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Histoire politique et administrative de Paris au XXème et XXIème siècle
/ UTLS - la suite
/ 27-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
NIVET Philippe
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L'objectif de la conférence sera de mettre en relation l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris, le comportement des Parisiens et le statut de la capitale. Le débat lancé au cours de l'été 2003 par les élus UMP de Paris sur la possibilité d'une réforme du statut administratif de la capitale n'est qu'un nouvel avatar des liens entre l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris que l'on observe tout au long du XXe siècle. Lorsque sont organisées à Paris les élections municipales de 1900, l'administration de la capitale est régie par la loi du 14 avril 1871. Celle-ci, prise par l'Assemblée à majorité monarchiste élue le 8 février 1871, traduit la défiance à l'égard de la ville rebelle, renforcée par l'épisode de la Commune. Les 80 conseillers municipaux sont élus dans le cadre des quartiers (un par arrondissement), le Conseil municipal ne désigne pas un maire, mais un président, renouvelable théoriquement à chaque session. Le pouvoir exécutif revient aux deux préfets, préfet de la Seine et préfet de police. Le découpage de la ville en 80 quartiers et le préfet de la Seine ont une égale raison d'être : enlever à la capitale toute fonction politique et faire du quartier le garant d'un apolitisme municipal. Les partisans d'une évolution du statut de Paris, les « municipalistes parisiens », fort actifs lorsque l'on passe de la « République des ducs » à la « République des républicains », connaissent un échec dans les années 1880. La grande loi municipale de 1884 ne concerne pas Paris. Le passage à droite de la majorité du Conseil municipal, en deux étapes, 1900 et 1909, conforte les dirigeants de la IIIe République, où les radicaux jouent désormais un rôle essentiel, dans leur défiance à l'égard de la capitale, qui sera renforcée par la participation des conseillers municipaux nationalistes aux manifestations du 6 février 1934. Aucune libéralisation du statut de la capitale n'est acquise entre les deux guerres. Bien au contraire, des décrets-lois pris en 1939 limitent les prérogatives du Conseil municipal. La loi du 16 octobre 1941, qui dote la Ville de Paris d'une nouvelle organisation administrative, limite encore les pouvoirs du Conseil municipal, désormais nommé. A la Libération, les représentants du Paris qui « s'est libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France » (de Gaulle) espèrent une évolution du statut administratif de la capitale. Mais, déjà soucieux, pendant la clandestinité, de nommer des préfets qui pourraient contrer un Comité Parisien de la Libération où les « révolutionnaires » sont prépondérants, le pouvoir gaulliste ne veut pas risquer de donner des libertés municipales complètes à Paris et de se retrouver ensuite avec un pouvoir municipal dominé par les communistes, puissants également dans les comités locaux de libération. C'est pourquoi, à quelques ajustements près, le statut administratif de la capitale ne connaît pas d'évolution en 1944-1945. L'opposition frontale entre les gaullistes, qui obtiennent la majorité absolue au Conseil municipal en 1947, et les gouvernements de la IVe République ne favorise ensuite nullement une évolution, alors que se développe un discours antiparisien dont témoigne le livre de Jean-François Gravier Paris et le désert français. C'est donc la Ve République qui, finalement, va permettre à la capitale de retrouver de plus grandes prérogatives municipales. Les majorités municipale et nationale coïncident globalement et l'écrasante victoire des gaullistes parisiens aux élections législatives de 1962 renforce la majorité nationale. Le rapporteur général du budget, le gaulliste Christian de la Malène après 1965, devient un personnage puissant auprès du préfet. L'initiative d'une loi modifiant en profondeur le statut de la capitale ne revient pourtant pas aux gaullistes, assez réticents, à l'image du Premier ministre Jacques Chirac, mais aux giscardiens, dont le leader parisien, Jacques Dominati, mène une ardente campagne en ce sens. Elle aboutit au vote de la loi du 31 décembre 1975, rendant le droit à la capitale de désigner un maire. Sans doute Valéry Giscard d'Estaing espérait-il que l'un des siens puisse accéder à cette fonction. Cette ambition est déçue. A l'issue du vif affrontement entre Michel d'Ornano et Jacques Chirac aux municipales de 1977, c'est le président du nouveau RPR qui s'installe à l'Hôtel de Ville. Après la victoire de la gauche en 1981, le maire de Paris apparaît comme le chef de file de l'opposition. Ce n'est donc pas sans arrière-pensées politiques que le pouvoir socialiste fait voter la loi « PLM » créant des mairies d'arrondissement pour tenter d'affaiblir la mairie centrale. L'opération échoue, les élections municipales de 1983 et de 1989 permettant à Jacques Chirac de réaliser « le grand chelem ». L'Hôtel de Ville est la base de la reconquête de l'Elysée, réussie en 1995, mais cette date marque le début d'une nouvelle phase dans l'histoire politique de la capitale. La perte de six arrondissements, la contestation dans les rangs de sa propre majorité du nouveau maire, Jean Tiberi, sont le prémices de l'affaiblissement de la droite parisienne. Aux premières élections du XXIe siècle, Paris bascule à gauche et le sénateur socialiste Bertrand Delanoë en devient le nouveau maire. La capitale est à nouveau en opposition politique avec la majorité nationale, d'où peut-être les propositions de l'été 2003
Mot(s) clés libre(s) : capitale, conseil municipal, histoire politique, paris, statut administratif, villes (administration)
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Entreprises, mondialisation et gestion de la main d’œuvre
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2003
/ Canal-u.fr
MOULIER-BOUTANG Yann
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Les approches néo-libérales qui défendent inconditionnellement la mondialisation post-nationale, celles, diversifiées, quelles soient polanyiennes, souverainistes, keynésiennes, de défense d'une régulation nationale épuisent-elles le champ des savoirs, rendent-elles compte des transformations effectives, dessinent-elles les possibilités d'action nouvelles en matière d'emploi, de protection sociale ? À l'âge d'une transformation profonde des concepts politiques de la souveraineté, de la représentation que d'aucuns nomment « impériale », la présente conférence se propose d'explorer un autre chemin. Nous appuyant sur trois éléments majeurs qui correspondent à nos recherches ; - la mobilité de la main d'oeuvre à l'échelle mondiale ; - les transformations actuelles que nous caractérisons au-delà de l'écume de la « nouvelle économie » comme le passage à un troisième capitaliste ; - L'émergence d'un usage de plus en plus diffusé des nouvelles technologies de l'information et de la communication s'appuyant sur le réseau, troisième terme irréductible à l'État et au marché ; nous entendons proposer un cadre de lecture renouvelé des transformations stratégiques des entreprises, des problèmes de gestion des ressources humaines en leur sein et dans les nouveaux territoires productifs, et plus globalement de la mutation du salariat et du système de sa gouvernance par les mécanismes de la protection sociale. Mot(s) clés libre(s) : entreprise, mondialisation, salariat, capitalisme, gouvernance, main d'oeuvre
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Entreprises, mondialisation et gestion de la main d'oeuvre
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
MOULIER-BOUTANG Yann
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Les approches néo-libérales qui défendent inconditionnellement la mondialisation post-nationale, celles, diversifiées, quelles soient polanyiennes, souverainistes, keynésiennes, de défense d'une régulation nationale épuisent-elles le champ des savoirs, rendent-elles compte des transformations effectives, dessinent-elles les possibilités d'action nouvelles en matière d'emploi, de protection sociale ? À l'âge d'une transformation profonde des concepts politiques de la souveraineté, de la représentation que d'aucuns nomment « impériale », la présente conférence se propose d'explorer un autre chemin. Nous appuyant sur trois éléments majeurs qui correspondent à nos recherches ; - la mobilité de la main d'oeuvre à l'échelle mondiale ; - les transformations actuelles que nous caractérisons au-delà de l'écume de la « nouvelle économie » comme le passage à un troisième capitaliste ; - L'émergence d'un usage de plus en plus diffusé des nouvelles technologies de l'information et de la communication s'appuyant sur le réseau, troisième terme irréductible à l'État et au marché ; nous entendons proposer un cadre de lecture renouvelé des transformations stratégiques des entreprises, des problèmes de gestion des ressources humaines en leur sein et dans les nouveaux territoires productifs, et plus globalement de la mutation du salariat et du système de sa gouvernance par les mécanismes de la protection sociale. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, gouvernance, mondialisation, salariat
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10. Taking Business History Public
/ Serge BLERALD, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 30-08-2012
/ Canal-u.fr
MIHM Stephen
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Taking Business History Public
(Amphithéâtre François Furet)
- Chair: Takeshi Abe, Osaka University
- Stephen Mihm, University of Georgia
- Peter Liebhold, National Museum of American History, The Smithsonian Institution
- Philip Scranton, Rutgers University
- Laura Linard, Baker Library Special Collections, Harvard Business School Mot(s) clés libre(s) : communication, capitalisme, histoire économique
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02. Reimagining Business History : A Roundtable
/ Serge BLERALD, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 30-08-2012
/ Canal-u.fr
LEMERCIER Claire
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Reimagining Business History: A Roundtable
30 Aug 2012 Amphithéâtre François Furet
Chair: Robert Boyer, Institut des Amériques
- Ray Stokes, University of Glasgow
- Claire Lemercier, CNRS
- Francesca Polese, Università Bocconi
- Steve Tolliday, University of Leeds.
-Responses by Philip Scranton, Rutgers University- Patrick Fridenson, EHESS Mot(s) clés libre(s) : approche scientifique, histoire du capitalisme
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Comptabilité
/ AUNEGE, CERIMES
/ 01-02-2013
/ Canal-u.fr
LEFRANCQ Stéphane
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La comptabilité est une composante essentielle de la vie économique aujourd’hui. Elle a un poids réel sur les décisions stratégiques et commerciales des entreprises. Les normes comptables internationales, IFRS (International Financial Reporting Standards), tendent à s’appliquer à un niveau global et sont en constante évolution, pour une meilleure harmonisation des pratiques comptables. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, comptabilite, IFRS
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Le politique va-t-il mourir ?
/ UTLS - la suite
/ 05-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
LAïDI Zaki
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Ce que l'« avènement » de la mondialisation suggère, c'est l'impossibilité de penser l'organisation et la stabilité du monde sur la base d'un simple système interétatique. La mondialisation nous fait passer d'une logique de boules de billard qui s'entrechoquent à une logique de flux qui se mélangent. D'où, d'ailleurs, l'idée de gouvernance mondiale qui sous-tend que la régulation mondiale n'est précisément plus réductible à la régulation exclusive des Etats. On parle de gouvernance parce que l'on ne peut plus parler uniquement des gouvernements. La gouvernance renvoie fondamentalement à l'idée que les choix et les décisions passent de plus en plus par des jeux de transactions entre acteurs de nature différente (Etats, entreprises privées et organisations non étatiques), plutôt que par une logique hiérarchique où un acteur en l'occurrence l'Etat dicterait sa conduite aux autres. C'est la raison pour laquelle l'idée de gouvernance exclut la perspective d'un super-Etat macro-régional ou mondial, car les problèmes qu'affronte l'Etat ne sont pas seulement affaire de taille ou de poids. Parler de super-Etat pour répondre à la crise de l'Etat, c'est donc prendre tout simplement le risque d'amplifier, au niveau d'une macro-région ou du monde, la crise de l'Etat. Ce qui vaut pour l'Etat vaut naturellement pour la démocratie. Combattre la dévitalisation de la démocratie par une sorte de translation à l'échelle macro-régionale ou mondiale est tout aussi illusoire. La gouvernance ne saurait donc être une simple affaire de translation institutionnelle vers un niveau plus élevé. Elle est plutôt un processus de réduction de l'indétermination historique qui pèse sur l'avenir de l'Etat à travers la construction d'arrangements entre acteurs hétérogènes du système mondial. Elle est une manière de penser le politique en dehors et au-delà de la question de la souveraineté, question à laquelle a été historiquement liée la réflexion sur l'Etat. La gouvernance sanctionne par là même la fin des visions téléologiques qui assigneraient à un sujet historique l'Etat par exemple une responsabilité particulière. C'est la raison pour laquelle toute tentative destinée à assigner à un nouvel acteur par exemple la société civile une sorte de nouvelle responsabilité historique qui succéderait à celle jouée par les Etats paraît peu crédible. (Zaki Laïdi, Extrait de « Etat, politique et mondialisation », préface à Un monde privé de sens, Hachette, coll. Pluriel, 2001) Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, etat, mondialisation
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Can you be ethical in global business today?
/ 25-11-2013
/ Canal-u.fr
LAGAYETTE Philippe, BERGHOFF Hartmut
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INTERNATIONAL SYMPOSIUM : PIONEERING ETHICAL CAPITALISM
MONDAY, NOVEMBER 25TH, 2013
There is more than one way to do capitalism. In Japan, in the second half of the 19th century, a major business leader, Shibusawa Eiichi, expressed the view that business enterprise could and should simultaneously accomplish profits and enhance public welfare. The solutions he suggested are still relevant today. This symposium aims at understanding the Asian and Western origins of ethical capitalism, mapping the evolving arguments about the responsibilities of business and the changing practices of firms, debating the relations between morality and economy for globalised economies and societies in a perspective of sustainable growth.
PROGRAM
10:00 - Morning Session > What does an approach of this major issue by history bring to us?
Moderator: Patrick Fridenson (École des hautes études en sciences sociales)
Opening speech: Kazuo Kodama, Japanese Ambassador to the OECD
Keynote speech: Takeo Kikkawa (Hitotsubashi University), Why ethical capitalism? Origins and development
Geoffrey Jones (Harvard Business School), The responsibility of capitalism: past, present, future
Janet Hunter (London School of Economics), Business and morality: can we still learn from Japan?
Discussion
14:30 - Afternoon Session > Today’s initiatives and problems Session in English.
Moderator : Marcelo Bucheli (University of Illinois at Urbana-Champaign)Keynote speeches
Ken Shibusawa (Founder and Chairman, Commons Asset Management), Rongo (ethics) andSoroban (business): Sustainable Capitalism
Lionel Zinsou (Chairman and CEO, PAI partners): What does Finance mean by corporate socialresponsibility?
Round table: Can you be ethical in global business today?
Participants: Philippe Lagayette, president of the Fondation de France ; Hartmut Berghoff, director of the German Historical Institute in Washington ; business leaders ; officials and scholars.
General discussion Mot(s) clés libre(s) : éthique, mondialisation, capitalisme, développement durable
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L'histoire depuis 1945
/ Mission 2000 en France
/ 24-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
HOBSBAWN Eric J.
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Impossible de comprendre l'histoire depuis 1945, et surtout la guerre froide qui domine la politique mondiale, sans tenir compte de la crise profonde qui, entre 1914 et 1945, avait bouleversé les structures de l'Europe du XIXe siècle (mais aussi le capitalisme global), et qui se prolonge après 1945 par la désintégration de ses empires. Dans la guerre froide il ne s'agit plus de survie des systèmes politiques et économiques en crise, mais d'un affrontement global de deux superpuissances militaires et idéologiques, bientôt stabilisé, sauf dans le Tiers Monde où il n'y a pas d'enthousiasme pour le capitalisme à l'occidentale, trop lié aux impérialistes. Au contraire, la guerre froide rend de plus en plus visible la fragilité des bases des systèmes socialistes, dont la majorité, privée de l'affrontement, s'effondre. Au demeurant le Monde depuis 1945 se transforme par une révolution mondiale (globalisée), économique, sociale et finalement culturelle, de loin plus puissante que celle rêvée ou redoutée par les combattants des guerres de religions laïques du XXe siècle : celle portée par le rythme accru, explosif, de la croissance productive, qui commence à se dessiner dans les années 1950 et qui continue. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, communisme, décolonisation, guerre froide, relations internationales
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Le capitalisme, culture américaine ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 25-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
GERVAIS Pierre, HEFFER Jean
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Séminaire existe-t-il une culture américaine ?Conférence de Pierre Gervais et Jean Heffer organisée le 25 janvier 2007 à l'ENS LSHEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre : Mathias Chassagneux Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, culture, économie de marché, Etats-Unis
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