Emmanuelle Annoot, professeure en sciences de l'éducation de l'Université de Rouen et présidente du jury de cette première conférence de consensus sur la transformation pédagogique de l'enseignement supérieur, fait une première synthèse des échanges qui ont eu lieu tout au long de ces 2 journées (16-17 décembre 2015).
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, accompagnement, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche

La première conférence de consensus sur la transformation pédagogique de l'enseignement supérieur se termine sur le discours de clôture de Madame Simone Bonnafous, Directrice générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle au Ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recheche.
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, accompagnement, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche

Un vice-président d'université étudiant pose la question de la réussite et interpelle la recherche sur l'enseignement supérieur
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche

Présentation de la première conférence de consensus sur la transformation pédagogique de l'enseignement supérieur: Réussite et échec dans l'enseignement supérieur: quels éclairages de la recherche? La conférence est présentée et animée par Laurent Cosnefroy de l'IFÉ - ENS de Lyon et Geneviève Lameul de la MiPNES (DGESIP - MENESR)
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche

Les pratiques enseignantes au 1er cycle universitaire demeurent relativement méconnues (Bru, 2006). Toutefois, il y a lieu de penser que le modèle pédagogique universitaire est mal adapté aux nouveaux publics étudiants car de plus en plus semblent désengagés (Kuh, et al., 2000; Appleton et al., 2008), échouent et redoublent en première année universitaire (Duguet et Morlaix, 2012) ou abandonnent tout simplement leur projet d’études (Normand, 2012). Cette présentation a pour objet d’éclairer les relations entre les pratiques pédagogiques adoptées par les enseignants à l’université, la motivation et la réussite des étudiants. Pour ce faire, nous nous appuierons sur une revue documentaire et ferons état de résultats de recherches empiriques obtenus dans le cadre de travaux menés dans les domaines de l’activité physique, de la réadaptation et du génie. En conclusion, nous émettrons quelques idées susceptibles d’améliorer la rétention et la réussite des étudiants au 1er cycle universitaire.
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, rétention, conférence de consensus, motivation, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche, pratiques pédagogiques

Nous faisons l’hypothèse que la réussite à l’université nécessite une bonne maîtrise de compétences transversales telles que la lecture et l’écriture. Si les apprentissages élémentaires associés à ces activités (décodage, production des mots écrits) ont été largement étudiés, on connait beaucoup moins bien les pratiques des étudiants en matière de compréhension et de production de textes : Quel est le niveau réel de maîtrise de ces compétences ? Comment le fonctionnement des étudiants varie-t-il en fonction des domaines et de niveaux de formation ? Quelles conditions pédagogiques favorisent la maîtrise de ces compétences ? <br>Des recherches récentes guidées par ces interrogations ont mis en évidence que les étudiants déploient une grande diversité de stratégies en recherche et compréhension de l'information et en production d’écrits (planification, prise de notes, révision de textes, autorégulation). De plus, la réussite des activités académiques en lien avec l’écrit dépend de la manière de gérer les contraintes (cognitives, situationnelles) auxquelles les étudiants sont confrontés. Cette intervention rendra compte de quelques-uns de ces résultats dans le but d’identifier des points de controverse et des questions nouvelles pour la recherche sur la réussite dans l’enseignement supérieur.
Mot(s) clés libre(s) : lecture, compétences rédactionnelles, recherche, échec, transformation pédagogique, réussite, conférence de consensus, enseignement supérieur, écriture, conception d'interventions pédagogiques

Tant en Belgique qu’à l’étranger, les phénomènes d’échec et d’abandon dans l’enseignement supérieur, en première année d’études en particulier, interpellent par leur ampleur. Comment expliquer ces taux d’échec et d’abandon ? Quels facteurs ont le plus d’impact ? Que mettre en place pour y remédier ? De nombreuses recherches ont tenté d’apporter des réponses à ces questions. Cependant, au fil des études, l’échec et l’abandon dans les études supérieures se révèlent des phénomènes complexes dont aucun facteur pris isolément ne suffit à rendre compte. En m’appuyant notamment sur les travaux menés à la Chaire UNESCO de pédagogie universitaire depuis de nombreuses années, je présenterai la manière dont cette question a été traitée en rapportant et en discutant les résultats de recherches empiriques (approches quantitatives et qualitatives), dans lesquelles les phénomènes d’échec et d’abandon sont lus comme les résultantes d’interactions multiples et variées entre, d’une part, les variables individuelles des étudiants et, d’autre part, les facteurs contextuels qu’ils sont amenés à rencontrer. <br>
Mot(s) clés libre(s) : intégration sociale, variables individuelles, facteurs d'abandon et d'échec, intégration académique, recherche, échec, transformation pédagogique, réussite, motivation, conférence de consensus, enseignement supérieur, facteurs contextuels

Les études portant sur le déroulement des études à l’université dressent le constat de forts taux d’échecs, notamment en Licence. La présentation débutera avec quelques données statistiques et des aspects plus qualitatifs rapportés par des professionnels de l’orientation. Dans un second temps nous analyserons quelques termes généralement convoqués pour expliquer ces parcours (autonomie, motivation, intégration…), référés aux concepts de la psychologie de l’orientation, et opérationnalisés par des questionnaires permettent d’en éprouver la validité diagnostique et pronostique. Dans un dernier temps, nous illustrerons l’intérêt et les limites de ces cadres conceptuels et méthodologiques pour la mise en place d’une cordée de la réussite menée pendant 6 ans au sein de notre université.
Mot(s) clés libre(s) : intégration, recherche, échec, transformation pédagogique, réussite, motivation, conférence de consensus, enseignement supérieur, autonomie, pyschologie de l'orientation

Les dernières statistiques publiées par le Ministère de l’enseignement supérieur révèlent que 27 % des étudiants entrants en première année de licence obtiennent leur diplôme trois ans plus tard et moins d’un étudiant sur deux décroche un Master en deux ans. Comment expliquer ces faibles taux de réussite ? Il convient bien évidemment de s’interroger sur le sens et la mesure de l’échec universitaire. Si les recherches ont souligné depuis longtemps l’importance de la scolarité antérieure pour réussir, bien d’autres facteurs individuels (caractéristiques sociodémographiques, conditions de vie, stratégies d’apprentissage des étudiants) et contextuels (organisation pédagogique, pratiques et politiques de sélection des filières universitaires) sont associés à la réussite aux examens.
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, transformation pédagogique, recherche, facteurs de réussite, facteurs d'échec

Cette intervention abordera les effets ambivalents du fort encadrement scolaire des cycles courts de l’enseignement supérieur (IUT-BTS) sur les parcours des étudiants. On montrera ainsi comment l’emploi du temps plein de ces filières, la structuration en groupes-classes de taille réduite et la transmission d’un savoir fortement pédagogisé peuvent contribuer à la fois à rassurer un certain nombre d’étudiants et à leur assurer des parcours de réussite, tout en n’empêchant pas l’échec et l’abandon d’un nombre non négligeable d’entre eux. On comprendra toute la nécessité de considérer les pratiques pédagogiques en lien avec les configurations dans lesquelles elles s’inscrivent (configuration spatiale, configuration scolaire, type d’établissement, type de publics).
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, configuration spatiale, cycles courts, recherche, échec, transformation pédagogique, encadrement, réussite, conférence de consensus, configuration scolaire