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Les classes sociales en Europe (6) La nomenclature ESeG (European Socio-economic
Groups) : Quel bilan des premières études menées à partir d’ESeG au niveau européen ? (suite)
/ Thomas GUIFFARD
/ 15-12-2014
/ Canal-u.fr
Meron Monique, Amossé Thomas, Bouchet-Vallat Milan, Lebaron Frédéric
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Journées d’étude organisées par les réseaux Classes sociales,
inégalités, fragmentations, Méthodes, Sociologie des élites et Justice
sociale de l’AFS.Avec le soutien du Ceraps (UMR 8026), du Cresppa (UMR 7217), et de la Maison des Sciences de l’Homme de Lorraine.
Les travaux comparatistes menés au niveau européen sont
majoritairement quantitatifs, et restent mal connus des sociologues non
statisticiens en France. Pourtant il y a un enjeu central à développer
d’une part une réflexion sur les groupes sociaux et les inégalités à
l’échelle européenne, mais aussi à développer des comparaisons entre
structures sociales et inégalités entre pays.
Ces journées visent donc à présenter un ensemble de débats qui
traversent les travaux quantitatifs portant sur les groupes sociaux en
Europe, et à expliciter la place qu’y occupe (ou non) la sociologie des
classes sociales. Elles visent également à inciter à lier les enquêtes
quantitatives et les enquêtes de terrain pour développer une réflexion
sur les classes sociales et les inégalités en Europe, réflexion
particulièrement cruciale dans un contexte de crise économique.
Une première journée sera centrée sur la conception et l’usage des
nomenclatures socio-professionnelles et des enjeux à la fois théoriques
et méthodologiques qui les sous-tendent.
Une deuxième journée sera centrée sur les travaux comparatifs sur les
classes sociales en Europe, et sur la comparaison entre travaux menés
dans différents cadres nationaux et à susciter de nouvelles perspectives
de recherche. Mot(s) clés libre(s) : Classes sociales, Europe, Association française de sociologie, Ceraps
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"Peut-on parler de naturalisation des inégalités économiques ?", semi-plénière avec la participation de Louis Chauvel, Eric Fassin, Dominique Fougeyrollas et Frédéric Lebaron
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
CHAUVEL Louis, FASSIN Eric, FOUGEYROLLAS Dominique, LEBARON Frédéric
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Peut-on parler de naturalisation des inégalités économiques ?
Présentée par les réseaux thématiques : RT 5 Classes, inégalités, fragmentations ; RT 12 Sociologie économique ; RT 42 Sociologie des élites
Table ronde avec :
- Louis Chauvel, professeur de sociologie, Université du Luxembourg
- Eric Fassin, professeur de science politique, Université Paris 8
- Dominique Fougeyrollas, chargée de recherche, CNRS
- Frédéric Lebaron, professeur de sociologie, Université de Versailles Saint-Quentin-en- Yvelines
« L’homme heureux se contente rarement du fait d’être heureux ; il éprouve de surcroît le besoin d’y avoir droit. Il veut être également convaincu qu’il “mérite” son bonheur, et surtout qu’il le mérite par comparaison avec d’autres. Et il veut donc également pouvoir croire qu’en ne possédant pas le même bonheur, le moins fortuné n’a que ce qu’il mérite. Le bonheur veut être “légitime”. » (Weber 1992 : 144)
Selon les contextes historiques et sociaux, des systèmes normatifs et idéologiques divers ont été utilisés pour justifier les différences de fortune : la religion, la biologie, la méritocratie, les « lois » économiques... Quelles sont aujourd’hui les modes de légitimation des inégalités économiques ? Reposent-elles sur des formes de naturalisation de l’ordre économique qui en ferait un phénomène allant de soi ?
Plus précisément, l’accroissement actuel des inégalités économiques et sociales s’appuie-t-il sur de nouvelles formes de naturalisation, sur le renforcement de visions du monde déjà anciennes ou encore sur l’affaiblissement des discours contestataires ? Si naturalisation il y a, par quels processus s’opère-t-elle ? Autour de quels espaces sociaux et par l’intermédiaire de quels acteurs ? L’Etat, notamment par le biais de différents dispositifs d’action publique, contribue-t-il à instituer ces inégalités, voire à les dissimuler ? Les ressorts sur lesquels s’appuient ces phénomènes de naturalisation de l’ordre économique varient-ils selon les groupes sociaux ? Dans quelle mesure les constructions sociales de différences biologiques (sexe, âge, couleur de peau, etc.) continuent-elles de justifier des différences économiques et sociales ? Dans quelle mesure également, la naturalisation des inégalités économiques concourt-elle à naturaliser l’ordre social ? Enfin, les sciences sociales participent-elles ou, tout à l’inverse, dévoilent-elles ces formes de naturalisation ? Mot(s) clés libre(s) : différence, inégalités, naturalisation, inégalités économiques
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