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032 - Messali Hadj : de la sanctification militante à l’exclusion officielle
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Benjamin Stora (Institut national des langues et civilisations orientales) présenté par Omar Carlier De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Longtemps mis au secret par les différents pouvoirs qui se sont succédés après l’indépendance de l’Algérie, le nom de Messali Hadj a fait sa réapparition publique après octobre 1988, moment de l’effondrement du système du parti unique (FLN). Cette communication traitera des circonstances de l’éclipse de celui qui fut le pionnier des premières organisations indépendantistes algériennes (Etoile nord africaine en 1926, Parti du Peuple algérien en 1937, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques en 1946) au moment de la guerre d’Algérie, puis des modes de résurgences de sa personnalité au moment de la guerre civile algérienne des années 1990. L’auteur, Benjamin Stora, qui a soutenu la première thèse universitaire sur Messali Hadj dès 1978, dira comment les historiographies française et algérienne ont parlé de cet homme si important pour comprendre l’Algérie d’aujourd’hui.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : ahmed messali hadj (1898-1974), algérie, autonomie et mouvements indépendantistes, colonisation, étoile nord-africaine, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie), nationalisme, parti du peuple algérien, partis politiques (a
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031 - La fédération des Elus des Musulmans du Département de Constantine.
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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À l’Est se lève la notabilité ? (1930-1943) par Julien Fromage (Université Paris 7) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier) Paroles entendues le 8 mai 2005 lors du colloque tenu à l’université Ferhat Abbas de Sétif : « L’historien ne peut se passer du témoin car celui-ci a vu et vécu ce que le premier s’échine à reconstituer par le biais de son érudition. » Si la trace - qu’elle soit témoignage, vestige ou silence - est bien l’atome historique premier pour paraphraser Lucien Febvre, le lien de nécessité et de subordination établi par les propos rapportés, du témoin à historien, ne peut quant à lui être tenu pour avéré.Une telle entrée en matière pour traiter de la Fédération des élus des musulmans du département de Constantine - FEMDC - peut surprendre. Elle n’est pourtant pas fortuite. Pour nous en tenir aux années 1930 il n’est pas inutile de s’interroger sur les lignes de fracture mises en avant par l’histoire. Les partitions politiques qui, de Charles-André Julien à Mahfoud Kaddache, ont assis l’historiographie nationaliste du nationalisme algérien, laissèrent la FEMDC en marge. À l’aune de ce paradigme national à vocation unanimiste et de son avancée graduelle, confinant parfois au télos, la FEMDC fut écrite sur un mode ternaire. Élément moteur jusqu’au congrès musulman de juin 1936, puis perturbatrice pendant la lutte autour du projet Blum-Viollette de 1936 à mars 1938, elle fut considérée comme dépassée et inutile au-delà.Notre analyse est ici par trop fruste pour avoir valeur générale. Elle vise simplement à faire entendre que si la FEMDC ne fut pas oubliée, elle ne fut pourtant pas comprise. Les critères du nationalisme et de la radicalité ne sont que seconds dans l’appréhension de l’action des élus et, par-delà, du renversement des années 1930. L’enjeu est ici à la fois plus simple et plus complexe. Il s’agit du politique ou plutôt de la politique, comme pratique. Ainsi, la FEMDC naît le 29 juin 1930 de la frustration suscitée par les célébrations du centenaire de la prise d’Alger. Sous la conduite d’une nouvelle génération de notables, la première de double culture, l’Est algérien fut le cadre d’une première politisation du peuple colonisé par ses élites. En sens inverse, ceux-ci surent s’appuyer sur la soif de changement, les solidarités existantes et certains modes anciens de mobilisation et d’échange. L’expérience fédérale fut celle d’un continuum politique en gestation. L’échec et le dépassement de la FEMDC entre 1938 et 1943 marquent une transition. Cela étant, pour l’historien, Bendjelloul et ses hommes furent le cœur politique battant de l’Algérie des années 1930.Comprendre ce mouvement, c’est sans doute en saisir d’abord les origines, l’héritage reçu. Quelle est donc l’ambition sociale et politique de cette génération nouvelle de notables ? Il convient également de s’interroger sur les projets et les méthodes, mais aussi sur la nature même de la FEMDC en tant que structure. Au cœur des années 1930, comment caractériser la pratique politique de la Fédération et de ses leaders ? Enfin, entre histoire et historiographie, quel sens donner à l’expérience fédérale ? Quelles inflexions apporter à l’analyse historique et quelles perspectives ouvrir dans la compréhension de l’Algérie de l’entre-deux-guerres ?Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, constantinois (algérie), fédération des élus des musulmans du département de Constantine - FEMDC, histoire, nationalisme, politique et gouvernement
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030 - Sociétés coloniales et post-coloniales - restitutions des sessions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie, colonies (administration), colonisation, politique et gouvernement, relations france-algérie
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029 - Histoire du système d’enseignement colonial en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
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par Aïssa Kadri (Université François Rabelais (Tours)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Dans l’histoire de l’imposition de l’école française en Algérie, 1883 marque pour de nombreux analystes, historiens et sociologues, une césure entre deux grandes phases qui sont généralement identifiées pour celle antérieure à cette date comme celle du refus scolaire de la part de la population locale et pour la période qui la suit comme celle de la progressive montée d’une demande scolaire qui ne devient véritablement franche qu’à partir de l’entre-deux-guerres.Cependant, s’il est indéniable que l’intervention des lois Ferry a modifié sensiblement le paysage scolaire qui prévalait jusqu’alors en Algérie, en définissant une politique cohérente qui tranche avec celle de la période précédente faite d’hésitations et de tâtonnements, la périodisation qui en découle et qui distingue un avant et un après les lois laïques demeure à notre sens réductrice à maints égards des ambiguïtés qui ont accompagné l’implantation du système scolaire français.L’impact de l’école française repéré surtout à partir du constat unilatéral des seules autorités coloniales est ainsi principalement validé par la mesure statistique : la stagnation ou la progression des effectifs scolaires algériens dans le primaire deviennent à cet égard les principaux indices de la résistance ou de l’adhésion au système scolaire exogène ; or, à considérer le nombre d’étudiants qui sont passés par le système de l’enseignement secondaire et supérieur ou le taux d’analphabétisme relevé pour les années 1960 ou même la part des élèves scolarisés dans le primaire - et ceci au moins jusqu’en 1958- sur celle des enfants en âge d’être scolarisés, le bilan scolaire colonial apparaît dérisoire n’eut été l’infléchissement tardif provoqué par la pression de la lutte de libération nationale.L’histoire de la politique scolaire coloniale n’a jamais été ce lent mouvement de civilisation des populations locales présentes seulement par leur refus : elle apparaît plutôt comme un processus profondément contradictoire dont les déterminants sont à rechercher aussi bien chez les émetteurs de cette politique qu’au niveau de ses récepteurs. Elle se laisse donc apprécier moins en terme d’effectifs algériens qui ont transité par le système de l’enseignement colonial qu’en terme de rapport de communication où ce qu’il importe de saisir, au-delà du contenu de l’émission et dans la perspective de ce qu’est l’école aujourd’hui en Algérie et de ce qu’elle représente, c’est la manière dont le message, ici l’école, est capté, interprété et assimilé à partir des caractéristiques propres de la société réceptrice.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : administration scolaire, algérie (1830-1962), analphabétisme, écoles françaises (algérie), éducation, enseignement (algérie)
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028 - Instituteurs et medersiens en Algérie coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Abderrahim Sekfali (Université Mentouri, Constantine)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La saga des maîtres d’école d’Algérie depuis la seconde moitié du XIXe siècle aux années 1960, personnages très emblématiques, demeure un trésor franco-algérien encore méconnu. La présente étude est aussi bien un témoignage de reconnaissance envers les maîtres d’école d’Algérie qu’une contribution historique. Dans la conscience collective des Européens d’Algérie et des Algériens, le maître d’école représente une figure très attachante à laquelle il est fait référence à de nombreuses occasions. Sans aucun doute, cette catégorie socioprofessionnelle a ses particularités : reconnus en tant que « hussards noirs de la République » dès les débuts de la IIIe République, ils sont définis vers la fin du XIXe siècle comme « un agent général de civilisation élémentaire plutôt qu’un maître d’école au sens ordinaire du mot ». Après la Première Guerre mondiale, les instituteurs veulent jouer un rôle politique et social très important en Algérie. Le passé de l’Algérie est rédempteur et sa pierre philosophale a été constituée au cours des générations par le travail honnête, la rigueur de pensée de la grande majorité des membres du corps enseignant du primaire, qui ont su gagner les cœurs et les esprits. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, enseignants, enseignement (algérie), instituteurs, madrasa (algérie), medersiens
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027 - Présentation de la session thématique : Enseignement et enseignants dans l’Algérie coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Frédéric Abécassis (Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, enseignants, enseignement (algérie)
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026 - Les Algériens et leur(s) langue(s) de la période coloniale à nos jours
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Khaoula Taleb-Ibrahimi (Université d'Alger)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Les Algériens ont, par leur histoire et leur géographie, toujours été en contact avec l’Autre et ses langues. Le paysage langagier du pays témoigne, par sa diversité et son plurilinguisme, de ces contacts. Nous voudrions dans notre intervention, non pas démontrer l’évidence, c’est-à-dire l’existence de cette diversité, mais observer et décrire les différentes attitudes, représentations et stratégies que les locuteurs algériens vont développer vis-à-vis des langues qui ont marqué/marquent toujours leur espace culturel et surtout tenter d’expliquer en quoi ces représentations ont souvent pris un caractère problématique tant elles sont liées à la question fondamentale de la définition de l’identité algérienne dans ses rapports à l’Autre proche et lointain. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, identité, langues (algérie), multilinguisme
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025 - Emergence de la culture moderne de l’image dans l’Algérie musulmane contemporaine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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(1880- 1940) par Omar Carlier (Université Paris 7)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Les Algériens n’ont pas attendu les Européens pour exprimer un rapport visuel et esthétique au monde, et développer, inventer, renouveler pour ce faire, des pratiques et des œuvres de toute sorte, populaires ou savantes. En revanche, comme leurs voisins marocains et tunisiens, du moins avant 1830, ils n’ont laissé quasiment aucune place à la reproduction iconique du vivant, et singulièrement à celle de la personne humaine, à la différence des lettrés de haute culture dans les empires ottomans, séfévides et mogols, mais aussi au nord-est de l’Euphrate, dès la fin de l’empire abbasside. Aujourd’hui, la cause est entendue. La question n’est pas de savoir si la reproduction visuelle imagée du vivant est présente en Algérie, ou au Maghreb, puisque les « étranges lucarnes » sont dans la plupart des foyers depuis près de trois décennies. Elle est de savoir où, quand, comment, par qui et pour qui l’Algérie, et notamment l’Algérie musulmane, est passée à l’époque coloniale d’un système de signes à un autre, sous des modalités et à des rythmes propres, en relation avec l’irruption d’une production iconique venue d’ailleurs, nouvelle en partie pour les ressortissants de la puissance occupante elle-même. Pendant plus d’un demi-siècle, l’image figurative reste aux yeux des autochtones étrange et étrangère. Toutefois, toujours plus présent en ville, dans certains lieux publics (les rues marchandes, les places, les cafés et les boutiques), associé à de nouvelles pratiques culturelles (le théâtre, la musique et le sport), et de nouvelles méthodes commerciales (la publicité), le visuel pictural est progressivement approprié par une mince avant-garde « musulmane » d’anciens citadins et de nouveaux urbains. Surtout au tournant du siècle, quand triomphe la presse illustrée, la carte postale, l’affiche. À la fin de l’entre-deux-guerres, l’appropriation a changé d’échelle, de registre, de nature. Le cinéma est devenu le grand vecteur de masse. La photographie, non plus seulement collective mais individuelle, tend à se banaliser, avec une intégration du cliché dans la sphère du privé et de l’intime. On passe d’un environnement subi à un rapport construit. Il faut attendre néanmoins la génération de l’indépendance pour que s’opère le passage de l’urbain au rural, et la décennie 1970 pour que la télévision enveloppe la totalité de la société algérienne dans un nouveau rapport à soi et au monde, au présent et au passé, non sans que demeurent des écarts et des tensions très importants dans la gamme des pratiques, des usages et des représentations. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1880- 1940), algérie (civilisation), communication visuelle, illustrations, images, photographie, télévision
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024 - Sportsmen musulmans et nouvelles figures sociales de l’émancipation
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Djamel Boulebier (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, Université Mentouri, Constantine)Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Soumis au code de l’indigénat, pensés comme « sujets » et « non-citoyens », les Algériens ont eu beaucoup de mal à s’approprier les pratiques gymniques et sportives. Les premiers pas, dans ce nouveau monde de la domestication corporelle et des plaisirs sportifs, furent nécessairement difficiles. Dans le rapport colonial le regard de « l’autre » déterminait toutes les relations sociales et disait toute la difficulté du « vivre ensemble ». Pour les Algériens, si les associations gymniques et sportives servirent à la reconstruction du sentiment d’appartenance à une communauté, elles le firent selon des modalités d’émergence et d’évolution telles que définies par les nouveaux espaces de sociabilité produits par la logique coloniale. Le sport, comme fait culturel moderne, se proposait à la fois comme nouveau rapport au corps et nouvelle forme de rassemblement des individus au service d’une nouvelle « liturgie ». Par l’appropriation de cette nouvelle culture, la minorité musulmane citadine allait entamer un double processus d’émancipation. Par rapport à la communauté d’origine, la logique d’accomplissement individuelle, induite par les pratiques sportives modernes, « bousculait » quelque peu la question du statut de l’individu dans le groupe de base. Par rapport au modèle de domination coloniale, les « logiques affiliatives » qu’autorisait ce nouveau mode de rassemblement des Algériens, pouvaient se traduire en fonction des situations et des parcours sociopolitiques propres à chaque animateur associatif, par la conquête d’espaces de liberté même si cette dernière restait in fine sous surveillance. D’où la nécessité de procéder à la reconstruction du processus de pénétration et de diffusion des activités physiques modernes au sein de la communauté musulmane de Constantine. Pour cela deux moments essentiels ont été retenus.Le premier, qui va de 1886 à 1908, sera marqué par ce que nous nommerons le temps de l’adhésion timide de quelques figures musulmanes aux premières sociétés gymniques ou sportives européennes. Quand au second, qui se situerait dans la période 1908-1918, il serait celui des premières expériences d’un associationnisme sportif musulman qui peuvent être lues comme autant de signes d’une société musulmane qui tente de s’organiser, en s’appropriant les nouvelles institutions de socialisation, dans un contexte colonial nécessairement hostile à toute forme d’émancipation de la communauté dominée.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), clubs sportifs, colonisation, émancipation, intégration sociale, musulmans (sports), sportifs, sports
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023 - Religions et statuts personnels : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), algérie (civilisation), histoire, religions
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