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Le Temps : science et philosophie
/ Charles-Henri Eyraud, ENS Lyon CultureSciences-Physique, Gabrielle Bonnet
/ 04-11-2003
/ Unisciel
Julien François, Jean-Marc Lévy-Leblond
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Le philosophe François Julien, spécialiste de la pensée chinoise,
discute avec le physicien Jean Marc Lévy-Leblond autour de la notion de
temps. Mot(s) clés libre(s) : temps, Chine, temps physique, métaphysique du temps
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La notion de « métissage viti-vinicole », essai d’approche théorique et méthodologique. Le
cas de la Chine / Guillaume Giroir
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-06-2015
/ Canal-u.fr
GIROIR Guillaume
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La notion de « métissage viti-vinicole », essai d’approche théorique et méthodologique. Le cas de la Chine / Guillaume Giroir. Conférence plénière in symposiurm "Vins, vignes et vignerons : Passages, messages et métissages" organisé conjointement par le Centre d’Étude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir (CERTOP) et le laboratoire Dynamiques Rurales de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 3-6 juin 2015.
Si on ne se contente pas de réduire et banaliser le terme de
métissage à celui de simple mélange, d’hybridité et de mixité, la
suggestion d’une application du terme de métissage au domaine
viti-vinicole ne va nullement de soi et s’avère même tout à la fois
audacieuse, stimulante, déroutante, féconde et riche d’enjeux multiples.
De fait, dans le champ des sciences humaines et sociales, la question
du métissage est tout à fait majeure et d’importance croissante ; elle touche aussi bien par exemple à la linguistique, à
la littérature (cf. Édouard Glissant, auteur des termes de «
créolisation », d’« identité-relation » par opposition à l’«
identité-racine ») ou la philosophie (cf. Gilles Deleuze, penseur de la
différence comme première, créateur de l’« identité-rhizome »).
Dans ces conditions, si l’on veut se confronter réellement à la
question posée par le présent symposium, il semble impossible de faire
l’impasse sur une approche préalable de type théorique et d’éluder
certains questionnements majeurs. Il semble même nécessaire de devoir
faire un détour par les apports d’autres disciplines a priori éloignées
du monde de la vigne et du vin. Les questions centrales suivantes se posent : quel
peut être le sens de la notion de « métissage viti-vinicole » ? Quelles
approches et méthodes mettre en oeuvre pour essayer de cerner cet objet
scientifique nouveau ? Notre contribution sera celle d’un géographe
résolument ouvert à la pluridisciplinarité.
Une approche phénoménologique devrait identifier, à plusieurs
échelles, les multiples formes de métissages inhérentes au fait
viti-vinicole, comme autant de combinatoires concernant les terroirs,
les cépages, les acteurs, les modèles économiques, les pratiques oenologiques…Une autre approche devrait s’interroger sur le statut du
métissage dans le monde de la vigne et du vin : convient-il d’adopter
une vision uniciste selon laquelle le métissage est somme toute
secondaire, contingent, voire anecdotique en regard de ce qui compte vraiment, l’universalité et l’identité du vin en tant que
produit, ou au contraire de promouvoir une vision relativiste qui ferait
de la viticolité un phénomène complexe pour lequel le métissage serait
originel, voire consubstantiel ? Selon une approche fonctionnaliste,
quelle est la part de l’identitaire et du métissage dans le fait
viti-vinicole ? Qu’en est-il également de la dynamique en matière de métissage viti-vinicole ?
S’oriente-t-on vers toujours plus de métissage du fait de la
mondialisation, ou au contraire vers une uniformisation du vin ? Enfin,
le métissage viti-vinicole n’est pas la mise en contact neutre de deux éléments distincts, il est riche d’asymétries, de rapports de
pouvoir, donc d’enjeux. Se pose ainsi également la question sous-jacente
et majeure des géopolitiques du métissage.
Devenue en quelques années le 7ème producteur mondial de vin, la Chine,
à la fois civilisation non judéo-chrétienne et terre de conquête du
modèle viti-vinicole européen, représente à l’évidence un champ
d’application privilégié de cette notion innovante. L’exploration de la notion de métissage viti-vinicole se déploiera en
trois parties : la première proposera certains éléments d’un cadrage
théorique et méthodologique préalable d’une possible notion de «
métissage viti-vinicole ». Les deuxième et troisième parties déclineront
ces réflexions aux échelles macro, puis micro-territoriales en Chine en
s’appuyant sur diverses recherches de terrain. Mot(s) clés libre(s) : viticulture, cépages hybrides, vins (Chine)
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Les villes en Chine
/ UTLS - la suite
/ 09-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
GED Françoise
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En une décennie, la population urbaine chinoise a augmenté de 10% environ. Au regard d'une population globale évaluée à 1,3 milliard de personnes, cela revient à considérer que le double de la population de la France est devenue citadine en une dizaine d'années. L'impact sur le territoire est considérable, qu'il s'agisse des centres anciens, disparus ou en voie de l'être, des modes de vie, des mutations sociales et économiques des années 1990 qui ont transformé en biens marchands les prestations sociales du régime maoïste, en matière de santé, d'éducation, de logement notamment.Quels principes ont régi cette urbanisation forte et rapide ? La civilisation chinoise est par ailleurs célèbre pour la tradition urbaine qui servit de modèle à la construction de nombreuses capitales en Chine et jusqu'au Japon, ou encore par la déclinaison de modèles d'habitations, véritables entités urbaines au coeur des cités marchandes. Quelle considération a-t-on pour ce patrimoine hors pair et peut-on véritablement parler d'une stratégie de protection, face à la pression spéculative ou à la montée du tourisme intérieur ? Mot(s) clés libre(s) : chine, histoire, politique urbaine, quartiers anciens, spéculation financière, urbanisation, urbanisme, villes, villes (croissance)
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/ EFEO Ecole Française d'Extrême Orient
/ 03-12-2009
/ Canal-U - OAI Archive
FLATH James
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L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ? - Jean-Luc Domenach
/ UTLS au lycée
/ 13-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DOMENACH Jean-Luc
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Une conférence de l'UTLS au Lycée
L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ?
Avec Jean-Luc Domenach (Directeur de recherches Science-Po)
LYCEE GALILEE (95 CERGY)
Partenariat Région Ile de France Mot(s) clés libre(s) : Chine, économie, mondialisation
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L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ?
/ UTLS au lycée
/ 13-03-2009
/ Canal-u.fr
DOMENACH Jean-Luc
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Une conférence de l'UTLS au Lycée
L’économie chinoise aujourd’hui : Faut-il en avoir peur ?
Avec Jean-Luc Domenach (Directeur de recherches Science-Po)
LYCEE GALILEE (95 CERGY)
Partenariat Région Ile de France Mot(s) clés libre(s) : Chine, économie, mondialisation, puissance économique
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La Chine et le monde contemporain : l'avenir du communisme
/ Mission 2000 en France
/ 27-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DOMENACH Jean-Luc
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La Chine d'aujourd'hui se trouve dans une situation paradoxale. En effet, après l'avoir longtemps refusée ou éludée, les dirigeants de Pékin ont enfin pris la décision de participer au monde. Or, au même moment, celui-ci se transformait, non seulement dans sa hiérarchie, mais aussi dans son organisation et dans sa texture sociétale. La mondialisation qui s'est accélérée au lendemain de la guerre froide constitue pour la Chine une chance extraordinaire, dont ses dirigeants s'efforcent de profiter, mais elle fait aussi peser de lourdes menaces sur leur pouvoir et sur leur régime. Elle fait également ressortir les graves faiblesses de la société et de la culture chinoises contemporaines. Cette situation paradoxale explique les à-coups de l'intégration de la Chine au monde ainsi que les graves incertitudes qui pèsent sur le communisme en Chine et sur l'avenir de ce pays. Mot(s) clés libre(s) : Chine, communisme, Den Xiaoping, économie de marché, Gorbatchev, guerre froide, Mao Zedong, nationalisme
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La Chine et le monde contemporain : l'avenir du communisme
/ Mission 2000 en France
/ 27-10-2000
/ Canal-u.fr
DOMENACH Jean-Luc
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La Chine d'aujourd'hui se trouve dans une situation paradoxale. En effet, après l'avoir longtemps refusée ou éludée, les dirigeants de Pékin ont enfin pris la décision de participer au monde. Or, au même moment, celui-ci se transformait, non seulement dans sa hiérarchie, mais aussi dans son organisation et dans sa texture sociétale. La mondialisation qui s'est accélérée au lendemain de la guerre froide constitue pour la Chine une chance extraordinaire, dont ses dirigeants s'efforcent de profiter, mais elle fait aussi peser de lourdes menaces sur leur pouvoir et sur leur régime. Elle fait également ressortir les graves faiblesses de la société et de la culture chinoises contemporaines. Cette situation paradoxale explique les à-coups de l'intégration de la Chine au monde ainsi que les graves incertitudes qui pèsent sur le communisme en Chine et sur l'avenir de ce pays. Mot(s) clés libre(s) : Chine, économie de marché, communisme, guerre froide, nationalisme, Den Xiaoping, Gorbatchev, Mao Zedong
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Les vols spatiaux chinois, de l'orbite basse à la Lune et au-delà
/ 09-02-2013
/ Canal-u.fr
COUÉ Philippe
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En 1992, la Chine
s'est engagée dans un programme de vols spatiaux habités qui ont abouti au
lancement du premier chinois (Yang Liwei) en 2003. Depuis, l'Empire du
Milieu gravit une à une toutes les marches qui devraient le conduire à
disposer d'une station orbitale permanente avant dix ans. Pékin imagine
déjà qu'elle puisse "remplacer" la station spatiale
internationale et ouvre son projet à la coopération. Des projets beaucoup
plus audacieux sont en cours d'étude ou de développement pour déposer sur
la Lune des taïkonautes, le préalable à des vols habités dans le Système
solaire. Cette conférence rappellera toutes les grandes étapes du
programme spatial habité chinois, le plus dynamique des grandes puissances
spatiales. Mot(s) clés libre(s) : Chine, astronomie, lune, station spatiale, conquête spatiale
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Une nouvelle histoire de la Chine au 20e siècle - Yves Chevrier
/ UTLS - la suite
/ 06-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CHEVRIER Yves
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Mon propos procède d'une évidence après vingt ans d'ouverture et de réformes post-maoïstes, la révolution chinoise a cessé d'être une référence au présent pour devenir un événement historique et se résume à une brassée de questions que je vous livre d'emblée: où est la spécificité contemporaine de la Chine dès lors que son histoire révolutionnaire et communiste semble se replier sur un cadre étatique autoritaire et bureaucratique qui évoque celui de l'empire ? Que reste-t-il de la révolution quand les traditions sont de retour, quand le message universaliste dont la Chine révolutionnaire se voulait le centre et le ferment a cédé devant la mondialisation ? Ce qui faisait la spécificité du XXe siècle chinois au regard d'une histoire et d'une culture millénaires étaient la révolution et l'occidentalisation. La Chine d'aujourd'hui semble échapper à l'un comme à l'autre de ces marqueurs de sa modernité. Il serait en effet naïf de penser que le renoncement post-maoïste à la révolution n'est qu'un surcroît de l'occidentalisation amorcée à la fin du XIXe siècle et dont l'histoire aurait été momentanément suspendue. Car s'il est vrai que la Chine s'intègre au monde "globalisé" d'aujourd'hui, ses réticences et ses différences, ainsi que leur prévisible influence sur le cours du monde, montrent à quel point la mondialisation est loin d'obéir à une logique unique, capable de simplifier le monde, et avec lui l'histoire chinoise, en le ramenant à un seul modèle dont le noyau serait l'histoire moderne de l'Occident.Il ne s'agit pas ici, comme on le dit souvent un peu vite, d'identité culturelle et de "choc des civilisations", ces grands mythes et fantasmes des lendemains post-révolutionnairestentés par la fin de l'histoire. Il s'agit de politique et d'histoire du politique. L'Etat chinois se construit et s'affirme, alors que la logique globale serait celle des réseaux. Le pouvoir règne à Pékin, dans les provinces et sur les marches de l'empire en tant que représentation légitime de la collectivité nationale chinoise, alors que l'heure mondiale serait ou devrait être celle des individus, de leurs droits, de leurs particularités identitaires et de leurs libertés. Nous ne voyons pas ici l'effet d'un écart ou d'un retard, l'écart étant culturel ou totalitaire selon la vulgate, le retard ressortissant à une transition dont une autre vulgate veut nous persuader que la logique différerait la transformation du politique après celle de l'économie et de la société. L'effet, massif, durable, est celui d'une trajectoire historique plus ancienne que la fin du maoïsme, mais guère plus âgée que la fin de l'Empire, en 1911-1912, une trajectoire de construction étatique, de nationalisation et de politisation de l'Etat à laquelle la mondialisation a offert de nouvelles ressources sans en modifier le cours. Ce constat indique en quoi, une fois relativisées la place et l'influence de la révolution maoïste, le XXe siècle possède une histoire spécifique, j'allais dire, en utilisant un terme dont il convient de se méfier, une identité dans la longue durée chinoise et dans l'histoire moins longue mais quand même antérieure des contacts de la Chine avec l'Occident. Le siècle post-impérial ne serait-il pas le moment où le vieil ordre chinois, qui avait été longtemps posé, pensé et défendu comme l'ordre même du monde, s'est réorganisé pour occuper toute sa place dans un univers qui le dépassait? Que cette réorganisation, révolutionnaire ou réformiste, portée par des groupes sociaux ou par des pouvoirs d'Etat, ait été avant tout et reste dans le temps présent un processus politique centré sur la construction de l'Etat-nation, que ce processus n'ait pas été l'imitation d'une formule imposée à partir du XIXe siècle par des Etats modernisés en Europe, en Amérique du Nord et au Japon, qui furent momentanément plus forts, autrement dit une réponse à l'Occident, comme le voulait John King Fairbank, mais une réponse de la Chine à sa propre histoire, et, précisément, à l'histoire des rapports entre le pouvoir impérial et une société en pleine mutation sous la dynastie des Qing, que cette réponse par la mutation du politique ait conféré au siècle dernier sa contemporanéité et sa spécificité dans l'histoire de la Chine et du monde, ainsi qu'une unité d'ensemble embrassant dans un même mouvement la fin de l'époque impériale, le moment révolutionnaire et la sortie du maoïsme, et qu'enfin cette unité permette de recadrer les événements dispersés et les expériences isolées auxquels s'attachent désormais nombre d'historiens, voilà quelle sera notre hypothèse. Il s'agit là, bien sûr, d'un questionnement qui s'adresse aux spécialistes, mais il suffit de songer une seconde à ce que représente, dans la dynamique du monde actuel, le poids de la construction étatique chinoise débarrassée des impedimenta de la souveraineté limitée et des hyperboles révolutionnaires pour mesurer l'importance non seulement intellectuelle, mais avant tout politique de l'enjeu, dans une dimension qui déborde de beaucoup les intérêts strictement géopolitiques et qui, bien évidemment, ne se limite pas à l'affrontement culturel sur les valeurs ni à la compétition économique. Deux exemples suffiront à préciser ces enjeux. Si l'on accepte l'idée que la mondialisation fait entrer l'Etat-nation dans l'histoire, il faut passer par pertes et profits la trajectoire historique chinoise la plus récente, celle qui est encore active de nos jours, ou, du moins, il faut en rendre compte en posant que l'Etat post-maoïste, encore si puissant aujourd'hui, est appelé à se dissoudre dans les réseaux nationaux et internationaux, dont certains observateurs annoncent au reste qu'ils minent déjà l'édifice. Ou bien il faut postuler qu'un totalitarisme aussi résilient ne pourra qu'être rompu par le poids supérieur des processus de la mondialisation qui l'englobent irrésistiblement, en dépit de ses adaptations. à moins que la Chine néo-totalitaire du post-maoïsme ne soit que l'avant garde politiquement explicite d'un régime de pouvoir total qui serait celui de l'économie de marché planétarisée. L'autre exemple est, bien entendu, celui de la démocratie et de son avenir en Chine continentale et, par ricochet, à Hong Kong et à Taiwan. Enjeu majeur de l'histoire du politique dans la Chine du XXe siècle, sera-t-elle assurément au rendez-vous de la modernisation post-maoïste, comme beaucoup le pensent ou le souhaitent? Ne doit-on pas, ici encore, s'interroger sur le poids non d'une tradition culturelle intemporelle, mais d'une histoire tout à fait contemporaine, dans laquelle l'objectif primordial de l'Etat-nation n'a cessé d'écarter l'institutionnalisation des libertés publiques et individuelles? Ne faut-il pas remarquer que si la société taiwanaise construit bel et bien un Etat-nation dans une perspective démocratique, cette démocratie et cette nation ne peuvent parvenir à la reconnaissance étatique internationale parce que l'histoire contraire de la démocratie, de la nation et de l'Etat sur le Continent les en empêchent? Cette histoire-là est-elle appelée à se fondre dans le grand tout globalisé, ou bien ce tout n'est-il qu'un changement de l'échelle d'interaction de trajectoires historiques particulières qui n'ont pas dit leur dernier mot? S'interroger sur la place et sur le sens d'une histoire du contemporain en Chine, c'est donc bien plus que suggérer des pistes à des spécialistes pour lesquels l'éclatement de l'ancien système des références historiques a ouvert une ère de repli et parfois même de désarroi. C'est, en réalité, comprendre non seulement la Chine d'aujourd'hui mais aussi le monde dans lequel nous vivons. Guidés par ces interrogations, nous allons partir pour ce qui pourrait s'appeler la recherche d'une histoire perdue, en mesurant les effets qu'ont eus sur les interprétations historiques du XXe siècle chinois l'abandon de la référence révolutionnaire et l'insertion de la Chine post-maoïste dans la mondialisation. Chemin faisant, cette recherche va nous conduire à revisiter les paradigmes de l'ancienne histoire moderne chinoise avant de nous orienter vers une histoire contemporaine du politique en Chine. Si je tiens mon pari, nous pourrons conclure ensemble que la mise en perspective critique et comparatiste d'une nouvelle histoire de la Chine au vingtième siècle peut ambitionner de nourrir une histoire du vingtième siècle en Chine dont le discriminant serait cette histoire du politique. Mot(s) clés libre(s) : Chine, maoïsme, mondialisation, révolution chinoise
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