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018 - Noirs en Algérie, XIXème- XXème siècles
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Raëd Bader (Maison méditerranéenne des Sciences de l’homme)Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Le recensement des populations noires en Algérie, libres ou esclaves, pour les deux derniers siècles, varie beaucoup d’une source à l’autre : 8 000 esclaves noirs sur l’ensemble du territoire algérien, selon un rapport officiel en 1845 ; 18 329 renchérit, dès 1848, un nouveau rapport à l’occasion de l’abolition de l’esclavage. Le même document estime que plus de 3 000 individus sont acheminés annuellement en Algérie. Or, l’abolition ne met pas fin à la traite dans la principale colonie française. Vers 1880, l’administration militaire recense encore 2 000 esclaves africains qui transitent chaque année au Mzab.L’Algérie reste le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux estimations de la traite transsaharienne : 65 000 entrées en Algérie de 1700 à 1880 contre 100 000 en Tunisie, 400 000 en Libye, 515 000 au Maroc et 800 000 en Égypte. Aujourd’hui, la population d’Algérie compterait environ 5 % de Noirs - un million selon l’estimation de Tingé Coulibaly en 1979 -, soit la plus faible proportion des pays du Maghreb. La plupart vivent au Sahara, et leur nombre diminue progressivement en direction du nord. Mais le nombre des esclaves et de leurs descendants en Algérie importe moins que ce qu’ils révèlent du fonctionnement de l’État et de la société en situation coloniale et postcoloniale. Les autorités françaises - impériales et républicaines - ont plus que toléré la continuité de la traite arabe après 1848. L’importation de main-d’œuvre africaine en Algérie est même débattue à la Chambre des Pairs en 1856. Le projet consistait à faire travailler 100 000 Noirs dans les colonies agricoles. Il est finalement rejeté mais les caravanes continuent à faire entrer clandestinement des esclaves depuis le sud jusqu’aux villes littorales. Ils sont surtout domestiques chez les notables algériens mais certains travaillent aussi dans les fermes des colons.Il s’agit donc de dévoiler l’existence ou pas d’une communauté noire en Algérie. Que signifie être « Noir » dans l’Algérie des XIXe et XXe siècles ? Quelle place occupent-ils dans la société occupante et occupée, ou à l’écart de celles-ci ? Sont-ils parvenus à former un nouveau groupe malgré leurs origines diverses en Afrique subsaharienne ? Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonies (administration), colonisation, esclavage, noirs (algérie), traite des esclaves
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Abolition de l'esclavage et droit d'ingérence pour raisons humanitaires
/ CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur, Musée du quai Branly
/ 08-01-2014
/ Canal-u.fr
GRENOUILLEAU Olivier
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Conférence du 8 janvier 2014, donnée par Olivier Grenouilleau, historien spécialiste de l’esclavage, des traites et du capitalisme, dans le cadre du cycle "Histoire mondiale de l’esclavage" de l'Université populaire du quai Branly (UPQB). Mot(s) clés libre(s) : abolition de l’esclavage, droit d'ingérence
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Atelier 1. Matière - Quatrièmes Rencontres de la galerie Colbert
/ Canal-u.fr
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1. Matière
– Salle Benjamin –
Responsables : Soercha Dyon et Ludovic Jouvet (INHA)
Florian Metral (université
Paris I Panthéon Sorbonne / HiCSA)
Michel-Ange ou
l’esclave de la chapelle Sixtine
« Je me trouve ici en un lieu qui ne me convient pas, et
je ne suis pas peintre ». Esclave du pape, esclave du Créateur, esclave de la
peinture... On tentera de cerner les fondements et les ressorts d’une poétique de
l’esclavage chez Michel-Ange.
Marguerite
Pettinotti-Parot (université Paris 1 Panthéon Sorbonne / HiCSA)
Un rapport complexe
à la matière : Michel-Ange et la peinture sur pierre
Sebastiano del Piombo inventa en 1535 le procédé
permettant de créer des oeuvres éternelles et peignit sur pierre d’après des
dessins de Michel-Ange. Pourquoi celui-ci refusa-il cette expérimentation et
rompit définitivement avec lui ?
Chiara Utro (université
Paris-Sorbonne)
Terribilità et
virtuosité anatomique. Des géants michélangelesques aux sculptures de petite
taille par Gaëtano Giulio Zumbo : deux modèles en comparaison.
Deux artistes, deux époques en comparaison. Comment la terribilità
michélangelesque évolue-t-elle jusqu’à l’âge baroque ? La confrontation
raisonnée entre les œuvres des deux artistes contribue à tracer ce parcours. Mot(s) clés libre(s) : Sculpture, histoire de l'art, esclavage, Michel-Ange
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Colonisation, décolonisation, postcolonialisme
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 03-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
M'BOKOLO Elikia
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A trois mots, trois concepts et toute une série de pratiques qu'ils désignent, approuvées bruyamment par les uns, rejetées avec force par les autres. A eux trois, ces mots pourraient à première vue résumer toute l'histoire de l'Afrique au XXème siècle, en même temps qu'ils semblent vouloir baliser les voies du devenir africain pour les temps à venir. A y regarder de plus près, découper le XXème siècle africain en ces trois séquences ne va pas sans problèmes. Si cette succession semble aller de soi, c'est parce qu'on sait, par expérience et par définition, que tout empire périra. Mais, quel contenu donner à la colonisation, en termes de durée et de processus mis en oeuvre ? Jusqu'à quel point peut-on souscrire à l'idée d'innovation radicale et positive sur laquelle elle a prétendu se fonder ? Et la décolonisation, comment procède-t-elle de la colonisation ? Comment les stratégies et les tactiques élaborées " en haut " par les pouvoirs locaux et métropolitains s'articulent-elles avec les diverses luttes menées à la fois " en haut " et " en bas ", dans ce qui constitue le centre et la périphérie de formations géopolitiques complexes ? Il apparaîtra alors que la notion commode de postcolonialisme ne se réduit pas à un après-colonisation. Plus qu'une mise en ordre de faits, dont beaucoup restent controversés, on propose ici des interrogations et des réflexions sur l'un des grands malentendus du XXème siècle. Mot(s) clés libre(s) : afrique, christianisme, civilisation, colonialisme, colonisation, décolonisation, esclavage, europe, postcolonialisme
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Conférence de Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
/ Guillaume BRAUNSTEIN, Angelo MONTONI, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 23-10-2015
/ Canal-u.fr
TAUBIRA Christiane, HAUTCOEUR Pierre-Cyrille
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Conférence introduite par Pierre-Cyrille Hautcœur, Président de l'EHESS Mot(s) clés libre(s) : politiques culturelles, approche comparée, esclavage (mémoire collective)
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Esclavage et mémoire dans la poésie de tradition orale du Nordeste du Brésil / Emanuele Carvalheira de Maupeou
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
CARVALHEIRA DE MAUPEOU Emanuele
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Esclavage et mémoire dans la poésie de tradition orale du Nordeste du Brésil / Emanuele Carvalheira de Maupeou, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Malgré son importance et sa durée dans le temps, l'expérience esclavagiste brésilienne n'a permis que de façon très marginale la production de textes sortant directement de la plume d'esclaves ou d'anciens esclaves. Ainsi, à la différence des USA, au Brésil les récits d'esclaves sont rares et fragmentés. L'organisation même de la société brésilienne, ainsi que les modalités d'une abolition tardive, sont considérées comme les principaux facteurs de cette pauvre production. Malgré ce constat, quelques témoignages ont pu être préservés, parfois même par des moyens autres que l'écriture. C'est le cas au Sertão, région pauvre et reculée du Nordeste du Brésil, où la littératire de tradition orale -le "cordel"- a permis la préservation de poèmes traitant du quotidien d'une société esclavagiste. Parmi les plus célèbres poètes du Sertão figurent deux esclaves, Ignácio da Catingueira et Fabião das Queimadas, qui ont vécu au XIXe siècle et qui ont laissé des rimes riches concernant aussi bien l'expérience même d'être esclave que le regard porté par la société sur celle-ci. Cette communication s'intéresse à ces deux poètes esclaves ainsi qu'à la production qu'ils ont laissé, et à la façon dont la littérature de "cordel" -tradition toujours vivante dans la culture du Nordeste- se tourne vers les question concernant l'histoire et la mémoire de l'esclavage dans la région. Mot(s) clés libre(s) : tradition orale, Brésil (Nordeste), poésie brésilienne, esclavage (mémoire collective), écrits d'esclaves, Brésil (19e siècle), littérature de colportage brésilienne (literatura de cordel)
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History of Slavery, Sites of Memory and Identity Politics in Contemporary Britain
/ Angelo MONTONI, Guillaume BRAUNSTEIN, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 23-10-2015
/ Canal-u.fr
OTELE Olivette
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Olivette Otele (Bath Spa University) Mot(s) clés libre(s) : politique culturelle, identité, Angleterre, esclavage (mémoire collective)
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Interpréter les mémoires officielles locales de l’esclavage : les politiques de mémoire comme politiques symboliques
/ Canal-u.fr
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Renaud Hourcade (IEP de Rennes) Mot(s) clés libre(s) : discrimination, justice sociale, esclavage (mémoire collective)
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L'arachide au Sénégal
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Musée du quai Branly
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MICHEL Marc
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Conférence de Marc Michel donnée le 8 octobre 2009 dans le cadre de l'Université populaire du quai Branly. Histoire mondiale de la colonisation : les matières premières L'arachide au Sénégal, par Marc Michel. Mot(s) clés libre(s) : Afrique occidentale, arachide, colonialisme, colonisation, commerce des arachides, esclavage, gomme, histoire coloniale, matière première, Sénégal, traite de l'arachide, traite des esclaves
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Le café
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 07-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DAVIRON Benoît
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Histoire mondiale de la colonisation : les matières premières Le café, par Benoît Daviron Depuis ses débuts en 2006, l’Université populaire étudie l’histoire mondiale de la colonisation. Cette longue séquence d’au moins cinq siècles a déjà été traitée de manière chronologique à partir des premiers navigateurs portugais, puis en étudiant les dates cruciales de la colonisation depuis la Renaissance ; et enfin à travers l’histoire des métissages. Pour sa quatrième année,l’histoire de la colonisation sera traitée successivement sous deux angles: les matières premières,avec 11 conférences entre septembre 2009 et février 2010, puis les archétypes, clichés issus de la colonisation, dont la série commencera en avril 2010. Au programme de l’automne et de l’hiver, le cycle de l’histoire mondiale de la colonisation vous entraîne donc dans un voyage au long cours sur les chemins des matières premières. La découverte et le commerce de ces ressources ont en effet modelé les relations entre pays colonisateurs et colonisés, longtemps après la décolonisation et encore aujourd’hui. Historiens, économistes et ethnologues explorent les parcours du poivre (par Philippe Chalmin), de l’arachide au Sénégal (par Marc Michel), du cacao (par François Ruf), du coton (par Erik Orsenna), de la bauxite à l’aluminium (par Francis Gutmann), du nickel en Nouvelle-Calédonie (par Alban Bensa), du café (par Benoît Daviron), du sucre (par Philippe Chalmin), de l’opium (par Xavier Paulès), du riz (par Mamadou Fall), ou encore du pétrole (par Jean-Marie Chevalier). Mot(s) clés libre(s) : café, caféiculture, caféier, colonialisme, colonisation, esclavagisme, histoire coloniale française, histoire du café, matière première, plantation
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