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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 1/3
/ Canal-u.fr
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Enregistrement issu de la première journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.Ce colloque international organisé par le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes, de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire où, alors que la globalisation met en exergue un discours de civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire, ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation », une série de questions porte sur les références identitaires aux civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs, ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des « civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part. Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : architecture byzantine, gabriel gee, todd porterfield, hélène le meaux, dominique jarrassé, maria cruz villalon, sarah laporte, sabine du crest, nicolas schaub, giorgio poti, mourad betrouni, Méditerranée, architecture, colloque, culture méditerranéenne, INHA, Langues et civilisations, civilisations, david wengrow, milan pelc
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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 2/3
/ Canal-u.fr
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Enregistrement issu de la deuxième journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.
Ce
colloque international organisé par le Musée des civilisations de
l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire
de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous
l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une
interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur
ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles
entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et
aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment
l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son
champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes,
de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire
où, alors que la globalisation met en exergue un discours de
civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes
identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au
MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur
étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à
partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont
traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont
été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas
méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire,
ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de
rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de
terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est
de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation »,
une série de questions porte sur les références identitaires aux
civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent
détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs,
ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à
tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace
méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La
dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle
d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et
humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor
participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue
durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein
du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des «
civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une
réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut
établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de
civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part.
Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme
preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble
devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, aylin kocunyan, roberto conduru, paolo girardelli, alesandra mascia, mucem, civilisations, Langues et civilisations, INHA, colloque, algérie (civilisation), afrique du Nord (civilisation), roger benjamin
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Colloque "Civilisation(s) : la Méditerranée et au-delà" 3/3
/ Canal-u.fr
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Enregistrement issu de la troisième journée du colloque Civilisation(s), qui s'est tenu au MuCEM les 27-27-28 juin 2014.Ce colloque international organisé par le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), sous l’égide du Comité international d’histoire de l’art (CIHA) part d’une interrogation commune aux historiens de l’art et aux anthropologues sur ce qui définit et constitue les civilisations, les rapports qu’elles entretiennent entre elles et la part qui revient aux oeuvres d’art et aux objets de civilisation(s) dans ce contenu et ces échanges.Comment l’histoire de l’art et l’anthropologie traitent-elles, chacune dans son champ disciplinaire et/ou en échangeant outils théoriques et méthodes, de ces questions particulièrement cruciales en un moment de l’Histoire où, alors que la globalisation met en exergue un discours de civilisation universelle, se raidissent pourtant les particularismes identitaires ?Que cette rencontre internationale se tienne au MuCEM nous a incité à interroger la pluralité des civilisations, leur étude historique et anthropologique et leur présentation muséale à partir du cas de la Méditerranée. Cependant les questions qui sont traitées débordent largement les limites du bassin méditerranéen. Ont été pourtant privilégiées les propositions qui entretiennent avec le cas méditerranéen des rapports d’analogie (mer intérieure, monde insulaire, ports comme villes-mondes,espace de civilisation comme lieu de rencontre de cultures, etc.) ou posent des points plus généraux de terminologie ou de méthodologie.Si l’objectif de ce colloque est de réfléchir aux usages historiographiques du terme « civilisation », une série de questions porte sur les références identitaires aux civilisations dans l’histoire et dans le monde contemporain. Souvent détournées en crispations identitaires, en Méditerranée comme ailleurs, ces références n’en sont pas moins révélatrices de regards croisés ou, à tout le moins, de coexistences stimulantes. On a considéré l’espace méditerranéen comme espace de partagede civilisation(s). La dialectique qui anime un tel espace peut-elle être envisagée comme celle d’une « communauté de traducteurs » ? Comment les paysages naturels et humanisés, l’architecture, l’urbanisme, les objets et le décor participent-ils d’imaginaires et de mythes entrecroisés dans la « longue durée » ?Enfin, la tenue de ce colloque international au sein du MuCEM, un musée qui se consacre à l’étude et à l’exposition des « civilisations » de l’Europe et de la Méditerranée, engage à mener une réflexion de fond sur les distinctions et les recoupements que l’on peut établir entre « œuvres d’art » d’une partet « objets de civilisation » qui n’ont pas d’intentionnalité esthétique d’autre part. Leur considération conjointe, dans un même espace muséographique, comme preuves substantielles des échanges entre les civilisations, semble devoir enrichir réciproquement les disciplines qui s’y confrontent. Mot(s) clés libre(s) : architecture byzantine, gabriel gee, todd porterfield, hélène le meaux, dominique jarrassé, maria cruz villalon, sarah laporte, sabine du crest, nicolas schaub, giorgio poti, mourad betrouni, Méditerranée, architecture, colloque, culture méditerranéenne, INHA, Langues et civilisations, civilisations, david wengrow, milan pelc
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Le Nian Gao, gâteau du nouvel an chinois
/ Canal-u.fr
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Le
Nian Gao est un gâteau à base de farine de riz gluant qui est
traditionnellement confectionné lors du nouvel an chinois. Cette
recette de gâteau a différentes variantes mais a toujours une base
de farine de riz gluant. Par exemple on peut faire ce gâteau salé
ou bien sucré, on peut y ajouter des fruits confits ou encore le
mettre dans une soupe. Cette pratique est très importante car lors
du nouvel an chinois, les chinois rendent hommage aux dieux et aux
ancêtres. Or le Nian Gao fait partie intégrante de ce qui doit être
mis dans les offrandes pour les dieux et les ancêtres. Il semblerait
que cette pratique existe depuis le temps de la dynastie Han (-207;
+220JC). Cependant, depuis la dynastie Ming (1368-1644), ce gâteau
est vendu tout au long de l'année même si il est évidemment bien
plus mangé et confectionné lors du nouvel an du calendrier lunaire.
Si ce
gâteau est très populaire c'est aussi grâce à sa signification.
Il faut savoir que les chinois jouent beaucoup avec le son des mots.
Nian Gao en chinois s'écrit ainsi : 年糕
, qui signifie gâteau de l'an. Or on pourrait
aussi l'écrire 黏糕
qui signifie alors gâteau collant/glutineux (le
gâteau est effectivement très collant) car le mot a exactement la
même prononciation que celui-ci : 年糕.
Enfin, toujours avec la même prononciation, on pourrait l'écrire 年高
qui signifie année haute. Pour les chinois,
cette dernière signification est la plus importante car elle veut
dire que l'année suivante sera meilleure que la précédente.
Les ingrédients : Farine de riz gluant 300gSucre noir 200g (ou sucre roux)Eau 240gUne boîte de conserve de haricots rouges cuits sucrés Lexique (par ordre d'apparition dans la vidéo) :-年糕 nian gao = gâteau à base de farine de riz gluant-春秋战国 chunqiu zhanguo = la guerre des printemps et automnes (-770 avant JC; -221 avant JC)-伍子胥 Wu Zixu = nom d'un grand général et politicien pendant la période des printemps et automnes-福建 Fujian : province du sud-est de la Chine-红豆 hong dou = haricots rouges-龙 眼 long yan = longane, fruit tropical-黑糖 hei tang = sucre noir (sucre de canne très fort en goût)-发糕 fa gao = gâteau généralement fait à base de farine de riz-年夜饭 nian ye fan = repas du nouvel an chinois Mot(s) clés libre(s) : histoire, tradition, art culinaire, civilisation chinoise, culture asiatique, gâteau du nouvel an chinois, recette, nian gao
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Manon Champier - Prix du Public MT180 - Édition Régionale 2015
/ Canal-u.fr
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Manon Champier, doctorante en 2e année de thèse, a attiré les faveurs du public.
Inscrite à l’École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures de
l’Université Toulouse - Jean Jaurès, financée par le Labex SMS de
l'Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, elle mène, au sein des
laboratoires France méridionale et Espagne (FRAMESPA) et Patrimoine,
Littérature, Histoire (PLH) une thèse portant sur "Athéna-Minerve dans l'espace public"Une clarté dans le discours, une gestuelle efficace,
et un humour omniprésent ont fait de Manon Champier la favorite du
public. Mot(s) clés libre(s) : civilisation antique
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Prisse d’Avennes et l’art arabe
/ Canal-u.fr
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Mercedes Volait, spécialiste de l’histoire de l’architecture moderne (XIXe-XXe siècles) en Égypte, particulièrement au Caire est une des commissaires de l’exposition consacrée à Émile Prisse d’Avennes (1807-1879) qui s'est tenue à la BnF, site Richelieu, galerie Mansart, du 1er mars au 5 juin 2011.
Cet entretien, sous le titre Prisse d’Avennes et l’art arabe, a eu lieu dans le cadre de l'émission Cultures d'islam d'Abdelwahad Medded sur France Culture le 15 mai 2011.
Bibliographie:
Visions d’Egypte, Emile Prisse d’Avennes (1807-1879), ouvrage collectif, catalogue, BNF, 2011 Mot(s) clés libre(s) : dessin, voyages, civilisation arabe, Archéologie
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Prisse d’Avennes et l’art arabe (copie)
/ Canal-u.fr
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Mercedes Volait, spécialiste de l’histoire de l’architecture moderne (XIXe-XXe siècles) en Égypte, particulièrement au Caire est une des commissaires de l’exposition consacrée à Émile Prisse d’Avennes (1807-1879) qui s'est tenue à la BnF, site Richelieu, galerie Mansart, du 1er mars au 5 juin 2011.
Cet entretien, sous le titre Prisse d’Avennes et l’art arabe, a eu lieu dans le cadre de l'émission Cultures d'islam d'Abdelwahad Medded sur France Culture le 15 mai 2011.
Bibliographie:
Visions d’Egypte, Emile Prisse d’Avennes (1807-1879), ouvrage collectif, catalogue, BNF, 2011 Mot(s) clés libre(s) : dessin, voyages, civilisation arabe, Archéologie
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001 Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ABBES Makram
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Ouverture du colloque par Makkram Abbès et Marina MestreColloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Progamme du colloque en pdfOrganisé par les laboratoires Triangle Action, discours, pensée politique et économique (UMR 5206), Cerphi Centre d’Etudes en Rhétorique, Philosophie et Histoire des Idées, Ciham Centre Interuniversitaire d’Histoire et d’Archéologie Médiévales à l’Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines, ce colloque international est conçu comme un moment de débat scientifique et d’échanges sur les enjeux sociaux de l’écriture de l’histoire, dès lors que l’on traite du monde arabo-musulman, de ses rapports avec les sociétés occidentales et, plus particulièrement, de la transmission des savoirs entre les deux mondes au Moyen Âge. Dans le cadre de ce colloque, nous souhaitons discuter des questions suivantes :La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen ÂgeDans son livre l’ Obtention du bonheur, al-Fârâbî (Xe siècle) présente la philosophie qui est d’après lui "la science suprême" et "la science la plus ancienne" comme le produit des Chaldéens (peuples d’Irak) transmis aux Egyptiens, puis aux Grecs, ensuite aux Syriaques, enfin aux Arabes. Cette présentation insiste sur la pérégrination des savoirs antiques dans différentes ères géographiques et linguistiques et sur leur appropriation par la culture arabo-musulmane à un moment donné de l’histoire. Certains affirment, toutefois, que la « falsafa ne coïncide pas totalement avec notre "philosophie" » (Rémi Brague, Au moyen du Moyen Âge, p. 238), et pensent que le travail des philosophes arabes serait dépourvu de ce qui caractérise celui des Grecs : la recherche libre du savoir. D’autres estiment que l’ère géographique dominée par la culture arabo-musulmane pendant le Moyen Âge serait restée faiblement hellénisée, donc étrangère aux dynamiques intellectuelles et scientifiques qui ont animé leurs prédécesseurs grecs. Al-Fârâbî était-il donc en droit de revendiquer l’appropriation des savoirs antiques ? Par ailleurs, les connaissances produites en terre d’islam en fait de sciences et de philosophies ont-elles été foncièrement différentes de ce qui est né en Grèce et de qui sera élaboré en Occident au Moyen Âge et plus tard ? Les spécialistes de la philosophie arabe du Moyen Âge sont invités à débattre de la nature et de l’ampleur des productions scientifiques et philosophiques qui ont eu lieu en terre d’islam à cette époque.La question de l’hellénisation du Proche-Orient à l’époque médiévaleLa circulation des sciences "exactes" produites en pays d’Islam vers l’Europe, à partir de la fin du XIe siècleAvicenne et son emprise sur la pensée postérieure, tant en terre d’Islam qu’en OccidentDébatTraduction, langage et pensée philosophiquesLa transmission des textes pose bien évidemment des problèmes cruciaux de traduction. Sur cette question, et dans la lignée des auteurs du XIXe siècle, des chercheurs écrivent aujourd’hui que les langues sont inégalement capables d’absorber puis de véhiculer la philosophie et la pensée scientifique. Cela impliquerait que certains peuples et nations seraient, du fait même de leurs systèmes linguistiques, réfractaires à la réception de la science. Ainsi, parce qu’elle serait essentiellement poétique ou de nature « religieuse » (S. Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, p. 136), la langue arabe serait incapable d’être le véhicule de notions abstraites et de raisonnements élaborés. Les intervenants sont invités à débattre des rapports entre langue et pensée et des différentes formes d’expression des savoirs scientifiques.La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques Langue arabe et logique grecqueTraduire et lire un texte scientifiqueEn quel sens peut-on parler des racines d’une culture ? DébatLa transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’OccidentLa deuxième question est celle de la transmission des savoirs grecs à l’Occident au Moyen Âge. Quels ont été les traducteurs et les passeurs de ces savoirs au monde latin ? Les arabo-musulmans ont-ils joué uniquement le rôle de relais ou bien ont-ils transformé le contenu et les données épistémologiques relatives à certaines branches du savoir ? Par ailleurs, les textes scientifiques et philosophiques arabes ont-ils joué un rôle dans l’essor culturel de l’Europe au Moyen Âge ? Leur influence a-t-elle été limitée, passagère et circonscrite dans le temps et l’espace ou a-t-elle contribué à modifier les méthodes d’approche des savoirs ? Ces questions somme toute classiques feront l’objet d’une mise au point scientifique à la lumière des travaux récents publiés sur le sujet.Lire Aristote dans le texte de Platon. Averroès et la mutation de la médecine politique Astronomie et médecine chez les penseurs latins de la fin du XIIIe siècle Ramon Lull "arabicus christianus" : des armes matérielles aux armes intellectuellesDébatGrammaire ou choc des civilisationsEt, de fait, le succès public du livre de Samuel Huntington, The Clash of Civilization and the Remaking of World Order (traduction française chez Odile Jacob en 1997) a fortement pesé et pèse toujours dans le champ des études sur l’Islam et l’Occident. Cette grille de lecture repose sur une volonté de comparaison entre les civilisations définies principalement par certaines de leurs caractéristiques culturelles, en particulier religieuses. Les insuffisances de cette approche ont été à plusieurs reprises critiquées mais la thèse continue de séduire ceux qui manient aussi volontiers les concepts « d’identité », de « traditions » et de « racines » culturelles, invoqués afin d’analyser l’inégale prédisposition des civilisations à s’acheminer vers le « progrès » identifié à l’Occident. On s’interrogera sur ces notions, sur les difficultés posées par la quête des « origines », sur l’environnement intellectuel, politique et pour tout dire idéologique qui sous-tend ces travaux. Il en va là encore du métier d’historien et des relations que celui-ci entretient avec le monde contemporain.Les sciences historiques dans la culture arabo-musulmane : héritage antique et élaborations nouvellesL’Islam médiéval ou le miroir aux identités. Remarques sur une civilisation de la bigarrure Du clash des civilisations au choc des incultures : comment en est-on arrivé là ? Historiographie d’une évidence : la civilisation occidentale DébatL’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirsPour de multiples raisons, liées au contexte international comme à la réalité sociologique de la société française, les questions traitées dans les trois premiers axes pour le Moyen Age ont des implications contemporaines. Sur les relations culturelles entre le monde arabo-musulman et l’Occident, la production et la diffusion des connaissances, leur vulgarisation, leur inscription dans les manuels scolaires constituent un enjeu fort pour les historiens de métier. Nous voudrions promouvoir dans le cadre de ce colloque un « détour réflexif » sur le métier d’historien (IHTP) et un débat collectif sur les liens entre recherche scientifique, diffusion des travaux de spécialistes dans l’enseignement secondaire et supérieur et transmission au plus grand public (aussi par le biais des différents medias), dès lors que l’on travaille sur des questions « sensibles ».L’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval en FranceTzvetan TodorovAutour de son livre La peur des barbares Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident
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008 Traduire et lire un texte scientifique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BELLOSTA Hélène
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Session Traduction, langage et pensée philosophique Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Les traductions des textes mathématiques fait à Bagdad entre le VIIIéme et le Xéme siècle .Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo,Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident, traduction et interprétation
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006 La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BENMAKHLOUF Ali
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Session Traduction, langage et pensée philosophique Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Les philosophes arabes comme Al Fârâbî, Avicenne et Averroès ont commenté abondamment la logique d’Aristote. Ils ont en particulier mis l’accent sur la démonstration comme modèle de connaissance. L’enjeu est de montrer que les opérations logiques relèvent essentiellement de la pratique syllogistique et impriment leurs marques aux différents domaines de la connaissance humaine. Cette communication va s’attacher à rappeler la manière dont la logique d’Aristote a été contextualisée et comment, notamment, la langue philosophique arabe s’est enrichie de déterminations conceptuelles qui se sont révélées pertinentes pour élucider de nombreuses énigmes logiquesEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Aristote, civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe, traduction et interprétation, transmission des textes
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