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078 - Quels savoirs transmettre ? débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (étude et enseignement), historiographie
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077 - Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne par Lydia Aït Saadi (Institut national des langues et civilisations orientales)Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l’esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l’héroïsme, de la gloire et de l’élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c’est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l’Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu’il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C’est pourquoi l’écriture de l’histoire d’une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l’école, avec pour principal outil le manuel scolaire d’histoire, représentent un enjeu important dans l’élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C’est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l’apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu’un peuple à qui l’on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s’incliner devant une tyrannie. C’est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l’obscurantisme. L’absence de référence à un héritage patriotique mène à l’hégémonie totalitaire.En Algérie, l’étude de l’insurrection de 1954 qui constitue l’élément de référence essentiel du point de vue de l’identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l’insérer aux côtés de l’étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l’histoire du XXe siècle.Il est important de garder à l’esprit que le manuel est avant tout un instrument de socialisation ; il sert à faire accepter l’ordre en place, à le légitimer à l’occasion, à reproduire la société. Il prépare des citoyens conformes, alignés et intègres. Il développe le respect des institutions, le sentiment d’appartenance ; il moule les consciences et détermine les comportements sociaux, et cela par le biais du récit « vrai » des faits « vrais » qu’il faut savoir et que véhicule le manuel à l’école... Et tout cela au profit de l’idéologie dominante et du pouvoir dominant - au profit de « l’équipe gagnante » du moment. Le manuel d’histoire défend ainsi les intérêts du pouvoir, des gestionnaires du système et la pensée dominante.Aussi il apparaît qu’en Algérie comme ailleurs les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance n’ont eu de cesse de puiser une légitimité dans la guerre de libération nationale en tant que fait fondateur de la nation algérienne moderne. S’il paraît évident que l’État algérien puise dans l’histoire nationale afin de se légitimer, la société algérienne en crise a elle aussi besoin de cette histoire car elle est en quête de normes et de modèles d’identification et cherche à puiser dans son passé sa propre identité. En effet, ce n’est qu’après 132 ans de colonisation et sept ans de guerre d’indépendance que naîtra l’Algérie actuelle. Mais qu’est ce que l’Algérie et d’où vient-elle ? Quels en sont les fondements historiques ? Comment se situe-t-elle dans l’ensemble international ? Et qu’en est-il de la conscience identitaire et du rapport à l’universel ?C’est à l’histoire comme discipline sociale qu’il appartient d’essayer de répondre à ces questions ; et c’est à l’école de prendre le relais en transmettant ces connaissances historiques qui constituent la mémoire « institutionnelle ». Or, que dit l’école à propos de l’Algérie et de ses rapports avec le monde ? Comment procède-t-elle à cette transmission de mémoire ? Arrive-t-elle à élucider le passé algérien ou alors ne fait-elle qu’imposer un semblant de savoir ou de fausses connaissances ? Finalement quelle histoire est réellement enseignée dans les écoles algériennes ?Ce travail a pour objet de tenter de répondre à ce type d’interrogations, et cela sur la base de l’outil de transmission de mémoire par excellence, à savoir le manuel scolaire d’histoire. C’est lui qui dispense « le savoir » officiel auquel se réfèrent élèves et enseignants. Les manuels d’histoire, comme en fait ceux de géographie, de littérature, voire ceux de philosophie, d’instruction civique et religieuse, pèsent lourdement - en droit tout au moins - sur la conscience des générations qui passent par le système scolaire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie, identité nationale, manuels d'enseignement, mémoire collective
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075 - Une histoire idéologique ? débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962- guerre d'Algérie), historiographie
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074 - L’« histoire » idéologique entre révisionnisme nostalgérique et schématismes culpabilisants
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Claude Liauzu (Université Paris 7) Présentation de Anne Marie Granet-Abisset en l'absence de l'auteurMigrations, cultures et représentations : la pérennité des liensUne histoire idéologique : session thématique (prés. Anne-Marie Granet-Abisset)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Cette communication part de la constatation que des entreprises de mémoires se développent dans un climat de guerre et de concurrence victimaire. Ces entreprises à visées idéologiques sont largement relayées et amplifiées par les médias. Faire la critique de cette histoire spectacle, défendre la liberté des historiens envers la politique est nécessaire mais n’est pas suffisant.Le décalage entre l’histoire universitaire et l’histoire scolaire d’une part et les demandes émanant de la société d’autre part facilitent les OPA sur le passé. Ces problèmes ne sont pas nouveaux, et notre discipline a subi une tension constante entre les exigences de la méthode scientifique et son placement social. C’est un bricolage abrité au sein du roman national qui a tenu lieu de philosophie. Trop courte dans les situations critiques - celle des années 1930 et 1940 où Marc Bloch, le fondateur des Annales puis le citoyen réfléchissant à la « drôle de guerre » et le résistant, s’est distingué, celle des crises de décolonisations où la rupture épistémologique, comme on disait alors, a avorté - cette philosophie est manifestement inadaptée à deux phénomènes : la mondialisation et l’érosion des identités nationales, l’affirmation de spécificités issues du passé colonial et des rapports Nord-Sud.Cette analyse s’appuiera sur quelques œuvres significatives, en particulier des impostures scientifiques qui sont des révélateurs de cette crise.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), historiographie, mémoire collective
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073 - France-Algérie : groupe de pressions et histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Guy Pervillé (Université de Toulouse 2)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensUne histoire idéologique : session thématique (prés. Anne-Marie Granet-Abisset)Cette communication s’attache à retracer l’évolution de la mémoire de la guerre d’Algérie depuis quinze ans, aussi bien en Algérie - tout particulièrement depuis la fin du régime du parti unique et à travers la guerre civile des années 1990 - qu’en France. La mémoire de cette guerre en France n’en sera pas pour autant négligée, mais son évolution sera considérée en interrelation avec celle de la mémoire algérienne, de façon à bien éclairer à la fois la signification de la revendication algérienne de repentance de la France, et celle des remous provoqués par la loi française du 23 février 2005 destinée à satisfaire les revendications mémorielles des pieds-noirs et des harkis.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), historiographie, mémoire collective (algérie), mémoire collective (france)
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072 - Une histoire idéologique ? Existe-t-il une vision pied noir de l'histoire franco-algérienne ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Yann Scioldo-Zurcher (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales)Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensUne histoire idéologique : session thématique (prés. Anne-Marie Granet-Abisset)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Nous savons aujourd’hui que les pieds-noirs ne forment pas une communauté, ni même un groupe homogène, et que plusieurs mémoires, parfois concurrentes, les caractérisent. Pourtant, derrière la multitude, se dégage non seulement une mémoire collective, au sens ou Maurice Halbwachs l’entend, mais aussi une « vision pied-noir de l’histoire franco-algérienne ». Faite de mythologies coloniales, de sophismes politiques, de justifications a posteriori, de rejets et de victimisation, cette vision est souvent l’unique point de rencontre des associations, voire des rapatriés...Il s’agira donc dans un premier temps de définir cette vision historique, mais au-delà d’une approche convenue, nous proposerons une définition par la négative, et tenterons d’analyser les dénis de mémoire et les refus d’histoire, qui paradoxalement forment cette vision historique particulière. Il s’agira d’historiciser cette vision à partir d’un corpus original d’archives, et de montrer combien elle existait déjà du temps de la colonisation. Plus encore, nous regarderons comment, après l’indépendance de l’Algérie, cette vision fut réintroduite en métropole et confortée par les pouvoirs publics, et notamment le ministère de l’Information, au point de redonner une vie active à des stéréotypes coloniaux qui ont survécu sans difficulté à la colonisation.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), conscience historique, historiographie, mémoire collective, pieds-noirs, stéréotypes coloniaux
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071 - L'historien et l'histoire officielle algérienne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensHistoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)par Fouad Soufi (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’objet de cette communication est d’essayer de comprendre la pratique historiographique en Algérie. Comment l’histoire du pays est-elle prise en charge à la fois par les institutions de l’État et par les groupes politiques et sociaux porteurs de mémoire ? N’y aurait-il pas comme une sorte de répartition des tâches ? Mais face à une histoire nationale, encore à définir et à faire, que peut bien signifier histoire officielle dans notre pays ? Comment s’exprime-t-elle ? Par quels canaux, en dehors de l’école, arrive-t-elle au public le plus large ? Quels en sont les acteurs et les thèmes de prédilection ? Quelle part les historiens universitaires ont-ils dans la construction d’une histoire officielle ? Les universitaires sont-ils les seuls intervenants ?L’examen critique de l’opération historique permet de mettre en évidence quatre phénomènes : 1) La période 1954-1962 fait écran. D’une part elle plonge les autres périodes de l’histoire de l’Algérie au moins dans une semi-obscurité et d’autre part, elle bloque l’horizon historien. L’histoire prend fin en 1962. 2) Le recours aux sources en général et aux archives n’est pas réglé. Tout se passe comme s’il y avait par rapport à l’archive, un double problème : un problème de définition et un problème de croyance quasi religieuse par rapport à tout document écrit, archive de première main ou compilation. La conséquence immédiate est de considérer que tout a été dit, ne reste à proposer qu’une nouvelle interprétation. Il reste à réécrire l’histoire. Faute de renouveler les questionnements, faute de nouvelles perspectives, l’archive perd son statut. 3) La mémoire de l’acteur et/ou du groupe, qui revendique le statut de dépositaire de la mémoire nationale, essaie d’imposer sa loi à l’historien. 4) Peut-on affirmer que la rupture avec l’historiographie coloniale a été consommée ?Enfin et en filigrane, la question peut être posée de savoir si nos historiens se sentent concernés par l’internationalisation de la recherche historique et/ou s’ils ont développé - comment, par qui, à partir de quels outils conceptuels ? - un style national qui prendrait appui sur leur culture - qu’il faudrait tout de même définir -, sur leurs conditions de travail - accès aux archives et publications - et de vie. Les outils de l’historien sont-ils universels ?Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (méthodologie), histoire (recherche), histoire (sources), historiens, historiographie
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070 - Histoire officielle et pressions officielles françaises dans les textes
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Thierry Le Bars (Université de Caen Basse-Normandie)Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensHistoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’historien considère naturellement les phénomènes auxquels il est confronté, avec les instruments intellectuels qui sont les siens. Cependant, lorsque son analyse a pour objet les lois relatives à l’histoire, sa réflexion s’oriente vers des questions qui relèvent en partie de la discipline juridique. Dès lors, il ne peut ignorer totalement les grilles de lecture du juriste, lesquelles peuvent lui permettre de bénéficier d’un angle d’observation supplémentaire. Il convient donc d’appréhender quelques éléments fondamentaux de la taxinomie et de la méthodologie juridiques. En particulier, la valeur et la portée d’un texte varient selon que l’on est en présence d’une disposition normative ou non normative ou, encore, d’un texte législatif ou réglementaire. L’analyse des lois peut aussi passer par le recours aux principes classiques d’interprétation du droit, tels que le principe d’interprétation stricte des exceptions. Cette présentation rapide des instruments dont disposent les juristes peut être suivie de leur mise en application, à l’occasion d’un examen de quelques textes contemporains, tels que la loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, la loi du 29 janvier 2001 portant reconnaissance du génocide arménien, celle du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ou celle du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : droit (interprétation), droit (législation), droit et histoire, histoire (méthodologie), historiographie
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018 Historiographie d’une évidence : la civilisation occidentale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DUFAL Blaise
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Session Grammaire ou choc des civilisations ?Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Le concept de civilisation de l’Occident médiéval est utilisé de manière récurrente dans la recherche et dans l’enseignement en France tout au long du XXe siècle. Sous son aspect d’évidence dans le vocabulaire historique, ce terme renvoie néanmoins à des conceptions très différentes de l’histoire culturelle et économique. Tout comme le terme de civilisation, celui d’Occident, est porteur d’un ethno-centrisme et d’un jugement de valeur qui le rend très problématique et dont les implications sont trop rarement explicitées et réfléchies par les historiens. Il s’agira donc ici de proposer une analyse des usages de ces termes dans l’historiographie française pour mieux en cerner les limites et les apories.La figure tutélaire et référentielle de la « civilisation » en histoire est Fernand Braudel. Depuis son ouvrage Grammaire des civilisations, qui s’inscrit pourtant dans un contexte historiographiques des années 1920-1930, l’oeuvre braudélienne fait office de garantie pour des usages multiples, flous et parfois contradictoires de ce thème dans différentes traditions historiographiques françaises. Les grandes entreprises éditoriales d’Histoire des civilisations, dans les années 1960-1970, ont popularisé et diffusé ce terme. Au cours des années 1980-1990, il se fait moins présent sous l’influence notamment de l’anthropologie. Or depuis quelques années, à la suite de la mode huntingtonienne dans le monde anglo-saxon, l’« Occident » et la « civilisation » reviennent en force dans le discours politique et aussi dans de nombreux ouvrages d’historiens.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, historiographie, moyen âge, orient et occident
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L’état du débat historiographique en France, la posture de l’historien
/ 28-02-2012
/ Canal-u.fr
DOSSE François
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IFEA
& Tarih Vakfı
Rencontres
d’historiens : Les enjeux de l’histoire en France et en Turquie
mardi
28 février 2012
AYNALIGEÇİT
ETKİNLİK MERKEZİ
Meşrutiyet
Caddesi Avrupa Pasajı No:8 Kat:2
Galatasaray
/ Beyoğlu / İstanbul
Il
s’agit d’une Journée de rencontre et de débat, entre historiens de France et
de Turquie sur "Les enjeux de l'histoire en France et en Turquie",
organisé par l’IFEA en collaboration avec la Fondation de l’Histoire (Tarih
Vakfi). Le but de cette journée est de réunir des historiens des deux pays et
de trouver l'occasion d'échanger nos expériences et questions sur ce qui en
est de la posture de "l'Historien dans la société" aujourd'hui.
Cette première Journée sera ouverte aux historiens-universitaires mais
s’adresse également aux étudiants concernés par ce domaine.Session L’état du débat historiographique en France et en Turquie, la posture de l’historien
Mot(s) clés libre(s) : historiographie, histoire, enjeu
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