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05 Tu n’as rien vu à Hiroshima…
/ Canal-u.fr
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Vincent Amiel
Professeur à l'université de Caen, enseigne l'histoire du cinéma à
l'école Louis-Lumière et à l'ESRA, Paris. Il est membre du comité de rédaction
de la revue Positif et critique pour
la revue Esprit. Essayiste,
théoricien du cinéma, de l'image et des médias, Vincent Amiel a publié de
nombreux ouvrages sur le cinéma et plus largement sur le monde télévisuel.
Tu n’as rien vu à Hiroshima…
Dès les années 50, dans
Hiroshima mon amour, Alain Resnais et Marguerite Duras interrogent la capacité
des médias (du cinéma en particulier, et de toute médiation en général) à
témoigner d’un événement, d’une catastrophe, d’une destruction. Le film oscille
en particulier entre le témoignage et la reconstitution, mettant l’accent sur
cette dernière comme ressource ultime de la mémoire, et donc du récit. Nous
examinerons les caractéristiques de ce « blocage » testimonial, son
contexte, et son héritage. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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06 Dada Zurich : Le plaisir de détruire
/ Canal-u.fr
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Michèle Martel
Docteur en Histoire de l'art de l'Université de
Paris I. Elle enseigne à l'ESAM Caen/Cherbourg et coordonne le laboratoire de
recherche de l'école. Son travail de recherche porte sur l'analyse des
processus de création mis en place par l'artiste entre 1915 et 1920 et sur
leurs conséquences quant à l'élaboration de sa forme plastique. Ses textes les
plus récents ont paru dans L'Art comme
expérience (Liénart, 2010), Arp en
ses ateliers d'art et d'écriture (Musée de Strasbourg, 2011), Itinérance. L'Art en déplacement (De
L'incidence éditeur, 2012, sous la direction de Laurent Buffet) et dans L'Espace des paysages. Premier temps, quatre
mouvements (École Supérieure d'art de Clermont-Métropole, 2013).
Dada Zurich : Le plaisir de détruire
Europe, Zurich, 1916. Le rejet des formes du
passé, qui caractérise finalement toute l'histoire de la modernité, se
transforme chez les acteurs du mouvement Dada, en véritable plaisir de
détruire. Les artistes s'opposent radicalement à la nécessité de produire des figures
mais aussi du sens, dans leurs productions plastiques et textuelles. Ils
mettent pour ce faire en place des procédures de création qui font appel au
hasard, à la mécanisation des gestes, à la non-volition... Leur acharnement
destructif trouve un écho dans une conception de la création fondée sur une
puissance dissolvante originelle. Le sans-fond, l'indifférence ou encore l'apeiron (terme qu'ils empruntent à la
philosophie grecque) deviennent l'un des enjeux de la pratique artistique.
Comme dans les ténèbres mallarméennes, il s'agit d'atteindre un détachement
afin de saisir plus distinctement le flux de la vie, la réalité des choses. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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07 Fukushima Les images du revers de fortune, le revers des images de fortune
/ Canal-u.fr
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Yoann Moreau
Après avoir entrepris des études de Mathématiques, de Sciences
Physiques puis d'Anthropologie, Yoann Moreau a travaillé un an en Amazonie
brésilienne, au Japon, en Mongolie. ,… parcours qui aboutira à une thèse sur
les catastrophes reconnue aujourd’hui comme novatrice. Indomptable
touche-à-tout, son parcours académique comprend également un passage par la
philosophie et la géographie. Actuellement chargé de cours à l'Ecole Nationale
des Ponts et Chaussées, il coordonne un séminaire de Mésologie à l'EHESS Paris
et a intégré la Cie Jours Tranquilles pour
laquelle il travaille en tant que dramaturge et comédien. Premier prix de la
Fondation Bullikian.
Fukushima Les images du revers de fortune, le revers des
images de fortune
Commentaires et analyses
des vidéos et photographies publiées sur le net et dans la presse après le 11
mars 2011. A partir d’une mise en perspective historique et ethnologique nous
prendrons du recul sur les manières dont sont mobilisées les images de
destruction (afin de servir quel propos, de répondre à quels besoins, d’être
diffusé auprès de quel audimat ?).
Ce faisant, nous proposerons de conjoindre à une dramaturgie du
spectaculaire, de l’exotisme et de l’événement, une dramaturgie du spectral, de
l’anomal et de l’avènement. Cette mise en regard sera elle même déployée sous
forme visuelle au travers d’un outil d’analyse des catastrophes, un
« visiogramme ». Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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