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Marie-Rose Abomo-Maurin (Université de Yaoundé 1)
" Du mvet ékang aux nouvelles formes du chant épique : Le cas de la musique religieuse au Cameroun "
/ Canal-u.fr
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Dans le cadre de l'opération de recherche "Discours canoniques dans leurs modalités
linguistiques" (Llacan, Salle de conférences, Bâtiment D, 7 rue Guy Môquet,
Villejuif), Marie-Rose Abomo-Maurin (Université de Yaoundé 1) nous propose le
jeudi 16 avril de 10 à 12h une séance intitulée
" Du mvet ékang aux nouvelles formes du chant épique : le cas de la musique religieuse au Cameroun "
Elle sera accompagnée d’Edmond Bolo, un jeune joueur de mvet formé à l’école du mvet d’Onana Awono à Yaoundé à l’espace culturel Oveng (Anguissa-Yaoundé) et de Père Nama Janvier un enseignant de philosophie et chercheur en ethnomusicologie fang-beti-boulou, surtout dans le bikutisi. Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, mvet d’Onana Awono, mvet, bikutisi., ethnomusicologie fang-beti-boulou, ELLAF, Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques, Père Nama Janvier, Edmond Bolo, Marie-Rose Abomo-Maurin, UPS2259, l’espace culturel Oveng (Anguissa-Yaoundé)
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Ndiabou Toure : "Les discours canoniques - le Taasu : un genre en évolution"
/ Canal-u.fr
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Ndiabou Touré (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) : "Réflexions sur la canonicité à partir de l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal"
Dans le cadre de l’opération de recherche ELLAF "Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques"
"Il s'agit d'un questionnement sur la canonicité à partir de l'étude d'un genre traditionnel wolof, le taasu,
qui relève de la poésie orale. Le taasu, à l'inverse d'autres genres, s'est remarquablement adapté à de
nouveaux contextes, et a investi un nouveau genre poétique moderne, le mbalakh (chant populaire
moderne wolof), et un champ d'application également nouveau, la publicité.
Je m'interrogerai sur la canonicité de ce genre dans une perspective évolutive, et sous un angle
énonciatif (auteur, interprète, récepteur, canal, etc.). Que se passe-t-il lorsque le taasu passe d'un
contexte traditionnel à des contextes différents, complètement modernes et qui répondent à des
modalités n'énonciation complètement différentes ? Cette question est sous-tendue par une
problématique complexe qui concerne toutes les modalités de l'énonciation : l'auteur, dont le statut
peut changer, ce qui a des incidences notamment sur le choix de l'interprète ; la communication de
masse en terme de diffusion ; le canal qui obéit à d'autres règles du point de vue de l'interaction ; le
récepteur, qui doit être abordé à plusieurs niveaux.
Ainsi, en partant de son contexte traditionnel, il est intéressant d'observer l'évolution de ce genre et son
mode de fonctionnement dans sa fusion avec d'autres genres ou dans des contextes comme la publicité". Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, UPS2259, ELLAF, Ndiabou Touré, Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal
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Julien Barret : "Rap et poésie peule : une performance guidée par le rythme et la rime. Les canons de la poésie orale" (discutante: Christiane Seydou)
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
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Qu'il
s'agisse des poèmes de bergers peuls ou bien de rap instrumental ou a
capela - du genre égotrip ou freestyle, sans thème directeur, où le
rappeur affirme ses prouesses microphoniques à l'auditeur -, ces
performances vocales semblent obéir à des règles communes : un travail formel
sur les rythmes et les jeux de sons, qui semble nécessaire à la mise en
valeur sonore d'un tel propos. Ainsi, du rap français au rap ghanéen en passant
par le hip-hop américain, les flows des MC's ne sont pas sans rappeler la
scansion accélérée, assonancée, au style formulaire des bergers peuls du
Mâssina, qui, dans leurs mergi et jammooje
na'i, mettent en valeur les vertus de leurs troupeaux ou leur propres
qualités. Cette communication tentera de définir un canon commun à
ces pratiques relevant de la poésie orale scandée, l’« aspect canonique » résidant dans les
dimensions phonique et rythmique qui procèdent toutes deux de la figure de
répétition.
Christiane
Seydou (CNRS) sera sa discutante et le film sur la poésie des bergers peuls
réalisé dans le cadre de l'exposition "Paroles d'Afrique" sera
présenté pour favoriser la discussion. Cette conférence a été donnée dans le cadre de
l'opération de recherche "discours canoniques dans leurs modalités
linguistiques" coordonnée par Sandra Bornand. Mot(s) clés libre(s) : UPS2259, Conférence, julien Barret, ELLAF, Rap et poésie peule : une performance guidée par le rythme et la rime. Les canons de la poésie orale, poésie peule, Littératures en langues africaines, théorie littéraire et pratiques langagières, discours canoniques
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Lobna Mestatoui (docteure en littérature) : "Ahmadou Kourouma et la réactualisation du patrimoine oral : Réécritures et Subversion des codes".
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
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Lobna Mestatoui (docteure en littérature) : "Ahmadou Kourouma et la réactualisation du patrimoine oral :
Réécritures et Subversion des codes".
Cette conférence a été donnée dans le cadre de l'opération de recherche ELLAF "discours canoniques dans leurs modalités linguistiques" coordonnée par Sandra Bornand.
Dès son premier opus Les Soleils des indépendances, Kourouma opte pour une
visibilité de la culture malinkée dans ses écrits. Une présence qui se décline en
hybridation linguistique, intégration au sein du récit romanesque de variantes de
récits de chasse, de mythes de fondation et de proverbes qui s’inspirent
fortement des discours oraux de son aire culturelle, le Mandingue. La virtuosité
de l’auteur réside dans son aptitude à faire du récit de chasse traditionnel et de
la figure du chasseur le fil d’Ariane de son œuvre et le tremplin esthétique et
littéraire pour dire la modernité africaine. En attendant le vote des bêtes
sauvages matérialise par excellence cette transmutation des codes oraux coulés
dans le moule du roman à l’occidentale. J’analyserai à travers les trois premiers
romans de kourouma cette réactualisation des récits oraux, ses modalités et la
subversion des codes. Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, UPS2259, ELLAF, Discours canoniques, Lobna Mestatoui, Ahmadou Kourouma et la réactualisation du patrimoine oral : Réécritures et Subversion des codes, Ahmadou Kourouma, écrivain Ivoirien
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Xavier Garnier (Professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3 - THALIM, Théoriie et histoire des arts et des littératures de la modernité) : « Ecrivains swahilis entre injonctions normatives contradictoires »
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
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Xavier Garnier (Professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3, UMR 7172-THALIM, Théoriie et histoire des arts et des littératures de la modernité, ED 120 - Littérature française et comparée) : « Ecrivains swahilis entre injonctions normatives contradictoires »
Cette conférence a été donnée dans le cadre de l'opération de recherche ELLAF "discours canoniques dans leurs modalités linguistiques" coordonnée par Sandra Bornand.
La littérature écrite en kiswahili s’est développée, dans le courant du vingtième siècle,
dans le contexte d’une standardisation de la langue pilotée de façon institutionnelle à
l’échelle de l’Afrique de l’Est à l’époque coloniale, puis de la Tanzanie à partir des années
60. Les écrivains ont été sollicités pour assister et prolonger le travail de standardisation
de la langue et se sont souvent retrouvés en situation de tension par rapport à leur
propre expérience de la langue. Ces conflits entre les normes qui sont associées aux
différentes représentations de la langue sont au cœur des dynamiques de
développement de la littérature swahilie moderne. Ils ont pu donner lieu à des querelles
littéraires, dont nous montrerons l’enjeu politique profond. Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, UPS2259, ELLAF, Discours canoniques, Xavier Garnier, Ecrivains swahilis entre injonctions normatives contradictoires, Ecrivains swahilis
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"Dans la Solitude des Champs de Coton" de B.-M. Koltès (par Christophe Bident)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 02-12-2013
/ Canal-u.fr
BIDENT Christophe, DOROSZCZUK Catherine
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Christophe Bident est professeur à l’université de Picardie où il dirige le centre de recherches en art, il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment sur Blanchot, Maurice Blanchot, partenaire invisible, paru en 2008, et Koltès : Bernard Marie Koltès, Généalogies, paru en 2000, Voix de Koltès paru en 2005. Il présente, lors de sa conférence, deux ouvrages à paraître sur Koltès : un collectif, Dans la solitude de B.M. Koltès, revue Textuel, qui doit paraître en février, et un dernier ouvrage, Koltès, le sens du monde, à paraître en début d’année 2014. Il intervient auprès des étudiants de classes préparatoires littéraires (plus particulièrement les khâgneux) dans le cadre du programme des ENS en 2013-2014, qui a choisi de faire travailler les élèves sur Dans la solitude des champs de coton, pièce centrale dans les écrits et travaux de C. Bident, qu’il choisit d’aborder d’abord en tant qu’ancien metteur en scène, sensibilisant le public aux problèmes que pose la langue de Koltès, sa mémorisation, la diction particulière qu’impose son phrasé, mais aussi l’attribution des rôles, leur violence… Son travail de metteur en scène lui permet de revenir sur la mise en scène mythique de Patrice Chéreau. Il aborde ensuite le problème central de leur programme, celui du rapport entre théâtre et morale, autour de la question du dialogue éthique, et des enjeux de réflexion morale de la pièce. Les questions posées par les élèves sont enrichies par la présence du frère de l’écrivain, François Koltès, qui se prête volontiers à l’échange avec les étudiants, permettant une réflexion commune riche et vivante.Catherine Doroszczuk Mot(s) clés libre(s) : jeu théâtral, mise en scène théâtrale, analyse du discours littéraire, pièce de théâtre, Bernard-Marie Koltès, Patrice Chéreau, Samuel Beckett, François Koltès, théâtre français contemporain
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Controverse scientifique et controverse sociale à thème scientifique
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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La vie d'une société est faite d'une multitude de discussions. Parmi elles on distingue les controverses dans lesquelles deux individus ou deux groupes soutiennent des points de vue opposés sur une question donnée. L'enjeu des controverses est de défendre son point de vue, qui peut être une conviction ou un savoir.
Dans la controverse scientifique, les partenaires sont des pairs ; il existe une égalité des statuts. La scène de la controverse est fermée : ce sont des colloques, des échanges dans des revues scientifiques, etc. La finalité est constituée par la défense d'une vérité démonstrative. L'enjeu est la détermination d'un savoir sur un lieu de décidabilité (il est possible de déterminer lequel des savoirs est vrai). Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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La controverse scientifique dans la sphère publique
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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Les médias sont des véhicules de controverses qui
peuvent être provoquées par le pouvoir politique, des lobbies, des
mouvements de la société civile de deux façons :
• en témoignant de ce qui se discute dans divers lieux (réunions, meetings, forums du type « Controverses du progrès »)
• en exposant les controverses (voire en les provoquant)
La controverse sociale médiatisée transforme le chercheur en expert.
L'expert est défini comme spécialiste d'un domaine de pratique
particulier (sport, diplomatie, ...) ou d'une discipline (économie,
psychiatrie, ...).
Le rôle de l'expert est
déterminé par la demande de certaines instances (telles que la justice
ou les médias), qui demande un discours d'examen en fonction d'un
questionnement.
A contrario, la controverse fait souvent passer pour scientifiques des enquêtes journalistiques ou des expertises ponctuelles. Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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La rupture du contrat de communication
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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Nous discuterons ici la transgression du contrat de communication
dans des campagnes publicitaires de Benetton. Tout en donnant à ses
affiches l'indice essentiel du domaine de communication publicitaire (le
nom de la marque), elles traitent de sujets qui ne sont pas prévus par
le contrat publicitaire . Celui-ci, en effet, exclut qu'il soit traité
d'événements se produisant dans l'espace public ou mettant en cause la
morale sociale. Or, c'est ce qu'ont fait les campagnes Benetton.
Le problème posé par celles-ci n'est pas qu'elles aient traité de la
guerre en Bosnie, ni du Sida, ni du racisme, c'est qu'elles l'aient fait
dans le cadre d'une publicité commerciale. Autrement dit, ce que l'on
peut reprocher à ces campagnes, c'est d'avoir triché avec les contrats.
Elles se présentent comme une campagne humanitaire qui répond à un
contrat de communication civique : "informer pour faire agir de façon solidaire" , alors que leur finalité répond à une campagne commerciale dont le contrat est de consommation : « séduire pour faire acheter ». Il s'agit donc ici d'une transgression portant sur l'une des composantes du contrat de communication publicitaire,
le propos : au lieu de vanter un bien de consommation, est traitée une
information renvoyant à la vie publique, sociale et politique. Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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Le contrat de communication scientifique, pédagogique et médiatique
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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Le contrat de communication est ce qui
structure une situation d'échange verbal en conditions de réalisation
des actes de langage qui s'y produisent pour que ceux-ci soient reconnus
valides, c'est-à-dire qu'ils correspondent à une intentionnalité du
sujet communiquant et peuvent être interprétés par le sujet
recevant-interprétant. Nous nous trouvons là dans une problématique de la reconnaissance
: la nécessité pour les partenaires de posséder en commun un certain
savoir, non seulement par rapport à des idées, mais également par
rapport à ces contraintes relationnelles que nous venons de décrire, qui
devraient leur permettre de reconnaître le projet d'influence dans
lequel ils sont engagés.
Le contrat est donc ce qui parle avant que quiconque ait parlé,
ce qui est compris avant même que l'on ait lu. Je veux dire par là que
le système de reconnaissance réciproque entre producteur et récepteur de
l'acte de langage qu'engendre le contrat fait que le texte produit
signifie d'abord par ses conditions de communication.
Ainsi,
quand on voit une affiche publicitaire dans la rue, on a déjà perçu le
sens de tout ce qui concerne le discours publicitaire, sans même avoir
lu les particularités de l'affiche en question. Lorsqu'on entend une
déclaration d'un homme politique à la télévision, on a déjà compris ce
qui réfère au discours politique d'un candidat à des élections, avant
même d'avoir entendu ce que ce candidat déclare de particulier. Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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