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Le Nian Gao, gâteau du nouvel an chinois
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Le
Nian Gao est un gâteau à base de farine de riz gluant qui est
traditionnellement confectionné lors du nouvel an chinois. Cette
recette de gâteau a différentes variantes mais a toujours une base
de farine de riz gluant. Par exemple on peut faire ce gâteau salé
ou bien sucré, on peut y ajouter des fruits confits ou encore le
mettre dans une soupe. Cette pratique est très importante car lors
du nouvel an chinois, les chinois rendent hommage aux dieux et aux
ancêtres. Or le Nian Gao fait partie intégrante de ce qui doit être
mis dans les offrandes pour les dieux et les ancêtres. Il semblerait
que cette pratique existe depuis le temps de la dynastie Han (-207;
+220JC). Cependant, depuis la dynastie Ming (1368-1644), ce gâteau
est vendu tout au long de l'année même si il est évidemment bien
plus mangé et confectionné lors du nouvel an du calendrier lunaire.
Si ce
gâteau est très populaire c'est aussi grâce à sa signification.
Il faut savoir que les chinois jouent beaucoup avec le son des mots.
Nian Gao en chinois s'écrit ainsi : 年糕
, qui signifie gâteau de l'an. Or on pourrait
aussi l'écrire 黏糕
qui signifie alors gâteau collant/glutineux (le
gâteau est effectivement très collant) car le mot a exactement la
même prononciation que celui-ci : 年糕.
Enfin, toujours avec la même prononciation, on pourrait l'écrire 年高
qui signifie année haute. Pour les chinois,
cette dernière signification est la plus importante car elle veut
dire que l'année suivante sera meilleure que la précédente.
Les ingrédients : Farine de riz gluant 300gSucre noir 200g (ou sucre roux)Eau 240gUne boîte de conserve de haricots rouges cuits sucrés Lexique (par ordre d'apparition dans la vidéo) :-年糕 nian gao = gâteau à base de farine de riz gluant-春秋战国 chunqiu zhanguo = la guerre des printemps et automnes (-770 avant JC; -221 avant JC)-伍子胥 Wu Zixu = nom d'un grand général et politicien pendant la période des printemps et automnes-福建 Fujian : province du sud-est de la Chine-红豆 hong dou = haricots rouges-龙 眼 long yan = longane, fruit tropical-黑糖 hei tang = sucre noir (sucre de canne très fort en goût)-发糕 fa gao = gâteau généralement fait à base de farine de riz-年夜饭 nian ye fan = repas du nouvel an chinois Mot(s) clés libre(s) : histoire, tradition, art culinaire, civilisation chinoise, culture asiatique, gâteau du nouvel an chinois, recette, nian gao
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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 3/3
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Enregistrement issu de la troisième journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.Ce colloque international organisé par le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes, de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire où, alors que la globalisation met en exergue un discours de civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire, ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation », une série de questions porte sur les références identitaires aux civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs, ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des « civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part. Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : architecture byzantine, gabriel gee, todd porterfield, hélène le meaux, dominique jarrassé, maria cruz villalon, sarah laporte, sabine du crest, nicolas schaub, giorgio poti, mourad betrouni, Méditerranée, architecture, colloque, culture méditerranéenne, INHA, Langues et civilisations, civilisations, david wengrow, milan pelc
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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 2/3
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Enregistrement issu de la deuxième journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.
Ce
colloque international organisé par le Musée des civilisations de
l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire
de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous
l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une
interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur
ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles
entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et
aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment
l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son
champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes,
de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire
où, alors que la globalisation met en exergue un discours de
civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes
identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au
MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur
étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à
partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont
traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont
été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas
méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire,
ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de
rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de
terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est
de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation »,
une série de questions porte sur les références identitaires aux
civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent
détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs,
ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à
tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace
méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La
dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle
d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et
humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor
participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue
durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein
du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des «
civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une
réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut
établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de
civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part.
Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme
preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble
devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, aylin kocunyan, roberto conduru, paolo girardelli, alesandra mascia, mucem, civilisations, Langues et civilisations, INHA, colloque, algérie (civilisation), afrique du Nord (civilisation), roger benjamin
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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 1/3
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Enregistrement issu de la première journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.Ce colloque international organisé par le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes, de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire où, alors que la globalisation met en exergue un discours de civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire, ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation », une série de questions porte sur les références identitaires aux civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs, ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des « civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part. Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : architecture byzantine, gabriel gee, todd porterfield, hélène le meaux, dominique jarrassé, maria cruz villalon, sarah laporte, sabine du crest, nicolas schaub, giorgio poti, mourad betrouni, Méditerranée, architecture, colloque, culture méditerranéenne, INHA, Langues et civilisations, civilisations, david wengrow, milan pelc
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