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Sport Intensif : Douleur et performance
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 06-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DOUILLET David, VIAUD Baptiste, THORIBE Bertrand, SEZNEC Jean-Christophe
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* Le soin dans cet univers « hors normes ». Douleur et performance- Intervenants : David Douillet (Ancien Champion Olympique de Judo)TémoignageBaptiste Viaud (Nantes)Temps sportif, santé du champion et logique de l’urgence Bertrand Thoribé (Mérignac)Le regard du médecin du sport sur la douleur Jean-Christophe Seznec (Paris)Sport et souffrance- Président / Modérateur : Marc Bouvard (Pau)Marginalisés et assujettis à des normes strictes de dépassement de soi et de performance, les sportifs sont soumis à des règles de vie et à des entraînements intensifs éprouvants. Mais quels rapports entretiennent-ils avec la douleur et la souffrance ? Faut-il souffrir pour être performant ? Les témoignages qu’apportent David Douillet et Serge Simon sont unanimes: de par ses valeurs et son idéologie, le milieu sportif intègre et banalise les sensations de douleur et de blessure. A force d’efforts et d’entraînements, la douleur devient même un indicateur de progrès : avoir mal, souffrir fait partie du contrat. Résistants à la douleur, les sportifs de haut niveau en deviennent des surhommes surprotégés car ils ont le devoir d’user de leurs corps sans jamais l’user.Mais la banalisation de la souffrance rend difficile le repérage et la reconnaissance des pathologies psychologiques et physiques. Reconnues comme normales malgré le cadre légal, certaines blessures échappent à la prise en charge sanitaire alors que ce qui est urgence sanitaire chez le non-sportif l’est tout autant chez le sportif de haut niveau. Mais peut-on remettre en cause un système qui fonctionne ? Mot(s) clés libre(s) : compétitions, douleur, entraînement, médecine du sport, performance, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, souffrance, sportifs, sports, surentraînement
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Sport et société
/ UTLS - la suite
/ 04-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
VIGARELLO Georges
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Le sport, le spectacle, le mythe. Jamais les héros de l'Olympe moderne n'ont été si glorifiés. Jamais ils n'ont été en revanche si épuisés de courir après la performance, transformés en « hommes sandwich » de la publicité contemporaine. Pour répondre à ce paradoxe, il faut mobiliser la réflexion historique, analyser le passage du « jeu » dans les sociétés d'Ancien Régime à l'invention du sport au 19e siècle. Le jeu ancien, à la fois pari et défi, moments volés aux temps sociaux de labeur et de culte, est métamorphosé une fois devenu « sport » dans la société d'Outre-Manche d'abord, dans la société française en suite. Ce sport dès la fin du 19e siècle une véritable contre-société calquant ses modèles méritocratiques et démocratiques sur ceux de notre société. Il se donne en miroir idéal. Il crée un mythe d'autant plus important que tendent à s'effacer par ailleurs transcendances et grands messages. Le sport « donne à croire ». il convient parfaitement aux exigences de l'image, du spectacle, de la réussite, de l'événement contemporains. Mais ses enjeux mêmes le soumettent à de nouvelles pressions : celles de l'argent, celles des médias. Ils favorisent dopage, trucages, malversations. Ce qui conduit à penser sans doute d'autres rapports entre le sport et la puissance publique. Ce qui conduit aussi à une attention toute particulière aux pratiques naissantes d'aujourd'hui. Mot(s) clés libre(s) : compétition, dopage, médias, performance, sports
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Sport et maltraitance. De l’entraînement à la maltraitance, de la maltraitance à la violence
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 06-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
AFFLELOU Sabine, DECAMPS Greg, PROIA Stéphane, LIOTARD Philippe
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* Sport et maltraitance. De l’entraînement à la maltraitance, de la maltraitance à la violence- Intervenants : Sabine Afflelou et Greg Décamps (Bordeaux))Résultats préliminaires de l’étude : «Violences sexuelles en milieu sportif »Stéphane Proia (Nîmes) Le crime sportif Philippe Liotard (Lyon)La relation d’emprise. Le cas particulier du conditionnement délétère (grooming) - Président / Modérateur : Pierre Rochcongar (Rennes)L’anormalité du monde sportif peut-elle tout justifier ? Peut-on légitimer le pire au nom de la performance ? La polémique fait rage autour du monde sportif. La révélation de cas non-isolés d’agressions et d’atteintes sexuelles sur de jeunes sportifs remet en cause le caractère « hors normes » de cet univers. Resté dans la sphère de l’opinion publique jusqu’il y a encore quelques mois en France, ce problème prend une envergure nationale avec l’étude lancée cette année, à la demande de la ministre de la santé Roselyne Bachelot, sur les « Violences sexuelles en milieu sportif ». Encore à l’état préliminaire, les premiers résultats viennent toutefois corroborer les faits : il y a une banalisation des violences dans le milieu sportif. Il s’agit même pour certains sportifs d’une pratique « entendue ». Comment en est-on arrivé là ? Et comment rompre la loi du silence qui règne dans le milieu sportif ? Des spécialistes prennent la parole. Mot(s) clés libre(s) : abus de pouvoir, abus sexuels, compétitions, crimes sexuels, relations sportifs-entraîneurs, sportifs, sports, viol, violence
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Soin et Sport Intensif. Impact du décalage des normes sur le dispositif sanitaire
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 06-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SIMON Serge, DUCLOS Martine, DEMONGEOT Isabelle
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* Le soin dans cet univers « hors normes ». L’impact du décalage des normes sur le dispositif sanitaire- Intervenants : Serge Simon (Bordeaux)Aspect psychologiqueMartine Duclos (Clermont Ferrand)Aspect somatique Isabelle Demongeot (Paris)Témoignage- Président / Modérateur : Jean-François Toussaint (Paris)Marginalisés et assujettis à des normes strictes de dépassement de soi et de performance, les sportifs sont soumis à des règles de vie et à des entraînements intensifs éprouvants. Mais quels rapports entretiennent-ils avec la douleur et la souffrance ? Faut-il souffrir pour être performant ? Les témoignages qu’apportent David Douillet et Serge Simon sont unanimes: de par ses valeurs et son idéologie, le milieu sportif intègre et banalise les sensations de douleur et de blessure. A force d’efforts et d’entraînements, la douleur devient même un indicateur de progrès : avoir mal, souffrir fait partie du contrat. Résistants à la douleur, les sportifs de haut niveau en deviennent des surhommes surprotégés car ils ont le devoir d’user de leurs corps sans jamais l’user.Mais la banalisation de la souffrance rend difficile le repérage et la reconnaissance des pathologies psychologiques et physiques. Reconnues comme normales malgré le cadre légal, certaines blessures échappent à la prise en charge sanitaire alors que ce qui est urgence sanitaire chez le non-sportif l’est tout autant chez le sportif de haut niveau. Mais peut-on remettre en cause un système qui fonctionne ? Mot(s) clés libre(s) : compétitions, douleur, entraînement, médecine du sport, performance, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, souffrance, sportifs, sports, surentraînement
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Les stratégies de coopétition
/ AUNEGE, CERIMES
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
LE ROY Frédéric
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Les approches classiques de la stratégie opposent la compétition à la coopération : les entreprises présentes dans une même industrie doivent choisir entre s’affronter ou coopérer. Dans une approche nouvelle, la stratégie de coopétition consiste à développer simultanément des relations de compétition et de coopération avec le même partenaire-adversaire. En adoptant une stratégie de coopétition, les entreprises bénéficient à la fois de la compétition qui les poussent à améliorer constamment leur offre et de la coopération qui leur permet d'avoir accès aux ressources du partenaire. Trois raisons principales expliquent le développement des stratégies de coopétition: la course à la taille mondiale, la course à la technologie et l'échec des fusions-acquisitions. Dans la course à la taille mondiale et à la technologie, il est rare qu'une entreprise dispose de toutes les ressources et compétences nécessaires en interne. Les échecs répétés des fusions-acquisition les poussent à rechercher des alliés, et bien souvent les meilleurs alliés sont leur concurrents. Les entreprises s'engagent alors dans des stratégies de coopétition. Ces stratégies sont à la fois potentiellement très performantes et très risquées, puisqu'elles consistent à partager de l'information et des connaissances avec ceux qui demeurent des concurrents. Pour autant ces stratégies se développent dans l'ensemble des secteurs d'activités et pour toutes les tailles d'entreprise. Mot(s) clés libre(s) : innovation, mondialisation, compétition, coopération, gestion, risque
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Le sport intensif, un univers « hors normes ». Le rapport au corps
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 05-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUBOYS DE LABARRE Matthieu, PERROUD Alain
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* Le sport intensif, un univers « hors normes ». Le rapport au corps- Intervenants : Matthieu Duboys de Labarre (Bordeaux)Pathologies et normes sociales : jeux et enjeux autour de la médicalisation de l’image du corpsAlain Perroud (Ville la Grand)Sport intensif et troubles des conduites alimentaires- Président / Modérateur : Stéphane Prétagut (Nantes)L’engouement que suscite aujourd’hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ? Le sport, qu’il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance…. De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d’excellence.Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s’appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l’idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu’ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L’équilibre de l’univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie. Mot(s) clés libre(s) : addictologie, compétitions, dépendance, entraînement, normes sociales, performance, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, santé, sportifs, sports, surentraînement, troubles du comportement alimentaire
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Le sport intensif, un univers « hors normes ». Du normal au pathologique
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 05-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DUBET François, AURIACOMBE Marc, RAUCH André
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* Le sport intensif, un univers « hors normes ». Du normal au pathologique- Intervenants : François Dubet (Bordeaux)Est-il normal de se faire mal ?Marc Auriacombe (Bordeaux)Le point de vue de l’addictologueAndré Rauch (Strasbourg)Faire du sport dans les normes- Président / Modérateur : Marc Lévêque (Orléans)L’engouement que suscite aujourd’hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ? Le sport, qu’il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance…. De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d’excellence.Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s’appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l’idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu’ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L’équilibre de l’univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie. Mot(s) clés libre(s) : addictologie, compétitions, dépendance, entraînement, normes sociales, performance, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, santé, sportifs, sports, surentraînement, troubles du comportement alimentaire
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Le dopage et le sport - Jean Bilard
/ UTLS au lycée
/ 07-12-2007
/ Canal-U - OAI Archive
BILARD Jean
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Une conférence de l'UTLS au lycée
avec Jean Bilard, docteur en psychologie
Lycée Pierre Gilles de Gènes, Digne Mot(s) clés libre(s) : compétition, dopage, sportif
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Le dopage : de l'empirisme à la recherche médicale avancée
/ UTLS - la suite
/ 30-05-2002
/ Canal-U - OAI Archive
DINE Gérard
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Le Dopage : de l'empirisme à la recherche médicale avancée. Le dopage dans le domaine sportif est aussi ancien que l'organisation du sport elle-même. Dans sa version moderne apparue à la fin du XIXème siècle, le sport n'a pu se séparer de ce compagnon embarrassant. En fait, la performance sportive notamment au plus haut niveau est basée dans 80 % des disciplines sur des qualités physiques, physiologiques, mentales et biologiques exprimées à travers le corps humain, dont les limites s'inscrivent dans celles de l'évolution de l'espèce sous couvert de 2 éléments : le déterminisme génétique et l'adaptation liée à la pratique d'un entraînement sportif devenu rationnel et scientifique. Le parallélisme entre le dopage sportif et la progression de la performance est une réalité. Les substances naturelles de type alcool ont été largement utilisées lors de la 1ère guerre mondiale et à l'époque dans certaines disciplines sportives éprouvantes. L'emploi dans le sport de molécules stimulantes issues de la chimie comme les amphétamines a suivi leur utilisation chez les pilotes de chasse pendant la seconde guerre mondiale. L'irruption des progrès biochimiques avec la production des stéroïdes qu'ils soient anabolisants ou corticostéroïdes a accompagné la confrontation est ouest des années 50-80. Ces progrès étaient intégrés au concept du sportif d'état dont le point culminant a été observé dans l'ex Allemagne de l'est. La transition entre emploi ponctuel de produits chimiques de synthèse et prescriptions rationnelles d'hormones stéroïdes constituait en fait le passage d'une pratique empirique à une organisation médicalement pour ne pas dire scientifiquement contrôlée. Dans ces conditions, la voie était tracée pour l'introduction de méthodes plus élaborées afin d'optimiser la performance. Le dopage sanguin par transfusion a existé avant l'érythropoïètine dans différentes disciplines comme le football, le ski nordique et l'athlétisme dès les années 1970. La progression parallèle des technologies biomédicales et des enjeux médiatiques, économiques, culturels et politiques du sport de haut niveau devenu spectacle planétaire est devenue convergente. Face à des contraintes de plus en plus lourdes en terme de charges d'entraînement et en terme de résultats à fournir, le sportif acteur et moteur du spectacle sous la pression consciente ou inconsciente des autres opérateurs du secteur sportif se voit proposer des moyens exogènes en vue d'optimiser son potentiel et de le pérenniser. La mise en évidence d'organisations dopantes au sein de plusieurs disciplines sportives employant des produits de plus en plus sophistiqués n'est qu'une évolution logique. L'irruption des méthodes et produits issus de la biotechnologie entraîne toutefois des conséquences nouvelles : l'efficacité réelle, la difficulté de contrôle par une approche toxicologique régulièrement dépassée et le bouleversement éthique. Pour caricaturer l'EPO n'était pas la dernière marche d'une déviance dopante triomphante au sein du sport professionnel mais bien la première marche d'un monde nouveau où l'application des progrès biotechnologiques dans le sport apparaît comme une utilisation parmi d'autres au sein des différentes activités humaines. De telles méthodes ne relèvent pas d'un emploi ponctuel empirique mais d'une volonté structurée exigeant de nombreuses compétences et technologies. L'aspect financier de l'accès à ces outils déviés de leur orientation première ne peut être ignoré. La frontière à définir entre l'utilisation légitime de certaines thérapeutiques issues des biotechnologies et leur emploi détourné pour une formulation dopante est également un autre problème qui ne peut pas trouver de solution dans une lutte uniquement basée sur le contrôle toxicologique dont les limites ont été identifiées. Face à la multitude des questions qui surgissent les parties prenantes du spectacle sportif mondialisé n'ont d'autres ressources que la mise en place d'une réflexion globale qui ne peut pas séparer l'exercice sportif du reste des activités humaines. En fait le sport de haut niveau face à l'emploi dévié de la recherche médicale avancée constitue un espace de cristallisation vis-à-vis d'autres dérives bio-éthiques dont les conséquences pourraient être beaucoup plus fâcheuses pour notre espèce. Mot(s) clés libre(s) : compétition, dopage, performance, produits dopants, sport, sportifs de haut niveau
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La « bulle sportive ». Les micros sociétés, l’élitisme, la marginalité
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 05-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MIGNON Patrick, CHAMALIDIS Makis
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* La « bulle sportive ». Les micros sociétés, l’élitisme, la marginalité- Intervenants : Patrick Mignon (Paris)Vivre dans le petit monde du sport d’éliteMakis Chamalidis (Paris)« Je ne veux pas me prendre la tête »- Président / Modérateur : Grégory Michel (Bordeaux)Fondée sur une idéologie structurante et protectrice forte, l’institution sportive a des effets régulateurs sur le comportement des sportifs qu’elle mobilise vers un idéal. Le sentiment d’appartenance à une communauté et d’engagement vers un objectif défini sont des valeurs qui offrent un cadre rassurant et stimulant. Mais à vouloir surprotéger, à vouloir trop donner, ne risque t-on pas de marginaliser et d’uniformiser le milieu sportif car nous le constatons déjà l’idéologie sportive a ses contreparties et ses ambivalences. Elle génère des angoisses sur la valeur : suis-je apte à atteindre cet idéal sportif ?, elle suggère une uniformisation des comportements et freine les échanges verbaux car la priorité c’est la performance. Tenus écartés des réalités du monde ordinaire et assujettis à des codes de comportement uniformes, les sportifs, en formation ou déjà confirmés, peuvent par la suite avoir du mal à trouver leurs repères à l’extérieur. L’idéologie sportive est donc, au même titre que le dopage ou l’isolement géographique, un facteur déterminant de la marginalisation des sportifs, elle est partie composante de la « bulle sportive ». Mot(s) clés libre(s) : aliénation sociale, compétitions, entraînement, isolement social, marginalité, médecine du sport, performance, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, sociologie du sport, sportifs, sports
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