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Une fréquence peut-elle être instantanée (cycle de cours et séminaires du collège de France en extérieur)
/ Région PACA, UNS, CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique, INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique)
/ 22-01-2014
/ Canal-u.fr
Flandrin Patrick
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Séminaire associé au 2e cours à l'extérieur de Gérard Berry pour le
collège de France intitulé : "Esterel et SCADE de la recherche à l'industrie : La vision
industrielle".
Enregistrer un évènement, mesurer l'évolution d'un système, transmettre une information : autant de situations donnant naissance à des séries temporelles, qu"il convient d'analyser, de modéliser, de transformer. On sait depuis Fourier ce que de tels traitements peuvent gagner à quitter l'espace directe et naturel du domaine temporel pour aller vers celui des fréquences, mais au prix d'un paradoxe d'interprétation physique. Alors même que l'expérience quotidienne nous conforte dans l'idée que rythmes et oscillations peuvent changer sans cesse, la fréquence mathématique est un concept immuable, eternel et invariant dans le temps. La question est donc de donner sens à l'oxymore d'une "fréquence instantannée" qui réconcilierait la théorie et la pratique. On discutera des limitations intrinsèques à ce type d'approche, en lien en particulier avec diverses formes de" principe d'incertitude", et onprésentera quelques résultats récents sur des réponses possibles à cette question toujours ouverte. Mot(s) clés libre(s) : fréquence, Analyse des systèmes, temps
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Une approche géographique des images de l'art occidental
/ UTLS - la suite
/ 30-10-2002
/ Canal-U - OAI Archive
GRISON Laurent
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Notre travail unit un métier - celui de chercheur - et une double passion, celle de l'art et celle de la géographie. En mettant soigneusement les choses les unes à côté des autres, les unes avec les autres, comme dans la poésie mallarméenne ou sur une carte, nous choisissons de comprendre la géographie comme une dialectique du combinatoire qui a pour objet l'interprétation des lieux, des symboles et des signes, une science à la recherche de l'épissure entre l'espace réel et l'espace imaginaire. Étudier les figures géographiques dans les différentes formes d'art, c'est construire un pont entre plusieurs approches de la spatialité. La figure géographique - la représentation d'un carrefour ou d'une route, par exemple - est une forme fondamentale de l'espace. Elle détermine le sens des représentations. Nervure du réel, elle entretient des liens intimes avec l'espace géographique et correspond à des lois de l'organisation spatiale. La figure est une pièce de l'espace, qu'il soit espace réel et/ou espace imaginaire construit à partir du réel. Notre postulat de départ est que l'art est écriture créative de l'espace - même si, bien sûr, on ne peut réduire la création à cette seule caractéristique. Entre autres gestes, les artistes - écrivains, peintres, musiciens ou autres - narrent, projettent et reproduisent l'espace. Ils utilisent, façonnent et exposent des figures géographiques dans un processus de construction qui intègre des phénomènes d'imbrication et de transposition de celles-ci. Les différentes formes d'art n'entretiennent pas avec l'espace les mêmes relations mais il nous semble qu'aucune n'est plus spatiale qu'une autre par principe et que rien n'empêche de les considérer avec une même méthode rationnelle. Notre problématique centrale est la suivante : comment la création artistique use-t-elle des figures géographiques et quel sens leur donne-t-elle dans l'art occidental depuis la Renaissance ? Portant un regard à la fois géographique et sensible sur les oeuvres, nous mettons au jour quelques éléments d'une grammaire des figures dans l'art qui associe forme et sens. Le géographe est ici un déchiffreur de signes : représentations de l'espace, métaphores et symboles. Notre méthode est d'essence structuraliste : s'appuyer sur le contexte social et politique de la création d'une oeuvre, mesurer la transformation de la relation de l'art à l'espace, n'exclut pas de rechercher des éléments fondamentaux et universels. Mot(s) clés libre(s) : analyse spatiale (statistique), art et géographie, art occidental, création (esthétique), espace (art), géographie dans l'art, perception spatiale
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Transmettre et percevoir
/ Estelle COLL
/ Canal-u.fr
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« Mise en présence » des enjeux d’incorporation
dans une expérience de recherche chorégraphique
Le format hybride de cette intervention, au croisement de la «recherche-création» et de la
« conférence dansée », représente une étape de ma recherche chorégraphique et doctorale.
Il me permet de présenter un moment de pratique théorique qui peut nous aider à questionner la
création contemporaine en danse et à développer des hypothèses d’analyse à partir de la perception
sensible du mouvement et des modalités du langage utilisé en situation. La création en danse
contemporaine est une rencontre, elle est le lieu et le temps d’un partage. Il s’agit d’un rapport
interactif où la transmission de la danse singulière du chorégraphe investit le danseur à part entière
avec toutes ses ressources, humaines et professionnelles. Dans mon intervention une danseuse (une de
mes collaborateurs, ma sœur) expose son corps aux variables suggérées par la chorégraphe/chercheuse
(moi-même). Ce corps et ses réactions sont analysés en fonctions des prémisses chorétiques et des
résultats obtenus.
Alessandra Sini est doctorante à l’Université de Nice Sophia Antipolis, danseuse, enseignante et
chorégraphe pour la compagnie « Sistemi dinamici altamente instabili ». Elle étudie le corps et ses
transformations dans la recherche chorégraphique italienne récente en articulant pratiques
artistiques et champ théorique.
COLLOQUE INTERNATIONAL
La recherche en danse entre France et Italie : approches, méthodes et objets
Nice, 2-4 avril 2014 Torino, 5-6 aprile 2014 Mot(s) clés libre(s) : danse, analyse, pratique, activités d'enseignement et de recherche, chorégraphie
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Transitions de phase : entre physique, mathématiques et informatique
/ INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique)
/ 05-06-2014
/ Canal-u.fr
BROUTIN Nicolas
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Les phénomènes de transition de phase fascinent les physiciens depuis plusieurs siècles. Plus récemment, on a observé des phénomènes similaires dans d’autres domaines notamment la combinatoire et l’informatique.
J’expliquerai quelques liens entre les transitions de phase, les propriétés des grandes structures combinatoires aléatoires des questions d’analyse des algorithmes et de complexité. Je parlerai notamment de graphes aléatoires, d’arbres couvrants, et de quelques problèmes d’optimisation combinatoire en mettant l’accent sur les intérêts pour l’informatique. Mot(s) clés libre(s) : transition de phase, combinatoire, complexité, analyse des algorithmes
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TP réalisation d’un analyseur de spectres
/ SILLAGES
/ 27-07-2011
/ Unisciel
Granier Olivier
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Ce TP, après le rappel des caractéristiques du filtre passe-bande, propose la réalisation d'un analyseur de spectres. Mot(s) clés libre(s) : analyse de Fourier, multiplieur, diodes, wobulation, filtre passe-bande, facteur de qualité, diagramme de Bode
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TP Electricité n°6 Utilisation de l'analyse de Fourier en électronique
/ SILLAGES
/ 27-07-2011
/ Unisciel
Granier Olivier
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Ce TP aborde la mise en évidence des harmoniques d'un signal carré et d'un signal triangulaire, puis étudie la réponse d'un filtre passe-bas à différentes tensions d'entrée. Mot(s) clés libre(s) : analyse de Fourier, passe-bande, passe-bas, facteurs de qualité, harmoniques, fondamental, signal carré, signal triangulaire
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Thomas Backdahl - Symmetry operators, conserved currents and energy momentum tensors
/ Fanny Bastien
/ 04-07-2014
/ Canal-u.fr
Backdahl Thomas
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Conserved quantities, for example energy and momentum, play a fundamental role in the analysis of dynamics of particles and fields. For field equations, one manifestation of conserved quantities in a broad sense is the existence of symmetry operators, i.e. linear differential operators which take solutions to solutions. A well known example of a symmetry operator for the scalar wave equation is provided by the Lie derivative along a Killing vector field. It is important to note that other kinds of objects can generate symmetry operators. For waves in the Kerr spacetime there is a symmetry operator associated with Carter's constant. This symmetry, which is "hidden" in the sense that it arises from a Killing spinor, satisfying a generalization of the Killing vector equation, rather than a Killing vector, was an essential ingredient in a proof of decay of scalar waves on the Kerr background by Andersson and Blue. In this talk we will consider what conditions on a spacetime are necessary for existence of symmetry operators for the conformal wave equation, the Dirac Weyl equation, and the Maxwell equation, i.e. for massless test fields of spins 0, 1/2 and 1. We will investigate how the conditions for the symmetry operators for the different field equations are related, and how they are related to existence of conserved currents. Furthermore, these tools lead to the construction of a new energy momentum tensor for a Maxwell field on a Kerr background. This will provide a powerful tool for the study of decay of Maxwell fields on the Kerr spacetime. Mot(s) clés libre(s) : mathématiques, Grenoble, école d'été, General Relativity, institut fourier, summer school, asymptotic analysis
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Théorie du film documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 3)
/ Pascal Cesaro
/ 01-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LIOULT Jean-Luc
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THEORIE DU FILM DOCUMENTAIRE Jean Luc Lioult Professeur à l'Université de ProvenceFilms sociaux, ethnographiques, scientifiques ou politiques, développant des formes autobiographiques, portrait, journal filmé : les formes du documentaire sont tellement variées qu’il serait réducteur de l’assimiler à un “genre”. “C’est un champ complexe qui relève aussi bien de critères économiques que de réseaux de fabrication, de diffusion, de références cinématographiques. C’est une zone de travail, un geste : celui d’aller vers le réel... Cette réflexion introductive propose de s'appuyer sur la fausse distinction entre documentaire et fiction pour reposer la question de la partition entre le vrai et le faux et pour montrer que la production de sens spécifique au film documentaire peut se développer dans différents cas...- il n’existe au fond qu’une seule modalité de représentation du monde réel, auquel l’immense majorité des films renvoient en dernière analyse - il existe néanmoins diverses formes de mimesis qui remplissent différentes fonctions- ainsi, les activités fictionnelles ont partie liée avec une dimension ludique de la mimesis : on accepte de suspendre les règles usuelles de la réalité- le cadre pragmatique de la fiction est celui de la feintise ludique partagée- le cadre pragmatique du documentaire est celui de l’assertion sérieuse consentie- un pacte spécifique s’établit entre auteur et spectateur de documentaires- le spectateur de documentaires est un spectateur vigilant- suspicion ou foi dans les images ?- le vocabulaire courant, en matière de réalité et de vérité, est riche mais imprécis- au plan théorique il y a deux “ordres“ de réalité : celui du réel concret avec ses propriétés objectives, celui des significations et des valeurs qu’on lui accorde- ces deux ordres sont en constante interrelation ; le second ne peut être objectivé- ce second ordre ne peut être abordé que sur un registre intersubjectif- même l’intersubjectivité ne peut garantir qu’un jugement soit unanime- le documentaire vise à la fois ces deux ordres, celui du réel concret et celui des réalités symboliques- ce que permet le documentaire est un consensus intersubjectif portant sur des assertions sérieuses ; ce qui suppose toutefois une présomption de validité de ces assertions Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinéma, documentaire, fiction, film, intersubjectivité, mimésis, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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Texte du lecteur, commentaire littéraire : exercice pour le lycéen lecteur ? / Jean-François Massol
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MASSOL Jean-François
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Texte du lecteur et commentaire littéraire : quel exercice pour le lycéen lecteur ? / Jean-François Massol. L'histoire du commentaire littéraire, exercice fondamental du français au lycée, montre que, selon les époques, le travail exigé est plus ou moins proche de la lecture personnelle de l'élève. Dans les pratiques de classe, cependant, la réalisation des commentaires conjugue le plus souvent démarche rhétorique et significations convenues. Si l'on fait l'hypothèse que les classes de français peuvent se mettre à prendre en charge le sujet lecteur, l'exercice du commentaire littéraire devrait s'en trouver infléchi, sinon bouleversé. Réfléchir dans cette perspective nécessite bien sûr d'observer les causes des limitations à la lecture personnelle dans l'histoire du commentaire, mais aussi de rechercher quelles formes extra scolaires présentent déjà des écritures de textes de lecteurs : la lettre personnelle, certains articles critiques, le journal intime, le poème... Que peuvent nous apporter ces formes dans la perspective de l'évolution du commentaire ? D'autres réflexions doivent permettre de mieux cerner cette évolution possible : peut-on passer tout simplement des démarches actuelles de l'analyse d'un texte (et pour le texte) à la description et l'analyse d'une lecture du texte (par et pour le lecteur ) ? Que fait-on de la fragmentation du texte du lecteur ? Serait-il intéressant de demander la confrontation d'une lecture personnelle à des lectures expertes ? Comment peut-on évaluer une lecture personnelle ?...Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : analyse littéraire, commentaire de texte, écrits de jeunes, lecture (appréciation), lecture en milieu scolaire, niveaux de lecture, réception des oeuvres
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Tentatives de définitions du film documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 2)
/ Pascal CESARO, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LIOULT Jean-Luc
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Leçon 1 : définitionsPartie 1 : Tentatives de définition du film documentaire- définir le documentaire occasionne un débat sans fin :- est-ce simplement l’« interprétation créative de la réalité » ?- le documentaire n’est pas un genre au sens des films de genre, caractérisés par leurs sujets ou leurs effets sur les spectateurs- il a une généalogie, il évolue au cours de l’histoire- il a une finalité particulière : donner à connaître- il véhicule bien souvent des valeurs (même contestables !), il a un but sérieux- ses caractéristiques formelles ne suffisent pas à le définir- on constate empiriquement qu’il correspond à certaines pratiques sociales (de production, de diffusion par exemple)- au plan anthropologique, c’est une production symbolique d’un type particulier [voir leçon 3 : "Théorie du documentaire" ]- dont il faut interroger la fonction à l’intérieur des groupes humains.- synthèse : le documentaire a pour objet de transmettre des connaissances, ce qui pose la question de ses modalités discursives et de sa poétique ; il relève de la non-fiction [voir leçon 3: "Théorie du documentaire"] ; il propose des images adéquates du réel.Partie 2 : Pour élargir la réflexion- pourquoi distinguer fiction et non-fiction ? la pensée post-moderne s’y refuse plutôt, mais une approche pragmatique prend acte de spécificités- la critique du dispositif cinématographique a été faite, on peut aujourd’hui la dépasser- en revanche le documentaire a bien une fonction politique : il s’agit en définitive d’interroger le monde- les images du réel sont toutefois l’objet d’une certaine ambivalence : on les juge fiables ou non selon les contextes où on les reçoit. Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinema, définition, documentaire, esthetique, fiction, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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