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Axarquía de Málaga, un vignoble en sursis
/ Jean JIMENEZ, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail
/ 01-02-2014
/ Canal-u.fr
JIMENEZ Jean, TULET Jean-Christian
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Le vignoble
de la Axarquía se trouve dans la province de Málaga. Il s’agit
d’un vignoble très atomisé où les producteurs sont de tout
petits producteurs, les exploitations minuscules, allant d’un demi
hectare à un hectare maximum, c’est le système du minifundio. Ce
célèbre vignoble espagnol, le premier à bénéficier d’une
Appellation d’Origine en Espagne, a subi au long du siècle dernier
une contraction très importante des surfaces en vignes. Aujourd’hui,
la concurrence avec les productions tropicales (avocats, mangues,
litchis, etc.) est rude. De nombreuses surfaces agricoles sont
abandonnées au profit de ces productions qui connaissent un grand
succès dans cette région. Pourtant, si les surfaces viticoles ont
énormément baissé, l’amorce d’une nouvelle viticulture, semble
être possible. Cette vitiviniculture semble être orientée vers les
vins de qualité. Des bodegas très avant-gardistes, misant sur
l’extrême qualité de leurs muscats naturellement doux, comme
autrefois, sont en train d’amorcer une dynamique nouvelle à une
production viticole qui peut repartir. Mot(s) clés libre(s) : paysage, moscatel, asoleo, Málaga, Axarquía, pasas, minifundio, vin généreux, vigne, cépage, cortijo
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Caféicultures. Colombie, la fédération nationale des caféiculteurs : un empire menacé / Jean-Christian Tulet
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 01-02-2004
/ Canal-u.fr
TULET Jean-Christian
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C'est au XXe siècle seulement que la Colombie a rejoint les grands pays producteurs de café. Cette montée en puissance provient de la mise en place d'un très important front de colonisation intérieure, principalement à partir de la région de Medellin, qui occupe progressivement les vastes et nombreux versants montagnards situés plus au sud. Fondamentalement animée par de petits producteurs, cette colonisation à créé une identité nouvelle qui perdure encore très fortement aujourd'hui, celle du "païsa", le petit caféiculteur indépendant. L'autre élément favorable au développement et à la permanence de cette puissante caféiculture tient sans nul doute à l'existence de la Fédération Nationale des Caféiculteurs Colombiens (Federación Nacional de Cafeteros de Colombia).Le fonctionnement de cet organisme privé à fonctions publiques, né en 1927, a souvent été critiqué mais son existence et ses fonctions n'ont jamais été véritablement été discutées. La Fédération conserve un rôle majeur dans l'économie colombienne. Elle contrôle toujours l'essentiel de la filière nationale et assure la promotion des régions productrices. Toutefois la grave crise actuelle [la baisse des cours du café entre 1990 et 2004] remet en cause une partie des garanties qu'elle apportait aux caféiculteurs, alors que l'importance de celles-ci lui conférait une originalité certaine dans le monde des organisations nationales de producteurs. Face à la diminution de leurs revenus tirés de la production de café, les petits producteurs ont accru et diversifié la culture vivrière (banane, manioc, haricots, guanabana, etc).[Documentaire en version française avec entretiens en espagnol sous-titrés en français.]- Visionner aussi : "La caféiculture en Amérique Latine" (entretien filmé avec Jean-Christian Tulet, diffusé sur Canal-Géo). Mot(s) clés libre(s) : caféiculteurs (Colombie), caféiculture (aspect économique), colonisation intérieure (Colombie), commercialisation (produits agricoles), politique agricole (Colombie)
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Caféicultures. Venezuela. Le café malgré le pétrole / Jean-Christian Tulet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 01-12-1998
/ Canal-u.fr
TULET Jean-Christian
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La caféiculture du Venezuela est l'une des plus vieilles de l'Amérique du Sud. Elle a été aussi l'une des plus importantes, ce pays ayant été le deuxième producteur mondial à la fin du XIXème siècle. Depuis cette période, se sont construits une société et un paysage dont les caractéristiques se repèrent encore actuellement : terroirs caféicoles bien identifiés, haciendas aujourd'hui abandonnées, parfois transformées en musées, vieux villages caféicoles, traditions de consommation beaucoup plus élaborées qu'ailleurs. En privilégiant les activités et la consommation urbaine, le pétrole a ruiné la caféiculture comme bien d'autres activités agricoles. Dès lors, la plupart des plantations n'ont fait que végéter. Toutefois, depuis une dizaine d'années, une renaissance se manifeste avec le développement de plus en plus rapide de plantations nouvelles en variétés à haut rendement. Le Venezuela juxtapose ainsi, parfois dans un même terroir, des formes de production très anciennes et des plantations très technicisées. Il apparaît aujourd'hui à la fois comme un conservatoire et comme un champ d'expérimentation de techniques nouvelles.[Version française : commentaire en français, entretiens en espagnol sous-titrés en français]. Mot(s) clés libre(s) : caféiculture (Amérique latine), production agricole, caféiculture (aspect économique), Venezuela
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Colombie, la fédération nationale des caféiculteurs : un empire menacé / Jean-Christian Tulet
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-02-2004
/ Canal-U - OAI Archive
TULET Jean-Christian
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C'est au XXe siècle seulement que la Colombie a rejoint les grands pays producteurs de café. Cette montée en puissance provient de la mise en place d'un très important front de colonisation intérieure, principalement à partir de la région de Medellin, qui occupe progressivement les vastes et nombreux versants montagnards situés plus au sud. Fondamentalement animée par de petits producteurs, cette colonisation à créé une identité nouvelle qui perdure encore très fortement aujourd'hui, celle du "païsa", le petit caféiculteur indépendant. L'autre élément favorable au développement et à la permanence de cette puissante caféiculture tient sans nul doute à l'existence de la Fédération Nationale des Caféiculteurs Colombiens (Federación Nacional de Cafeteros de Colombia).Le fonctionnement de cet organisme privé à fonctions publiques, né en 1927, a souvent été critiqué mais son existence et ses fonctions n'ont jamais été véritablement été discutées. La Fédération conserve un rôle majeur dans l'économie colombienne. Elle contrôle toujours l'essentiel de la filière nationale et assure la promotion des régions productrices. Toutefois la grave crise actuelle [la baisse des cours du café entre 1990 et 2004] remet en cause une partie des garanties qu'elle apportait aux caféiculteurs, alors que l'importance de celles-ci lui conférait une originalité certaine dans le monde des organisations nationales de producteurs. Face à la diminution de leurs revenus tirés de la production de café, les petits producteurs ont accru et diversifié la culture vivrière (banane, manioc, haricots, guanabana, etc).[Documentaire en version française avec entretiens en espagnol sous-titrés en français.]- Visionner aussi : "La caféiculture en Amérique Latine" (entretien filmé avec Jean-Christian Tulet, diffusé sur Canal-Géo). Mot(s) clés libre(s) : caféiculteurs (Colombie), caféiculture (aspect économique), colonisation intérieure (Colombie), commercialisation (produits agricoles), politique agricole (Colombie)
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Coteaux du Quercy : naissance d'un vignoble / Jean-Christian Tulet
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-01-2001
/ Canal-U - OAI Archive
TULET Jean-Christian
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Ce film retrace les étapes de la construction d’un nouveau vignoble qui couvre plus de 400 hectares et compte 120 producteurs. L’objectif initial a été de renforcer ce que l’on pourrait appeler une "polyproduction spécialisé" afin de mieux résister aux aléas conjoncturels. Très vite, ce nouveau vin, doté de règles très strictes de production, s’est révélé de grande qualité et a conquis une notoriété régionale incontestable. Le succès a fait boule de neige en attirant de nouveaux producteurs, intéressés par une bonne rémunération et un débouché presque assuré. Une coopérative a été installée à Montpezat de Quercy (Tarn-et-Garonne) pour ceux qui n’avaient pas les moyens de vinifier leur production.Vignerons indépendants et coopérateurs sont réunis dans une association très dynamique pour la promotion de leur vin. Tous ces résultats ont permis aux « Vins des coteaux du Quercy » d’obtenir, en 2000, l’appellation VDQS (vin de qualité supérieure) "Coteaux du Quercy". L’objectif des responsables de cette nouvelle appellation est de parvenir à la consécration suprême : accéder à l’appellation AOC. Mot(s) clés libre(s) : appellations d'origine (vin), coopérative viticole, produit agricole (commercialisation), Quercy (France), terroir (viticulture), vin de pays (Quercy), viticulture (aspect économique)
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Gaillac : faire du bio ! Faire du terroir ?
/ Jean JIMENEZ, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail
/ 01-02-2014
/ Canal-u.fr
POUZENC Michaël, TULET Jean-Christian
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Le cas du Gaillac est particulièrement illustratif d’un essor rapide du bio participant à un repositionnement de l’ensemble du vignoble. La viticulture bio peut-elle se passer du terroir et d’un modèle AOC qui s’essouffle, ou constitue-t-elle un moyen de reformuler le terroir et d’actualiser l’AOC, en phase avec les nouvelles attentes des consommateurs ? Face à cette interrogation, nous nous sommes intéressés ici aux producteurs bio, à leurs représentations et leurs pratiques. L’analyse d’une douzaine d’entretiens semi-directifs nous conduit à identifier des groupes portant autant de pôles de redéfinition du terroir, tout à tour recentré sur l’écosystème local, offert à la créativité ou réactivé dans le prolongement de l’AOC. Mot(s) clés libre(s) : histoire, territoire, terroir, viticulture biologique, Gaillac, vins naturels, appellations d'origine contrôlée
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La caféiculture en Amérique Latine
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 19-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
TULET Jean-Christian, VIDAL Franck
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1 : Le milieu biogéographique du café de Colombie, de Côte-d'Ivoire, du Kénya, du Brésil... le café que nous buvons chaque jour nous vient des tropiques et exclusivement des tropiques. Arbre de moyenne montagne (pour l'arabica), de plaine (pour le robusta) la culture et l'épanouissement du café requièrent des conditions biogéographiques particulières qui, quasi naturellement, génèrent des modes de production adaptés à l'exploitation familiale paysanne. 2 : Histoire du café : probablement originaire d'Ethiopie, le café a d'abord suivi la route de l'Islam, puis celle des comptoirs méditerranéens. Il se répand dans l'Océan Indien, les Antilles et s'implante en Amérique Latine. Au XXe siècle, il redevient africain et s'étend vers l'Asie du sud-est, désormais nouvelle terre de conquête du monde tropical par le café. 3 : Production et exploitation du café : cent mille tonnes produites en 1825, plus de sept millions aujourd'hui, le café est devenu produit de grande consommation dans le monde. Issu des pratiques esclavagistes, il donne naissance au système des « colonas » au Brésil et malgré la mainmise de grands groupes agro-industriels, l'exploitation caféière, de la Colombie au Vietnam, demeure aujourd'hui une pratique typiquement paysanne familiale. 4 : Le café d'aujourd'hui, les cafés de demain : la production de café est désormais confrontée à une double évolution. D'une part de spectaculaires hausses de rendements avec l'arrivée des cafés hybrides et, d'autre part, l'émergence d'une diversification des produits avec l'évolution de la demande : cafés biologiques, cafés « équitables » et même appellations géographiquesGénériqueInterview : Franck Vidal - Réalisation et post production : Bruno Bastard - Cadreurs : Claire Sarazin - Production et moyens techniques : SCAM - Université de Toulouse II-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : caféiculteurs, caféiculture (Amérique latine), caféiculture (histoire), exploitations agricoles familiales, géographie agricole, industrie agro-alimentaire, systèmes agraires
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La Contraviesa, un vignoble d’altitude
/ Jean JIMENEZ, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail
/ 01-02-2014
/ Canal-u.fr
PAEGELOW Martin, TULET Jean-Christian
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Situé entre la mer Méditerranée et la Sierra Nevada, le massif de la Contraviesa est une montagne littorale andalouse culminant à 1400 m. Ce milieu d’altitude, à pentes fortes et ne disposant que d’une ressource en eau très limitée, est traditionnellement caractérisé par un triptyque de cultures pérennes : amandier-figuier-vigne.
Cette polyculture ancestrale est sur le déclin depuis les années 1970.
Sur la base d’interviews et s’appuyant sur la connaissance de chercheurs locaux, ce film souligne quatre aspects principaux, tout en inscrivant l’ensemble dans une perspective de mutations de la vitiviniculture à l’échelle du sud-ouest européen :
1. La viticulture traditionnelle,
2. Les initiatives de reconversion vers une production de qualité
3. La spécificité géographique de ce vignoble d’altitude
4. La redynamisation du vignoble en tant que pivot d’un concept économique intégré d’agrotourisme. Mot(s) clés libre(s) : qualité, cépages, polyculture, bodegas, Grenade, Contraviesa, vignoble d'altitude, vins, vignes, minifundio, pylloxéra
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La Liébana, ou le sauvetage, au XXIe siècle, d’un micro vignoble montagnard
/ Jean JIMENEZ, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail
/ 01-02-2014
/ Canal-u.fr
TULET Jean-Christian
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La Liébana est l’exemple d’un bassin intra montagnard bénéficiant de conditions climatiques relativement favorables. Celles-ci lui ont permis d’abriter un vignoble longtemps important puisqu’il couvrait jusqu’à 1000 hectares au Moyen-âge.
L’histoire récente de ce petit vignoble est celle d’une longue dégradation (phylloxéra, vieillissement des producteurs, exode rural), jusqu’à une période toute proche. Ce retournement de la conjoncture est surtout lié au tourisme local qui permet à une poignée de producteurs, s’appuyant également sur diverses aides institutionnelles, de se lancer dans la commercialisation du vin. Le succès dépasse leurs espérances entrainant la replantation de nouvelles parcelles de vignes. Mot(s) clés libre(s) : paysage, IGP, reprise agricole, bassin intra montagnard, Pics d'Europe, Liébana, vignoble, durabilité, Cantabrie, tourisme, territoire, Mencía
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La Mancha : le plus vaste vignoble du monde
/ Jean JIMENEZ, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail
/ 01-02-2014
/ Canal-u.fr
TULET Jean-Christian
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Avec aujourd’hui 450.000
hectares, le plus vaste vignoble du monde se situe en plein cœur de
l’Espagne, sur l’immense meseta de la Nouvelle-Castille. Sa
surface s’est contractée depuis 20 ans (il couvrait 720.000 ha en
1989), mais dans des proportions moindres que dans le cas du
Languedoc-Roussillon. D’autre part, cette diminution s’accompagne
d’une croissance des rendements qui font passer la production
totale de 20 millions d’hectolitres à plus de 25 millions en
2003/2004. Il n’est donc guère étonnant dans ce contexte, de
rencontrer la coopérative viti-vinicole la plus importante du monde,
avec des milliers de sociétaires.
Dans le cas de la D.O
Valdepeñas au contraire, le système coopératif ne joue plus qu’un
rôle mineur, au profit d’un petit nombre de « bodegueros »
et de négociants. Cette situation de monopole et les obligations
liées à la D.O entraîne d’ailleurs certains producteurs à se
contenter d’une appellation Vinos de la Tierra, ce qui leur permet
également une plus grande liberté de manœuvre, qu’ils mettent à
profit avec des initiatives très diverses.
Cette dynamique générale
est soutenue par un rapport qualité/prix parmi les plus intéressants
du monde viti-vinicole. Mot(s) clés libre(s) : La Mancha, appellations, dynamique rurale, durabilité, vignoble, coopérativisme, bodégas, conduites culturales
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