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Projet Jean Rouch ? J1.3 : Communications 1 (version française)
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 16-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Lundi 16 novembre : Épreuve coloniale et ethnologie du contemporain Communications (11h45-13h) Modérateur/discutant : Paul Henley (Royaume-Uni), professeur, directeur du Granada Centre for Visual Anthropology, Université de Manchester, anthropologue, cinéaste Intervenants : Chaïbou Dan Ina (Niger), maître-assistant, département lettres modernes, Université de Niamey Naissance et dramaturgie du Hauka dans le contexte de la colonisation au Niger Alice Gallois (France), doctorante, laboratoire Framespa, CNRS - Université de Toulouse-le Mirail, historienne Jean Rouch et le développement de la recherche scientifique nigérienne (1960-1977) Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique
/ 16-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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Naissances, gestes, objets et rituels. Côte d'Ivoire, 1991.
Soins au nouveau-né chez les Gouros : le massage
/ 08-01-1991
/ Canal-u.fr
HAXAIRE Claudie
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Montage vidéo réalisé pour l’exposition « Naissances : objets, paroles et rituels » du Musée de l’homme 2005-2006Dès la naissance et jusque vers trois mois, tous les nouveaux-nés gouro subissent matin et soir des séances de massages vigoureux pratiqués avec un chiffon imbibé d'une décoction médicamenteuse. On leur applique ensuite divers remèdes sur la peau. Les massages sont absolument indispensables et peuvent être donnés seuls. Les remèdes varient. Après avoir montré un soin entier, nous nous attarderons sur une séquence de massage sans médicaments puis nous étudierons la préparation de remèdes. Les massages assouplissent et fortifient le corps de l'enfant. Les remèdes préviennent les maladies qui le font maigrir, au nombre de celles-ci on craint surtout les diarrhées suivies de déshydratation.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, film ethnographique, petite enfance, bain, remède, décoction, soins quotidiens, etnopharmacologie, eau, Côte d'Ivoire, massage, plante, protection, prévention, maladie, médicament, nouveau-né, vidéo, préparation, gouro
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3 - Master Classe Jean GAUMY
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 23-11-2013
/ Canal-u.fr
GAUMY jean, bergala alain
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Master classe Jean Gaumy, enregistré le 23 novembre 2013 à l'EHESS.
Organisé par le Comité du Film Ethnographique.
Rencontre avec Jean Gaumy, cinéaste et photographe de l’agence Magnum,
animée par le critique et cinéaste Alain Bergala.
1ère partie: Autour du film "La Boucane" (1984)
2ème partie: Autour des films "Jean-Jacques" (1987) et "Marcel, Prêtre" (1994)
3ème partie : Autour du film "Sous-marin" (2006)
« J’ai commencé à m’intéresser aux films ethnographiques très naturellement. Ce que j’y découvrais était un peu ce que, photographe, je faisais très instinctivement, par approximations successives. Être proche des gens, me frotter à eux, les mettre en image, découvrir à travers eux d’autres façons d’envisager le monde, me remettre en question. » (Jean Gaumy)
« Jean Gaumy est un homme discret et « dense ». C’est ce mot bizarre qui le définit le mieux : une densité de présence, de regard, d’attention à l’autre, de parole aussi, d’inquiétude toujours. »
« Les hommes sont toujours dans son viseur une espèce qu’il regarde avec étonnement et compassion fraternelle. »
« Il y a une chose dont il parle peu, sans doute par pudeur. Mais quand il le fait, d’un coup tout s’éclaire. C’est l’origine dans l’enfance de son désir et de ses tropismes d’homme d’image. Cette part d’enfance qu’il y a dans ses photos et ses films est soigneusement protégée derrière des sujets graves, et vient contre toute attente du cinéma. Il fait partie de ces cinéastes et photographes qui savent que l’on ne peut filmer et photographier le réel qu’à partir de l’imaginaire qui nous constitue si l’on veut que l’image, aussi documentaire soit-elle, ne relève pas de la seule représentation du visible. Les images fortes du réel emportent toujours une part secrète qui vient nous parler en sourdine, sous la surface des choses captées, de ce qui constitue le noyau imaginaire fondamental de celui qui en est le capteur/auteur. »
« Dans son enfance, comme pour d’autres créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre et de la cinéphilie historique –, c’est le cinéma qui a révélé Jean Gaumy à lui-même et lui a désigné les voies de l’image pour tenter de résoudre l’énigme du monde et de sa propre présence à ce monde. » (…) « L’univers des films qu’il a croisés dans son enfance relève d’un bric-à-brac hétéroclite idéal pour se constituer un imaginaire fort, sauvage et personnel, ne ressemblant à aucun autre, résistant à toute catégorisation déjà faite, à tout lissage culturel, de quoi tenir une vie entière. »
« Sa rencontre avec le cinéma commence par des images fixes vues dans l’isolement grâce à la lanterne magique Pathé Webo de ses parents : des photogrammes du Napoléon de Gance (à qui la grandiloquence ne faisait pas peur), Nanouk l’esquimau et L’Homme d’Aran. Le film décisif de son enfance c’est La Grande Aventure, de Sucksdorff, vu de multiples fois vers l’âge de dix ans, une histoire d’hommes et de loutres – donc de rencontre des espèces déjà – dans la nature enneigée du Grand Nord. A la même époque l’impressionneront (au sens quasiment pelliculaire du terme) les films de science-fiction (La Marque, Les Soucoupes volantes attaquent, La Guerre des mondes), les films de sous-marins, (Cuirassé Potemkine, Vingt mille lieues sous les mers), mais aussi Golgotha de Duvivier et Marcellino pane e vino. Cette liste suffit à regarder autrement les images créées par Jean Gaumy, car tous les films en question y font souvent sans crier gare un retour imprévu, en filigrane, en contrebande du réel rencontré.
On touche ici à l’un des plus beaux mystères de la création : comment une esthétique cohérente et personnelle parvient-elle à se constituer à partir d’un stock d’images initiales aussi hétéroclites qu’indélébiles ? C’est que l’enfance avale tout et digère tout, sans trier – son seul critère est ce qui lui fait signe – et l’homme qui arpentera ensuite le monde avec sa caméra n’aura rien à renier de ce précieux capital initial, et surtout pas ses contradictions qui sont à la source même de la constitution de son style unique. »
Alain Bergala
(Texte composé d’extraits remaniés de la préface du livre Jean Gaumy publié aux éditions Actes Sud, collection Photo poche, 2010)
Jean Gaumy est l’une des figures majeures de la photographie française. Après des études de lettres, il fait ses premières armes professionnelles en tant que rédacteur photographe pour un quotidien rouennais et rejoint, à la demande de Raymond Depardon, l’agence Gamma en 1973. Il est remarqué aux Rencontres d’Arles de 1976 par Marc Riboud et Bruno Barbey, et entre à l’agence Magnum en 1977. Durant ces années, il couvre l’actualité internationale, mais s’investit également dans de longs projets personnels. Citons à ce propos son document consacré à la vie d’un hôpital (1975-1976) et celui sur les prisons françaises, considéré comme le premier essai photographique jamais réalisé sur ce sujet à l’époque (1976-1979). Son travail est régulièrement publié par des quotidiens et des revues en France et à l’étranger. Jean Gaumy reçoit par deux fois le prestigieux Prix Nadar en 2002 et en 2010. Parmi ses publications, on citera : L’Hôpital (1976) ; Les Incarcérés(1983) ; Portraits en altitude (1994) ; Le Pont de Normandie (1994) ; Le Livre des tempêtes (2001) ; Pleine mer (2001) ; D’après Nature (2010) ; Jean Gaumy, collection Photo Poche (2010).
Il est aussi réalisateur. Influencé par le cinéma de Jean Rouch, il tourne plusieurs films tous diffusés par les télévisions françaises et européennes, dont La Boucane (1985), primé au 3e Bilan du film ethnographique et nominé au César du meilleur documentaire en 1986. Sa série documentaire Sous-marin (2006), lui vaut deux ans plus tard le titre de « Peintre officiel de la Marine ».
Filmographie :
La Boucane (1984) : Prix Kodak premier film, 3e Bilan du film ethnographique de 1984 ; Grand prix du jury, Festival du film de Belfort de 1984 ; Nominé aux Césars, catégorie court-métrage documentaire, en 1986
Jean-Jacques (1987), Prix du film documentaire de Belfort en 1987
Marcel, Prêtre (1994)
Sous-marin (2006).
Jean Gaumy : http://www.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53ZFL3
Alain Bergala essayiste, critique, enseignant de cinéma, réalisateur, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, est l’auteur nombreux ouvrages de référence dont Monika de Ingmar Bergman ou L’Hypothèse cinéma. Il est connu pour être un spécialiste de l’œuvre de Jean-Luc Godard (Nul mieux que Godard ; Godard par Godard ; Godard au travail). En 2000, il est sollicité par Jack Lang pour mettre en place un projet d’éducation au cinéma à l’école. Aujourd’hui enseignant à la Femis, Alain Bergala est aussi commissaire d’expositions (Correspondances : Kiarostami Erice, centre Pompidou 2007 ; Brune/Blonde, Cinémathèque française 2010,Pasolini Roma, Cinémathèque française 2013). Mot(s) clés libre(s) : films ethnographiques, cinéma documentaire
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2 - Master Classe Jean GAUMY
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 23-11-2013
/ Canal-u.fr
GAUMY jean, BERGALA Alain
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Master classe Jean Gaumy, enregistré le 23 novembre 2013 à l'EHESS.
Organisé par le Comité du Film Ethnographique.
Rencontre avec Jean Gaumy, cinéaste et photographe de l’agence Magnum,
animée par le critique et cinéaste Alain Bergala.
1ère partie: Autour du film "La Boucane" (1984)
2ème partie: Autour des films "Jean-Jacques" (1987) et "Marcel, Prêtre" (1994)
3ème partie : Autour du film "Sous-marin" (2006)
« J’ai commencé à m’intéresser aux films ethnographiques très naturellement. Ce que j’y découvrais était un peu ce que, photographe, je faisais très instinctivement, par approximations successives. Être proche des gens, me frotter à eux, les mettre en image, découvrir à travers eux d’autres façons d’envisager le monde, me remettre en question. » (Jean Gaumy)
« Jean Gaumy est un homme discret et « dense ». C’est ce mot bizarre qui le définit le mieux : une densité de présence, de regard, d’attention à l’autre, de parole aussi, d’inquiétude toujours. »
« Les hommes sont toujours dans son viseur une espèce qu’il regarde avec étonnement et compassion fraternelle. »
« Il y a une chose dont il parle peu, sans doute par pudeur. Mais quand il le fait, d’un coup tout s’éclaire. C’est l’origine dans l’enfance de son désir et de ses tropismes d’homme d’image. Cette part d’enfance qu’il y a dans ses photos et ses films est soigneusement protégée derrière des sujets graves, et vient contre toute attente du cinéma. Il fait partie de ces cinéastes et photographes qui savent que l’on ne peut filmer et photographier le réel qu’à partir de l’imaginaire qui nous constitue si l’on veut que l’image, aussi documentaire soit-elle, ne relève pas de la seule représentation du visible. Les images fortes du réel emportent toujours une part secrète qui vient nous parler en sourdine, sous la surface des choses captées, de ce qui constitue le noyau imaginaire fondamental de celui qui en est le capteur/auteur. »
« Dans son enfance, comme pour d’autres créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre et de la cinéphilie historique –, c’est le cinéma qui a révélé Jean Gaumy à lui-même et lui a désigné les voies de l’image pour tenter de résoudre l’énigme du monde et de sa propre présence à ce monde. » (…) « L’univers des films qu’il a croisés dans son enfance relève d’un bric-à-brac hétéroclite idéal pour se constituer un imaginaire fort, sauvage et personnel, ne ressemblant à aucun autre, résistant à toute catégorisation déjà faite, à tout lissage culturel, de quoi tenir une vie entière. »
« Sa rencontre avec le cinéma commence par des images fixes vues dans l’isolement grâce à la lanterne magique Pathé Webo de ses parents : des photogrammes du Napoléon de Gance (à qui la grandiloquence ne faisait pas peur), Nanouk l’esquimau et L’Homme d’Aran. Le film décisif de son enfance c’est La Grande Aventure, de Sucksdorff, vu de multiples fois vers l’âge de dix ans, une histoire d’hommes et de loutres – donc de rencontre des espèces déjà – dans la nature enneigée du Grand Nord. A la même époque l’impressionneront (au sens quasiment pelliculaire du terme) les films de science-fiction (La Marque, Les Soucoupes volantes attaquent, La Guerre des mondes), les films de sous-marins, (Cuirassé Potemkine, Vingt mille lieues sous les mers), mais aussi Golgotha de Duvivier et Marcellino pane e vino. Cette liste suffit à regarder autrement les images créées par Jean Gaumy, car tous les films en question y font souvent sans crier gare un retour imprévu, en filigrane, en contrebande du réel rencontré.
On touche ici à l’un des plus beaux mystères de la création : comment une esthétique cohérente et personnelle parvient-elle à se constituer à partir d’un stock d’images initiales aussi hétéroclites qu’indélébiles ? C’est que l’enfance avale tout et digère tout, sans trier – son seul critère est ce qui lui fait signe – et l’homme qui arpentera ensuite le monde avec sa caméra n’aura rien à renier de ce précieux capital initial, et surtout pas ses contradictions qui sont à la source même de la constitution de son style unique. »
Alain Bergala
(Texte composé d’extraits remaniés de la préface du livre Jean Gaumy publié aux éditions Actes Sud, collection Photo poche, 2010)
Jean Gaumy est l’une des figures majeures de la photographie française. Après des études de lettres, il fait ses premières armes professionnelles en tant que rédacteur photographe pour un quotidien rouennais et rejoint, à la demande de Raymond Depardon, l’agence Gamma en 1973. Il est remarqué aux Rencontres d’Arles de 1976 par Marc Riboud et Bruno Barbey, et entre à l’agence Magnum en 1977. Durant ces années, il couvre l’actualité internationale, mais s’investit également dans de longs projets personnels. Citons à ce propos son document consacré à la vie d’un hôpital (1975-1976) et celui sur les prisons françaises, considéré comme le premier essai photographique jamais réalisé sur ce sujet à l’époque (1976-1979). Son travail est régulièrement publié par des quotidiens et des revues en France et à l’étranger. Jean Gaumy reçoit par deux fois le prestigieux Prix Nadar en 2002 et en 2010. Parmi ses publications, on citera : L’Hôpital (1976) ; Les Incarcérés(1983) ; Portraits en altitude (1994) ; Le Pont de Normandie (1994) ; Le Livre des tempêtes (2001) ; Pleine mer (2001) ; D’après Nature (2010) ; Jean Gaumy, collection Photo Poche (2010).
Il est aussi réalisateur. Influencé par le cinéma de Jean Rouch, il tourne plusieurs films tous diffusés par les télévisions françaises et européennes, dont La Boucane (1985), primé au 3e Bilan du film ethnographique et nominé au César du meilleur documentaire en 1986. Sa série documentaire Sous-marin (2006), lui vaut deux ans plus tard le titre de « Peintre officiel de la Marine ».
Filmographie :
La Boucane (1984) : Prix Kodak premier film, 3e Bilan du film ethnographique de 1984 ; Grand prix du jury, Festival du film de Belfort de 1984 ; Nominé aux Césars, catégorie court-métrage documentaire, en 1986
Jean-Jacques (1987), Prix du film documentaire de Belfort en 1987
Marcel, Prêtre (1994)
Sous-marin (2006).
Jean Gaumy : http://www.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53ZFL3
Alain Bergala essayiste, critique, enseignant de cinéma, réalisateur, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, est l’auteur nombreux ouvrages de référence dont Monika de Ingmar Bergman ou L’Hypothèse cinéma. Il est connu pour être un spécialiste de l’œuvre de Jean-Luc Godard (Nul mieux que Godard ; Godard par Godard ; Godard au travail). En 2000, il est sollicité par Jack Lang pour mettre en place un projet d’éducation au cinéma à l’école. Aujourd’hui enseignant à la Femis, Alain Bergala est aussi commissaire d’expositions (Correspondances : Kiarostami Erice, centre Pompidou 2007 ; Brune/Blonde, Cinémathèque française 2010,Pasolini Roma, Cinémathèque française 2013). Mot(s) clés libre(s) : films ethnographiques, cinéma documentaire
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1 - Master Classe Jean GAUMY
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 23-11-2013
/ Canal-u.fr
GAUMY jean, BERGALA Alain
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Master classe Jean Gaumy, enregistré le 23 novembre 2013 à l'EHESS.
Organisé par le Comité du Film Ethnographique.
Rencontre avec Jean Gaumy, cinéaste et photographe de l’agence Magnum,
animée par le critique et cinéaste Alain Bergala.
1ère partie: Autour du film "La Boucane" (1984)
2ème partie: Autour des films "Jean-Jacques" (1987) et "Marcel, Prêtre" (1994)
3ème partie : Autour du film "Sous-marin" (2006)
« J’ai commencé à m’intéresser aux films ethnographiques très naturellement. Ce que j’y découvrais était un peu ce que, photographe, je faisais très instinctivement, par approximations successives. Être proche des gens, me frotter à eux, les mettre en image, découvrir à travers eux d’autres façons d’envisager le monde, me remettre en question. » (Jean Gaumy)
« Jean Gaumy est un homme discret et « dense ». C’est ce mot bizarre qui le définit le mieux : une densité de présence, de regard, d’attention à l’autre, de parole aussi, d’inquiétude toujours. »
« Les hommes sont toujours dans son viseur une espèce qu’il regarde avec étonnement et compassion fraternelle. »
« Il y a une chose dont il parle peu, sans doute par pudeur. Mais quand il le fait, d’un coup tout s’éclaire. C’est l’origine dans l’enfance de son désir et de ses tropismes d’homme d’image. Cette part d’enfance qu’il y a dans ses photos et ses films est soigneusement protégée derrière des sujets graves, et vient contre toute attente du cinéma. Il fait partie de ces cinéastes et photographes qui savent que l’on ne peut filmer et photographier le réel qu’à partir de l’imaginaire qui nous constitue si l’on veut que l’image, aussi documentaire soit-elle, ne relève pas de la seule représentation du visible. Les images fortes du réel emportent toujours une part secrète qui vient nous parler en sourdine, sous la surface des choses captées, de ce qui constitue le noyau imaginaire fondamental de celui qui en est le capteur/auteur. »
« Dans son enfance, comme pour d’autres créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre et de la cinéphilie historique –, c’est le cinéma qui a révélé Jean Gaumy à lui-même et lui a désigné les voies de l’image pour tenter de résoudre l’énigme du monde et de sa propre présence à ce monde. » (…) « L’univers des films qu’il a croisés dans son enfance relève d’un bric-à-brac hétéroclite idéal pour se constituer un imaginaire fort, sauvage et personnel, ne ressemblant à aucun autre, résistant à toute catégorisation déjà faite, à tout lissage culturel, de quoi tenir une vie entière. »
« Sa rencontre avec le cinéma commence par des images fixes vues dans l’isolement grâce à la lanterne magique Pathé Webo de ses parents : des photogrammes du Napoléon de Gance (à qui la grandiloquence ne faisait pas peur), Nanouk l’esquimau et L’Homme d’Aran. Le film décisif de son enfance c’est La Grande Aventure, de Sucksdorff, vu de multiples fois vers l’âge de dix ans, une histoire d’hommes et de loutres – donc de rencontre des espèces déjà – dans la nature enneigée du Grand Nord. A la même époque l’impressionneront (au sens quasiment pelliculaire du terme) les films de science-fiction (La Marque, Les Soucoupes volantes attaquent, La Guerre des mondes), les films de sous-marins, (Cuirassé Potemkine, Vingt mille lieues sous les mers), mais aussi Golgotha de Duvivier et Marcellino pane e vino. Cette liste suffit à regarder autrement les images créées par Jean Gaumy, car tous les films en question y font souvent sans crier gare un retour imprévu, en filigrane, en contrebande du réel rencontré.
On touche ici à l’un des plus beaux mystères de la création : comment une esthétique cohérente et personnelle parvient-elle à se constituer à partir d’un stock d’images initiales aussi hétéroclites qu’indélébiles ? C’est que l’enfance avale tout et digère tout, sans trier – son seul critère est ce qui lui fait signe – et l’homme qui arpentera ensuite le monde avec sa caméra n’aura rien à renier de ce précieux capital initial, et surtout pas ses contradictions qui sont à la source même de la constitution de son style unique. »
Alain Bergala
(Texte composé d’extraits remaniés de la préface du livre Jean Gaumy publié aux éditions Actes Sud, collection Photo poche, 2010)
Jean Gaumy est l’une des figures majeures de la photographie française. Après des études de lettres, il fait ses premières armes professionnelles en tant que rédacteur photographe pour un quotidien rouennais et rejoint, à la demande de Raymond Depardon, l’agence Gamma en 1973. Il est remarqué aux Rencontres d’Arles de 1976 par Marc Riboud et Bruno Barbey, et entre à l’agence Magnum en 1977. Durant ces années, il couvre l’actualité internationale, mais s’investit également dans de longs projets personnels. Citons à ce propos son document consacré à la vie d’un hôpital (1975-1976) et celui sur les prisons françaises, considéré comme le premier essai photographique jamais réalisé sur ce sujet à l’époque (1976-1979). Son travail est régulièrement publié par des quotidiens et des revues en France et à l’étranger. Jean Gaumy reçoit par deux fois le prestigieux Prix Nadar en 2002 et en 2010. Parmi ses publications, on citera : L’Hôpital (1976) ; Les Incarcérés (1983) ; Portraits en altitude (1994) ; Le Pont de Normandie (1994) ; Le Livre des tempêtes (2001) ; Pleine mer (2001) ; D’après Nature (2010) ; Jean Gaumy, collection Photo Poche (2010).
Il est aussi réalisateur. Influencé par le cinéma de Jean Rouch, il tourne plusieurs films tous diffusés par les télévisions françaises et européennes, dont La Boucane (1985), primé au 3e Bilan du film ethnographique et nominé au César du meilleur documentaire en 1986. Sa série documentaire Sous-marin (2006), lui vaut deux ans plus tard le titre de « Peintre officiel de la Marine ».
Filmographie :
La Boucane (1984) : Prix Kodak premier film, 3e Bilan du film ethnographique de 1984 ; Grand prix du jury, Festival du film de Belfort de 1984 ; Nominé aux Césars, catégorie court-métrage documentaire, en 1986
Jean-Jacques (1987), Prix du film documentaire de Belfort en 1987
Marcel, Prêtre (1994)
Sous-marin (2006).
Jean Gaumy : http://www.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL53ZFL3
Alain Bergala essayiste, critique, enseignant de cinéma, réalisateur, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, est l’auteur nombreux ouvrages de référence dont Monika de Ingmar Bergman ou L’Hypothèse cinéma. Il est connu pour être un spécialiste de l’œuvre de Jean-Luc Godard (Nul mieux que Godard ; Godard par Godard ; Godard au travail). En 2000, il est sollicité par Jack Lang pour mettre en place un projet d’éducation au cinéma à l’école. Aujourd’hui enseignant à la Femis, Alain Bergala est aussi commissaire d’expositions (Correspondances : Kiarostami Erice, centre Pompidou 2007 ; Brune/Blonde, Cinémathèque française 2010, Pasolini Roma, Cinémathèque française 2013). Mot(s) clés libre(s) : films ethnographiques, cinéma documentaire
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Jeux chantés des filles baka
/ 08-02-1999
/ Canal-u.fr
FURNISS Suzanne
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Jeux chantés des filles baka (rushes nettoyés), Messéa, Cameroun, février 1999
Caméra :
Claire Lussiaa-Berdou
Réalisation:
Suzanne Fürniss
© 2005, CNRS-LMS-MNHN (SMM n°0533/CA)
Les jeunes filles baka du Cameroun ont un répertoire musical qui leur est réservé: be na sòlò, "chants-danses de jeu". Par le chant et la danse, l'activité musicale participe à leur construction en tant que futures femmes. Les danses mettent en œuvre des chorégraphies portant particulièrement sur l'assouplissement du bas du dos et du bassin avec, parfois, des entrechocs des bassins ou des gestes suggestives des mains. Les thématiques des chants, outre l'amour et la séduction, sont à forte connotation sexuelle. Toutefois, les deux ne sont pas forcément concomitants dans les différents chants et danses.
Le film montre l'enchaînement de treize chants dansés (dont un en deux versions) auquels s'ajoutent à la fin deux autres chants provenant du répertoire de divertissement rituel, mèngbaa, destiné à être chanté lors des cérémonies de circoncision.
Chapitres :
be na solo, “Chants de jeu”
01 nga tè mako "Nous aimons Mako et Kele": Deux lignes de filles, une debout derrière une autre agenouillée. Les mouvements sont des exercices d'assouplissement du bassin avec appui par les mains des filles debout. Ces mouvements ressemblent de beaucoup aux exercices de préparation à l'accouchement en contexte occidental.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face. Jetée des pieds en avant.
02 dipa lale 1 "Une crotte mon enfant, une crotte de Roussette" : Première version du chant 2. dipa lale dipa likpongolo "La crotte de mon enfant, la crotte de la Roussette"
Les petites filles qui jouent à la maman avec une poupée de bananier, font semblant que les crottes d'oiseau ou de chauve-souris sont les crottes de leur enfant et s'exercent avec elles au maniement de la machette et au geste du nettoyage du sol.
03 dipa lale 2 "Une crotte mon enfant, une crotte de Roussette" : Deuxième version du chant 2. dipa lale dipa likpongolo "La crotte de mon enfant, la crotte de la Roussette"
Pour les difficultés d'une mère adolescente en milieu pygmée, cf. le film d'Alain Epelboin, 1995 Gbédélé, femme, fille et mère. Mongoumba, RCA 1993. Film 20 mn. Paris: Lacito et CNRS Audovisuel.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face. Trois jetées des pieds en arrière suivies d'un entrechoc des bassins.
04 bifunga, "La boucle d'oreille des aînées" : Chant 3. bifunga kobo "La boucle d'oreille des aînées"
La séduction passe par la beauté du corps et de ses ornements – boucles d'oreilles et colliers, mais aussi les dents taillées en pointe et les visages et les épaules tatoués. Les Aka de Centrafrique possèdent les mêmes canons de beauté, cf. les films d'Alain Epelboin :
- 1988 Les dents sculptées. Mongoumba, RCA 1988. Film 13 mn. Paris: Lacito, CNRS Audiovisuel et La Cathode Vidéo.
- 1989 Femmes pays. Akungu, RCA 1988. Film 22 mn. Paris: Lacito, CNRS Audiovisuel et La Cathode Vidéo.
05 mènje tulu, , "Mènje, mon chéri, j'ai envie de toi, eh, garçon, tu seras mon mari”:
Chant 4. mènje tulu na bemba tangi, mènje beu, mènje kò bo "Mènje, mon doux chéri, j'ai envie de toi. Mènje, eh, garçon, c'est toi le mari"
Les mots doux sont souvent pris dans l'environnement naturel. Le champignon de termitière est particulièrement apprécié pour son goût sucré et cette qualité désigne facilement l'être désiré.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire
06 ti a sòlè : Chant 5. ti a sòlè nè, ma jalèjalèjalè ma gò kpimbim etis "L'épine m'a piquée ici. Je boîte, je tombe: pique !"
En deux parties : Eloignement des lignes, puis rapprochement face-à-face. Sautillement sur place, puis entrechoc des bassins. C'est un des chants ou le geste corrobore les paroles.
07 mènje kòle : Chant 6. mènje kòlè na wanja dò ja le wosè "Mènje, mon amant de mari, viens me prendre pour femme"
Le terme "wanja" utilisés dans ce chant montre bien que l'on se situe dans cet espace expérimental avant le mariage puisqu'il signifie "concubinage" et désigne également l'"amant, l'amante" et la "fiancé(e)".
Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire.
08 Aya ia : Chant 7. Aya ia
Les paroles ne sont pas connues. C'est une très belle polyphonie qui illustre le timbre strident du chant dans une tessiture très aigüe, style vocal spécifique aux femmes Baka.
Deux lignes de filles face-à-face, enlacées par les épaules. Les genoux en flexion-suspension constante, elles posent la tête sur une épaule, puis sur l'autre.
10 Atibo, "Allez, viens vers moi, allons nous coucher ! Prends ton macabo": Chant 10. i dò mu gò ni alati, jaja ko manga atibo "Allez, viens vers moi, allons nous coucher. Vas-y, Atibo, saisis ton macabo"
Le macabo, taro camerounais, est l'image utilisée pour désigner un pénis mou.
Deux lignes de filles enlacées face-à-face font des allers-retours en se suivant. Les filles qui avancent, fléchissent et tendent successivement les genoux en basculant le bassin d'avant en arrière. C'est la chorégrapie la plus répandue dans ce répertoire.
11 é é é : Les paroles ne sont pas connues
Après une disposition en deux lignes enlacées, les filles se détachent les unes des autres et battent des mains pendant que deux danseuses solistes s'accrochent par un pied et tournent sur elles-mêmes. Couples de solistes en alternance. Elles battent la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel.
12 Misèl, "Michel, donne-moi mon argent" : Chant 11. misèl tòpe moni a le "Michel, donne-moi mon argent"
Allusion à l'argent de la compensation matrimoniale que le jeune homme doit fournir à sa belle-famille et à sa fiancée.
Disposition en cercle détaché. Elles battent des mains pendant que deux danseuses solistes dansent l'une vers l'autre au centre du cercle. Couples de solistes en alternance.
13 ma nde kòle, "Je n'ai pas un mari lettré qui m'ait demandé": Chant 12. ma nde kòle mekana ayi lè "Le mari qui m'a demandé n'est pas lettré"
Ce chant est probablement emprunté aux Kako.
Disposition en cercle détaché. Elles battent des mains pendant que deux danseuses solistes dansent l'une vers l'autre au centre du cercle. Couples de solistes en alternance. Elles battent la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel.
14 alum adòndò, "J'introduis l'aiguille : pique !" :
Chant 13. alum adòndò "J'injecte l'aiguille"
Ce chant est en langue ewondo : alum atos ma alum adòndò "Pchic! J'injecte l'aiguille"
Disposition en cercle détaché. Les filles battent des mains pendant que l'une d'elles va de l'une à l'autre et l'invite à bouger le bassin et à battre la pulsation avec le geste qui signifie l'acte sexuel. C'est un des chants ou le geste corrobore les paroles.
be na beka, “Chants de circoncision” :
15 aso mala nde, “Ami, ne joue pas à l’indifférent, prends la femme par le bras” :
Chant de divertissement rituel mèngbaa, destiné à être exécuté lors de la cérémonie de circoncision.
La chorégraphie est ici différente de celle des chants de jeu : les lignes de filles se suivent et la participation est ouverte aux plus petits, y compris aux petits garçons.
16 panda bide namo, "On fait lit à part" :
Chant de divertissement rituel mèngbaa, destiné à être exécuté lors de la cérémonie de circoncision : panda bide namu "Deux lits pour toi" = "Faisons lit à part"
La chorégraphie est ici différente de celle des chants de jeu : les lignes de filles se suivent et la participation est ouverte aux plus petits, y compris aux petits garçons. Mot(s) clés libre(s) : danse, Messéa, fille, pygmée, ethnomusicologie, Afrique, film ethnographique, séduction, chant, éducation sexuelle, enfance, Cameroun, vidéo, femme, maternité, sexualité, apprentissage, musique, baka
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Chronique aka 1992, Akungu, Paris : La chasse au filet, Akungu, 27 novembre 1992
/ 27-11-1992
/ Canal-u.fr
ESTI, EPELBOIN Alain
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Chroniques pygmées, la chasse au filet, 27 novembre 1992, Lobaye, République centrafricaineEmission “Sylva” sur Arte
Réalisatrice :Esti
Auteurs :
Alain Epelboin & Esti
Image & son :
Alain Epelboin & Esti
Avec les habitants du campement d’Akungu :
Ginza, Monbaka, Mesa, Mbolo, Koti, et Mambi
Présentation d'une chasse au filet, commentée par l'ethnologue, avec également lecture de son carnet de terrain. Mot(s) clés libre(s) : musique, serpent, Lobaye, chasse, gibier, filet, céphalophe, capture, rituel propitiatoire, appel, mime cri, appat, poudre écorce/crotte, fustigation rituelle, esprit de la forêt, aka, Akungu, Portrait, forêt, croyance, chercheur, vidéo, chant, anthropologie visuelle, ethnographie, sang, film ethnographique, République Centrafricaine, mort animal, carnet de terrain, pygmée, chien
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Yango Diallo et le sida, divination par les cauris, Ibel, Sénégal, janvier 2000
/ 08-01-2000
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Divination par les cauris et propos sur le sida de Yango Diallo, devin-guérisseur peul à Ibel (Sénégal oriental) Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin, cauri, Peul, guérissage, guérisseur, divination, film ethnographique, ethnographie, vidéo, Sénégal, Ibel
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Sous le signe du saturnisme, Paris 1993 : Toilette et biberon de Mustapha
/ 24-06-1993
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Sous le signe du saturnisme, Paris 1993 : Toilette et biberon de Mustapha
01 bain de Mustapha 2 mn 28s
02 habillage avec les frères et soeurs 5 mn 28s
03 le biberon 2 mn 13s Mot(s) clés libre(s) : immigration, orifice, soin quotidien, couche, eau, lavabo, biberon, France, Europe, vétusteté, propreté, petite enfance, alimentation, hygiène, vidéo, précarité, PMI, film ethnographique, lait, toilette, savon, Paris
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