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Avalanches, écoulements et fracturation : physique des sols, roches et matériaux naturels
/ Canal-u.fr
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Des enseignants-chercheurs et jeunes chercheurs de l'Université de Strasbourg présentent en 500 secondes leur passion et l'essentiel de leur activité de rechercheRenaud Toussaint Chargé de recherche au CNRS -responsable de l'équipe de Géophysique Expérimentale, Institut de Physique du Globe de Strasbourg, UMR 7516 Domaine de recherche : Géophysique et mécanique des écoulements dans des milieux naturels en déformation
Mot(s) clés libre(s) : géophysique, avalanche, sols, roches
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Les Métiers des Géosciences (par Pierre Briole et Christophe Vigny)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 09-10-2013
/ Canal-u.fr
BRIOLE Pierre, VIGNY Christophe
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A l'occasion de la Fête de la Science 2013, deux enseignants chercheurs, directeurs de recherche au CNRS, forts d'une longue expérience de terrain et de laboratoire, animent une conférence sur les métiers des géosciences. Cette présentation, bien qu'elle s'adresse notamment à des CPGE scientifiques et des élèves de terminale, s'avère, volontairement, d'un accès aisé et cible un large public.Pierre Briole (Directeur du Département des Géosciences de l'Ecole Normale Supérieure de Paris), et Christophe Vigny (Directeur du Laboratoire de Géologie de l'Ecole
Normale Supérieure de Paris, Directeur CNRS du Laboratoire International Associé -LIA- Franco-Chilien, "Montessus de Ballores"), présentent synthétiquement leur travail. Au moyen d'exemples concrets, d'images, d'anecdotes.Ils évoquent leurs dernières campagnes et observations sur les deux laboratoires à ciel ouvert du Corinth Rift laboratory en Grèce et du LIA (Laboratoire International Associé) au Chili. Ils répondent finalement, avec clarté et simplicité, aux questions de l'auditoire. Mot(s) clés libre(s) : sismologie, géotechnique, géophysique, géomorphologie, séisme, tectonique des plaques, géomécanique, géodynamique, géologie structurale
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Les séismes et les risques sismiques
/ Mission 2000 en France
/ 16-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CAMPILLO Michel
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Depuis toujours synonymes de catastrophes, les séismes ont marqué l'histoire des hommes comme un accélérateur des transformations sociales ou économiques. Par nature phénomènes violents et parfois destructeurs, émanant des profondeurs, les séismes ne sont devenus objets d'études scientifiques que depuis un siècle. Ce sont avec des outils de mesures et d'enregistrements qu'a commencé l'approche rationnelle de ces phénomènes. Même lorsque l'on est capable d'enregistrer ses tremblements, la Terre n'en est pas moins opaque et les sismologues ont dû parcourir un long chemin avant d'être capables de proposer des images du processus à l'oeuvre pendant les séismes. C'est ce cheminement que nous allons d'abord suivre. Certains grands séismes sont directement visibles en surface et les géologues ont tôt fait le rapprochement entre les grandes failles et les séismes. De rares observations directes indiquent clairement qu'un séisme correspond à un rapide glissement sur une faille qui permet de relâcher les tensions qui s'accumulent dans les roches au cours des temps géologiques. Ces mouvements répétés ont pu dans certaines régions marquer le paysage qui en devient un livre de l'histoire sismique. Les images satellitaires, popularisées par leur usage météorologique, ont offert aux géologues des opportunités nouvelles de vision à différentes échelles et ont conduit à de réelles découvertes sur la géométrie et le fonctionnement des grandes failles. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe naturelle, croûte terrestre, échelle de Richter, faille, géodésie, géologie, géophysique interne, gestion des risques, mécanique newtonienne, modélisation, paléosismologie, prévision, propagation des ondes, risque naturel, séisme, sismographe
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Physique et sciences du globe
/ UTLS - la suite
/ 13-07-2005
/ Canal-U - OAI Archive
CAMPILLO Michel
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La Terre est une planète vivante dont l'intérieur garde de nombreux secrets. Comment voir sous la surface ? Les ondes sismiques sont les seules ondes qui se propagent jusqu'au centre de la Terre. Elles permettent de réaliser des images des structures profondes. En utilisant des méthodes qui se rapprochent de celles de l'imagerie médicale, ces images permettent d'explorer des problèmes fondamentaux de la physique de la Terre comme la convection dans le manteau, qui conditionne les grands traits de la géologie de la surface, ou l'existence du champ magnétique. Dans la plupart des cas les analyses des sismologues s'appuient sur des ondes dont ils peuvent décrire précisément le trajet et dont ils connaissent bien la source. Ces ondes ne sont qu'une faible partie du signal enregistré en continu par les stations sismologiques modernes. La physique de la diffusion multiple offre des possibilités nouvelles pour exploiter ces masses importantes de données. En particulier, le bruit, cette agitation permanente de la surface du sol qui trouve principalement son origine dans les couplages avec les océans, peut être utilisé en l'absence de séisme pour déduire les sismogrammes qui seraient observés si un séisme se produisait exactement à une des stations d'enregistrement. Une nouvelle imagerie passive émerge qui permettra d'affiner nos images de l'intérieur de la Terre et donc d'y mieux cerner les processus physiques à l'origine du monde qui nous entoure. Mot(s) clés libre(s) : champs diffus, corrélation, fluctuation-dissipation, géophysique, manteau terrestre, onde de surface, onde de volume, onde sismique, séisme, sismogramme, sismologie, Terre, tremblement de terre
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Paris : origines et structures géologiques du site
/ UTLS - la suite
/ 03-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CARISTAN Yves
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Je vais vous parler de l'origine de la structure géologique de Paris. Aujourd'hui la prise de conscience de l'importance de l'impact de l'homme sur l'environnement entraîne un regain d'intérêt pour la géologie. En effet, en 1950, il y avait 2,4 à 2,5 milliards d'hommes sur terre, aujourd'hui il y en a 6 milliards. Pour accompagner ce développement, il a fallu coloniser de l'espace, utiliser des terres nouvelles pour loger l'homme. Cette surface, cette terre solide est, par essence, de nature géologique. Il a fallu utiliser les ressources du sol pour nourrir l'homme. L'outil a été l'élément le plus important dans notre développement à partir du paléolithique. Il a d'abord été taillé dans le minéral, le silex entre autres. L'homme s'est abrité, a officié dans les structures que la géologie lui offrait : les grottes et abris sous roche. A partir du XIXe siècle, l'explosion industrielle des pays dits développés a reposé sur les ressources géologiques : l'énergie du charbon et du pétrole, mais aussi les matières premières, en particulier les métaux et céramiques et les matériaux de construction. Enfin, l'histoire environnementale du XXesiècle nous rappelle, de façon parfois brutale, que nous ne pouvons pas utiliser les ressources du sol et sous-sol sans prendre en compte les impacts de l'extraction de ces ressources (séquelles des carrières et des exploitations minières dans le monde entier). Cela rejoint le concept de durabilité et de préservation de l'environnement. C'est bien dans ce cadre que s'inscrit l'histoire géologique récente du site de Paris... Mot(s) clés libre(s) : alluvion, Bassin Parisien, carrière souterraine, couche géologique, géologie, géophysique, Paris, sédiment, Seine, socle géologique, sous-sol parisien
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L'observation du globe
/ UTLS - la suite
/ 13-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
COURTILLOT Vincent
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Lorsque l'on évoque l'observation de la Terre, il ne faut pas la voir comme un objet unique isolé des autres planètes internes au système solaire. En effet les cinquante dernières années ont été celles de l'exploration planétaire et nous ont fait découvrir dans le détail la surface de ces objets que l'on connaissait auparavant très mal. Aujourd'hui, la Terre est une parmi d'autres toutes issues de la formation du système solaire. Pour parler de l'observation du globe, il faut d'abord définir ce qu'est l'observation. Il faut distinguer l'observation directe (pour la surface) et l'observation indirecte (pour les structures internes), l'échantillonnage sur le terrain et le travail en laboratoire.
On obtient ainsi une somme d'informations qu'il faut intégrer et confronter à des modèles. Une présentation du globe par enveloppes permet de faire le tour des principales connaissances actuelles et d'aborder les recherches sur les phénomènes insolites qui se produisent aux interfaces de ces enveloppes. Mot(s) clés libre(s) : champ magnétique terrestre, géophysique, lithosphère, manteau terrestre, noyau, observation, satellite, tectonique des plaques, Terre, topographie
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La dynamique du globe contrôle-t-elle l'évolution des espèces ?
/ Mission 2000 en France
/ 12-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COURTILLOT Vincent
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La Terre est une planète vivante, aussi bien d'un point de vue biologique que géologique. La dynamique interne du globe est à l'origine de bouleversements gigantesques à la surface. Ainsi, la vie eut-elle à subir de nombreuses agressions provoquées par la tectonique, la séparations des continents et les éruptions volcaniques de plusieurs milliers d'années. L'existence de ses gigantesques éruptions permet de fournir une hypothèse aux extinctions de masse qui ponctuèrent l'évolution des espèces. Mot(s) clés libre(s) : astéroide, catastrophe climatique, disparition des dinosaures, dynamique du globe, éruption volcanique, évolution des espèces, géologie, géophysique, manteau terrestre, météorite, tectonique des plaques, Terre, trapp, volcanisme
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La dynamique du globe contrôle-t-elle l'évolution des espèces ?
/ Mission 2000 en France
/ 12-01-2000
/ Canal-u.fr
COURTILLOT Vincent
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La Terre est une planète vivante, aussi bien d'un point de vue biologique que géologique. La dynamique interne du globe est à l'origine de bouleversements gigantesques à la surface. Ainsi, la vie eut-elle à subir de nombreuses agressions provoquées par la tectonique, la séparations des continents et les éruptions volcaniques de plusieurs milliers d'années. L'existence de ses gigantesques éruptions permet de fournir une hypothèse aux extinctions de masse qui ponctuèrent l'évolution des espèces. Mot(s) clés libre(s) : géologie, tectonique des plaques, manteau terrestre, évolution des espèces, éruption volcanique, dynamique du globe, disparition des dinosaures, catastrophe climatique, astéroide, météorite, géophysique, Terre, volcanisme, trapp
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Volcanisme et évolution de la vie sur terre
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
COURTILLOT Vincent
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Les causes les plus fréquemment citées des extinctions en masse des espèces biologiques comprennent les impacts d'astéroides, les éruptions volcaniques massives (traps), les variations du niveau de la mer, les événements anoxiques (plus d'oxygène dans les eaux profondes des océans), et aussi des mécanismes purement biologiques liés a la dynamique des espèces. Cet exposé fera le point sur les résultats récents concernant l'âge des principaux traps continentaux et océaniques et montrera un nombre croissant de corrélations avec les extinctions et les événements anoxiques. Seule la limite Jurassique-Crétacé (145 millions d'années) ne semble pas correspondre à un trap et pourtant il en existe un, le Parana en Amérique du Sud, de quelques millions d'années plus jeune (coïncidence ou erreur de datation?). Une des prédictions récentes couronnée de succès est la coïncidence entre les traps d'Emeishan et la fin du Guadalupien (il y a 258 millions d'années), et les traps de la limite Frasnien-Famennien (360 millions d'années) viennent peut être d'être trouvés, étendant la corrélation pratiquement "sans faute" au moins jusqu'au début du Dévonien. En contraste, l'impact de la limite Crétacé-Tertiaire, dont l'existence n'est pas mise en cause, reste à ce jour le seul cas bien établi d'un impact coïncidant avec une limite. La question est alors de savoir quelle aurait été l'amplitude de l'extinction coïncidant avec l'impact si la biosphère n'avait pas ete préalablement stressée par le volcanisme qui se poursuivait alors depuis quelques centaines de milliers d'années. Les variations du niveau de la mer, qui ne peuvent evidemment être associeés aux impacts, peuvent très bien l'être aux traps. Il semble donc que ce soit des "pulsations internes" caractéristiques de la dynamique du globe qui soient responsables la plupart du temps au Phanérozoique de ces brefs épisodes où ce ne sont plus les mieux adaptés mais les plus chanceux qui survivent. Mot(s) clés libre(s) : champ magnétique terrestre, disparition des dinosaures, éruption volcanique, évolution de la vie, extinction d'espèces, géologie, géophysique, lave, magma, météorite, tectonique des plaques, trapp, volcan, volcanologie
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Les volcans
/ Mission 2000 en France
/ 17-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
JAUPART Claude
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Les volcans sont responsables de la formation de notre atmosphère et des continents, qui sont en quelque sorte l'écume magmatique de la Terre. Ils sont aussi un précieux outil d'échantillonnage de l'intérieur de la Terre, et leurs laves portent des informations précieuses sur la composition des roches profondes et inaccessibles dont elles sont issues. Il faut enfin voir chaque volcan comme le résultat superficiel des mouvements internes de grande ampleur qui affectent notre planète dans son ensemble. La volcanologie moderne s'attaque aux mécanismes des éruptions et repose sur des mesures systématiques des paramètres éruptifs. Les volcans sont de fantastiques systèmes physiques aux comportements originaux et variés, mais on peut les réduire à quelques lois simples. Comme dans d'autres domaines des Sciences de l'Univers, une éruption volcanique met en jeu nombre de phénomènes physiques distincts qui opèrent à des échelles très différentes. Les titanesques explosions volcaniques qui propulsent des milliards de tonnes de cendres dans la haute atmosphère trouvent leur origine dans de minuscules bulles de gaz. Le volcanologue doit comprendre les changements que subit un magma lorsqu'il franchit plusieurs kilomètres pour arriver jusqu'à la surface. Il ne peut observer ces changements et doit les reconstituer à l'aide des lois de la physique. Il ne peut disséquer un volcan et connaît mal sa structure interne car les techniques géophysiques d'auscultation sont limitées et grossières. Pour vérifier ses prévisions et calculs, il dispose de peu d'informations : quelques échantillons figés dans leur état final et quelques mesures globales comme la durée de l'éruption et la masse totale éjectée. C'est ce travail d'équilibriste qui rend son travail passionnant et qui nécessite un aller et retour constant entre son laboratoire et le terrain. Mot(s) clés libre(s) : éruption volcanique, gaz volcanique, géodynamique interne, géomorphologie, géophysique, lave, magma, tectonique des plaques, volcan, volcanologie
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