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Les algues : du terrain aux collections en passant par la molécule (3/4)
/ 01-01-2013
/ Canal-u.fr
LE GALL Line
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De nouvelles récoltes ont, de tous temps, contribuées à l’enrichissement des collections de l’Herbier ; cependant les caractères utilisés pour caractériser ces collections ont changés en fonction de l’évolution des concepts et des techniques. Depuis 25 ans, les systématiciens ont de plus en plus fréquemment recours aux caractères moléculaires pour étudier les relations phylogénétiques et identifier les organismes. Dorénavant spécimens, tissus provenant de ce spécimen et séquences d’ADN associées constituent des objets de collections. Les grandes expéditions telles que celles organisées par le Muséum (Madagascar, Papouasie) ainsi que des récoltes de plus petites envergures permettent la mise en place de base de données publiques de séquences en lien avec des spécimens préservées dans des collections d’Histoire naturelle telle que l’Herbier. Ces nouvelles pratiques permettent d’aborder les processus qui sous-tendent les patrons de biodiversité. Cet exposé sera illustré à travers des exemples pris chez les algues. Mot(s) clés libre(s) : ADN, Algues, herbier, expéditions
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La modélisation des molécules de la vie
/ UTLS - la suite
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LAVERY Richard
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Il y a plus de cent ans, les chimistes ont commencé à exploiter des modèles pour visualiser les molécules qu'ils manipulaient dans leurs tubes à essais. Les modèles physiques permettent de mieux comprendre la forme et la flexibilité des molécules, mais ils sont longs à construire, souvent chers, et ils ne donnent qu'une vue très approximative des molécules. De surcroît, ils sont peu adaptés à la représentation des grandes molécules qui caractérisent la vie et qui contiennent des milliers, voire des centaines de milliers, d'atomes. Depuis environ quarante ans, les ordinateurs offrent une alternative aux modèles physiques. Ils permettent de décrire les molécules (et les macromolécules) d'une façon beaucoup plus réaliste en tenant compte de l'ensemble des interactions qui peuvent avoir lieu entre ces espèces. Ils permettent non seulement de visualiser les molécules, mais aussi d'étudier leur dynamique et leurs interactions. La modélisation ne remplace pas l'expérimentation, mais elle aide à analyser des résultats et surtout à formuler de nouvelles hypothèses. J'illustrerai ces développements avec des exemples portant sur les acides nucléiques, et, en particulier, la double hélice d'ADN, sur les protéines et sur les complexes formés entre ces macromolécules. Je montrerai comment on peut approcher les molécules avec l'oeil de l'ingénieur civil, et comment les molécules sondent leurs propres propriétés mécaniques pour se reconnaître. Je parlerai aussi de la modélisation au service des physiciens qui ont appris à manipuler les molécules une à une, ou au service du biologiste "seigneur des anneaux". Je terminerai en parlant de l'avenir de la modélisation: est-ce que nous pouvons commencer déjà à simuler non seulement une ou deux molécules, mais plutôt les systèmes moléculaires organisés qui animent nos cellules ? Mot(s) clés libre(s) : ADN, enzyme, macromolécule biologique, modèle moléculaire, modélisation, protéine, simulation informatique, structure chimique, système vivant
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Voyage au coeur de nos cellules
/ 28-03-2013
/ Canal-u.fr
LAVELLE Christophe
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Notre corps est constitué de quelques milliers de
milliards de cellules dont chacune contient, enfoui dans son noyau, plus d'un
mètre d'ADN, strictement identique d'une cellule à l'autre. Cette constatation
sous-tend d'emblée deux questions sur lesquelles nous nous focaliserons :
comment faire entrer une telle quantité d'ADN dans la cellule, et quelle est
l'origine des différences entre les cellules?Deuxième volet du cycle de conférences "De la génétique à l'épigénétique".Pour voir les volets précédent et suivant : 1.Histoire des idées3. L'alimentation, parlons-en. Mot(s) clés libre(s) : noyau, ADN, protéine, chromosome, chromatine
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L'alimentation, parlons-en
/ 04-04-2013
/ Canal-u.fr
LAVELLE Christophe
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Si l'adage "nous sommes ce que nous
mangeons" est quelque peu un raccourci, il n'en reste pas moins que notre
mode de vie (et, en premier lieu, notre alimentation) influence notre
développement. Nous verrons quel rôle joue l'épigénétique dans cette affaire,
et tenterons notamment de montrer les liens de plus en plus solides qui se
tissent autour de la trilogie alimentation, épigénétique et cancer.
Dernier volet du cycle de conférences "De la génétique à l'épigénétique". Pour voir les volets précédents : 1.Histoire des idées2. Voyage au coeur de nos cellules Mot(s) clés libre(s) : ADN, environnement, cancer, molécule, épidémiologique, compléments alimentaires
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Histoire des idées
/ 21-03-2013
/ Canal-u.fr
LAVELLE Christophe
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D'Aristote à Morgan, en passant par Lamarck, nous
verrons comment le concept d'épigénétique s'est peu à peu dévoilé, et les défis
qu'il pose actuellement à notre compréhension du destin cellulaire.1er volet du cycle de conférences "De la génétique à l'épigénétique".Pour voir les volets suivants : 2. Voyage au coeur de nos cellules.3. L'alimentation, parlons-en. Mot(s) clés libre(s) : ADN, génétique, épigénétique, phénotype, génomique
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Génome et cancer - Mark Lathrop
/ UTLS - la suite
/ 21-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
LATHROP Mark Lathrop
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Une conférence du cycle : Qu'est ce que la vie ? Où en est la connaissance du génome ?
Par Mark Lathrop Mot(s) clés libre(s) : ADN, cancérologie, génétique, génome
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Les Humains: une longue histoire, puis un retour à la nuit des temps
/ 10-10-2013
/ Canal-u.fr
LANGANEY André
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L’évolution humaine montre une accélération de plus
en plus forte de la transformation de notre espèce, au départ banale, et de son
environnement, qu’elle modifie et dégrade sans cesse. On en retracera les
principales étapes, les mécanismes généraux et particuliers, les innovations et
les spécificités. On tentera, en conclusion, d’en déduire le cadre que ses
dernières étapes créent pour l’avenir de nos descendants.Dernier volet du cycle de conférences "De l'Histoire à l'actualité des sciences".Pour voir les volets précédents : 1. De la création à l'évolution : l'invention de la biologie 2. L'évolution détournée : par le plaisir puis par les humains. Mot(s) clés libre(s) : mutation, diversité génétique, ancêtre commun, gène, ADN mitochondrial
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Algues marines, génomes et biotechnologies - Bernard Kloareg
/ UTLS - la suite
/ 14-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
KLOAREG Bernard
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Algues marines, génomes et biotechnologies
par Bernard Kloareg.
Principaux producteurs primaires en milieu océanique, les algues marines constituent une variété de lignées végétales qui se sont individualisées très tôt au cours de l’évolution des eucaryotes : les algues rouges, apparues il y a environ 1600 millions d’années, sont les végétaux les plus anciens sur la Terre ; les algues vertes, qui en dérivent directement, ont ensuite conquis les milieux émergés pour donner naissance aux plantes terrestres ; les algues brunes résultent d’une symbiose un peu plus récente, entre un protiste et une algue rouge unicellulaire.
C’est cette très longue histoire évolutive qui, en premier lieu, motive notre intérêt pour la génomique des algues marines. Avec l’aide du Centre National de Séquençage, nous avons donc entrepris la description des génomes complets d’
Ectocarpus siliculosus, une algue brune, et de
Chondrus crispus, une algue rouge. Un premier enjeu de ces recherches est, par comparaison avec les génomes déjà connus chez les plantes et chez les animaux, de retracer l’évolution de ces génomes à partir de leur ancêtre commun. Il apparait que certaines caractéristiques considérées jusqu’alors comme typiquement « animales » sont ancestrales, tandis que d’autres qualifiées de « végétales » (au sens des plantes terrestres) sont, en fait, dérivées. Nous espérons également mieux comprendre comment est apparue chez les diverses lignées eucaryotes la capacité à s’organiser en organismes pluricellulaires.
De plus, ces végétaux font l’objet d’importantes récoltes en Europe et en Amérique ainsi que d’une aquaculture intensive en Asie. En effet, les algues marines renferment des composés naturels d’intérêt, qu’ils soient de nature polysaccharidique, lipidique ou encore minérale. Ainsi, les algues marines ont développé des métabolites de défense originaux, en tirant profit de l’abondance de certains composés halogénés dans l’eau de mer. Nous discuterons les perspectives désormais ouvertes dans le domaine des biotechnologies marines par les données émergentes en génomique sur ces végétaux et sur les bactéries qui leurs sont associées. Mot(s) clés libre(s) : ADN, algue, génome, mer
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Les nouvelles données sur la diversité génétique humaine réintroduisent-elles la notion de race ?
/ Bertrand JORDAN, UTLS - la suite
/ 10-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
JORDAN Bertrand
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Une conférence du cycle : Qu'est ce que la vie ? Où en est la connaissance du génome ?
Par Bertrand Jordan
L’humanité est-elle séparée en races différentes ? Vérité scientifique au XIXe et durant une bonne partie de XXe, cette affirmation a été battue en brèche après la 2e guerre mondiale, en réaction aux crimes nazis et dans une perspective antiraciste. Au cours des dernières décennies, la biologie a nié la pertinence même de la question au motif que tous les humains auraient en commun 99,9% de leur patrimoine génétique. Pourtant, les avancées toutes récentes de la génétique nuancent cette affirmation, et montrent l’existence de différenciations héréditaires stables. Au-delà des seules apparences (couleur de peau, chevelure, etc.), il est ainsi possible de remonter aux origines géographiques lointaines des individus, de préciser leur ascendance (souvent mixte), et parfois d’expliquer leurs prédispositions à certaines maladies.
Certes, les groupes ainsi repérés ont des limites floues, leur diversité interne est élevée, et aucun classement hiérarchique ne peut être justifié à partir de ces éléments. Les « races », au sens classique du terme, n’existent effectivement pas. Néanmoins la pluralité humaine, telle que l’on peut l’appréhender avec des techniques très récentes, est plus grande et plus subtile qu’on ne voulait le croire… Mot(s) clés libre(s) : ADN, génétique, racisme
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Les nouvelles données sur la diversité génétique humaine réintroduisent-elles la notion de race ?
/ Bertrand JORDAN, UTLS - la suite
/ 10-06-2008
/ Canal-u.fr
JORDAN Bertrand
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Une conférence du cycle : Qu'est ce que la vie ? Où en est la connaissance du génome ?
Par Bertrand Jordan
L’humanité est-elle séparée en races différentes ? Vérité scientifique au XIXe et durant une bonne partie de XXe, cette affirmation a été battue en brèche après la 2e guerre mondiale, en réaction aux crimes nazis et dans une perspective antiraciste. Au cours des dernières décennies, la biologie a nié la pertinence même de la question au motif que tous les humains auraient en commun 99,9% de leur patrimoine génétique. Pourtant, les avancées toutes récentes de la génétique nuancent cette affirmation, et montrent l’existence de différenciations héréditaires stables. Au-delà des seules apparences (couleur de peau, chevelure, etc.), il est ainsi possible de remonter aux origines géographiques lointaines des individus, de préciser leur ascendance (souvent mixte), et parfois d’expliquer leurs prédispositions à certaines maladies.
Certes, les groupes ainsi repérés ont des limites floues, leur diversité interne est élevée, et aucun classement hiérarchique ne peut être justifié à partir de ces éléments. Les « races », au sens classique du terme, n’existent effectivement pas. Néanmoins la pluralité humaine, telle que l’on peut l’appréhender avec des techniques très récentes, est plus grande et plus subtile qu’on ne voulait le croire… Mot(s) clés libre(s) : ADN, génétique, racisme
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