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La modélisation des molécules de la vie
/ UTLS - la suite
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LAVERY Richard
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Il y a plus de cent ans, les chimistes ont commencé à exploiter des modèles pour visualiser les molécules qu'ils manipulaient dans leurs tubes à essais. Les modèles physiques permettent de mieux comprendre la forme et la flexibilité des molécules, mais ils sont longs à construire, souvent chers, et ils ne donnent qu'une vue très approximative des molécules. De surcroît, ils sont peu adaptés à la représentation des grandes molécules qui caractérisent la vie et qui contiennent des milliers, voire des centaines de milliers, d'atomes. Depuis environ quarante ans, les ordinateurs offrent une alternative aux modèles physiques. Ils permettent de décrire les molécules (et les macromolécules) d'une façon beaucoup plus réaliste en tenant compte de l'ensemble des interactions qui peuvent avoir lieu entre ces espèces. Ils permettent non seulement de visualiser les molécules, mais aussi d'étudier leur dynamique et leurs interactions. La modélisation ne remplace pas l'expérimentation, mais elle aide à analyser des résultats et surtout à formuler de nouvelles hypothèses. J'illustrerai ces développements avec des exemples portant sur les acides nucléiques, et, en particulier, la double hélice d'ADN, sur les protéines et sur les complexes formés entre ces macromolécules. Je montrerai comment on peut approcher les molécules avec l'oeil de l'ingénieur civil, et comment les molécules sondent leurs propres propriétés mécaniques pour se reconnaître. Je parlerai aussi de la modélisation au service des physiciens qui ont appris à manipuler les molécules une à une, ou au service du biologiste "seigneur des anneaux". Je terminerai en parlant de l'avenir de la modélisation: est-ce que nous pouvons commencer déjà à simuler non seulement une ou deux molécules, mais plutôt les systèmes moléculaires organisés qui animent nos cellules ? Mot(s) clés libre(s) : ADN, enzyme, macromolécule biologique, modèle moléculaire, modélisation, protéine, simulation informatique, structure chimique, système vivant
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Actualité de l'animal-machine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LARRERE Catherine, LARRERE Raphael
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Pensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureOn a pu croire que la théorie cartésienne de l’animal-machine avait perdu toute vertu heuristique, et que l’animal était, depuis lors, considéré comme un être sensible doté d’états mentaux. Or, on assiste avec le développement des techno-sciences, à une nouvelle réification de l’animal.Déjà la zootechnie moderne considère l'animal comme une «machine vivante à aptitude multiple». Certes, il ne s'agit plus de l'automate cartésien : l'animal de la zootechnie est une machine thermodynamique dotée de mécanismes d'autorégulation, un engin cybernétique. On tente d'en améliorer le rendement énergétique, on tend à maximiser l'efficacité de toutes ses fonctions (nutrition, croissance, reproduction).En décomposant ses besoins (glucides, lipides, protides) en éléments simples, appelant des rations alimentaires elles aussi décomposées en éléments simples, on a obtenu une augmentation considérable de productivité … et l’on a recyclé des prions. Si les vaches peuvent devenir «folles» c’est peut-être que ce ne sont pas que des machines thermodynamiques.La génétique contemporaine travaille sur une autre analogie : l’animal n’est plus une machine thermodynamique, mais un programme d’ordinateur, que l’on peut à loisir enrichir d’informations nouvelles. Les biotechnologies prétendent ainsi «fabriquer» des animaux «programmés» pour développer des caractéristiques intéressantes, soit pour la recherche médicale, soit pour la production. L’espoir est même de parvenir à cloner ces animaux transgéniques, et donc de pouvoir les dupliquer à volonté. Pourtant, jusqu’à maintenant, ces «constructions génétiques» sont des bricolages mal maîtrisés, dont on ignore encore largement les effets sur la physiologie et le comportement de l’animal. Combien d’échecs et d’embryons non viables pour un résultat spectaculaire ? S’il y a tant de casse, c’est peut-être que les animaux (comme les végétaux d’ailleurs) ne sont pas réductibles à leur «programme génétique».Enfin, l’animal est en première ligne du programme de naturalisation de l’esprit. L’analogie du cerveau et de l’ordinateur invite à analyser le comportement des animaux comme le traitement, plus ou moins complexe, des informations stockées dans certains lobes de leur cerveau, et de celles qui leur parviennent du contexte dans lequel ils se trouvent. D’une part, ces recherches tendent à établir une continuité entre le fonctionnement du cerveau des mammifères et des hommes – et en ce sens brouillent les frontières entre humain et non-humain. D’autre part, elles ont aidé la robotique à «fabriquer» des automates se comportant comme des animaux domestiques, et brouillent les frontières entre l’animal et la machine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Amélioration génétique, Animal-machine, Animalité (philosophie), Biologie -- Philosophie, Biotechnologies, Génétique animale, Homme -- Animalité, Identité humaine, Théories du vivant, Zootechnie
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Le proche et le tiers médiateur
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LAGREE Jacqueline
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Les limites du vivant / sous présidence de Gabriel Gachelin"La récente loi du 4 mars 2002 relative aux droits du malade prévoit à l'article 11 la désignation d'une «personne de confiance» pour exprimer la volonté et recevoir l'information nécessaire au cas où la personne malade en serait incapable. Alors même que se pluralise la relation thérapeutique par la multiplication des soignants que devient le colloque singulier du médecin et du malade ? Quel rôle est appelé à jouer le proche ? Entre justice et amitié, comment pratiquer justement la sollicitude."(J. Lagrée)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Malades -- Droits, Malades -- Famille, Relations médecin-patient, Santé publique -- Droit, Théories du vivant
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L'apparence et l'identité
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
KILBORNE Benjamin
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession L'implicite des représentations scientifiques De quoi dépend l'apparence ? Dans quelle mesure peut-il et doit-il y avoir un rapport entre l'apparence et l'identité ? Comment le vivant peut-il être représenté ? Sur quels présupposés repose le concept d'identité ? Rapport entre mémoire et identité, entre honte et identité (cf. phénoménologie de la honte chez Sartre). En quoi consiste la reconnaissance ? Autant de questions qui sont abordées dans cette communication de Benjamin Kilborne. La conférence est suivie de questions du public sur l'identité, l'image de soi.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre : Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : apparence, identité, image de soi, mémoire, perception de soi, philosophie, théories du vivant
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Spécificité du développement du cortex du primate
/ ENS-LSH/SCAM
/ 15-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
KENNEDY Henry
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession La représentation du cerveau par les neurosciences Henry Kennedy, à l'aide de représentations graphiques, analyse le développement du cortex chez le primate. Quels sont les mécanismes qui assurent les spécifications des aires corticales ? Quelles aires corticales pour quelles fonctions ? Si les scientifiques disposent aujourd'hui de nombreux résultats expérimentaux sur le fonctionnement et l'anatomie du cerveau, les tentatives de modélisation restent peu nombreuses. En effet, nos connaissances en neurosciences, purement qualitatives et descriptives, n'offrent pas la possibilité de construire des modèles prédictifs. La complexité du vivant, pour Henry Kennedy, c'est l'interaction entre le génétique et l'environnementEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Cerveau -- Physiologie, Cortex cérébral – Dévéloppement, Primates, Théories du vivant
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A2 - Le japonais en Europe et dans le monde par Kakazu Katsumi
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 15-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
KATSUMI Kakazu
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« Le japonais, c’est possible. Etats généraux de l’enseignement du japonais en France ». Colloque organisé à l’occasion du 150e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Université Toulouse II-Le Mirail, 15 novembre 2008 Mot(s) clés libre(s) : japonais (langue), langues vivantes (étude et enseignement), pédagogie (Europe)
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Néphrectomie donneur vivant par laparoscopie manuellement assistée
/ 14-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
KARAM Georges
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Le patient est installé en décubitus latéral sans billot mais avec des appuis postérieurs pour une éventuelle bascule de la table si nécessaire. Une incision péri ombilicale de 6-7 cm permet la mise en place du système d'assistance manuelle et de la main du chirurgien. Un premier trocart de 10 mm pour la caméra est mis en sous costal sous contrôle de la main puis un de 5/12 mm au bord externe du grand droit à quelques cm de la symphyse pubienne et un de 5 mm au bord externe du grand droit en regard de la 12ème côte. Après ouverture du péritoine et libération complète de la rate, la veine génitale et l'uretère sont disséqués en bloc du croisement iliaque jusqu'à la veine rénale. Avant la préparation vasculaire, le patient reçoit 25UI/kg d'héparine en IV ainsi que 0,5 mg de Nicardipine pour diminuer le risque de spasme artériel. Une fois le receveur prêt dans une salle adjacente, l'uretère et la veine génitale sont clipés puis sectionnés. L'artère rénale est liée à la pince endoTA vasculaire puis sectionnée sous contrôle de la vue sans retour. Idem pour la veine rénale qui est sectionnée en aval de l'abouchement de la veine génitale et surrénalienne.
Origine
FILMED 2004 - 104 5204 144
Générique
Auteur : Karam G. FILMED 2004 - 104 5204 144 SCD médecine Nancy Mot(s) clés libre(s) : dissection, donneurs vivants, FILMED, laparoscopie, néphrectomie, rein, transplantation
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Le vivant programmé par le génome ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
JORDAN Bertrand
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Les limites du vivant / sous présidence de Gabriel Gachelin"L'ADN humain, «maître-plan» (blueprint) de l'organisme, est aujourd'hui presque totalement «décrypté». Et l'on s'aperçoit que cette séquence, Graal pour certains de la biologie moléculaire, ne dit pas tout. L'on peine même à se mettre d'accord sur le nombre de gènes qu'elle révèle, sans parler de leur fonction ni de la manière dont ils interagissent pour assurer le fonctionnement des cellules et des tissus. Il est donc nécessaire de revenir sur cette analogie informatique (l'ADN, programme qu'exécute l'organisme) qui a été si féconde mais dont les limites sont aujourd'hui évidentes, sur l'apport essentiel mais insuffisant de la séquence, et sur l'illusion d'une toute puissance de l'ADN, fantasme dont les effets peuvent être tout à fait pernicieux. "(Bertrand Jordan)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : ADN -- Recherche, Gènes, Génie génétique, Génome, Théories du vivant
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Qu'est-ce que la vie ?
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 01-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
JACOB François
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Longtemps savants et philosophes ont cherché à élucider la nature de la vie. L'idée de vie suggérait l'existence de quelque substance ou de quelque force spéciale. On pensait que la "matière vivante", comme on disait alors, différait de la matière ordinaire par une substance ou une force qui donnait des propriétés particulières. Et pendant des siècles, on a cherché à découvrir cette substance ou cette force vitale. En réalité la vie est un processus, une organisation de la matière. Elle n'existe pas en tant qu'entité indépendante qu'on pourrait caractériser. On peut donc faire l 'étude du processus ou de l'organisation, mais pas de l'idée abstraite de vie. On peut tenter de décrire, on peut tenter de définir ce qu'est un organisme vivant et non-vivant. Mais il n'y a pas de "matière vivante". Il y a de la matière qui compose les êtres vivants et cette matière n'a pas de propriété particulière que n'aurait pas ce qui compose les corps inertes. Mot(s) clés libre(s) : ADN, biochimie, biologie moléculaire, chimie organique, évolution, génétique, organisation de la matière, origines de la vie, vie, vivant
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Qu'est-ce que la vie ?
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 01-01-2000
/ Canal-u.fr
JACOB François
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Longtemps savants et philosophes ont cherché à élucider la nature de la vie. L'idée de vie suggérait l'existence de quelque substance ou de quelque force spéciale. On pensait que la "matière vivante", comme on disait alors, différait de la matière ordinaire par une substance ou une force qui donnait des propriétés particulières. Et pendant des siècles, on a cherché à découvrir cette substance ou cette force vitale. En réalité la vie est un processus, une organisation de la matière. Elle n'existe pas en tant qu'entité indépendante qu'on pourrait caractériser. On peut donc faire l 'étude du processus ou de l'organisation, mais pas de l'idée abstraite de vie. On peut tenter de décrire, on peut tenter de définir ce qu'est un organisme vivant et non-vivant. Mais il n'y a pas de "matière vivante". Il y a de la matière qui compose les êtres vivants et cette matière n'a pas de propriété particulière que n'aurait pas ce qui compose les corps inertes. Mot(s) clés libre(s) : ADN, organisation de la matière, chimie organique, biologie moléculaire, biochimie, génétique, vie, origines de la vie, évolution, vivant
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