Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Pensée humaine, évolution des espèces et éthique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
CHAPOUTHIER Georges
Voir le résumé
Voir le résumé
Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Clinique et droit / sous la présidence de Michel DemazureL'homme est le fruit d'une double évolution, minérale d'abord, biologique ensuite, d'où découlent un certain nombre de propriétés. De ses grands-parents minéraux, l'homme tire l'obéissance nécessaire aux lois (physiques) du monde. De ses parents animaux, il tire, grâce à une certaine autonomie de fonctionnement, l'illusion de s'en abstraire, le temps de sa vie. La pensée humaine est aussi le reflet de cette double évolution. Nécessairement rationnelle dans son analyse (scientifique) des lois du monde, elle se montre débridée dans son imaginaire, notamment artistique. En ce sens l'art, «anti-destin», refait sur le plan culturel ce que faisait le vivant sur le plan naturel. Cette autonomie relative de la pensée humaine par rapport au monde semble résulter de la construction même du vivant. Selon la métaphore de la mosaïque, les êtres carbonés complexes que sont les êtres vivants ont évolué par des mécanismes où les propriétés du tout n'effacent pas une autonomie des parties. On peut montrer que ces constructions «en mosaïque», se retrouvent aussi bien dans le fonctionnement du cerveau de l'homme que dans des fonctions mentales comme la mémoire. L'homme finalement, tire grand profit de ces constructions «en mosaïque» qui, sur le plan social, lui donnent sa liberté. Il peut y trouver les bases de normes éthiques qui conduisent à davantage de respect de l'environnement, de l'animalité et, plus généralement de l'altérité.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : cerveau, éthique, évolution, pensée, théories du vivant
|
Accéder à la ressource
|
|
Les universaux de pensée
/ UTLS - la suite
/ 24-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
CHANGEUX Jean-Pierre
Voir le résumé
Voir le résumé
La pensée est liée au cerveau, une entité matérielle qui possède une organisation complexe. Les universaux de pensée se développent à partir de cette organisation. Elle se construit au court de l'évolution, ou plutôt d'une synthèse d'évolutions multiples. Elle résulte de l'évolution des espèces, de l'évolution au court du développement embryonnaire, de la formation des connexions entres cellules nerveuses avant et après la naissance. Des évolutions multiples, emboîtées qui correspondent aux niveaux d'organisation de la matière, de la molécule à la cellule nerveuse, de la cellule nerveuse au circuit, du circuit aux assemblées de neurones. Au court de l'enfance, il y a des changements de la connectivité en fonction de la culture, de l'environnement. Durant ces évolutions emboîtées, des universaux vont être sélectionnés, ils vont dans un premier cas assurer la survie de l'individu, mais aussi des groupes sociaux. Des universaux qui se retrouvent au niveau du génome, de l'anatomie et de l'organisation du cerveau, ses dispositions fonctionnelles, physiologique et psychologique. Il y a une universalité du génome humain mais aussi une variabilité génétique et épigénétique qui permet l'évolution tout en préservant l'intercompréhension entre les individus. Mot(s) clés libre(s) : cellule nerveuse, cerveau, conscience, diversité, épigénétique, évolution, génétique, génome, langage, neurobiologie, neurone, pensée, sciences cognitives, système nerveux, universaux
|
Accéder à la ressource
|
|
Les métiers de l'ingénierie industrielle (Joëlle CASTEL)
/ UTLS - la suite
/ 15-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
CASTEL Joëlle
Voir le résumé
Voir le résumé
Une conférence de l'UTLS au LycéeLes métiers de l'ingénierie industrielle par Joëlle CastelLycée Val d'Argens (Le Muy 83) Mot(s) clés libre(s) : classe préparatoire, conception de machine, évolution technologique, fabrication industrielle, formation scientifique, génie, gestion de projet, ingénierie, management, métier de l'ingénieur, problème technologique
|
Accéder à la ressource
|
|
Génétique, populations et maladies
/ UTLS - la suite
/ 19-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
CAMBON-THOMSEN Anne
Voir le résumé
Voir le résumé
Gènes, Populations et Maladies : pour aborder ce thème, c'est la vision de la Génétique des populations humaines que j'ai choisie et qui va, à travers quelques exemples de projets de recherche, nous conduire vers la génétique épidémiologique et vers des problématiques desanté publique.La Génétique des Populations, en quelques mots ?Un regard sur l'histoire et la géographie des populations humaines à travers leurs gènes ! C'est notamment à travers le livre de Cavalli-Sforza, Menozzi et Piazza (1994) sur l’histoire et la géographie des gènes humains (1)∗ que cette discipline peut être illustrée. Elle a existé bien avant les apports de la génétique moléculaire. Le message à retenir ? Il est possible, à partir d'études de marqueurs génétiques, tels que groupes sanguins et gènes HLA, de retracer une géographie génétique qui est globalement cohérente avec l'histoire des populations. Mais commençons par quelques définitions (2). Tout d'abord, la Génétique des Populations, c'est l'étude des caractéristiques génétiques des populations, permettant de définir leur structure génétique et de déterminer l'influence de cettestructure génétique sur leur évolution. Deux stratégies, deux approches et deux objectifs sont possibles : Étudier les populations et utiliser les marqueurs génétiques et leurs polymorphismes pour en savoir plus sur l'histoire d'une population et des migrations qui s’y rapportent ou étudier l'évolution du génome, en utilisant les données sur les populations pour révéler les spécificités d'évolution des marqueurs génétiques au sein du génome. Dans un cas la connaissance de la population est le but de la recherche, dans l’autre la population est le moyen de répondre à des questions de recherche sur le génome. Mot(s) clés libre(s) : diversité, épidémiologie, espèce humaine, évolution, génétique, génétique des populations, génome, greffe, immunogénétique humaine, immunologie, maladie, marqueur génétique, physiopathologie, population, santé publique, transplantation
|
Accéder à la ressource
|
|
Sur les traces de "Little Foot" / Laurent Bruxelles
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Bruno BASTARD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 07-10-2015
/ Canal-u.fr
BRUXELLES Laurent
Voir le résumé
Voir le résumé
Dans cette conférence, Laurent Bruxelles, géomorphologue à l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) et chercheur au laboratoire TRACES à l'Université Toulouse Jean Jaurès, présente la découverte par Ronald Clarke de l'Australopithecus prometheus surnommé "Little Foot" [Petit Pied] et ses propres travaux en vue de la datation du squelette retrouvé dans une des grottes de Sterkfontein, près de Johannesbourg en Afrique du Sud.
Cette grotte située dans une région de dolomies constituées il y a 2,5 milliards d'années, sur des fonds marins peu profonds, a été creusée par les eaux sur 400 m. de galeries labyrinthiques étagées qui, en se comblant progressivement de sédiments, ont piégé de très nombreux fossiles. À la fin du XIXe siècle, les mineurs sud-africains exploitant la calcite des stalagmites des grottes, extraient également des vestiges osseux qu'ils signalent au paléoanthropologue Raymond Dart. Celui-ci mettra au jour, en 1924, le crâne fossilisé d'un jeune hominidé d'une nouvelle espèce, l'Australopithecus africanus, inaugurant une longue série de découvertes dans cette région, notamment celles de Robert Broom ("Mrs. Ples" en 1947), de Phillip Tobias (qui identifia l'espèce Homo habilis) et de Ronald Clarke, découvreur en 1997 de "Little Foot".
Jusqu'en 2006, en fonction de la méthode de datation utilisée, les résultats des études sur l'âge de "Little Foot" ont dérouté les spécialistes et c'est à la demande des anthropologues sud-africains que Laurent Bruxelles a reconstitué
l'histoire géomorphologique de la vallée de la Blauawbankspruit et de la grotte dans laquelle furent mis au jour les ossements. En étudiant la structure karstique, les brèches sédimentaires,
les inversions stratigraphiques ainsi que les modifications des planchers
stalagmitiques, il est parvenu à rassembler les données nécessaires à la datation de "Little Foot".
"Little Foot" a plus de 3,6 millions d'années et son squelette constitue un élément important pour la connaissance, d'une part, du groupe des pré-humains se situant antérieurement aux Parenthropes (Homo robustus) et aux Homo habilis et, d'autre part, la connaissance des origines et de l'évolution de
l’espèce humaine.
Conférence présentée dans le cadre de la Fête de la Science 2015, Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 7 octobre 2015. Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, évolution humaine, hominidés fossiles, fouilles archéologiques, grottes de Sterkfontein (Afrique du sud), géomorphologie karstique, datation cosmogénique, Australopithecus prometheus
|
Accéder à la ressource
|
|
Combien de temps faut-il pour faire une espèce ?
/ UTLS - la suite
/ 13-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BONHOMME François
Voir le résumé
Voir le résumé
Il n'y a, en vérité, pas de réponse à cette question. Il n'y en a pas une mais plusieurs, la réalité est complexe et multiforme. Lorsque l'on parle d'évolution, l'opinion générale est que les espèces se sont succédées à la surface de la Terre, que les dinosaures ont laissé la place aux mammifères, et que certains primates sont devenus des bipèdes plus ou moins bien pensant. Tout cela fait parti d'un fond commun appris à l'école. Mais les choses deviennent beaucoup moins évidentes lorsque l'on aborde la question du temps, à quelle vitesse ces phénomènes se produisent-ils, à quelle vitesse les espèces nouvelles apparaissent-elles. Cela reste une énigme. Pour répondre à cette question, il faut avoir une bonne définition de l'espèce. La disparition d'une espèce semble assez facilement envisageable, mais l'apparition, la création ou la re-création d'une catégorie de biodiversité équivalente, est plus difficile à déterminer. La réalité est la résultante de nombreux paramètres, souvent complexes. Mot(s) clés libre(s) : adaptation, anagénèse, cladogenèse, espèce vivante, évolution, extinction d’espèces, génétique, génome, phénotype, sélection naturelle, sélection sexuelle, spéciation, théorie de l'évolution
|
Accéder à la ressource
|
|
Les gènes homéotiques et l'évolution des animaux
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BALAVOINE Guillaume
Voir le résumé
Voir le résumé
L'idée que les modifications que subissent les espèces au cours de l'évolution sont causées par des altérations du développement de l'embryon est apparue dès le XIXe siècle. Néanmoins, l'ignorance dans laquelle nous étions des mécanismes fondamentaux de l'embryogenèse, c'est-à-dire le développement progressif d'un animal juvénile composé de milliers de cellules, de tissus différenciés et d'organes complexes à partir d'une seule cellule, l'oeuf fécondé, a empêché jusqu'à une date récente toute avancée significative dans le domaine des mécanismes embryologiques de l'évolution. Cette situation a radicalement changé depuis une trentaine d'années. Des progrès considérables ont été faits dans la compréhension de la façon dont les gènes contrôlent le développement de l'embryon. Pour la première fois, des exemples convaincants du rôle possible de certains gènes dans l'évolution de la morphologie des animaux ont été proposés. Au cours de mon exposé, je souhaite donner un aperçu historique de la relation entre embryologie et évolution. J'essaierai d'expliquer à quel point la découverte des gènes homéotiques et de leur conservation chez la plupart des animaux a été révolutionnaire pour la biologie du développement. Dans une troisième partie, j'expliquerai comment certains de ces gènes peuvent avoir été impliqué dans l'évolution du plan d'organisation des animaux. Mot(s) clés libre(s) : animal, biologie du développement, embryologie, embryon, évolution, gène homéotique, gènes HOX, génétique, génétique moléculaire
|
Accéder à la ressource
|
|
Détermination de l'abondance de soufre dans une étoile
vieille
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Catherine Simand
/ 14-11-2008
/ Unisciel
Artru Marie-Christine
Voir le résumé
Voir le résumé
Un article du dossier « La spectroscopie en astronomie ». Un
exemple de détermination de l'abondance du soufre dans une vieille étoile, dite
« metal poor », c'est-à-dire qui contient bien moins de fer et autres éléments que
le soleil, plus jeune. Mot(s) clés libre(s) : spectroscopie, spectre, étoile, abondance, soufre, CRIRES, résolution spectrale, évolution chimique
|
Accéder à la ressource
|
|
La pensée de Darwin aujourd’hui : permanence et métamorphoses d’un héritage
/ Université de Nice Sophia Antipolis
/ 01-02-2010
/ Canal-U - OAI Archive
AMEISEN Jean-Claude
Voir le résumé
Voir le résumé
Lundi 08/03/2010, Jean-Claude Ameisen : « La pensée de Darwin aujourd’hui : permanence et métamorphoses d’un héritage »La pensée de Darwin aujourd’hui :permanence et métamorphoses d’un héritage« Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses », a écrit Paul Éluard. Ce que la science nous révèle du grand récit de nos origines est source à la fois d’un sentiment d’humilité et d’émerveillement.« [La question de savoir] de quelle manière les capacités mentales se sont développées à l’origine dans les organismes les plus simples est une interrogation aussi vaine, écrit Darwin, que de se demander comment la vie elle-même est apparue à l’origine. Ce sont là des problèmes pour le futur distant, si tant est qu’ils soient jamais résolus par l’homme. »Près d’un siècle et demi plus tard, ces problèmes sont devenus des sujets de recherche. Comment la vie a-t-elle pu – peut-elle – émerger de la matière ? Comment la conscience, les émotions, et l’intersubjectivité ont-elles pu – peuvent-elles – émerger à partir de réseaux de cellules nerveuses ? Et pourraient-elles émerger d’autre chose que d’un corps vivant ? D’une machine ?La théorie darwinienne n’a pas seulement transformé l’ensemble des sciences du vivant, de l’échelle moléculaire à celle des grands équilibres écologiques. Elle s’est diffusée à l’étude de l’évolution des langues, des réseaux de communication, de l’économie, aux stratégies de développement des nouvelles générations de machines et de robots capables d’évoluer et de s’adapter, y compris à l’échelle de l’atome, l’échelle des nanotechnologies.Elle a aussi profondément transformé notre culture. Les dérives tragiques auxquelles elle a conduit au siècle dernier ont été à l’origine de l’émergence de l’éthique biomédicale moderne, d’une réflexion sur la meilleure façon de mettre les avancées de la connaissance au service de chacun, sans instrumentaliser ni emprisonner des personnes dans ce que l’on croit avoir appris sur elles. Chaque personne est toujours plus que ce qu’on peut en comprendre et en décrire.Nés d’une évolution sans projet, nous sommes devenu d’autant plus responsables de notre conduite. Et il nous faut inventer librement notre avenir, en tissant sans cesse les liens fragiles qui fondent notre commune humanité, dans le respect de la singularité et de la vulnérabilité de chacun. Mot(s) clés libre(s) : darwin, évolution
|
Accéder à la ressource
|
|
Ndiabou Toure : "Les discours canoniques - le Taasu : un genre en évolution"
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Ndiabou Touré (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) : "Réflexions sur la canonicité à partir de l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal"
Dans le cadre de l’opération de recherche ELLAF "Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques"
"Il s'agit d'un questionnement sur la canonicité à partir de l'étude d'un genre traditionnel wolof, le taasu,
qui relève de la poésie orale. Le taasu, à l'inverse d'autres genres, s'est remarquablement adapté à de
nouveaux contextes, et a investi un nouveau genre poétique moderne, le mbalakh (chant populaire
moderne wolof), et un champ d'application également nouveau, la publicité.
Je m'interrogerai sur la canonicité de ce genre dans une perspective évolutive, et sous un angle
énonciatif (auteur, interprète, récepteur, canal, etc.). Que se passe-t-il lorsque le taasu passe d'un
contexte traditionnel à des contextes différents, complètement modernes et qui répondent à des
modalités n'énonciation complètement différentes ? Cette question est sous-tendue par une
problématique complexe qui concerne toutes les modalités de l'énonciation : l'auteur, dont le statut
peut changer, ce qui a des incidences notamment sur le choix de l'interprète ; la communication de
masse en terme de diffusion ; le canal qui obéit à d'autres règles du point de vue de l'interaction ; le
récepteur, qui doit être abordé à plusieurs niveaux.
Ainsi, en partant de son contexte traditionnel, il est intéressant d'observer l'évolution de ce genre et son
mode de fonctionnement dans sa fusion avec d'autres genres ou dans des contextes comme la publicité". Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, UPS2259, ELLAF, Ndiabou Touré, Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal
|
Accéder à la ressource
|
|