qui le distinguent, et qui lui valent, entre autres, la réputation d’éreinteur que l’on sait. C’est précisément cette image de l’éreinteur que ce colloque sur la polémique permettra d’affiner : en dégageant, à côté de la posture du pamphlétaire, celle d’un écrivain qui discute, argumente et questionne un certain nombre de pratiques et de valeurs selon une démarche dynamique et constructive. Or cette démarche, sans rien perdre de sa véhémence ou de son intransigeance, n’est ni sans évolutions ni sans nuances, ce qui la rend d’autant plus intéressante à observer. Afin de mieux cerner l’importance, les caractères et les enjeux de la polémique aurevillienne, ce colloque organisé à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain avec le soutien des Célébrations nationales se propose d’aborder la question selon les axes suivants :- La place de la polémique dans l’activité critique de Barbey.- Les ressorts ou les soubassements réels et imaginaires de cette attitude et de cette activité polémiques.- Les cibles ou les adversaires de la polémique chez Barbey, et les différents domaines dans lesquels elle s’exerce.- Les objets privilégiés de la polémique aurevillienne- Les formes et les modalités de la polémique aurevillienne.- L’articulation de l’attitude ou du genre de la polémique avec d’autres dimensions que Barbey revendique : la fantaisie, la légèreté, le jeu, la fiction… Mot(s) clés libre(s) : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), littérature française (19e siècle), pamphlétaires
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Barbey d'Aurevilly polémiste (2/3)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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Barbey d'Aurevilly polémiste. Colloque organisé par l'Equipe "Littérature et Herméneutique" (ELH) / Laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH) à l'Université Toulouse-Le Mirail (Toulouse 2), 26-28 mars 2008. "L’histoire de la polémique à notre époque est l’histoire même du journalisme.” C’est sur cette vision d’un XIXe siècle polémique par excellence que Pierre Larousse conclut l’article qu’il consacre à cette notion : un siècle fécond en batailles de mots et d’idées, qui trouvent dans la presse – alors en pleine expansion - un vecteur privilégié et une caisse de résonance sans précédent. Comme beaucoup d’écrivains de l’époque, Barbey d’Aurevilly se jette dans l’arène avec une fougue et une endurance qui le distinguent, et qui lui valent, entre autres, la réputation d’éreinteur que l’on sait. C’est précisément cette image de l’éreinteur que ce colloque sur la polémique permettra d’affiner : en dégageant, à côté de la posture du pamphlétaire, celle d’un écrivain qui discute, argumente et questionne un certain nombre de pratiques et de valeurs selon une démarche dynamique et constructive. Or cette démarche, sans rien perdre de sa véhémence ou de son intransigeance, n’est ni sans évolutions ni sans nuances, ce qui la rend d’autant plus intéressante à observer. Afin de mieux cerner l’importance, les caractères et les enjeux de la polémique aurevillienne, ce colloque organisé à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain avec le soutien des célébrations nationales se propose d’aborder la question selon les axes suivants :- La place de la polémique dans l’activité critique de Barbey.- Les ressorts ou les soubassements réels et imaginaires de cette attitude et de cette activité polémiques.- Les cibles ou les adversaires de la polémique chez Barbey, et les différents domaines dans lesquels elle s’exerce.- Les objets privilégiés de la polémique aurevillienne- Les formes et les modalités de la polémique aurevillienne.- L’articulation de l’attitude ou du genre de la polémique avec d’autres dimensions que Barbey revendique : la fantaisie, la légèreté, le jeu, la fiction… Mot(s) clés libre(s) : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), littérature française (19e siècle), pamphlétaires
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Barbey d'Aurevilly polémiste (3/3)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-03-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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Barbey d'Aurevilly polémiste. Colloque organisé par l'Equipe "Littérature et Herméneutique" (ELH) / Laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH) à l'Université Toulouse-Le Mirail (Toulouse 2), 26-28 mars 2008. "L’histoire de la polémique à notre époque est l’histoire même du journalisme.” C’est sur cette vision d’un XIXe siècle polémique par excellence que Pierre Larousse conclut l’article qu’il consacre à cette notion : un siècle fécond en batailles de mots et d’idées, qui trouvent dans la presse – alors en pleine expansion - un vecteur privilégié et une caisse de résonance sans précédent. Comme beaucoup d’écrivains de l’époque, Barbey d’Aurevilly se jette dans l’arène avec une fougue et une endurance qui le distinguent, et qui lui valent, entre autres, la réputation d’éreinteur que l’on sait. C’est précisément cette image de l’éreinteur que ce colloque sur la polémique permettra d’affiner : en dégageant, à côté de la posture du pamphlétaire, celle d’un écrivain qui discute, argumente et questionne un certain nombre de pratiques et de valeurs selon une démarche dynamique et constructive. Or cette démarche, sans rien perdre de sa véhémence ou de son intransigeance, n’est ni sans évolutions ni sans nuances, ce qui la rend d’autant plus intéressante à observer. Afin de mieux cerner l’importance, les caractères et les enjeux de la polémique aurevillienne, ce colloque organisé à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain avec le soutien des Célébrations nationales se propose d’aborder la question selon les axes suivants :- La place de la polémique dans l’activité critique de Barbey.- Les ressorts ou les soubassements réels et imaginaires de cette attitude et de cette activité polémiques.- Les cibles ou les adversaires de la polémique chez Barbey, et les différents domaines dans lesquels elle s’exerce.- Les objets privilégiés de la polémique aurevillienne- Les formes et les modalités de la polémique aurevillienne.- L’articulation de l’attitude ou du genre de la polémique avec d’autres dimensions que Barbey revendique : la fantaisie, la légèreté, le jeu, la fiction… Mot(s) clés libre(s) : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), littérature française (19e siècle), pamphlétaires
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C- Recteurs et rectorat de Toulouse (1808-2008) : Etre recteur à Toulouse depuis 1990 (table-ronde)
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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Témoignages d'anciens recteurs sur leur expérience à la direction de l'Académie de Toulouse, les grands chantiers qu'ils ont mis en route ou fait aboutir, les relations avec les collectivités territoriales ou avec le ministère de tutelle, le place prise dans l'aménagement du territoire... A la suite de leurs interventions, les recteurs répondent également aux questions de l'auditoire.Participants : (modération Daniel FILÂTRE)- Jean-Claude MAESTRE, recteur de l'Académie de Toulouse (1986-1991)- Bernard TOULEMONDE (1991-1992)- Philippe JOUTARD (1992-1997)- Jean-Paul de GAUDEMAR (1997-2000)- Nicole BELLOUBET, 1ère rectrice de l'Académie de Toulouse (2000-2005)- Daniel FILÂTRE lit l'intervention du recteur Christian MERLIN (2005-2007)- Olivier DUGRIP, recteur de l'académie de Toulouse, chancelier des universités (en fonction au moment du colloque).- Une bibliographie est disponible dans l'onglet "A télécharger" [retrouver + de liens et de documents en allant sur l'intervention d'ouverture du colloque] Mot(s) clés libre(s) : circonscription scolaire (académie de Toulouse), recteur (fonctions), recteur (missions), recteurs d'académie (20e siècle)
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Colloque "La réception de Thucydide" : Introduction / V. Fromentin, S. Gotteland, P. Payen
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 23-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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Présentation du Colloque international "La réception de Thucydide, de l'Antiquité au XIXe siècle (III) "Un acquis pour toujours" ? Thucydide chez les Modernes, XVe-XIXe siècles". Colloque organisé par l'équipe de recherche PLH-ERASME : (Patrimoine, Littérature, Histoire / Equipe de recherche sur la Réception de l'Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux) de l'université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Ausonius de l'université Bordeaux II. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 23-25 octobre 2008. Le colloque qui se tient à Toulouse du 23 au 25 octobre 2008 clôt un programme de recherche international consacré à la réception de l'historien athénien Thucydide (Ve siècle avant J.-C.), de l'Antiquité jusqu'aux premières décennies du XXe siècle. L'ensemble a pris la forme de trois colloques pluridisciplinaires. Les deux premiers colloques, qui se sont tenus à Bordeaux, en 2007 et 2008, ont eu pour objectif d'analyser comment Thucydide s'est imposé dans l'Antiquité, dès les décennies qui suivent sa mort, comme l'initiateur d'une forme d'histoire caractérisée à la fois par sa matière, qualifiée de "pragmatique" (c'est-à-dire essentiellement politique et militaire), par sa démarche, centrée sur la notion de cause historique, et par son style "élevé" (c'est-à-dire difficile, admirable et digne d'imitation). Les aléas qui accompagnent la fortune de Thucydide sont ensuite difficiles à reconstituer. Nous constatons qu'il est appréhendé, au XIXe siècle, comme une source documentaire de premier plan et comme le paradigme de l'histoire "véritable". Mais qu'en est-il lorsque les Grecs réapparaissent en Occident au début du XVe siècle et au cours des périodes qui suivent, dominées par l'historiographie latine (Salluste avant tout, César, Tite-Live) ?C'est pourquoi le troisième colloque tentera de répondre au problème principal suivant : pourquoi et comment Thucydide a-t-il été considéré, en Europe, depuis la Renaissance, semble-t-il, et plus encore au cours du XIXe siècle qui érige l'histoire en discipline reine, comme le modèle de l'historien épris d'objectivité, de rigueur, d'exactitude, de fidélité aux sources ? Le problème de la réception de Thucydide, à partir du XVe siècle (la traduction de Lorenzo Valla date de 1483 et est réimprimée dans toute l'Europe au cours du XVIe), peut être ramené à deux questions principales. - Quelle a été, d'une part, son influence sur la construction des connaissances et de l'image que nous possédons d'Athènes, à côté de l'autre grande source privilégiée jusqu'à la veille de la Révolution : les Vies parallèles de Plutarque ? Quelles lectures, à ce sujet, firent de Thucydide non seulement Machiavel, Bodin, Hobbes, son traducteur (1629), mais encore Benjamin Constant, George Grote, Victor Duruy et les tenants d'une "Athènes bourgeoise" ? Comment s'élabora, dans le même temps la figure d'un nouveau Périclès ? - D'autre part, comment, par un ensemble d'emprunts, mais surtout d'écarts, de ruptures, parfois de méprises, l'épistémologie et l'écriture de l'histoire des Modernes, telles qu'elles s'élaborent au XIXe, se sont-elles façonnées à partir des pratiques et des catégories de Thucydide : la "recherche de la vérité", l'akribeia, le concept de "grandeur", la préoccupation de "trouver" ou d'"établir" ( heurein) les faits ? -Le problème ainsi tracé concerne à la fois : - les modalités de l'intérêt porté au passé et, conjointement, de son étude ; - la nature même de la discipline historique, de sa formation, de sa propre histoire - la mise en perspective du présent et du passé, dans un double mouvement : étudier le projet et l'œuvre de Thucydide à partir des questions de la discipline historique moderne ; puis revenir de Thucydide au présent, lesté de ce que l'on aura compris de l'historien athénien. Mot(s) clés libre(s) : appréciation (Thucydide), histoire (science), méthode scientifique, Thucydide (0460?-0395? av. J.-C.), Thucydide (historiographie)
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Colloque "Le travail social à l'épreuve du management et des impératifs gestionnaires" : clôture
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 03-07-2009
/ Canal-U - OAI Archive
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Clôture du Colloque "Le travail social à l'épreuve du management et des impératifs gestionnaires" organisé par l’Université Toulouse II-Le Mirail (Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités-Sociétés-Territoires, Formation Continue, Centre de Promotion de la Recherche) en coopération avec lʼITEP L'Oustalet, l'Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique de lʼARSEAA, le Centre régional de formation aux métiers du social-ERASME). Université de Toulouse II-Le Mirail, 1-3 juillet 2009.Intervenants :M. Mejed Hamzaoui (Université libre de Bruxelles)Mme Carine Laurent (Institut européen inter-universitaire de l'action sociale)Mme Paule Sanchou (Université Toulouse II-Le Mirail)M. Enrique Gastón (Université de Saragosse) Mot(s) clés libre(s) : action sociale, efficacité de l'organisation, normes de travail, organisation du travail, politique sociale, services sociaux, travailleurs sociaux
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Colloque "Le travail social à l'épreuve du management et des impératifs gestionnaires" : ouverture
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-07-2009
/ Canal-U - OAI Archive
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Discours d'ouverture du colloque "Le travail social à l'épreuve du management et des impératifs gestionnaires" organisé par l'Université Toulouse II-Le Mirail (Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités-Sociétés-Territoires, Formation Continue, Centre de Promotion de la Recherche) en coopération avec l'ITEP l'Oustalet, l'Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique de l'ARSEAA, le Centre régional de formation aux métiers du social-ERASME). Université de Toulouse II-Le Mirail, 1-3 juillet 2009. Colloque particulièrement destiné aux publics du réseau CEFUTS (Certificat Européen de Formation Universitaire en Travail Social) qui rassemble plusieurs universités en Europe.Présentation par :- Marcel Drulhe (enseignant-chercheur au Centre d'Etudes des Rationalités et des Savoirs, UTM), président du colloque.- Marie-Christine Jaillet (sociologue, Vice-présidente du Conseil scientifique de l'UTM).- Henri Le Prieult (Directeur de la Formation continue, enseignant en anglais, UTM).Voir le site internet dédié spécifiquement au colloque (publiant aussi le résumé de certaines interventions en atelier).Extrait de la plaquette de présentation (en document à télécharger) : Le travail social connaît aujourdʼhui des transformations importantes du fait de plusieurs facteurs : lʼévolution du public pris en charge (une nouvelle question sociale), le réaménagement des professions avec lʼapparition de nouveaux métiers, de nouvelles missions, une redéfinition des compétences, la montée en puissance de lʼusager et de ses droits…La diffusion des normes, des procédures, des référentiels et des valeurs du management et de la gestion constitue un autre facteur important des mutations en cours. Un ensemble de notions, de pratiques et de procédures, issues du monde économique, se diffusent progressivement dans les champs sanitaire puis social : démarche qualité, bonne gestion, évaluation, méthodologie du projet, contractualisation… Soit, pour les professionnels et les structures, de nouvelles obligations, de nouvelles références et pratiques.Le débat sur les risques et lʼintérêt de ces transformations est encore limité aujourdʼhui aux controverses idéologiques.Dʼautre part, nombre de professionnels y sont particulièrement réticents, considérant quʼil y a là, en germe, une remise en cause des valeurs -de solidarité, de cohésion sociale, dʼémancipation- fondatrices du traitement social de la question sociale.Ce qui est au programme de ce colloque, à travers le cas particulier du travail social, cʼest la refondation des Etats sociaux en cours en Europe.Cette thématique sera discutée autour de trois axes :1. La diffusion des nouvelles normes dans le travail social en Europe.2. Lʼanalyse des transformations dans les structures et les pratiques.3. Lʼimpact de ces évolutions sur les professionnels du travail social. Mot(s) clés libre(s) : action sociale, efficacité de l'organisation, normes de travail, organisation du travail, politique sociale, services sociaux, travailleurs sociaux
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Colloque Dire, taire, masquer les origines dans la Péninsule ibérique : 15e-17e siècle / ouverture
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
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Dire, taire, masquer les origines dans la péninsule ibérique du Moyen Age au Siècle d'or : ouverture. Colloque international organisé par l'Équipe de recherche "Littérature Espagnole Médiévale et du Siècle d'Or" (LEMSO) du laboratoire France méridionale et Espagne : histoire des sociétés du moyen age à l'époque contemporaine (FRAMESPA) en collaboration avec le département d'études hispaniques et hispano-américaines. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail (UTM), Médiathèque José Cabanis, 22-24 mars 2010.Intervenants : Daniel Filâtre (président de l'Université Toulouse II-Le Mirail), Michel Bertrand (directeur adjoint du laboratoire FRAMESPA, UTM), Alain Cozic (directeur de l'UFR Lettres, Langues et Civilisations étrangères, UTM), Enrique Fraga (directeur du département Études Hispaniques et Hispano-américaines, UTM). Mot(s) clés libre(s) : civilisation ibérique (17e siècle), civilisation ibérique (Moyen Age), conscience historique (péninsule ibérique), histoire des idées (péninsule ibérique), littérature ibérique (15e-17e siècle), mythe et littérature (Espagne), Siècle d'or espagnol
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Giono, la mémoire à l'oeuvre : Mémoire et stratégies d'écriture (4)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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"Giono : la mémoire à l'oeuvre". Colloque international organisé par le laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH), équipe "Littérature et Herméneutique" (Université du Mirail) ) avec la participation des Amis de Jean Giono et en présence de Sylvie Durbet-Giono, fille de Jean Giono. Université Toulouse II-Le Mirail, 20-22 mars 2008.Troisième journée : "Mémoire et stratégies d'écriture".Associée par-dessus tout à la peinture de paysages dynamisés par l'imagination ainsi qu'au génie du conteur, avec tout ce que cela suppose d'élan prospectif, l'oeuvre de Giono ne vient pas spontanément à l'esprit des spécialistes de la mémoire. Même dans les textes les plus « autobiographiques », l'imaginaire semble l'emporter sur la composante mnésique, tandis que les oeuvres proprement romanesques reflètent plus volontiers un art de saisir le moment présent dans son acuité sensorielle et émotionnelle et une aptitude à regarder vers l'avant. Cette poétique de l'instant et cet élan prospectif ne peuvent toutefois occulter tous les échos du passé dont résonne l'oeuvre de Giono. « Dans ses mille alvéoles, l'espace tient du temps comprimé », écrit Bachelard. Bien au-delà des seules Chroniques romanesques , tout le « Sud imaginaire » (Faulkner est ici une référence majeure) est plein d'un « passé d'anecdotes et de souvenirs » qui le constitue en territoire littéraire. Différentes dimensions de la mémoire s'y déploient : mémoire personnelle (l'enfance, bien sûr, ce « gisement profond de mon sol mental » selon Proust, mais aussi les joies, les passions, les épreuves de l'âge adulte, dont l'écriture porte trace) ; mémoire familiale (les origines piémontaises et la légende qui en découle, fondatrice du « Cycle du Hussard ») ; mémoire collective (la guerre, traumatisme originel, où s'articulent destin individuel et destin partagé) ; mémoire historique (ces temps anciens -le XIX e siècle, mais aussi plus loin en amont- dans lesquels Giono cherchera de plus en plus une évasion lucide) ; mémoire mythique, quand l'écrivain puise dans le fond archaïque des peurs et des fantasmes ancestraux et, plus fasciné par « la nuit des temps » que nostalgique du « bon vieux temps », s'engage selon Jacques Chabot dans « une anamnèse interminable », une « quête, sans espoir, des origines »... Rien de « passéiste » ici, en effet, contrairement à l'idée reçue, car le passé ne prend sens chez Giono que dans ce présent où l'écriture s'en saisit, l'inscrit, voire l'invente, où la mémoire se fait oeuvre . Explorer « la mémoire à l'oeuvre », c'est donc explorer aussi bien le rôle de la mémoire dans la genèse de l'oeuvre que la représentation de la mémoire, de ses processus, de ses images, dans l'oeuvre elle-même. Mot(s) clés libre(s) : Jean Giono (1895-1970), littérature française (20e siècle), mémoire (dans la littérature), souvenir (dans la littérature)
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Giono, la mémoire à l'oeuvre : Mémoire, histoire, mythe (3)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
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"Giono : la mémoire à l'oeuvre". Colloque international organisé par le laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH), équipe "Littérature et Herméneutique" (Université du Mirail) ) avec la participation des Amis de Jean Giono et en présence de Sylvie Durbet-Giono, fille de Jean Giono. Université Toulouse II-Le Mirail, 20-22 mars 2008. Deuxième journée : "Mémoire, histoire, mythe". Associée par-dessus tout à la peinture de paysages dynamisés par l'imagination ainsi qu'au génie du conteur, avec tout ce que cela suppose d'élan prospectif, l'oeuvre de Giono ne vient pas spontanément à l'esprit des spécialistes de la mémoire. Même dans les textes les plus « autobiographiques », l'imaginaire semble l'emporter sur la composante mnésique, tandis que les oeuvres proprement romanesques reflètent plus volontiers un art de saisir le moment présent dans son acuité sensorielle et émotionnelle et une aptitude à regarder vers l'avant.Cette poétique de l'instant et cet élan prospectif ne peuvent toutefois occulter tous les échos du passé dont résonne l'oeuvre de Giono. « Dans ses mille alvéoles, l'espace tient du temps comprimé », écrit Bachelard. Bien au-delà des seules Chroniques romanesques , tout le « Sud imaginaire » (Faulkner est ici une référence majeure) est plein d'un « passé d'anecdotes et de souvenirs » qui le constitue en territoire littéraire. Différentes dimensions de la mémoire s'y déploient : mémoire personnelle (l'enfance, bien sûr, ce « gisement profond de mon sol mental » selon Proust, mais aussi les joies, les passions, les épreuves de l'âge adulte, dont l'écriture porte trace) ; mémoire familiale (les origines piémontaises et la légende qui en découle, fondatrice du « Cycle du Hussard ») ; mémoire collective (la guerre, traumatisme originel, où s'articulent destin individuel et destin partagé) ; mémoire historique (ces temps anciens - le XIX e siècle, mais aussi plus loin en amont - dans lesquels Giono cherchera de plus en plus une évasion lucide) ; mémoire mythique , quand l'écrivain puise dans le fond archaïque des peurs et des fantasmes ancestraux et, plus fasciné par « la nuit des temps » que nostalgique du « bon vieux temps », s'engage selon Jacques Chabot dans « une anamnèse interminable », une « quête, sans espoir, des origines »...Rien de « passéiste » ici, en effet, contrairement à l'idée reçue, car le passé ne prend sens chez Giono que dans ce présent où l'écriture s'en saisit, l'inscrit, voire l'invente, où la mémoire se fait oeuvre . Explorer « la mémoire à l'oeuvre », c'est donc explorer aussi bien le rôle de la mémoire dans la genèse de l'oeuvre que la représentation de la mémoire, de ses processus, de ses images, dans l'oeuvre même. Mot(s) clés libre(s) : Jean Giono (1895-1970), Jean Giono (critique et interprétation), littérature française (20e siècle), mémoire (dans la littérature), souvenir (dans la littérature)
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