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Projet Jean Rouch ? J2.4 : Communications 2 (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 17-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ZEVACO Ariane, REMILLET Gilles, BEALCOSVCHI Simona, GAMA Fabiene, CARDUS Laura, BAGDASAROVA Jaroslava
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009 Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifiqMardi 17 novembre : Une anthropologie partagéeCommunications (11h45-13h) - Modérateur/discutant : Laurent Pellé (France), coordinateur de manifestations, Comité du film ethnographique, anthropologue. - Intervenants : Ariane Zevaco, anthropologue, EHESS-IFRIGilles Remillet, ethnologue, cinéaste, Université de Paris X NanterreSimona Bealcovschi, chercheuse, INRS Montréal (Canada)Fabienne Gama, doctorante en sociologie et anthropologie, Rio de Janeiro (Brésil)Laura Cardus, doctorante, Dép. Anthropologie, Université de Barcelone (Espagne)Jaroslava Bagdasarova, post-doctorante, Institut Max Planck, halle (Allemagne) Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, anthropologie audio-visuelle, anthropologie comparée, anthropologie hors-texte, anthropologie visuelle, cinéma, ethnofiction, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch
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/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, Comité du Film Ethnographique
/ 17-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ZEVACO Ariane, REMILLET Gilles, BEALCOSVCHI Simona, GAMA Fabiene, CARDUS Laura, BAGDASAROVA Jaroslava
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Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, anthropologie audio-visuelle, anthropologie comparée, anthropologie hors-texte, anthropologie visuelle, cinéma, ethnofiction, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch
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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, Congo (République), guerre (aspect médical), personnel médical, politique sanitaire, services de santé
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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-u.fr
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : politique sanitaire, services de santé, anthropologie de la santé, personnel médical, Congo (République), guerre (aspect médical)
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Projet Jean Rouch ? J4.5 : Débat (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 19-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Wanono Nadine, BOPP Corinne, GHEERBRANT Denis, TRESGOT Annie
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009 Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Jeudi 19 novembre : Cinéma direct et construction du réelDébat 17h30-19h00 - Modératrice/discutante : Nadine Wanono (France), ethnologue, CEMAf, CNRS, cinéaste. - Participants : Corinne Bopp (France), déléguée générale des Rencontres du cinéma documentaire (Association Périphérie). Denis Gheerbrant (France), scénariste, cinéaste. Gary Kildea (Australie), Ethnographic Film Unit, département d’anthropologie, Université nationale d’Australie, anthropologue, cinéaste. Annie Tresgot (France), cinéaste. Lecture d’une lettre de Michel Brault par Philippe Costantini. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, anthropologie audio-visuelle, anthropologie hors-texte, anthropologie visuelle, cinéma, cinéma direct, construction du réel, ethnofiction, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch
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12 - Filmer les moines (4)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
TAMBRUN Brigitte
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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Assises de l'anthropologie de la santé : présentation de la journée / A. Sarrandon-Eck
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 18-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
SARRADON-ECK Aline
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" Les conditions du développement de l'anthropologie de la santé aujourd'hui" : Assises de l'Anthropologie de la santé" organisées par l'Association AMADES à la suite du colloque "Santé et mobilités au Nord et au Sud". Université de Toulouse-Le Mirail, vendredi 18 septembre 2009.À l’occasion des 20 ans de l’Association Amades, il nous a paru important de proposer un espace de discussions autour de la situation actuelle de l’anthropologie de la santé, en termes de bilans, d’enjeux et de perspectives. Pour cela nous avons retenu trois thèmes de discussion pour le forum en ligne, à partir desquels pourra s'organiser la journée. Chaque thème fera l'objet d'une conférence donnée par un spécialiste de la question durant 30 minutes. Elle sera suivie par un commentaire d'un spécialiste, par une présentation des résultats du forum organisé sur le site Web d’Amades, puis d'un débat avec la salle. Il s’agira de réfléchir aux différentes voies possibles pour conforter la discipline sur la scène sociale, dans le monde de la recherche et de la santé.Ces Assises sont l'occasion de réunir des chercheurs pour débattre de l'état de l'anthropologie de la santé aujourd'hui. Quels sont les enjeux contemporains du développement de l'anthropologie de la santé ? Quels sont les risques actuels d'instrumentalisation de la discipline face à d'autres disciplines importantes comme la médecine ? Les théories, concepts et méthodes usuels sont-ils toujours d'actualité ? Comment faire de l'anthropologie de la santé ailleurs que dans les instances universitaires ou les organismes de recherche ? Voici quelques unes des questions qui seront débattues et introduites par des experts de la discipline (Gilles Bibeau, Yannick Jaffré, Jean-Pierre Olivier de Sardan, Sylvie Fainzang, Anne-Marie Moulin, entre autres…). Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé
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Génétique et populations
/ UTLS - la suite
/ 14-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
SANCHEZ-MANZAS Alicia
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Le peuplement du monde par les premiers humains modernes (Homo sapiens sapiens) est sans doute le phénomène global le plus ancien qu'ait connu notre espèce, conduisant cette dernière jusqu'aux derniers recoins inhabités de la planète, en dépit d'environnements parfois hostiles. De nombreux chercheurs étudient aujourd'hui cette globalisation, depuis son origine la plus reculée, il y a quelques 100'000 ans, jusqu'aux dernières conquêtes s'achevant dans le courant de notre ère : paléontologues, archéologues, linguistes et généticiens des populations sont à l'oeuvre pour reconstituer notre passé. Quelques échelons essentiels quasi-unanimement reconnus - ont ainsi été franchis sur l'échelle de nos connaissances scientifiques: l'origine d'Homo sapiens sapiens est unique et très récente par rapport à celle du genre Homo dans son ensemble; nos traits morphologiques et pigmentaires sont le résultat de nos adaptations aux environnements diversifiés que nous avons rencontrés au cours de nos migrations; la diversité de nos caractères génétiques, remodelée au cours de nos différenciations préhistoriques, reflète, au contraire, davantage nos liens de parenté. D'autres questions restent, en revanche, très controversées: quelle est l'origine géographique précise de l'espèce humaine actuelle? Nous sommes-nous mélangés avec d'autres « types humains », comme l'Homme de Neanderthal? Jusqu'à quelle profondeur de temps les données génétiques nous permettent-elles de remonter? Autant de sujets que le généticien essaie d'explorer par l'étude des populations actuelles. Ainsi, tout en poursuivant sa conquête du territoire, aujourd'hui tournée vers d'autres planètes, l'Homme moderne n'a pas encore résolu toutes les énigmes de son passé sur la terre. Mot(s) clés libre(s) : adaptation, anthropologie biologique, diversité, espèce humaine, évolution, génétique, génétique des populations, Homo sapiens, migration, mutation, phylogénie, population
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Migration sanitaire : différents "voyages" sanitaires d'enfants comoriens / Juliette Sakoyan
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
SAKOYAN Juliette
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« Migration et mobilité sanitaires en contextes institutionnel et profane : différentes formes de "voyages" sanitaires d’enfants originaires des Comores ». Juliette SAKOYAN (Anthropologie de la santé, CReCSS, Aix-Marseille III). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques, Association AMADES, 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire] Cession C : Circulations des malades et des thérapeutes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques. Atelier C1 : Tourisme médical et migrations sanitaires.Cette intervention est fondée sur un travail de thèse en anthropologie portant sur des migrations de soins de familles originaires de l’Union des Comores induites par la maladie d’un enfant, et plus particulièrement sur des trajectoires familiales entre l’Union des Comores, Mayotte, la Réunion et la métropole. On propose de décrire différentes formes de de « voyages » (traduction du terme employé par les familles) sanitaires d’enfants à l’extérieur des frontières nationales. Qu’est-ce qui détermine le cadre institutionnel ou profane d’une mobilité sanitaire et dans quelle mesure se transforme-t-elle en migration sanitaire, c’est à dire, découle-t-elle sur une installation induisant le plus souvent un réagencement biographique et familial ?Dans un premier temps on décrira le contexte géographique, historique et migratoire de l’archipel des Comores (Union des Comores et Mayotte). D’une part son positionnement de carrefour dans le canal du Mozambique et son histoire coloniale avec la France ont dessiné un espace politico-sanitaire singulier structuré par différents types de frontières (politiques, administratives, insulaires, culturelles) d’échelles et de territorialités variables. D’autre part, les Comoriens et particulièrement les Grand-Comoriens, ont accumulé un savoir pratique migratoire qui en fait aujourd’hui une diaspora disposant de divers réseaux en Afrique de l’ouest, de l’est, dans divers pays arabes, dans l’océan indien et surtout en France métropolitaine. Ainsi les mobilités pour raisons sanitaires -sans pour autant représenter un flux quantitativement significatif si tant est qu’elles soient quantifiables- bénéficient-elles d’un savoir migratoire préexistant tout en se confrontant à un espace de circulation fortement contraint.Dans un second temps on proposera une catégorisation des mobilités sanitaires de familles originaires de l’Union des Comores à partir de deux dimensions non exclusives. La dimension contextuelle de la trajectoire de soins concerne le cadre dans lequel le voyage sanitaire de l’enfant s’effectue. Il peut être institutionnel et encadré par le dispositif d’évacuation sanitaire existant entre Mayotte, la Réunion et la métropole mais aussi d’assise plus précaire entre l’Union des Comores et Mayotte ; ou profane c’est à dire être initié et organisé par les familles et la communauté comorienne. Bien souvent une trajectoire d’enfant commence dans un cadre profane et se poursuit institutionnellement à partir de Mayotte. La dimension biographique de la trajectoire de soins amène pour sa part à distinguer entre une mobilité sanitaire et une migration sanitaire. La première correspond à un aller-retour de l’enfant et des membres l’ayant éventuellement accompagné. La seconde correspond à des trajectoires plus complexes où, entre le village d’origine et l’établissement de soins le plus éloigné (en métropole), des ancrages quelquefois définitifs interviennent s’accompagnant de réagencements biographiques individuels et familiaux.Le troisième temps consistera à faire la genèse de ces trajectoires complexes et plus largement à analyser les liens entre les quatre formes de « voyages » sanitaires identifiées (migration institutionnelle, migration profane, mobilité institutionnelle, mobilité profane). Il s’agira de montrer comment ces différentes trajectoires sont fonction de la manière dont s’articulent l’espace politico-sanitaire dans lequel elles s’inscrivent avec les choix éthiques et biographiques des acteurs qui les conduisent. Dans un contexte de quasi absence de travaux sur le thème des mobilités/migrations sanitaires chez les malades, ce colloque sera finalement l’occasion de préciser la pratique migratoire d’accès aux soins et de la mettre en perspective dans un éclairage réciproque avec les catégories de migrations définies dans la littérature d’une part et avec le thème du pluralisme médical d’autre part. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, anthropologie de la santé, Comores, enfants (soins), services sanitaires (France), tourisme médical, transnationalisme
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Le « moment Le Goff » : histoire et sciences sociales
/ 27-01-2015
/ Canal-u.fr
REVEL Jacques, SCHMITT Jean-Claude, TOURAINE Alain, HARTOG François
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Table-ronde
Modérateur : François Hartog, École des hautes études en sciences sociales
Jacques Le Goff, le plus historien des historiens : Alain Touraine, École des hautes études en sciences sociales
Jacques Le Goff : une histoire anthropologique : Marc Augé, École des hautes études en sciences sociales
Les temps de l’historien : Jacques Revel, École des hautes études en sciences sociales
Tout peut faire source : Jean-Claude Schmitt, École des hautes études en sciences sociales Mot(s) clés libre(s) : historiographie, anthropologie historique, Sources historiques
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