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5. Corps
– Salle Benjamin –
Responsable : Kateryna Lobodenko (université Sorbonne
Nouvelle - Paris 3)
Anastasia Painesi
(université Paris-Sorbonne)
« Le cri effroyable
de la souffrance : Hybristai enchaînés dans l’oeuvre de Jusepe de Ribera »
Cet exposé analysera les éléments iconographiques
exprimant l’atrocité du châtiment des transgresseurs enchaînés (Marsyas, Ixion,
Tityos) dans l’œuvre de Jusepe de Ribera. Il déterminera aussi la source
d’inspiration du peintre et étudiera, enfin, la réception de ces images
sinistres par le public du xviie
siècle.
Bénédicte
Rolland-Villemot, Conservateur en chef du patrimoine, (Institut national du
patrimoine)
Le travail en
représentation dans les arts européens (peinture et sculpture) aux xixe et xxe siècles
Il a été souvent question de la valeur documentaire des
représentations picturales du travail dans les tableaux du xixe siècle. En
cherchant à établir un corpus significatif la première question à se poser est
de savoir : Est-ce l’image du « travailleur » ? Ceci renvoie alors à l’aspect
social du travail ou alors s’agit-il de l’image du travail lui-même, le corps
au travail, des gestes du corps ? Cette communication essaie de mettre en
oeuvre un regard croisé entre l’histoire et l’art et l’anthropologie.
Emily Lombi
(Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
Réhabiliter le
corps en situation de représentation scénique : les expérimentations de
Vsévolod Meyerhold (1874-1940)
V.
Meyerhold incarne la figure de l’artiste complet qu’il emprunte à Michel-Ange.
Inventeur audacieux, le metteur en scène conçoit une nouvelle approche de
l’être en scène ayant pour vertu de réhabiliter le langage du corps. De
l’esclave rebelle à l’acteur rebelle, Meyerhold fait le pas.
Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, histoire de l'art, représentations du travail, Théâtre, Michel-Ange