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L’Islam rebelle : quels fondements textuels et historiques ?
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Table ronde « L’Islam rebelle : quels fondements textuels et historiques ? »
Avec :
Cyrille Aillet, maître de conférences, Université Lumière Lyon 2
Pascal Buresi, directeur de recherche, CNRS-CIHAM, directeur d’études, EHESS,
directeur de l’IISMM
François Burgat, directeur de recherche, CNRS-Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM)
Rémy Madinier, chargé de recherche, CNRS-Centre Asie du Sud-Est
Gabriel Martinez-Gros, professeur d’histoire médiévale du monde musulman, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Enregistré le vendredi 10 octobre 2014
17èmes Rendez-vous de l’histoire “Les Rebelles” du 9 au 12 octobre 2014, Blois
Audio uniquement Mot(s) clés libre(s) : Islam, histoire, histoire des religions
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Le retour à la terre - L’utopie néo-rurale en Ardèche depuis les années 1960
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Les espaces désertifiés du territoire français, l’Ardèche en particulier, ont été et sont encore le théâtre d’un « retour à la terre », exprimant pour certains le refus des contraintes liées au système économique libéral et à la société urbaine et de consommation, ou pour d’autres des aspirations écologiques et le besoin de changer de cadre de vie. Les différentes vagues de néo-ruraux, des hippies du début, aux néo-ruraux d’aujourd’hui, en passant par la vague - la plus nombreuse - de la seconde partie des années 1970 (symbolisant un « déplacement de l’utopie ») sont décrites dans ce film du CHS par Catherine Rouvière, chercheuse associée au CHS, auteur du livre "Retourner à la terre - L’utopie néo-rurale en Ardèche depuis les années 1960".
Ponctué d’extraits de témoignages et de films d’archives, l’analyse des rapports parfois conflictuels entre les néo-ruraux et les habitants "autochtones" montre en quoi ils ont été le produit d’un choc de cultures et de valeurs (en particulier dans le cas de la vague hippie), l’exemple du conflit autour de la chasse (aux sangliers notamment) montre également les enjeux sous-jacents de ce type de conflits.
Les modes d’intégration des néo-ruraux qui incluent l’engagement dans le syndicalisme et l’engagement dans la politique locale constituent un autre axe d’analyse, ainsi que l’apport fondamental des néo-ruraux à l’économie et la vie locale (notamment en termes démographique, et par leur approche intégrée de leur activité, allant de la production à la commercialisation, leur permettant de travailler sur de petites surfaces). Au-delà de l’échelle locale du département de l’Ardèche et de la région Rhône-Alpes, cette histoire permet de dégager la signification et la portée de ces migrations au plan national.
Production film : CHS Réalisation, entretien, image et montage : Jeanne Menjoulet
crédits images : Le film a pu être réalisé grâce à l’aimable autorisation des institutions et auteurs suivants :
Conseil général Départemental de l’Ardèche - fonds photographique ©CG07 (photographes Fabrice Demurger, Matthieu Dupont, Grégoire Edouard)
Ardèche Images Production (via Chantal Tran)
Benleu Ben, film de 1976. Auteur-Réalisateur : Jean-Marie Barbe, Jean-Jacques Ravaux. DVD disponible ici : http://www.lussasdoc.org/film-benle...
Les moissons de l’utopie, 1995. Il est possible de commander le DVD sur le site d’Ardèche Images : http://www.lussasdoc.org/film-les_m...
L’école documentaire de Lussas Ardèche Images / Chantal Steinberg
Film Paysages avec Lutte film collectif réalisé par la 11eme promotion du Master 2, documentaire de création. Lien : http://www.lussasdoc.org/canard_ou_...
La Bergerie Nationale :
Dessine-moi un paysage bio, Images et montage : Lionel Goupil ; réalisé en 2012 par Lamia Latiri-Otthoffer, Nathalie Arrojo et Lionel Goupil. Le film intégral est visualisable à partir du site de la Bergerie Nationale : http://www.bergerie-nationale.educa...
Les 14 bonus de Dessine-moi un paysage bio (entretiens avec Robert Delage, Thierry Geffray, Bérangère Colomb...) sont visualisables sur la plateforme youTube de Lionel Goupil : https://youtu.be/fqns_ddXVEE?list=P...
Jürgen J. Köster
Autour du café de la lune, film de 2011. Contact et coordonnées : http://www.cine-ci.com/
CHT de Nantes (via Xavier Nerrière) - fonds photographique archives Paysans-Travailleurs. Lien vers le Centre d’Histoire du Travail de Nantes : http://www.cht-nantes.org/
Confédération paysanne Ardèche (via Jacques Deplace, Mathieu Poisson) - fonds photographique. Lien : https://conf07.wordpress.com/
Ardelaine (via Béatrice Barras). Le site Ardelaine : http://www.ardelaine.fr/, les films Ardelaine : https://www.youtube.com/user/Ardelaine
Autres images :
des images de l’Ardèche, tirées du film L’Ardèche face à la transition énergétique (Licence de paternité Creative Commons, réutilisation autorisée) sont accessibles ici : https://youtu.be/UQ35FzSgiEs
Interview de Pierre Rabhi sur Archive.org
Grands soirs et petits matins, mai 68 au quartier latin, de William Klein sur Archive.org
Le modèle alimentaire français l’élevage des poules pondeuses (film L214)
Tous au Larzac, film signé collectif CINEMA POLITIQUE , 32’ 16mm, n/b, par cinegalerie-imagine94
Photographies (flickr/creativ commons) : Jacques Caffin, Atif Rafik
Musique : MATTI PAALEN : "Western" http://www.mattipaalanen.com/ Royalty Free music / Creative Commons music
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Le livre de Catherine Rouvière, "Le retour à la terre - L’utopie néo-rurale en Ardèche depuis les années 1960" est paru aux P.U.R., avec une préface de Pascal Ory et le soutien du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (université Paris 1 Panthéon Sorbonne-CNRS) et du département de l’Ardèche. L’avant-propos de l’ouvrage est signé de Hervé Saulignac, président du département de l’Ardèche, vice-président de la région Rhône-Alpes. Mot(s) clés libre(s) : intégration, histoire, espaces désertifiés, néo-ruraux
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Le Nian Gao, gâteau du nouvel an chinois
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Le
Nian Gao est un gâteau à base de farine de riz gluant qui est
traditionnellement confectionné lors du nouvel an chinois. Cette
recette de gâteau a différentes variantes mais a toujours une base
de farine de riz gluant. Par exemple on peut faire ce gâteau salé
ou bien sucré, on peut y ajouter des fruits confits ou encore le
mettre dans une soupe. Cette pratique est très importante car lors
du nouvel an chinois, les chinois rendent hommage aux dieux et aux
ancêtres. Or le Nian Gao fait partie intégrante de ce qui doit être
mis dans les offrandes pour les dieux et les ancêtres. Il semblerait
que cette pratique existe depuis le temps de la dynastie Han (-207;
+220JC). Cependant, depuis la dynastie Ming (1368-1644), ce gâteau
est vendu tout au long de l'année même si il est évidemment bien
plus mangé et confectionné lors du nouvel an du calendrier lunaire.
Si ce
gâteau est très populaire c'est aussi grâce à sa signification.
Il faut savoir que les chinois jouent beaucoup avec le son des mots.
Nian Gao en chinois s'écrit ainsi : 年糕
, qui signifie gâteau de l'an. Or on pourrait
aussi l'écrire 黏糕
qui signifie alors gâteau collant/glutineux (le
gâteau est effectivement très collant) car le mot a exactement la
même prononciation que celui-ci : 年糕.
Enfin, toujours avec la même prononciation, on pourrait l'écrire 年高
qui signifie année haute. Pour les chinois,
cette dernière signification est la plus importante car elle veut
dire que l'année suivante sera meilleure que la précédente.
Les ingrédients : Farine de riz gluant 300gSucre noir 200g (ou sucre roux)Eau 240gUne boîte de conserve de haricots rouges cuits sucrés Lexique (par ordre d'apparition dans la vidéo) :-年糕 nian gao = gâteau à base de farine de riz gluant-春秋战国 chunqiu zhanguo = la guerre des printemps et automnes (-770 avant JC; -221 avant JC)-伍子胥 Wu Zixu = nom d'un grand général et politicien pendant la période des printemps et automnes-福建 Fujian : province du sud-est de la Chine-红豆 hong dou = haricots rouges-龙 眼 long yan = longane, fruit tropical-黑糖 hei tang = sucre noir (sucre de canne très fort en goût)-发糕 fa gao = gâteau généralement fait à base de farine de riz-年夜饭 nian ye fan = repas du nouvel an chinois Mot(s) clés libre(s) : histoire, tradition, art culinaire, civilisation chinoise, culture asiatique, gâteau du nouvel an chinois, recette, nian gao
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Laëtitia Tabard (Université du Maine), « Le genre du débat amoureux au XVe siècle ou le piège courtois »
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Journée d’étude d’Histoire Textuelle du LaMOP
coorganisée par Christopher Fletcher, Emmanuelle Vagnon, Aude Mairey et Benoît Grévin
le 17 décembre, de 9h30 à 16h30
au CNRS LAMOP (Institut des Traditions Textuelles)
7 rue Guy Môquet, BP 8 94801, Villejuif, (Salle de conférences, bâtiment D) Mot(s) clés libre(s) : histoire médiévale, condition féminine
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La collection de plaques de projection de l’Institut d’Histoire de l’art de l’Université de Strasbourg
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Mme Denise Borlée
M. Hervé Doucet Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, Plaques photographiques
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Ingrid Bergman vue par.. Isabella Rossellini
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Dialogue avec Isabella Rossellini pour évoquer la vie et la carrière de sa mère, Ingrid Bergman Mot(s) clés libre(s) : histoire du cinéma
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Georges Canguilhem, médecin, philosophe et historien des sciences
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Le docteur Kress nous parle de Georges Canguilhem. Mot(s) clés libre(s) : histoire, philosophe, sciences, médecin
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Fous du Caire : entretien avec Mercedes Volait
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Un entretien avec Mercedes Volait pour le journal al-Masri al-Youm (L’Egyptien aujourd’hui) à l’issue de la présentation du livre Fous du Caire à l’Institut français d’Héliopolis le 7 avril 2011.
Bibliographie : Mercedes Volait, Fous du Caire : Excentriques, architectes et amateurs d’art en Egypte, 1867-1914, Montpellier : L’Archange Minotaure, 2009, 298 p. Mot(s) clés libre(s) : le caire (egypte), histoire de l'art, architecte
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Régis DEBRAY - 21 octobre 2015
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 21 octobre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Régis Debray.
Nous t’accueillons, Régis, avec d’autant plus de joie que tu
t’es fait rare ces dernières années. On comprend d’ailleurs cette rareté, à la
fois en raison de tes publications très nombreuses – tu en es, je crois, à 57
livres- mais aussi quand on les lit, parce qu’on constate la distance
croissante que tu prends vis-à-vis d’un nombre important des totems de notre époque. J’ai repris deux
de tes phrases dans l’interview récente que tu as accordée à Marianne :
« Il serait temps
qu’arrivent des gens qui vivent contre leur temps et même à contre temps »
Ou
encore
« Si l’époque a tort, un
pseudo républicain peut lui faire des pieds de nez. C’est son droit de l’homme,
son devoir et son plaisir »
Dans cette époque de narcissisme aigu, et du paraître comme
constante comportementale l’un d’ailleurs ne va pas sans l’autre- et Facebook
est un des nouveaux totems, tu préfères te retirer, en plébéien moderne, même
si tu es un patricien des idées, sur ton Aventin littéraire
Mais pour nous cette rareté nous laisse un manque. Après ta
conférence de 2008 sur « Un candide en terre sainte », tu es revenu
une fois, en 2013, pour la semaine de la Fraternité qu’avait organisé le Préfet
Bousiges.
Tu combles notre manque ce soir, disons le modestement,
parce qu’Olivier Abel, ici présent, et que je salue très chaleureusement, t’a
invité et que tu as bien voulu nous proposer de venir aussi devant notre Forum.
Je ne crois pas qu’il soit utile de te présenter. Ton
parcours aussi brillant que varié est
connu de la majorité des présents dans cette salle. Il est d’ailleurs retracé,
par touches successives, dans le livre que tu viens d’écrire, « Madame H », dans lequel les
étapes de ta vie, dans un désordre savant, et avec ton style si particulier,
empreint d’un humour presque churchillien, scandent les grands évènements dont
tu considères qu’ils constituent l’Histoire avec un grand H, celle de Clio,
celle que tu vois aujourd’hui, en un sens, terminée ou évanouie.
Disons même, si tu permets, ta fin de l’Histoire, ou ce que
tu considères, tu vas nous l’exposer, comme la fin d’une Histoire. Des « fins »
de l’Histoire, nombre de tes ancêtres
philosophes en ont définies à partir de ce qu’ils vivaient. Un de tes
anciens à l’Ecole Normale supérieure, Bernard Bourgeois, a même écrit une « Histoire de la pensée
de la fin de l’Histoire » en 2000. Kant
la situa dans l’Etat républicain qui réalisa, selon lui, la raison pratique. Hegel la vit arriver avec Napoléon défilant sur son
cheval devant sa fenêtre au soir de la victoire de Iéna, incarnant à ses yeux l’Etat
robespierrain-bonopartiste. Marx prévoyait la sienne avec le communisme. Comme il serait malheureux d’en constater l’absence.
Sauf, comme Badiou, à envisager de tout recommencer à partir du Manifeste.
Plus récemment, pour le philosophe russe Kojève, devenu en
fin de vie, un de mes brillants collègues et qui porta le GATT sur les fonts
baptismaux, rien de nouveau ne peut plus arriver tant la réalité est devenue
rationnelle. Enfin, le nippo-américain Fukuyama
voit la fin de l’Histoire sous la forme du couple démocratie-marché
qu’il croit en train de se mondialiser après la chute du mur en 1989. Lui aussi
a dû d’ailleurs en revenir : Bosnie, Ukraine, en Europe, les Intifada
successives et l’opération Plomb durci
en Palestine, les détestables interventions, suivies de guerres civiles, en
Afghanistan, Lybie, Irak, des
canonnières en mer de Chine, la sombre menace
de ce qu’Alexandre Adler appelle le Califat du sang.
Après cet énoncé, une première question est : cette
Madame H, qui selon toi nous a quittés, en même temps que les « grands
hommes » que semblent générer les évènements majeurs, est-elle européenne
ou occidentale, de cet « Occident dont tu as disséqué les restes avec le journaliste Renaud Girard
l’an passé ? Ce peut-il donc
qu’une « Madame H » nouvelle, orientale et extrême orientale, soit en train de s’écrire – ou plutôt se
réécrire puisque nous européens, en avions déjà écrit un mauvais chapitre, avec
le colonialisme, au-delà de la méditerranée et du Bosphore ou dans ce
qu’on appelle la « méditerranée chinoise ».
Tu le dis d’ailleurs dans un passage de ton échange
épistolaire avec le philosophe chinois Zhao Tingyang, ton avant dernier
livre : Du ciel à la terre »,
je te cite « Nos derniers
révolutionnaires sont devenus des acteurs sans texte et sans public, du moins
au nord de la Méditerranée. Dans nos sociétés post-industrielles, il y a des
indignés, ou, des grévistes, des contestataires, mais bien rares sont ceux qui
parlent encore de faire la révolution, comme en mai 1968, qui fut à cet égard,
le chant du cygne des espérances de révolution. Fin des grossesses
nerveuses »
Evidemment, je vais simplifier à l’extrême, pour te
provoquer, mais ta Madame H n’est-elle pas la fille de Marianne et de
Mars ? Je ne parle évidemment pas de la Marianne qui trône aujourd’hui
paisiblement dans nos Mairie, mais de
celle de Delacroix, menant le peuple à l’assaut.
Le gréco-américain Robert Kagan, en appui au dangereux imbécile
qu’était Bush junior, a déclaré, pour
stimuler le bellicisme américain, après avoir fustigé le (relatif) pacifisme de
Clinton, que les américains venaient de Mars et les européens de Vénus. Il voulait
évidemment dire que les premiers étaient nés pour continuer l’histoire du monde
par la force et la guerre, tandis que les européens – par parenthèse il vit à
Bruxelles, prudemment, au sein de ces méprisables pacifistes- n’en étaient pas
capables et ne le souhaitaient pas. En 2008, il a persisté en ce sens dans son
livre : Le retour de l’Histoire et la fin
des rêves ».
Finalement, Régis, « ton » histoire n’est-elle pas celle de Mars et Marianne, et notre époque n’en fais plus partie parce
qu’elle est veuve des grands hommes que tu pleures : De Gaulle, Churchill,
Mitterrand, mais aussi, alors, Mao et Staline, ou Trotski. Considères tu que tu
n’es plus dans l’histoire depuis que tu as quitté la Bolivie ou tu tentais avec
le Che d’introduire le « focisme », concept dont tu es l’auteur. Faut-il que tu « pleures », comme tu
l’avouais l’autre soir, dans la nouvelle émission de Franz Olivier Giesbert,
« Les grandes questions », en compagnie d’Edgar Morin, pour qu’un
évènement soit historique.
Je craindrais, si c’était le cas, mais tu vas sûrement nous
rassurer, que ton histoire soit alors purement évènementielle, homologue à
l’histoire par les dates, assez loin de
l’école des annales, et de ta révérence à Marc Bloch ou Lucien Fèvre ? Même si personnellement, je pense que la
datation est très importante surtout quand elle est comparée.
Avant de te passer la parole, je ne résiste pas à te citer
une dernière fois, en lien direct avec ce qui précède. C’est l’épigraphe de
l’un de tes autres derniers livres, Modernes Catacombes, de janvier 2013. Une phrase de Chateaubriand,
que je n’aurais pas trouvée tout seule :
« Pourquoi ais je
survécu aux siècles et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma
vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains les derniers
d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leur os dans
les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie. Je me décourage de
durer »
En métaphore de Madame H, tu aurais d’ailleurs pu titrer ce livre « Madame L nous a quittée , L étant la
littérature.
A toi Régis, à toi « Old lonesome cow-boy » des
prairies du passé ! Mot(s) clés libre(s) : littérature (histoire et critique), Histoire
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Expériences du paysage
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La notion de Jardin en mouvement se réfère directement à la technique du
jardinage, à l’entretien et au développement des espèces dans le temps ;
elle procède d’une expérience de terrain. Sa théorisation et son renvoi
à d’autres échelles de territoire que celles du jardin à proprement
parler atteint, pour des raisons de logique écologique, la planète
entière à travers cette attitude : «faire le plus possible avec le moins
possible contre». D’où le Jardin planétaire valant comme projet
politique d’écologie humaniste.Au sein même de ce jardin étendu à la
planète, la biodiversité en souffrance se réfugie sur les seuls
territoires à l’écart de l’activité humaine : le Tiers-paysage. Attirer
l’attention sur cette richesse, au demeurant mal connue, devient une
urgence. Cependant, l’ensemble des activités humaines, aveuglément
orientées par une économie dérégulée devenue folle, menace cette
richesse dont l’humanité entière dépend. D’où la nécessaire résistance à
ces mécanismes suicidaires.Dans ce cadre où s’entrecroisent les
données formelles, esthétiques, biologiques du paysage, la part active
laissée à l’humanité dans le processus de l’évolution – transformant,
pour certaines, notre ère en une nouvelle séquence : l’Anthropocène –
acquiert une si grande importance qu’il devient difficile de séparer la
question du paysage de la question économique et politique globale. La
notion de Paysage du désendettement, plus précisément associée au
paysage rural, traduit bien cette complexité.Gilles Clément Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, architecture et paysage
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