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Les gènes de l'obésité
/ BioTV
/ 19-12-2001
/ Canal-U - OAI Archive
FROGUEL Philippe
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L'obésité est associée à différentes situations dont la plus connue est le diabète. Cependant si en France, la moitié des diabétiques sont obèses, il n'y a parmi les obèses français qu'un diabétique sur dix. Un des risques important de l'obésité est l'hypertension qui touche 42 % des obèses et les maladies coronariennes, qui en touchent 8,5% avec risque accru d'infarctus. Aux risques concernant le sujet obèse, il faut ajouter le coût de la maladie. En France, le coût annuel direct de l'obésité de l'adulte, (prise en charge de l'obésité et des maladies qui lui sont liées telles l'hypertension et le diabète...) est estimé à 4,2 milliards de francs. De plus l'obésité de l'enfant est de plus en plus fréquente. En France 1 enfant sur 6 est trop gros. Aux Etats Unis, l'obésité touche le quart des enfants et adolescents sont trop gros, deux fois plus qu'il y a trente ans. De nos trente mille gènes, lesquels sont à risque pour l'obésité ? Où trouver les nucléotides mutés au sein des trois milliards de nucléotides de notre ADN ? Philippe Froguel les découvre, à l'aide d'une analyse automatisée faite à partir de familles sélectionnées et cherche à déterminer le mécanisme de leur fonctionnement dans la genèse de la maladie.GénériqueLe séquençage du génome humain Le clonage positionnel Etapes de la détection des gènes de l'obésité. La signification des mutations Exemple de détections de mutations dans l?obésité. Mot(s) clés libre(s) : BMI, Chromosomial walking, Clonage positionnel, Gène ob, Linkage analysis, Locus chromosomique, Melanocortin-4, Obésité -- Aspect génétique, Obésité -- Complications, Obésité -- Coût, Obésité chez l'enfant, ORF, PCR-RFLP, PPAR, QTL (Quantitative trait loc
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L'image photographique
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
FRIZOT Michel
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La photographie est omniprésente, mais elle est souvent regardée à l'égal d'une autre image, sans égards pour la spécificité absolue du processus photographique. L'actuel renouvellement produit par la numérisation nous incite pourtant à reconsidérer les particularismes de l'image photographique, et la rupture historique imposée par cette invention. Il s'agit pour nous de refonder une lecture de l'image photographique sur cette spécificité, impliquant d'abord l'action de la lumière, une surface sensible et un dispositif optique, déterminés par leurs caractères physiques, leurs critères de fonctionnement et leurs impératifs propres. Mais l'image photographique est ensuite au centre des intérêts et des préoccupations humaines d'intervenants et protagonistes : ceux qui « font » la photo, ceux qui la commandent ou la diffusent, ceux qui la regardent. L'approche de l'image par les sens humains (sa lecture, sa compréhension) devient alors un jeu d'articulation entre un mode de production physique et les capacités humaines perceptives qui rapportent une image à des connaissances, à des souvenirs, à des affects, à des projections individuelles. La photographie a transformé notre regard sur le monde, elle nous oblige à voir « photographiquement » ; ce que nous attendons d'une photographie se confronte à ce que l'on peut y trouver. Mot(s) clés libre(s) : photographie, photographie (technique), photographie numérique, techniques numériques, traitement d'images
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L'image photographique
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2004
/ Canal-u.fr
FRIZOT Michel
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La photographie est omniprésente, mais elle est souvent regardée à l'égal d'une autre image, sans égards pour la spécificité absolue du processus photographique. L'actuel renouvellement produit par la numérisation nous incite pourtant à reconsidérer les particularismes de l'image photographique, et la rupture historique imposée par cette invention. Il s'agit pour nous de refonder une lecture de l'image photographique sur cette spécificité, impliquant d'abord l'action de la lumière, une surface sensible et un dispositif optique, déterminés par leurs caractères physiques, leurs critères de fonctionnement et leurs impératifs propres. Mais l'image photographique est ensuite au centre des intérêts et des préoccupations humaines d'intervenants et protagonistes : ceux qui « font » la photo, ceux qui la commandent ou la diffusent, ceux qui la regardent. L'approche de l'image par les sens humains (sa lecture, sa compréhension) devient alors un jeu d'articulation entre un mode de production physique et les capacités humaines perceptives qui rapportent une image à des connaissances, à des souvenirs, à des affects, à des projections individuelles. La photographie a transformé notre regard sur le monde, elle nous oblige à voir « photographiquement » ; ce que nous attendons d'une photographie se confronte à ce que l'on peut y trouver. Mot(s) clés libre(s) : photographie, traitement d'images, photographie (technique), photographie numérique, techniques numériques
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Historique du Risorgimento italien. 1. L'unité italienne / Philippe Foro
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-09-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FORO Philippe
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Historique du Risorgimento italien et ses formulations politiques et sociales. 1. L'unité italienne / Philippe Foro. Université Toulouse II-Le Mirail, 27 septembre 2011. Cours filmé, destiné, notamment, aux étudiants préparant l'agrégation d'italien ou d'histoire 2011-2012.Philippe Foro présente une analyse du contexte historique général qui a présidé à l'unité italienne au XIXème siècle, ses tenants et aboutissants. Cette analyse s'articule classiquement autour des origines, des réalités et des limites du phénomène unitaire et autour de quatre personnages : Guiseppe Mazzini le républicain, Garibaldi qui se rallia au pragmatique comte de Cavour et à Victor Emmanuel II de Savoie, qui devint le 1er roi de l'Italie unifiée. Mot(s) clés libre(s) : Camillo Benso comte de Cavour (1810-1861), Comté de Nice (annexion à la France), Giuseppe Garibaldi (1807-1882), Giuseppe Mazzini (1805-1872), Italie (1849-1870), Mezzogiorno (1860-1906), Risorgimento (histoire d'Italie), Savoie (1848-1860), traité de Tur
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Les mathématiques sont-elles utiles pour explorer le cerveau humain et mieux comprendre son fonctionnement ?
/ INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique), UNS, Région PACA
/ 28-11-2013
/ Canal-u.fr
FAUGERAS Olivier
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La conférence est introduite par Nicolas Ayache, DR Inria, qui présente la carrière d'Olivier Faugeras et ses différents travaux de recherche jusqu'à la création de son équipe actuelle, Neuromathcomp, dont l'ambition est de concevoir "des modèles mathématiques et statistiques du fonctionnement du cerveau et de la vision humaine en particulier".
L'exposé comporte 3 parties :
Une présentation du projet Amiral, projet européen "Human Brain Project" (HBP) dont les ambitions sont très grandes : mieux comprendre le cerveau en simulant un cerveau humain.
Comment traiter les images des cerveaux, collectées dans le cadre de HBP .
Investir un domaine émergent : les neurosciences statistiques
Conférence donnée dans le cadre de la journée Colloquium "spécial 30 ans" du centre Inria Sophia Antipolis-Méditerrannée Mot(s) clés libre(s) : cerveau humain, traitement d'images, mathématiques, neurosciences statistiques, big data, données médicales, médecine numérique
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Le traitement des images
/ Mission 2000 en France
/ 09-09-2000
/ Canal-U - OAI Archive
FAUGERAS Olivier
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Mon exposé est centré sur un aspect du traitement d'images, celui du traitement de l'information tridimensionnelle. Je prendrai comme point de départ les idées de David Marr dont l'influence a été déterminante à la fois sur les neurosciences de la vision et sur le traitement d'images ou la vision par ordinateur. L'idée selon laquelle la vision est notamment un problème de traitement de l'information qui peut être abordé en utilisant des contraintes assez générales issues de la physique et de la géométrie pour construire une représentation des surfaces des objets présents et de leurs mouvements s'est avérée extrêmement fructueuse tant du point de vue théorique pour répondre précisément à une partie de la question " qu'est-ce que voir ? " que du point de vue applicatif pour résoudre de nombreux problèmes où intervient la perception visuelle robotique au sens large, c'est-à-dire celle d'un système mécanique/informatique. En me plaçant de trois points de vue, mathématique, algorithmique et biologique, je montrerai comment une combinaison d'indices visuels tels que les variations spatiales d'intensité et de texture, le mouvement, les contours d'occultation ou encore la stéréoscopie peut fournir de l'information sur la forme et le mouvement tridimensionnels des surfaces des objets. J'illustrerai mon propos par quelques exemples d'applications comme le calcul de l'orientation d'un robot dans l'espace, la génération de déplacements, la reconnaissance d'objets et la réalité augmentée. Mot(s) clés libre(s) : David Marr, image de synthèse, image numérique, modélisation, perception visuelle, représentation des formes, résonance magnétique nucléaire, stéréoscopie, traitement d'images, traitement de l'information, vision par ordinateur
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6 - La preuve par l’original. Construction numériques de l’autorité (1)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
FABRE Pierre-Antoine
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Pourquoi un Programme
« Numérique » dans le LabEx Hastec ? Mot(s) clés libre(s) : informatique, Lettres, sciences de l’homme, méthodes et techniques scientifiques, informatique documentaire, traitement de l’information, sciences de l’information, Culture de l’information et de la communication, édition, Arts, outils, Langues et civilisations
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Préparation du parfum remède & traitement
/ 26-02-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Maquette brute provisoire
Pièce-cuisine de la maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007 (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
La troisième phase de la consultation a lieu dans l'espace féminin de la maison, avec l'assistance de l'épouse et du fils du guérisseur. Elle est précédée par la rénumération du guérisseur en billets de 10 000 CFA, qui complètent les 5000 déposés au pied de l'arbre consacré pour la divination en forêt.
Ce temps consiste dans la préparation très ritualisée d'un flacon de parfum protecteur, à partir d'un flacon neuf apporté par le client, complété des ingrédients rapportés des excursions précédentes et de divers éléments extraits du sac d'objets rituels du devin-guérisseur.
La fabrication du remède est émaillée de causeries, d'explications, de conseils, d'incantations, de constitution d'un autel avec mise en scène des objets du sac et de ceux apportés par le client, de séquences divinatoires et de gestes rituels (jet d'icones divinatoires, allumage et extinction de bougie, onctions de parfum-remède, passage entre les jambes du guérisseur,...). Elle est réalisée devant et avec la participation du client et de ses parents, en partageant des libations des différents alcools, offrandes apportées par les clients.
Le flacon de remède protecteur est remis au consultant, avec des indications précises quant à son usage (flacon sous le lit et onction de parfum en cas de situation difficile).
Après un temps de repos dans le salon de réception, avec une démonstration d'ajustement d'un filtre sur une cigarette de tabac brun, le client et ses compagnons s'en retournent à pied, avec prise de rendez vous pour quelques jours plus tard. Mot(s) clés libre(s) : afrique, autel, remède, incantation, objet rituel, pygmée, parfum, Babongo, nganga, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, gestes rituels, séquence divinatoire, consultant, devin-guérisseur, ethnomusicologie, guérissage, protection, traitement, cuisine, vidéo, consultation, paroles, plantes, cigarette, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, ethnobotanique, amulette, rénumération
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045 - Les rapports franco-allemands à l’épreuve de la question algérienne (1955-1963)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Nassima Bougherara (Université de Grenoble 3)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)France, guerre d'algérie et enjeux internationaux : session thématique (prés. Raphaëlle Branche)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Cette recherche spécifique s’élabore au croisement de plusieurs perspectives historiques et couvre la période des accords de Paris (1955) au traité de l’Élysée (1963). La politique de soutien pratiquée en Allemagne fédérale à l’égard de la Fédération de France du Front de libération nationale, de 1956 à 1962, et les implications qu’elle provoque sur l’évolution des rapports franco-allemands sont donc étudiées dans le contexte de la guerre froide, de la décolonisation et de la construction de l’Europe.L’énoncé des sujets abordés dans cette étude contingente la réflexion sur le terrain de l’histoire politique qui privilégie la démarche discursive et narrative et s’efforce de révéler la trame complexe qui sous-tend les rapports de pouvoir et les conflits d’intérêts qui opposent des stratégies institutionnelles à des logiques de groupes de pressions. Soucieuse d’éviter de faire double emploi avec les études déjà effectuées, animée par le souci d’appréhender - au-delà du miroir - d’autres questions plus complexes dont certains documents étaient porteurs d’indices, j’ai délibérément privilégié l’exploitation des archives diplomatiques réservées. Incomplets et encombrants, ces documents trahissent par leur présence d’autres vides à combler et posent la question de leur emploi et de leur réajustement pour rendre possible une narration du réel. L’enregistrement et l’édition des documents imprimés offrent, par ailleurs, une version sélective et « diplomatiquement correcte » de ce qui fut. La documentation officielle renseigne alors sur le mode de fonctionnement des administrations concernées ainsi que sur leur fabrication de l’histoire. Celle « autorisée » - obtenue sous dérogation - me pose question : quelle histoire me permet-on, dans une certaine mesure, de fabriquer à mon tour et pourquoi ?En 1955, les autorités fédérales ont rétabli les relations diplomatiques avec l’URSS, elles appliquent la doctrine « Hallstein » et ne souhaitent pas prendre officiellement position en faveur d’une Algérie française car elles craignent de voir les pays non-alignés, les États africains et arabes rejoindre l’URSS et reconnaître la RDA. L’aspiration à la réunification allemande et l’inquiétude de voir les forces alliées britanniques et américaines se désengager de l’Europe occidentale, accrue par celle d’une hégémonie soviétique sur le flanc sud de l’Europe, induisent les dirigeants allemands à développer des stratégies de consolidation de la construction européenne et d’élargissement de leurs sphères d’influence dans le monde. Ils optent pour une neutralité pragmatique à l’égard des autorités françaises et de « laisser-faire » face aux actions du FLN installé sur leur territoire, au cours de l’année 1957.Les efforts de propagande et l’intense activité diplomatique du Quai d’Orsay que révèlent de nombreux documents, confirment un intérêt croissant pour la question algérienne. Ils traduisent le mécontentement grandissant et le désarroi de Paris face à l’internationalisation du conflit. Mais, le refus larvé de l’administration allemande de répondre aux injonctions françaises et la question difficile de la coopération franco-allemande en matière de défense nucléaire aggravent peu à peu le contentieux entre les deux États. Les témoignages et les documents le confirment, c’est sous couvert diplomatique et discrètement que les interventions allemandes ont lieu et que les actions sont contrôlées : c’est donc dans ce cadre que l’on s’interroge aussi sur l’enjeu que pouvait représenter une Algérie indépendante pour la RFA, sur les motivations et les perspectives des hommes politiques allemands, au tournant des années 1960, face aux réactions et aux interventions de l’État français. Quelle signification avait alors la politique allemande officielle dont la caractéristique principale semblait être celle de la réserve ? Quelles en étaient les implications ?La politique franco-algérienne, « domaine réservé » du général de Gaulle et de son entourage très proche, prend un cours décisif à partir de 1958. Ce cours est déterminé par des enjeux qui semblent échapper aux indépendantistes eux-mêmes. Ils échappent aussi aux dirigeants allemands et déterminent les rapports franco-allemands dans les secteurs de la coopération économique, mais plus particulièrement dans les domaines de la Défense et de la recherche atomique. À partir de 1959, en France, le pouvoir raisonne selon deux perspectives : celle de la menace d’une confrontation nucléaire entre deux systèmes politiques et économiques antagonistes, d’une part, et celle du processus de décolonisation et d’indépendance généralisé, d’autre part. De nouvelles orientations se dessinent en politique étrangère qui se fixent pour objectif majeur de lever les obstacles anachroniques qui font barrage au recouvrement de la puissance française : il s’agit de régler la question du conflit algérien et de mettre fin à l’hostilité séculaire franco-allemande.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), relations extérieures (allemagne), relations extérieures (france), traité franco-allemand de l'élysée (1963)
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018 - Noirs en Algérie, XIXème- XXème siècles
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Raëd Bader (Maison méditerranéenne des Sciences de l’homme)Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Le recensement des populations noires en Algérie, libres ou esclaves, pour les deux derniers siècles, varie beaucoup d’une source à l’autre : 8 000 esclaves noirs sur l’ensemble du territoire algérien, selon un rapport officiel en 1845 ; 18 329 renchérit, dès 1848, un nouveau rapport à l’occasion de l’abolition de l’esclavage. Le même document estime que plus de 3 000 individus sont acheminés annuellement en Algérie. Or, l’abolition ne met pas fin à la traite dans la principale colonie française. Vers 1880, l’administration militaire recense encore 2 000 esclaves africains qui transitent chaque année au Mzab.L’Algérie reste le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux estimations de la traite transsaharienne : 65 000 entrées en Algérie de 1700 à 1880 contre 100 000 en Tunisie, 400 000 en Libye, 515 000 au Maroc et 800 000 en Égypte. Aujourd’hui, la population d’Algérie compterait environ 5 % de Noirs - un million selon l’estimation de Tingé Coulibaly en 1979 -, soit la plus faible proportion des pays du Maghreb. La plupart vivent au Sahara, et leur nombre diminue progressivement en direction du nord. Mais le nombre des esclaves et de leurs descendants en Algérie importe moins que ce qu’ils révèlent du fonctionnement de l’État et de la société en situation coloniale et postcoloniale. Les autorités françaises - impériales et républicaines - ont plus que toléré la continuité de la traite arabe après 1848. L’importation de main-d’œuvre africaine en Algérie est même débattue à la Chambre des Pairs en 1856. Le projet consistait à faire travailler 100 000 Noirs dans les colonies agricoles. Il est finalement rejeté mais les caravanes continuent à faire entrer clandestinement des esclaves depuis le sud jusqu’aux villes littorales. Ils sont surtout domestiques chez les notables algériens mais certains travaillent aussi dans les fermes des colons.Il s’agit donc de dévoiler l’existence ou pas d’une communauté noire en Algérie. Que signifie être « Noir » dans l’Algérie des XIXe et XXe siècles ? Quelle place occupent-ils dans la société occupante et occupée, ou à l’écart de celles-ci ? Sont-ils parvenus à former un nouveau groupe malgré leurs origines diverses en Afrique subsaharienne ? Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonies (administration), colonisation, esclavage, noirs (algérie), traite des esclaves
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