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«Islamophobie»
/ Canal-u.fr
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Table-ronde animée par André BURGUIERE (EHESS/CRH)
Interventions de Nilüfer GÖLE (EHESS) et Fahrad KHOSROKAVAR (EHESS)
Discutante : Anne LE HUEROU (Université de Nanterre & EHESS) Mot(s) clés libre(s) : laïcité, intégration sociale, radicalisation, islamophobie
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Vous avez dit handicap ?
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 21-02-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MAZAUX Jean-Michel, BARUCQ Jean
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A partir des années 70, la représentation sociale du handicap se déplace d’un modèle individuel et biomédical à un modèle social. La société s’adapte à la personne handicapée et non plus l’inverse. Les associations et les familles ont joué un rôle fondamental dans cette mutation : les associations par leur rôle de pression politique sur la société et la famille moderne par sa combattivité. Ce mouvement aboutit le 11 février 2005 à la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées qui apporte plusieurs points positifs dont pour n’en citer que quelques-uns une définition du terme «handicap », absente de la loi de 1975 et la création des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). Ces structures, destinées à faciliter les démarches, offrent dans chaque département un accès unifié aux droits et prestations prévus pour les personnes handicapées.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2006-2007 sur le thème "L'autre". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : droit, handicap, handicapés, intégration, politique publique, protection, services aux handicapés
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Transmettre sa culture, ça veut dire quoi?
/ Canal-u.fr
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Entretiens croisés sur la question de la multiculturalité et de la transmission des cultures entre générations auprès de différentes familles. Mot(s) clés libre(s) : intégration, multiculturalisme, transmission inter-générationnelle
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Rendre l'évaluation plus accessible en machinisme, matière technique de l'enseignement agricole [st LSF] / Hervé Lipp
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
LIPP Hervé
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Rendre l'évaluation plus accessible en cours de mécanique dans l'enseignement agricole / Hervé Lipp, in in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Atelier 6 : Adaptations au geste évaluatif, 2 février 2015.* version sous-titrée en langue des signes française.L’enseignement technique agricole accueille un public d’apprenants ayant fortement évolué au cours des dernières années. En effet, les apprenants à besoins éducatifs particuliers sont en constante augmentation comme le démontre les enquêtes du ministère de l’agriculture sur le projet d’accueil individualisé (PAI). Les demandes de PAI ne cessent de croître ainsi que, dans une moindre mesure, les projets personnalisés de scolarisation (PPS). En tant qu’enseignant, Hervé Lipp a adapté progressivement ses pratiques d’évaluation pour favoriser la réussite de chacun (cf. loi de 2005). Une grande partie du public, auprès duquel il enseigne, a des difficultés dans la rédaction, l'écriture et de compréhension des consignes. Mais malgré ces difficultés, ces apprenants ont des points forts, à savoir la motivation pour un projet professionnel et la facilité d'expression orale. L'objectif est "d’utiliser" ces points forts pour compenser au mieux les difficultés de ces apprenants. Pour certains des apprenants ayant les difficultés cités ci-dessus, des troubles d’apprentissage spécifiques ont été diagnostiqués (dyslexie, dysorthographie, ...) (INSERM, 2007). Pour d’autres, les problèmes peuvent provenir de multiples facteurs tels qu’un manque de travail, des difficultés d’adaptation lors du passage du collège au lycée... Pour mettre en évidence les adaptations réalisées dans ses pratiques d’évaluation, Hervé Lipp s’appuie sur deux exemples d’évaluation fréquente dans les disciplines techniques. La première situation d’évaluation vise à évaluer la maîtrise d’un vocabulaire technique par les apprenants. Afin de limiter les difficultés liées au stock lexical, il met en œuvre cette évaluation à l’aide d’un outil numérique. Ainsi, l’élève n’a pas besoin d’écrire le vocabulaire mais doit sélectionner les termes techniques pertinents au problème qui lui est posé. En effet, l’objectif d’évaluation se situe bien dans la capacité de l’apprenant à repérer le nom des éléments et non pas de vérifier s’il est capable de bien orthographier tel ou tel mot. Par ailleurs, l’outil numérique permet d’adapter l’ergonomie du support en fonction des besoins individuels. Le second exemple est une situation d’évaluation formative afin d’identifier le niveau de compréhension des apprenants au cours du processus d’apprentissage et d’envisager des régulations. Les élèves ont un support papier dont la mise en forme a été adaptée pour limiter les difficultés de lecture et limiter le passage d’un support à un autre lors de l’écriture. Une attention particulière est apportée à la formulation des questions afin qu’il ne puisse pas y avoir d’ambiguïté. Lors de la mise en œuvre de l’évaluation, sont utilisés à la fois le support papier et la verbalisation orale des consignes afin de s’assurer que chaque apprenant ait bien compris les attentes. Cette réflexion a été conduite par le groupe d’appui à la professionnalisation (GAP) « Dys » du ministère de l’agriculture. L’évolution de ces pratiques d’évaluation a permis de constater plusieurs effets. La plupart des élèves arrive à réaliser l’ensemble de l’évaluation dans le temps imparti. Les réponses, même si elles peuvent être incorrectes, sont en adéquation avec le sens de la question ce qui signifie qu’il y a une meilleure compréhension des consignes. De plus, il est possible de constater une nette diminution des demandes d’explication de la part des élèves au cours de l’évaluation. Les résultats obtenus par les apprenants sont également à la hausse. Et ces derniers sollicitent les autres enseignants à faire de même. De plus, les élèves semblent moins stressés lorsqu’ils réalisent une évaluation adaptée. Enfin, le constat est que les aides apportées aux élèves ayant des troubles d’apprentissage reconnus (dyslexie, dysorthographie...) profitent à l’ensemble des élèves de la classe. Mot(s) clés libre(s) : évaluation des compétences, technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement, intégration scolaire, enseignement agricole (France)
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Rendre l'évaluation plus accessible en machinisme, matière technique de l'enseignement agricole / Hervé Lipp
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
LIPP Hervé
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Rendre l'évaluation plus accessible en machinisme, matière technique de l'enseignement agricole / Hervé Lipp, iin "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Atelier 6 : Adaptations au geste évaluatif, 2 février 2015. L’enseignement technique agricole accueille un public d’apprenants ayant fortement évolué au cours des dernières années. En effet, les apprenants à besoins éducatifs particuliers sont en constante
augmentation comme le démontre les enquêtes du ministère de l’agriculture sur le projet d’accueil individualisé (PAI). Les demandes de PAI ne cessent de croître ainsi que, dans une moindre mesure, les projets personnalisés de scolarisation (PPS). En tant qu’enseignant,
Hervé Lipp a adapté progressivement ses pratiques d’évaluation pour favoriser la réussite de chacun (cf. loi de 2005). Une grande partie du public, auprès duquel il enseigne, a des difficultés dans la rédaction, l'écriture et de compréhension des consignes. Mais malgré ces
difficultés, ces apprenants ont des points forts à savoir la motivation pour un projet professionnel et la facilité d'expression orale.
L'objectif est « d’utiliser » ces points forts pour compenser au mieux les difficultés de ces apprenants. Pour certains des apprenants ayant les difficultés cités ci-dessus, des troubles d’apprentissage spécifiques ont été diagnostiqués (dyslexie, dysorthographie, ...)
(INSERM, 2007). Pour d’autres, les problèmes peuvent provenir de multiples facteurs tels qu’un manque de travail, des difficultés d’adaptation lors du passage du collège au lycée... Pour mettre en évidence les adaptations réalisées dans ses pratiques d’évaluation,
Hervé Lipp s’appuie sur deux exemples d’évaluation fréquente dans les disciplines techniques. La première situation d’évaluation vise à évaluer la maîtrise d’un vocabulaire technique par les apprenants. Afin de limiter les difficultés liées au stock lexical, il met en œuvre cette évaluation à l’aide d’un outil numérique. Ainsi, l’élève n’a pas besoin d’écrire le vocabulaire mais doit sélectionner les termes techniques pertinents au problème qui lui est posé. En effet, l’objectif d’évaluation se situe bien dans la capacité de l’apprenant à repérer le nom des éléments et non pas de vérifier s’il est capable de bien
orthographier tel ou tel mot. Par ailleurs, l’outil numérique permet d’adapter l’ergonomie du support en fonction des besoins individuels. Le second exemple est une situation d’évaluation formative afin d’identifier le niveau de compréhension des apprenants au cours du processus d’apprentissage et d’envisager des régulations. Les élèves ont un support papier dont la mise en forme a été adaptée pour limiter les difficultés de lecture et limiter le passage d’un support à un autre lors de l’écriture. Une attention particulière est apportée à la
formulation des questions afin qu’il ne puisse pas y avoir d’ambiguïté.
Lors de la mise en œuvre de l’évaluation, sont utilisés à la fois le support papier et la verbalisation orale des consignes afin de s’assurer que chaque apprenant ait bien compris les attentes. Cette réflexion a été conduite par le groupe d’appui à la professionnalisation (GAP) « Dys » du ministère de l’agriculture. L’évolution de ces pratiques d’évaluation a permis de constater plusieurs effets. La plupart des élèves arrive à réaliser l’ensemble de l’évaluation dans le temps imparti. Les réponses, même si elles peuvent être incorrectes, sont en adéquation avec le sens de la question ce qui signifie qu’il y a une meilleure compréhension des consignes. De plus, il est possible de constater une nette diminution des demandes d’explication de la part des élèves au cours de l’évaluation. Les résultats obtenus par les apprenants sont également à la hausse. Et ces derniers sollicitent les autres enseignants à faire de même. De plus, les élèves semblent moins stressés lorsqu’ils réalisent une évaluation adaptée. Enfin, le constat est que les aides apportées aux élèves ayant des troubles d’apprentissage reconnus (dyslexie, dysorthographie...) profitent à
l’ensemble des élèves de la classe. Mot(s) clés libre(s) : évaluation des compétences, technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement, intégration scolaire, enseignement agricole (France)
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Puces et biopuces
/ Mission 2000 en France
/ 07-09-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MORENO Roland
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La puce est un carré en silicium (seul matériau avec lequel on soit arrivé à faire des semiconducteurs), plus petit que l’ongle du petit doigt, avec de très nombreuses petites pattes qui font penser à une puce. On peut se faire une idée de la révolution qu’a introduit la puce, en consultant par exemple Internet, qui est de loin la manifestation la plus spectaculaire des possibilités. Il y a des microprocesseurs partout, c’est à dire l’intelligence ; il y a des mémoires. Je n’ai inventé que la carte à puces. Les biopuces sont une sorte de fantasme journalistique : il n’y en a pas qui fonctionne. Les grands de l’informatique comme Intel, Texas Instrument ne travaillent pas dessus. C’est trop différent des circuits intégrés.Il y a une différence spectaculaire entre mémoire informatique et mémoire humaine.Comment se fait-il qu’il est si difficile d’apprendre ? Qu’il soit impossible d’oublier sur commande ? Aujourd’hui j’ai une veste jaune, si demain vous voulez chasser cette image de votre mémoire, ça vous sera complètement impossible. Il n’y a pas d’intersection entre la volonté et la mémoire. La mémoire artificielle la plus simple : une feuille de papier, une vitre embuée sont des mémoires, au sens où l’on peut inscrire une information et elle reste. Toutes ces mémoires sont effaçables. Il suffit de frotter avec un chiffon et l’information s’évapore. Rien de tel n’est concevable avec notre mémoire. La mémoire humaine est infinie ; ce soir ayant déjà dans notre tête tout ce que nous avons, nous allons voir un film d’action, on sort avec le film dans la tête mais ça n’a pas chassé de précédent souvenir. Les mémoires artificielles sont finies, elles ont un espace délimité. Une cassette de magnétoscope, une fois remplie, ne peut prendre une seconde d’images supplémentaires. Sur cet étonnement, j’ai voulu créer une mémoire artificielle ayant les traits de fonctionnement de la mémoire humaine, son irréversibilité. Une information enregistrée est irréversiblement enregistrée. Les informaticiens adorent ce type de situation stable... Mot(s) clés libre(s) : carte à puce, circuit intégré, identification, information irréversible, mémoire informatique, microélectronique, microprocesseur, semi-conducteur, silicium
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Processus d'évaluation pour les apprenants dyslexiques / Gavin Reid
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-02-2015
/ Canal-u.fr
REID Gavin
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Processus d'évaluation pour les apprenants dyslexiques / Gavin Reid, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.« J'ai vu le croissant, mais tu as vu la pleine lune », ces mots sont tirés d'une chanson très célèbre des Waterboys. La chanson ne fait pas spécialement référence aux personnes dyslexiques, mais ces mots, et particulièrement l'implication de la personne à laquelle la chanson fait référence (ou le fait que la personne à laquelle la chanson fait référence voit la photo dans son ensemble...), qui voit la photo dans son ensemble, peuvent bien faire référence à la façon de procéder des apprenants dyslexiques : ils voient la lune pleine ! Nous devons donc prendre en considération la pleine lune dans notre procédé d'évaluation ! Cette communication de Gavin Reid fournit une vision holistique du procédé d'évaluation et montre qu'une évaluation représente bien plus qu'un passage de tests. L'évaluation devrait être un processus d'apprentissage et non pas un contrôle ! Cette présentation se concentre sur les barrières à l'apprentissage que subissent les apprenants dyslexiques et comment ces barrières peuvent être contournées/aménagées à l'intérieur du processus d'identification. Il est aussi fait référence aux activités proactives et à l'intervention. Référence est aussi faite à la perspective européenne incluant des problèmes et des exemples de pratique en Europe. Mot(s) clés libre(s) : intégration scolaire, évaluation des élèves, handicapés (éducation), enfants dyslexiques
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Prérequis pour l'évaluation dans les classes inclusives [st LSF] / Jean-Jacques Bonniol
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
BONNIOL Jean-Jacques
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Prérequis pour l'évaluation dans les classes inclusives / Jean-Jacques Bonniol, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015. * version sous-titrée en langue des signes française. Mot(s) clés libre(s) : intégration scolaire, pédagogie centrée sur l'apprenant, évaluation en éducation
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Prérequis pour l'évaluation dans les classes inclusives / Jean-Jacques Bonniol
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
BONNIOL Jean-Jacques
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Prérequis pour l'évaluation dans les classes inclusives / Jean-Jacques Bonniol, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015. Mot(s) clés libre(s) : intégration scolaire, évaluation en éducation
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Pratiques évaluatives, orchestration de la déficience et configurations inclusives / Serge Ebersold
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-02-2015
/ Canal-u.fr
EBERSOLD Serge
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Pratiques évaluatives, orchestration de la déficience et configurations inclusives / Serge Ebersold, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Dans les pays européens, la diversité des approches des élèves à besoin particulier est « consubstancielle des caractéristiques des systèmes éducatifs : l'approche universaliste du besoin éducatif que l'on retrouve notamment dans les pays scandinaves, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou au Canada, est plus marquée dans les pays où les systèmes éducatifs sont plutôt intégratifs et cohésifs. Il est intéressant de remarquer que ces pays associent les établissements scolaires à des communautés éducatives visant une éducation totale de l'enfant centrée sur l'autonomie individuelle et la prise d'initiatives. Ce qui revient à dire que l'instruction n'est qu'une composante des enseignements proposés et l'adaptation des pratiques à la diversité des profils fait partie de "l'ordre des choses". [...] Ce qui est intéressant, c'est que, dans ces pays, les enseignants ne sont pas uniquement des pédagogues mais ce sont également des partenaires des familles. Par exemple, dans un pays comme le Danemark, ils ont dans leurs missions la responsabilité d'encadrer des élèves en difficulté, même s'ils ne sont pas dans leur classe. Ce qu'il est intéressant d'observer, c'est que dans ces pays-là, les élèves ont davantage confiance dans leur enseignant, ils relient aussi plus fortement leur réussite à la confiance qu'ils font aux autres élèves et à l'existence d'un esprit de groupe. L'approche essentialiste et plus prégnante dans les pays tels que la Belgique, l'Allemagne, la France, qui sont les pays les plus sélectifs, et qui, d'une certaine manière, réduisent l'établissement scolaire à un lieu d'instruction. En réduisant l'établissement scolaire à un lieu d'instruction, d'une certaine manière, la diversité, loin de faire partie de la communauté éducative, apparaît comme un élément "à la marge", source de difficultés. Ce qu'il est intéressant d'observer c'est que les soutiens ne sont pas pensés comme partie intégrante du processus, mais comme quelque chose qui relève de la compensation. [...] Le handicap reflète la signification sociale attribuée à la particularité et cette signification sociale varie selon les dimensions culturelles et anthropologiques mais aussi selon le pouvoir normatif des institutions. Confondre handicap et déficience ne peut que rendre particulièrement difficile la scolarisation en milieu ordinaire ou la transition vers l'emploi. » (Serge Ebersold). Mot(s) clés libre(s) : enseignement (politique publique), intégration scolaire, évaluation en éducation, handicapés (éducation)
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