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Darwin, dessine-moi
les parasites
/ 11-05-2007
/ Canal-U - OAI Archive
COMBES Claude
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En 2009, il y aura exactement 150 ans que Charles Darwin publiait le livre le plus influent de toute l'histoire de la biologie « On the Origin of Species by Means of Natural Selection or the Preservation of Favoured races in the Struggle for Life ». Un paradoxe maintes fois souligné est que l'ouvrage-phare de Darwin ne traite guère de la manière dont s'individualisent les espèces, comme le titre porterait à le croire, mais plutôt de l'adaptation, c'est à dire de la manière dont les êtres vivants occupent et exploitent leur environnement. D'autre part, les parasites sont quasi-absents de « L'Origine des Espèces ». Lorsqu'on feuillette les 604 pages de la plus récente édition française de poche, on ne rencontre le parasitisme que de la page 271 à la page 278. Encore n'est-il question que des coucous, puis des abeilles voleuses et des fourmis esclavagistes. Pas la moindre mention des bactéries, grégarines, coccidies, trématodes, cestodes, ni évidemment des champignons parasites. Bien sûr, l'explication est que les connaissances sur ces groupes étaient extrêmement réduites à l'époque de Darwin et que celui-ci ne pouvait disserter avec profit sur les adaptations à la vie parasitaire. Le parasitisme est universel. Si la vie a pris naissance il y a quelques 4 milliards d'années dans les environnements liquides de notre planète, elle n'a été capable de s'adapter à des environnements terrestres qu'il y a environ 420 millions d'années mais il est infiniment probable que, dès le début, des êtres vivants ont fait la conquête d'un troisième type d'environnement : le milieu vivant lui-même. Le succès du mode de vie parasitaire n'allait jamais se démentir pendant toute la durée de l'évolution car un hôte offre, à tout organisme qui sait l'exploiter, non seulement habitat et nourriture mais aussi un moyen efficace de dispersion. Maints travaux récents montrent que, dans les écosystèmes, chaque espèce a davantage de « natural enemies » parasites que de « natural enemies » prédateurs, quelle que soit sa position fonctionnelle dans la chaîne alimentaire.
Origine
CERIMES - SPI-EAO Canal-U Sciences de la Santé et du Sport
Générique
Auteur : Professeur Claude Combes (Perpignan) SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : adaptation, adaptation graduelle, agression immunitaire, évasion immunitaire, évolution des espèces, exaptation, macromutation, Parasites, parasitisme, sélection naturelle
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La coévolution
/ Mission 2000 en France
/ 07-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COMBES Claude
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Les virus informatiques sont de plus en plus élaborés. Les anti-virus sont de plus en plus complexes. Telle est l'image moderne que l'on peut donner de la coévolution. La coévolution, c'est le processus sans fin dans lequel deux adversaires construisent sans cesse de nouvelles armes pour ne pas être distancé par "l'autre". Des exemples typiques de coévolution en biologie se trouvent dans les relations entre les agents pathogènes et leurs hôtes. La coévolution existe aussi dans les systèmes mutualistes, où chacun exploite l'autre. L'illustration la plus belle est celle des orchidées de Madagascar et de leurs papillons pollinisateurs. Les premières ont des tubes nectarifères de 30 cm de longueur et les seconds ont des trompes de 25 cm. L'allongement démesuré des nectaires et des trompes au cours de l'évolution s'explique seulement par un processus coévolutif qui avait été déjà entrevu par Charles Darwin. La question cruciale est celle du rôle de la coévolution dans le phénomène grandiose de l'évolution elle-même. N'est-elle qu'une anecdote, ou au contraire un mécanisme fondamental ? L'hypothèse dite de ""la Reine Rouge"" propose qu'elle est la base même de l'aventure de la vie. Avec l'homme apparaît une forme entièrement nouvelle de coévolution, non plus entre des objets vivants mais entre deux processus : le génome et la culture. Par leurs traditions culturelles, transmises de génération en génération, les hommes influencent de plus en plus fortement les processus de la sélection naturelle. Par exemple, les progrès de la médecine contrarient certainement la sélection des gènes de résistance aux maladies. Quant aux interventions directes sur le génome, elles relègueront les processus naturels au rang d'accessoires obsolètes. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, biologie animale, biologie des populations, coévolution, évolution, génétique, interaction durable, mutualisme, organisme hôte, parasite, parasitisme, symbiose
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La coévolution
/ Mission 2000 en France
/ 07-01-2000
/ Canal-u.fr
COMBES Claude
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Les virus informatiques sont de plus en plus élaborés. Les anti-virus sont de plus en plus complexes. Telle est l'image moderne que l'on peut donner de la coévolution. La coévolution, c'est le processus sans fin dans lequel deux adversaires construisent sans cesse de nouvelles armes pour ne pas être distancé par "l'autre". Des exemples typiques de coévolution en biologie se trouvent dans les relations entre les agents pathogènes et leurs hôtes. La coévolution existe aussi dans les systèmes mutualistes, où chacun exploite l'autre. L'illustration la plus belle est celle des orchidées de Madagascar et de leurs papillons pollinisateurs. Les premières ont des tubes nectarifères de 30 cm de longueur et les seconds ont des trompes de 25 cm. L'allongement démesuré des nectaires et des trompes au cours de l'évolution s'explique seulement par un processus coévolutif qui avait été déjà entrevu par Charles Darwin. La question cruciale est celle du rôle de la coévolution dans le phénomène grandiose de l'évolution elle-même. N'est-elle qu'une anecdote, ou au contraire un mécanisme fondamental ? L'hypothèse dite de ""la Reine Rouge"" propose qu'elle est la base même de l'aventure de la vie. Avec l'homme apparaît une forme entièrement nouvelle de coévolution, non plus entre des objets vivants mais entre deux processus : le génome et la culture. Par leurs traditions culturelles, transmises de génération en génération, les hommes influencent de plus en plus fortement les processus de la sélection naturelle. Par exemple, les progrès de la médecine contrarient certainement la sélection des gènes de résistance aux maladies. Quant aux interventions directes sur le génome, elles relègueront les processus naturels au rang d'accessoires obsolètes. Mot(s) clés libre(s) : évolution, parasitisme, parasite, organisme hôte, mutualisme, interaction durable, coévolution, biologie des populations, biologie animale, biodiversité, génétique, symbiose
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1- Entre local et central: évolutions de la fonction rectorale (1808-1940) / Jean-François Condette
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CONDETTE Jean-François
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Entre le local et le central : la fonction rectorale et ses grandes évolutions (1808-1940), Jean-François CONDETTE. Intervention filmée lors du colloque "Les recteurs et le rectorat d'Académie de Toulouse (1808-2008)", organisé par l'université Toulouse II-Le Mirail, le rectorat de Toulouse et l'équipe de recherche FRAMESPA à l'IUT de Blagnac, les 20-21 novembre 2008.- Retrouver + de liens et une bibliographie disponible dans l'onglet "A télécharger" en allant sur l'intervention d'ouverture du colloque] Mot(s) clés libre(s) : administration universitaire (évolution), chanceliers des universités, politique éducative, recteurs d'académie (attributions)
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Entre le local et le central : la fonction rectorale et ses grandes évolutions (1808-1940) / Jean-François Condette
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA
/ 20-11-2008
/ Canal-u.fr
CONDETTE Jean-François
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Entre le local et le central : la fonction rectorale et ses grandes évolutions (1808-1940), Jean-François CONDETTE, in colloque "Les recteurs et le rectorat de l'académie de Toulouse (1808-2008)",
organisé conjointement par le rectorat de Toulouse et le laboratoire de recherche FRAMESPA
[France méridionale et Espagne, Histoire des sociétés du Moyen Âge à
l'époque contemporaine], Université Toulouse II-Le Mirail, IUT de Blagnac, 20-21
novembre 2008. Mot(s) clés libre(s) : politique éducative, recteurs d'académie (attributions), administration universitaire (évolution), chanceliers des universités
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Lucy, la pionnière
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 15-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
COPPENS Yves
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A l’occasion du colloque « Les sciences dans les années 70 », Yves Coppens revient sur son activité de paléontologiste et sur les nombreuses campagnes de fouilles menées dès les années 1920 dans le cadre de la recherche sur les origines de l’homme. Il retrace en particulier les prémices et la découverte dans les années 70 de l’Australopithecus afarensis, la célèbre Lucy. Très médiatisée lors de sa découverte car elle détenait le record du plus vieil hominidé connu, Lucy était loin de posséder en réalité la palme de l’ancienneté (3 millions d’années). Bien d’autres hominidés ont en effet été découverts par la suite, le plus ancien datant de 9,5 millions d’années, ce qui laisse supposer que les ancêtres communs aux grands singes et aux pré-humains et humains dateraient d’environ 10 millions d’années. Mais se trouve t-il parmi eux l’ancêtre de l’homme ?Colloque organisé par les services culturels des universités de Bordeaux dans le cadre de l'exposition du capc Musée d'art contemporain, "Les années '70: l'art en cause" (2003) Mot(s) clés libre(s) : datation radioactive, évolution humaine, hominidés fossiles, Lucy, préhistoire
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Yves, Lucy. Les PCEM2 de Nancy parrainés par Yves Coppens
/ Canal-U Médecine
/ 14-03-2006
/ Canal-U - OAI Archive
COPPENS Yves
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Yves Coppens est actuellement l'un des plus grands spécialistes français de l'évolution humaine
. Homme de terrain il a entrepris de nombreux chantiers de fouilles souvent fructueuses comme, par exemple, la découverte de la célèbre Lucy.
Homme de réflexion, il a développé plusieurs théories sur les hominidés et les panidae.
Homme tout simplement, il a su se remettre lui-même en cause et abandonner ses idées quand les faits étaient contre lui (East Side Story). Dans cette conférence, il retrace l'histoire de sa vie scientifique et de ses découvertes à travers des anecdotes..OrigineCanal U/Médecine 2006GénériqueConférencier : Pr. Yves Coppens Réalisation : F. Kohler. SPI-EAO. Fac. de Médecine de Nancy. Université Henri Poincaré Production : Canal U/Médecine SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : anatomie, évolution humaine, hominidés, préhistoire
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La dynamique du globe contrôle-t-elle l'évolution des espèces ?
/ Mission 2000 en France
/ 12-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COURTILLOT Vincent
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La Terre est une planète vivante, aussi bien d'un point de vue biologique que géologique. La dynamique interne du globe est à l'origine de bouleversements gigantesques à la surface. Ainsi, la vie eut-elle à subir de nombreuses agressions provoquées par la tectonique, la séparations des continents et les éruptions volcaniques de plusieurs milliers d'années. L'existence de ses gigantesques éruptions permet de fournir une hypothèse aux extinctions de masse qui ponctuèrent l'évolution des espèces. Mot(s) clés libre(s) : astéroide, catastrophe climatique, disparition des dinosaures, dynamique du globe, éruption volcanique, évolution des espèces, géologie, géophysique, manteau terrestre, météorite, tectonique des plaques, Terre, trapp, volcanisme
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La dynamique du globe contrôle-t-elle l'évolution des espèces ?
/ Mission 2000 en France
/ 12-01-2000
/ Canal-u.fr
COURTILLOT Vincent
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La Terre est une planète vivante, aussi bien d'un point de vue biologique que géologique. La dynamique interne du globe est à l'origine de bouleversements gigantesques à la surface. Ainsi, la vie eut-elle à subir de nombreuses agressions provoquées par la tectonique, la séparations des continents et les éruptions volcaniques de plusieurs milliers d'années. L'existence de ses gigantesques éruptions permet de fournir une hypothèse aux extinctions de masse qui ponctuèrent l'évolution des espèces. Mot(s) clés libre(s) : géologie, tectonique des plaques, manteau terrestre, évolution des espèces, éruption volcanique, dynamique du globe, disparition des dinosaures, catastrophe climatique, astéroide, météorite, géophysique, Terre, volcanisme, trapp
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Volcanisme et évolution de la vie sur terre
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
COURTILLOT Vincent
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Les causes les plus fréquemment citées des extinctions en masse des espèces biologiques comprennent les impacts d'astéroides, les éruptions volcaniques massives (traps), les variations du niveau de la mer, les événements anoxiques (plus d'oxygène dans les eaux profondes des océans), et aussi des mécanismes purement biologiques liés a la dynamique des espèces. Cet exposé fera le point sur les résultats récents concernant l'âge des principaux traps continentaux et océaniques et montrera un nombre croissant de corrélations avec les extinctions et les événements anoxiques. Seule la limite Jurassique-Crétacé (145 millions d'années) ne semble pas correspondre à un trap et pourtant il en existe un, le Parana en Amérique du Sud, de quelques millions d'années plus jeune (coïncidence ou erreur de datation?). Une des prédictions récentes couronnée de succès est la coïncidence entre les traps d'Emeishan et la fin du Guadalupien (il y a 258 millions d'années), et les traps de la limite Frasnien-Famennien (360 millions d'années) viennent peut être d'être trouvés, étendant la corrélation pratiquement "sans faute" au moins jusqu'au début du Dévonien. En contraste, l'impact de la limite Crétacé-Tertiaire, dont l'existence n'est pas mise en cause, reste à ce jour le seul cas bien établi d'un impact coïncidant avec une limite. La question est alors de savoir quelle aurait été l'amplitude de l'extinction coïncidant avec l'impact si la biosphère n'avait pas ete préalablement stressée par le volcanisme qui se poursuivait alors depuis quelques centaines de milliers d'années. Les variations du niveau de la mer, qui ne peuvent evidemment être associeés aux impacts, peuvent très bien l'être aux traps. Il semble donc que ce soit des "pulsations internes" caractéristiques de la dynamique du globe qui soient responsables la plupart du temps au Phanérozoique de ces brefs épisodes où ce ne sont plus les mieux adaptés mais les plus chanceux qui survivent. Mot(s) clés libre(s) : champ magnétique terrestre, disparition des dinosaures, éruption volcanique, évolution de la vie, extinction d'espèces, géologie, géophysique, lave, magma, météorite, tectonique des plaques, trapp, volcan, volcanologie
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