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Coutume et sentiments moraux chez Beccaria / Philippe Audegean
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
AUDEGEAN Philippe
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Dans "Des délits et des peines" (1764-1766), Beccaria lutte contre le règne des coutumes dans la vie du droit : sa bataille juridique contre les droits coutumiers s’accompagne d’une bataille philosophique contre la doctrine aristotélicienne de la prudence et de l’équité. Le droit ne doit pas, sous prétexte de sa complexité, être livré à la fausse sagesse coutumière des juristes mais se soumettre aux calculs éclairés de la raison : l’esprit philosophique doit se substituer à l’esprit juridique.Beccaria ne demande pourtant pas aux citoyens d’exercer leur raison toutes les fois qu’ils doivent obéir à la loi : il s’agit bien entendu de fonder de nouvelles habitudes morales, soit une nouvelle coutume. Au projet juridique de codification du droit se trouve ainsi associée l’anthropologie philosophique de l’empirisme : association des idées, mécanismes de l’esprit, pédagogie de la répétition. Il y a donc, dans "Des délits et des peines", deux concepts de coutume ou d’habitude. Le premier est négatif et s’inscrit dans un vaste projet des Lumières : substituer les éclairages de la raison aux aveuglements de la coutume. Mais l’autre est positif et associé par Beccaria aux « sentiments moraux », aussi lents à se former que rapides à se détruire, indispensables à la cohésion civile et aux valeurs collectives, fondés sur l’exercice empiriste de la répétition et de l’association. Y a-t-il tension ou équilibre entre ces deux concepts ? Les sentiments moraux doivent prendre la relève des droits coutumiers : que gagne-t-on exactement au change ?Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, Cesare Beccaria (1738-1794), coutume (droit), droit coutumier, droit et morale, épistémologie, pensée politique et sociale, philosophie (18e siècle), philosophie du droit
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10 - Filmer les moines (2)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
AUBIN-BOLTANSKI Emma
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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6. Anthropologie maritime, une introduction
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, UVED
/ 29-10-2014
/ Canal-u.fr
ARTAUD Hélène
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Hélène Artaud présente le champ de l'anthropologie maritime dont la vocation est d'étudier la nature et la diversité des relations entre les populations humaines et les espaces maritimes. Elle met en lumière la pluralité des rapports construits, et, à l'heure où les océans suscitent des intérêts de plus en plus vifs, invite à considérer au mieux cette dimension. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, océans
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3 - La société de l’harmonie universelle (1)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
ARMANDO David
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Bilan d’étape du programme
de recherche sur l’histoire du mesmérisme et de la Société de l’harmonie
universelle Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, sociologie, histoire des sciences, histoire, anthropologie, Histoire Moderne et Contemporaine, Sciences de l’homme, sciences de la société
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L’attachement aux humanités aujourd’hui : quelques hypothèses anthropologiques / Jean-Pierre Albert
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
ALBERT Jean-Pierre
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L’attachement aux humanités aujourd’hui : quelques hypothèses anthropologiques. Jean-Pierre ALBERT. In "Les Humanités pour quoi faire : enjeux et propositions", colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Thème I : Humanités et sociétés, 27 mai 2010. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de l'éducation, enseignement (débouchés), lettres classiques (enseignement)
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La photo ou l’anthropologie comme art : Jean-Paul Colleyn
/ Canal-u.fr
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Réflexion à partir d’une collaboration étendue sur
30 ans au Mali et au Togo, avec la photographe Catherine De Clippel. Qu’apporte
le noir et blanc par rapport à la couleur et vice versa ? Qu’apporte l’image
fixe par rapport à l’image mouvante, l’image muette par rapport à l’image
sonore ? Comment se situer dans la fausse opposition entre art et
science ?
Vers le texte intégral Mot(s) clés libre(s) : photographie, Afrique de l'Ouest, anthropologie visuelle, art et science
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La Chapelle
/ Canal-u.fr
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Fragment du film "La Chapelle"
Réalisé par Ada Kerserho, Anthropologie (M2)
"Regardez qu'est ce qu'il y a dans la rue, à part moi, dans la rue Marx Dormoy... Nan mais qu'est ce qu'il y a... Des cabines téléphoniques, des chiches-kebabs, des marchands de frites, des mecs qui vendent des casses-croutes sur le trottoir sur des tapis, qui vendent des téléphones, qui vendent des chaussettes..." Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, espace urbain, communautés, multicultiralisme, court-métrage
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Forum Nîmois - Charles GIDE - KAHN (2)
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 17 septembre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Jean-François Kahn.L’ « invention des Français » IIème-IVème siècle. La tragédie de l’occident
C’est la deuxième fois que le Forum Charles Gide te reçoit. C’est dire si nous t’apprécions. Je ne vais pas, comme je le fais pour les invités qui viennent pour la première fois, redire ta carrière très mixte d’historien-philosophe-journaliste-politologue, que tout le monde connait déjà. J’irai droit au sujet.
Ta précédente prestation s’appelait « Comment s’en sortir ». C’était une critique au sens philosophique du mot, précisons-le, de la politique actuelle et tu avais donc exposé tes propositions, dont certaines nous avaient secoués, comme tu savais le faire dans tes chroniques de L’Evènement du jeudi puis Marianne.
Aujourd’hui, nous te recevons en historien critique d’une période bien plus lointaine, que les manuels d’histoire traitent peu, celle qui a vu se constituer ce qui devait devenir la France, avant Clovis... En général, les manuels font partir notre bon vieux pays de France de ce piètre souverain. Tu as rédigé deux tomes sous le titre général: « l’Invention des français » et fixé les limites de l’épure : 100- 430 après Jésus Christ.
Une remarque liminaire. Quelques années auparavant Emmanuel Todd et Hervé Le Bras, avaient publié l’ « Invention de la France », analyse anthropologique de notre pays, pour y distinguer les divers types familiaux, mais qui ne remontait qu’au XVII-XVIIIèime siècle, sur la base des archives paroissiales, pour distinguer famille souche, familles nucléaires et famille communautaires. Très intéressant, très fouillé, très utile pour l’économiste, notamment parce que nous français sommes plutôt du type nucléaire (sauf Bretagne, Alpes et Alsace) alors que les familles allemandes sont plutôt des familles souches. Comme les francs étaient des germains, peut-on imaginer que c’est notre gallo-latinité qui a fait de nous un peuple de familles nucléaires, avec tous les problèmes que cela implique. Peut-être t’y intéresseras-tu dans un autre ouvrage à partir de tous les documents que tu as amassés.
Revenons à toi ! La Gaule est alors romaine depuis que César l’a conquise entre 58 et 51 avant jésus Christ, partant de notre région qui l’était, elle, depuis 121 avant Jésus Christ. Mais comme tu le dis fort justement, s’étendant de l’Armorique aux Alpes, du Rhin aux Pyrénées, elle jouissait d’une grande autonomie, unifiée par une langue d’adoption. Chaque année des représentants de toutes les citées gauloises se réunissaient solennellement à Lyon, délibéraient de leurs affaires communes, et, comme on dirait aujourd’hui, « faisaient Gaule »
Tu soulignes aussi, à non moins juste titre qu’ensuite, considérée par Clovis comme son magot, divisé entre ses fils, qui la divisèrent encore, cette France en devenir, éclata en Neustrie, Austrasie Burgondie,…etc, comme, plus tard, quand, à nouveau, après qu’il l’ait réunifiée, les descendants de Charlemagne la redécoupèrent. Pour toi, donc la France a été inventée par les Romains, et elle s’est « inventée » entre 100 et 430 après jésus Christ, avant d’avoir, si j’ai bien compris , à se réinventer après la Guerre de cent ans !.
Tu as sous-titré, un premier tome, qui va de 100 à 180/90, disons de Trajan, qui a donné à l’Empire romain son extension maximale, à Commode. « Du temps de nos folies gauloises ».
Je ne résiste pas à lire ici le résumé de l’éditeur à ce premier tome, car il vaut aussi, en grande partie pour le second. « Entre 600 avant Jésus-Christ et 500 après, dans ce qu'on appelle aujourd'hui la France, que s'est-il passé ? Faites l'expérience, posez la question : au mieux on vous citera la défaite de Vercingétorix à Alésia et le baptême de Clovis. Le reste est comme un immense trou de plus de mille ans. Or, c'est au fond de ce trou, dans ce creuset, qu'en vérité tout se passe : que, d'un invraisemblable capharnaüm de bandes et de hordes, de tribus et de peuples, de cités et de nations, va peu à peu surgir, se cristalliser, s'affirmer quelque chose d'étrange, mille-pattes à mille têtes, qu'on appellera les Français. Aventure improbable, inouïe, parfois démentielle. Nul réalisateur hollywoodien n'oserait imaginer la dramaturgie de cette épopée dont Jean-François Kahn retrace la dynamique et l'effervescence, tant y tonitruent la fureur et l'hilarité, le fracas des armes et le sifflement des intrigues, l'héroïsme des sacrifices et l'ignominie des forfaitures », la fulgurance des intelligences et l'étalement des médiocrités. La France, déjà ! »
Ta conférence de ce soir. La « Tragédie de l’Occident » part donc de l’Empereur Commode (161-192), qui, comme tu le dis avec ton humour habituel , ne l’était pas tant que cela. Il n’eut rien à envier, à Caligula, Néron ou Domitien. Tu as ajouté un sous-titre « Nos ancêtres découvrent le christianisme, le nationalisme, le socialisme, la bureaucratie et l’oppression fiscale », trahissant là, dès le départ, ton parcours historico- politique fondamentalement anachronique mais totalement pertinent qui nous enchante.
Nous allons donc t’écouter avec notre attention habituelle. Mais puisque, ce soir, je suis dans les citations, et qu’il va s’agir d’une critique philosophique du passage d’un peuple du polythéisme au monothéisme, ce qui, dans la Maison du protestantisme revêt un aspect un peu provoquant, je ne résiste pas à lire une autre citation un peu longue d’un autre de nos amis, qui, je n’en doute pas est aussi le tien.
« Le Dieu unique et créateur est un Dieu jaloux et machiste, qui ne supporte pas la concurrence et ne tolère aucun rival ; Il n’aime pas les mariages mixtes, ni le mélange des genres, ni la prospérité des hérésies et, pour cause, puisqu’il se définit comme le seul vrai et que la vérité est unique et l’erreur multiple »
C’est de Régis Debray, dans leur dernier livre commun, « Du ciel à la terre » répondant au philosophe chinois Zhao Tingyang, confucéen, donc ouvert à toutes les religions dont les monothéistes. Comme ton sous-titre, c’est la tragédie de l’Occident, j’ai pensé, que peut-être, tu regrettais que nous n’ayons pas conservé la religion romaine polythéiste.
Quitte à être provoquant jusqu’au bout, moi qui suit plutôt de formation scientifique, je vais aussi citer la réponse du grand mathématicien Laplace, répondant à Napoléon qui lui parlait de Dieu : « Sire, je n’ai pas besoin de cette hypothèse ».
Au demeurant, n’y-a-t-il pas aujourd’hui, mais ce n’est pas propre à la France, une sorte de polythéisme général, au moins sous-jacent, de l’argent, bien sûr, et des sous-dieux auxquels il donne accès, la consommation, la bagnole, les objets connectés, internet, le sexe, le soleil et le bronzage, les jeux…On n’arrêterait pas ! Les églises se vident, les hypermarchés se remplissent. Les mosquées ne sont pleines que parce que trop de leurs fidèles n’ont pas, pas assez à leurs yeux, en tous cas, accès à tous ces dieux matériels ?
Jean François, fut-ce une tragédie réelle que ce passage au monothéisme des années 100-400 ? Ou le mot est-il une simple provocation de ta part ? A toi de nous éclairer ! Mot(s) clés libre(s) : anthropologie historique
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Écritures talismaniques sur une cuillère de ménage et phytothérapie pour soigner des maux de dents, Timba, Guinée
/ Canal-u.fr
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Son épouse souffrant de maux de dents, un marabout utilise la cuillère domestique comme support d'écritures coraniques thérapeutiques. Il lui fait se rincer la bouche avec un remède constitué du rinçage des écritures réalisées sur la cuillère et diverses plantes médicinales. Mot(s) clés libre(s) : Islam, cuillère, Afrique, Guinée, Peul, guérissage, écritures, rituel thérapeutique, anthropologie médicale, phytothérapie, film ethnographique, ethnographie, vidéo, enfant, mal de dent
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Ebola en 2012, R.D. du Congo, Province orientale, Haut Uélé : visite de l'hôpital sécurisé d'Isiro
/ Canal-u.fr
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Film ethnographique tourné le 25 et le 26 septembre 2012 à l'hôpital sécurisé par MSF Espagne au sein de l'hôpital général de référence d'Isiro (République démocratique du Congo, Province orientale, Haut Uélé).Il montre l’organisation des lieux et de la gestion de l’hygiène, en suivant l’accompagnement de la visite médicale et de la distribution de nourriture et de médicaments aux personnes hospitalisées, dont certaines sont décédées depuis, en respectant leur anonymat.Il a été réalisé grâce à la collaboration des personnels congolais de MSF Espagne, des malades hospitalisés et de leurs familles et du Comité international de coordination de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola à Isiro (CILE).La musique originale Stop Ebola (lingala, yogo, zandé, français...) est l'oeuvre de l'Orchestre St Dominique d'Isiro reprenant les recommandations en vigueur au moment de sa réalisation début septembre 2012.Ce film a été projeté durant l'épidémie pour montrer à la population et aux personnels engagés dans la réponse à l'épidémie la qualité de la prise en charge au sein de l'hôpital sécurisé.La caméra est tenue par un opérateur en tenue de protection individuelle, identique à celles du personnel médical, se tenant à distance des malades et des objets et meubles potentiellement contaminés. Non soumise à une contamination virologique, elle est ressortie immédiatement, poursuivant son travail, après que l'opérateur se soit soumis au protocole en vigueur de déshabillage et de désinfection.Description : Entrée dans l’hôptal général de référence d’Isiro1 mn 47. Entrée dans l’hôpital sécurisé, marquée par une ablution obligatoire à l’eau chlorée 0,05% des mains et des semelles des visiteurs. Arrivée par taxi moto du pain et du thé chaud qui sont partagés entre les familles garde-malades et les personnes hospitalisées, suspectes, contaminées ou guéries du virus Ebola Bundibugyo.3 mn 20. Description de l’espace médical, constitué d’un bureau, de vestiaires et d’un espace d’habillage des tenues de protection individuelle (TPI). On suit le médecin et les deux infirmières congolais de MSF Espagne qui revêtent leur TPI, avant d’effectuer la première viste médicale avec distributiuon de nourriture. 8 mn 25 Entrée dans l’espace à haut risque, marqué par une barrière et un pédiluve.Visite des deux salles de personnes suspectes, occupées par une seule femme dont la température est redevenue normale. 11 mn 46. Visite de la salle de traitement de quatre femmes contaminées : distribution de remèdes et d’aliments et désinfection des zones souillées par les malades.Visite des WC et douche réservées aux malades.17 mn 25. Visite de la salle de traitement des hommes contaminés, occupée par un malade.18 mn 21. Entrée dans le sas de sortie de la zone à haut risque, décontamination à l’eau chlorée et déshabillage de la TPI.22 mn 27 Présentation de l’espace de lavage des tenues de protection à usage multiple, préalablemnt désinfectées.22 mn 46. Présentation de la gestion de l'eau, de la pompe au stockage, jusqu’à la préparation des différentes eaux chlorées. Mot(s) clés libre(s) : éthique, épidémiologie, tenues de protection individuelle, fièvre hémorragique Ebola, épidémie, hôpital sécurisé, Isiro, Bas-Uelle, République démocratique du Congo, Afrique centrale, médecine traditionnelle, anthropologie médicale, film ethnographique, contamination, vidéo, hygiène, hospitalité
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